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 La vie mène à tout, à condition d'en sortir.

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La vie mène à tout, à condition d'en sortir. _
MessageSujet: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 18:53

Un frisson parcourut la jeune fille alors qu'elle marchait dans l'herbe qui commençait à s'imprégner de pluie. Peut-etre était-ce du au froid qui mordait ses chevilles nues, a cette bise sèche qui rabattait ses longs cheveux bruns sur son visage. En effet il faisait froid. Etait-ce l'hiver? Si tôt... ? Hier elle pensait qu'on etait encore en été. Ou alors le temps etait passé tellement vite qu'elle ne s'etait pas rendue compte du changement de saison. En tous cas, la pluie qui tombait depuis quelques minutes était froide aussi et les gouttes qui mourraient sur son epaule, degoulinant lentement sur ses bras nus semblaient vouloir prolonger ce tremblement désagréable. Oriana essuya son bras d'un geste las, se retournant. Au loin, se détachant sur l'azur sombre, l'ombre de la corde qui lui avait servi a se pendre. Elle avait pensé mourir. En effet, lorsqu'elle regardait le sol du haut de l'arbre, elle avait eu le vague espoir d'échapper a la vie, se disant que l'endroit etait propice et son idée novatrice. Elle avait cru mourir, pour une fois.

En effet, sa respiration, d'abord haletante, avait dû s'arrêter, son coeur avait dû cesser de battre. Peut-être qu'un instant, son ombre immobile, enfin sereine, s'était egalement detachée sur cette toile céruléenne que composait la voûte céleste. Et elle etait tombée, le choc avait du etre rude, elle avait un peu mal au cou. Son souffle avait repris, son coeur avait recidivé. Bonjour la vie? Je ne t'ai pas trop manquée? On dirait qu'elle ne se lassait pas de la jeune fille, elle la rapellait toujours à elle. Inclinant la tête sur le côté, Oriana se détourna du spectacle de la corde coupée. Aujourd'hui, seule cette corde avait été exécutée. A présent, il valait mieux s'abriter de la pluie pour ne pas attraper froid. Oh, pas qu'elle ne voulait plus se faire de mal, mais le seul risque qu'elle prenait etait d'attraper un rhume, ou une otite, et cela ne tuait pas, ça gênait. Cherchant un gîte, elle errait dans le sous-bois qu'elle avait choisi pour mettre en scène sa mort. C'est alors qu'elle le vit.

Elle s'étonna de ne pas avoir remarqué le bâtiment plus tôt, il était relativement imposant. Elle regrettait d'avoir choisi ce lieu, ignorant qu'il s'agissait d'une propriété privée. Si seulement elle avait su... Elle allait demander asile aux propriétaires, esperant qu'ils pardonnent l'impudence dont elle avait fait preuve. Marchant dans l'herbe, elle remarqua un carreau cassé. Intriguée, elle chercha des yeux une quelconque trace de vie. Qui savait, peut-être l'édifice n'était-il qu'une masure désertée ? Mais lorsqu'elle nota a l'entrée une lueur vacillante qui témoignait du passage d'un être humain il y avait peu de temps, elle se dit que le manoir devait être la propriété de nobliaux désargentés. Montant les quelques marches de bois qui conduisait a la porte, elle notait le moindre détail, sur ses gardes. Ah, ce reflèxe stupide de faire attention. Elle pouvait être tout à fait inconsciente et se faire arracher la tête, cela ne changerait pas grand chose à sa destinée. Quoique, elle n'avait pas encore essayé la décapitation, cela ne saurait tarder.

La poignée tourna, la porte s'ouvrit, non sans un gémissement aigu. Avant de la pousser complètement, Oriana passa la tête par l'ouverture. Tiens, si on refermait brusquement cette portière, cela pourrait peut-etre la décapiter, songea-t-elle, avant de se dire que personne n'aurait assez de force pour claquer aussi violemment ce lourd battant. Ses yeux bruns scrutant la pénombre, elle entrevit la lueur papillotante d'une petite flamme. La cire s'écoulait le long de la bougie pour s'étendre paresseusement sur la table de cèdre, elle-même placée près d'une fenêtre. Pas de danger, Oriana ouvrit un peu plus largement la porte d'entree. Un autre frisson, celui qui confirmait un mauvais pressentiment. Mais rien ne pouvait lui arriver de grave, elle qui était malheureusement invincible, malgré elle. Refermant discrètement le battant derrière elle, elle saisit le léger bruit d'un loquet qui tombait. Se retournant, elle essaya d'ouvrir, sans succès. C'était étrange.. Elle avait du refermer trop brutalement la porte et un mécanisme s'était enclenché. Elle verrait bien avec l'habitant, de plus il y avait toujours les portes de service ou les fenêtres, dans ce genre d'habitations.

Oriana s'approcha d'ailleurs de l'une de ces ouvertures. L'orage faisait rage à présent. Elle l'avait échappé belle. Touchant du doigt le meuble d'abiétacée sur lequel coulait la paraffine, elle se dit que cet endroit devait être habité, pour être aussi propre. Autant profiter de cet instant de répit pour se faire à ce nouveau corps, dont elle était pourtant habituée, à force. S'amusant, si l'on pouvait qualifier cette occupation de distraction, à faire passer rapidement son doigt à travers la flamme sans pour autant se brûler, Oriana songeait à ce qu'elle allait faire après. Sans doute partir, errer de nouveau. Rencontrer l'amour, peut-être, pour une fois. La jeune fille baissa les paupieres, fixant son doigt qui passait à intervalles réguliers dans la flammèches, en ressortant indemne. Elle s'était toujours amusée de ce phénomène. Mais distraite, la fillette fit bouger la table visiblement un peu bancale, ce qui répendit de la cire partout, y compris sur ses doigts. Cela ne brûlait pas, mais arracha un petit cri de frayeur a l'enfant qui s'éloigna vivement de la flamme. Autant arrêter de jouer. Tournant légérement la tête, elle regarda l'imposant escalier qui s'offrait a elle ainsi que les portes conduisant a des corridors ou des salles, sans oser s'engager dans l'une ou l'autre de ces voies, elle préféra attendre quelqu'un ici.

Lachant un petit filet de voix qui résonna, Oriana se plaça au centre de la pièce. Elle finirait bien par être remarquée. De toutes manières, ces gens devaient bien sortir de leur maison de temps à autre, ils la verraient et lui montrerait une sortie, une fois que l'orage serait passé. Un éclair illumina soudainement la salle assombrie, dans le dos d'Oriana qui se tenait au juste milieu de la salle. Cela lui donnait peut-être un air effrayant, mais on ne pouvait pas avoir peur d'une petite fille, surtout avec l'air pitoyable qu'elle dégageait. Ses cheveux éméchés, emmélés, dégoulinaient de gouttes de pluie et par terre de formait une flaque d'eau. Elle s'excuserait pour ces dommages et nettoierait, si ils le demandaient. Ses prunelles fixant droit devant elle, elle semblait un peu perdue, autant physiquement que psychologiquement, ce qui était à peu près exact, en réalite. Ses mains noueuses se tenaient. Patiente, silencieuse, le seul son audible étant le souffle sortant de ses levres. Immobile, comme un petit chaperon rouge perdu qui n'attendait plus que le loup pour la dévorer.


[J'espère que ça suffira, pour un début, j'ai même placé les accents (le plus possible, il a dû m'en echapper...]


Dernière édition par Oriana le Lun 7 Avr 2008 - 15:03, édité 2 fois
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La vie mène à tout, à condition d'en sortir. _
MessageSujet: Re: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 19:07

Lain avait donc décidé de revenir dans le hall. Une sorte d'intuition ? Oui sûrement, car cette fois, ce n'était pas le Wired qui l'avait prévenu que quelqu'un rentrerait.
Cette personne, donc, était une petite fille qui devait avoir 10 ans, avec de grands yeux marrons et au teint assez pâle. Elle était trempée et ses cheveux dégoulinaient sur le sol formant une flaque qui semblait recouvrir tout le sol. Lain regarda à travers la fenêtre et vit qu'il pleuvait énormément dehors alors qu'une demi-heure plus tôt, quand elle était arrivée, le temps était magnifique.
Elle reposa ses yeux sur la fillette. Si mignonne ! La pauvre.. Coincée à jamais. Et oui, maintenant, il fallait le lui dire, lui dire qu'elle était prisonnière du Pensionnat jusqu'à la fin de ses jours ! Ce n'était pas une mince affaire. Elle ne savait pas trop quoi dire. Fallait-il lui annoncer directement, comme un pansement qu'on retire d'un coup sec ou au contraire y aller en douceur ? Elle prononça plusieurs formules dans sa tête, ne sachant laquelle était la meilleure ( si compter qu'on puisse dire qu'elle ait réussi à formuler une quelconque phrase.. )
Elle décida finalement de commencer par une approche subtile et amicale. Cette solution ne lui plaisait pas beaucoup et trouvait qu'elle lui donnait l'air d'une hypocrite. Mais au diable l'hypocrisie ! Dans ce cas, le dire de façon trop brusque aurait au contraire donné une très mauvaise impression. Et puis, elle ne voulait pas qu'elle soit choquée ! De plus, forger des liens ne serait que bénéfique pour la petite fille ( et pour Lain qui est devenue très peu sociable avec ses années d'errance.. ) qui ne verrait plus que les pensionnaires.
Elle voulut prononcer une phrase mais se rendit compte qu'elle ne savait pas comment faire pour " commencer avec une approche subtile et amicale ". Elle ne l'avait jamais fait auparavant et s'en désola. Elle repensa à Alice et ce que celle-ci lui avait dit pour faire connaissance. Merci Alice ! Merci, merci, merci. Lain lui devait tout ( ou du moins, presque ).


- Enchantée, je suis Lain.

Oui, elle l'avait dit exactement comme elle le voulait. Elle sourit, très émue. Elle secoua vivement la tête, la fillette allait la prendre pour une réelle folle si elle se comportait comme cela. Déjà qu'elle ne se considérait elle-même pas comme étant une personne normale ( mais quelque part, c'était quand même vrai, non ? ), elle ne voulait pas que les autres la voit de la même manière. Elle releva la tête vers la petite et lui sourit avec un regard franc. Mais cette fois, ce n'était pas le sourire d'une personne émue, non. Elle s'efforça aussi de ne pas donner l'impression qu'elle éprouvait de la pitié ( ce qu'elle réussi miraculeusement à faire. ) et attendit donc la réaction de l'autre.


Dernière édition par Lain Iwakura le Mar 1 Avr 2008 - 20:16, édité 4 fois
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La vie mène à tout, à condition d'en sortir. _
MessageSujet: Re: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 21:23

[Merci beaucoup]

Oriana ne frisonnait plus. Son echine n'etait plus sujette à ces tremblements compulsifs qui la mettait sur les nerfs. Elle se dit alors que la cause de tout cela etait sans doute le froid de l'exterieur. Jetant un coup d'oeil aux arbres balancés violemment par le vent, elle songea qu'elle n'avait jamais aimé le froid, peu importait la vie dans lequel elle se trouvait. De toutes manières, c'etait le meme corps, seulement régénéré au niveau des dix ans. Elle avait songé qu'il aurait été plus logique qu'elle renaisse au niveau des quarante ans, lorsqu'elle avait trouvé ce foutu ruban, mais rien n'était logique en cette vie, de toutes manières. Pas depuis qu'elle s'était déreglée... En tous cas, le froid avait toujours été désagréable et les hivers pénibles. Dans son pays, l'été était sec comme elle les aimait mais les hivers etaient aussi durs et glaciaux. Peut-être que cela venait de la. De toutes manières, se questionner sur le pourquoi du comment de certaines choses était inutile. Toujours était-il que la chaleur douce de la pièce commençait à s'infiltrer en elle, malgré l'humidité qu'elle dégageait pour le moment. Elle aurait peut-être séché avant que les autres reviennent.

Bien campée sur ses deux pieds, elle se rapellait de ses entrainements longs et éprouvants qu'on lui avait fait subir dans sa première expérience de la vie. Debout sur un poteau, un seau d'eau sur la tête, les élèves, apprentis guerriers, devaient rester plusieurs heures, dans cette position inconfortable. Et a la fin, on voyait combien d'eau il restait dans le seau. C'était l'eau dont on avait le droit pour le repas du soir et le petit-déjeuner. Traitement cruel car au début, personne n'arrivait a garder une seule goutte dans le seau et devait garder la gorge sèche toute la nuit et la matinée du lendemain, attendant le déjeuner, souvent le plus fourni des repas. Au fil du temps, Oriana avait acquis un équilibre irréprochable et avait le droit à beaucoup d'eau, qu'elle partageait avec ses infortunés amis qui avaient la malchance de ne pas avoir un sens de l'équilibre aussi développé qu'elle, et surtout des pieds plus grands. A l'époque, elle se disait que c'etait agréable d'être une fille, jusqu'a ce qu'on devienne une adolescente... Autant ne pas se rapeller de ce qu'elle avait fait après pour rester a égalité avec les hommes. Elle s'amusait a tenir sur un pied, puis sur l'autre, ne vacillant pas. Mais outre le petit bruit des gouttes s'écrasant sur les dalles et de ses propres pieds, Oriana perçut des bruits de pas.

Détournant un peu le regard du point qu'elle fixait, elle le dirigea vers l'endroit d'où venaient les bruits. Une personne s'approchait, de petits pas feutrés qui ne se serait pas entendus si les couloirs ne résonnaient pas tant. L'acoustique était bonne, songea-t-elle, se disant que cette remarque était particulièrement inutile juste après. Elle avait l'oreille plutôt exercée, aussi, il fallait bien le dire, même si ce nouveau corps était encore un peu inadapté à ses connaissances théoriques. En grandissant un peu, elle recouvrerait tous ses moyens. Cela ne se ferait pas attendre bien longtemps, mais de toutes manières, elle n'en tenait pas tellement compte, peut-être allait-elle tenter de mourir une prochaine fois. Mais en attendant, elle voulut voir à qui appartenait ces pas. Sans doute à l'un des occupants, mais l'idée l'effleura que c'etait peut-être quelqu'un qui s'etait abrité aussi ici. Si cela était le propriétaire, elle se tenait prête a formuler ses plus plates excuses au sujet de la corde qu'elle avait accroché à un arbre, espérant se pendre. Mais le portrait qu'elle se fit mentalement de la personne qui venait n'approchait pas du tout la réalité, ce dont elle se rendit compte dès que l'inconnu daigna pointer le bout de son nez.

Elle pensait a un homme, c'etait une femme, elle pensait a quelqu'un d'âge mûr, c'était une adolescente. Celle qui lui faisait face était plus grande qu'elle. Mais sans doute pas plus agée. Elle sourit amerement, ses levres fremissant juste. Des cheveux roux, dont une mèche était nouée devant, et un air hésitant. Oriana se demanda ce qu'elle voulait dire. Elle, gardait son calme, la regardait, tout simplement, un air parfaitement neutre aux lèvres, tandis que l'inconnue s'avançait dans sa direction. Finalement, la fille se présenta. Elle s'apellait Lain. Quel nom étrange... Cela lui faisa tpenser a de la laine, de la laine toute douce que l'on caresse du bout des doigts. Peut-être cette personne était-elle très douce, aussi. Elle était polie, en tous cas, et semblait assez franche, meme si son sourire sonnait un peu faux. Ne sachant pas trop quoi lui repondre, Oriana finit de détailler la jeune fille, avant de lacher ces quelques mots


"Je m'apelle Oriana. Vous êtes d'ici? Je voulais m'excuser pour mon intrusion ici..."

Oriana stoppa en plein élan. Comment cette personne allait-elle prendre ce qu'elle voulait dire? Elle la prendrait sans doute pour une detraquée. En tous les cas, entendre sa voix aussi déformée par l'enfance était étrange, elle s'etait quand même habituée à ses trente ans. Sa durée de vie était relativement variable, et celle d'avant avait été lente. Peut-être aurait elle duré un an.. Peut-étre même deux ! Tout cela pour dire que cela faisait longtemps que son corps de dix ans ne lui avait pas appartenu, cela faisait étrange. Oriana jeta un regard à ses mains, comme craignant qu'elles soient sales. Non, seuls des restes de cire s'accrochait a sa peau. Elle finit sa phrase, enfin

"Desolée, j'ai accroché une corde dans le jardin. Si vous me permettez de rester, j'irai la récupérer... Mais il me semble que le verrou est cassé de toutes façons."
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La vie mène à tout, à condition d'en sortir. _
MessageSujet: Re: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 22:26

"Je m'apelle Oriana. Vous êtes d'ici? Je voulais m'excuser pour mon intrusion ici..."

La première pensée de Lain fut que cette fillette parlait plutôt bien. Elle se dit qu'elle devait être un peu plus âgée, qu'elle n'avait pas 10 ans comme elle l'avait cru à première vue (après tout, Lain paraissait n'avoir que 10 ans bien qu'elle en ait 14).
Si elle était d'ici ? On pouvait dire comme ça... Oui, après tout, elle appartenait désormais au Pensionnat. Elle n'y était pas né certes mais Lain n'était née "nul part" alors de toute manière...
Son "intrusion", comme le disait cette chère Oriana, la désola. Et en plus elle s'excusait ! Non, elle ne devait pas, ce n'était la faute de personne. A moins que le Pensionnat soit contrôlé par une personne sadique au possible retenant la moindre personne qui rentre. Même Lain ne pouvait le savoir, même grâce au Wired. D'ailleurs, elle n'avait aucune idée quant à la manière de ressortir du bâtiment. Personne ne se souvenait de la manière de s'évader donc « Si personne ne s'en souvient, c'est que ça n'a jamais existé. » . C'était Alice qui avait dit ça. Oui car Alice était la seule personne qui se souvenait encore d'elle.
Et voilà qu'elle était repartie dans ses souvenirs, des souvenirs qui lui faisaient mal. Elle les chassa donc de son esprit d'un petit geste de main.


- Ravie de te rencontrer. Je suis d'ici depuis à peine une demi-heure en fait.. Mais maintenant je suis une habitante de cet endroit, aussi bien que tous les autres. Ton intrusion ne gêne personne ! La seule personne que cela pourrait gêner, ce serait toi je pense...

Elle avait décidé de commencer à dévoiler la triste vérité. Il fallait bien finir par le dire. Elle l'aurait compris de toute manière, cette fillette (qui n'en était finalement peut-être pas une) avait l'air d'être plutôt perspicace.

"Désolée, j'ai accroché une corde dans le jardin. Si vous me permettez de rester, j'irai la récupérer... Mais il me semble que le verrou est cassé de toutes façons."

Si on lui permettait de rester ? Oh oui, ça, c'était le moins qu'on puisse dire ! Quant à cette corde, elle pourrirait dehors sans Oriana pour venir la chercher.
Le verrou cassé.. Elle aura vite compris, oui..


- Laisse la corde. Sinon, oui, tu peux rester.. Je pense même que tu resteras plus longtemps que prévu.. Euh, oui, voilà.. C'est le verrou..


Dernière édition par Lain Iwakura le Mer 9 Avr 2008 - 14:17, édité 1 fois
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La vie mène à tout, à condition d'en sortir. _
MessageSujet: Re: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 14:30

Detaillant l'habillement de la jeune fille, un peu négligé par rapport au lieu, elle se dit que ce n'était pas une tenue digne d'un endroit aussi joli, en général les habitants de ce genre de maison avaient de beaux vetements et étaient très soignés. En tous cas, elle avait grandi en pensant cela, et le voyant un peu partout. Le seigneur du royaume dont elle était l'origine était friand de parures toutes plus belles les unes que les autres et insistait pour que mieme les servantes aient de beaux vêtements et des parures pour que les éventuels diplomates soient impressionnés par la richesse du pays et soient plus aptes à conclure des accord. Methode simple, mais qui pouvait rapporter gros. Enfin, au fil du temps, elle avait vu beaucoup de choses.. Mais pas ce genre d'apparence. Sa coiffure asymetrique n'était pas représentative de beaucoup de châtelain, la manière dont elle lui parlait non plus... Cela devait être une simple fille qui s'etait abritée ici avec la peur d'être trempée, tout comme elle. Elle allait s'excuser pour cette question stupide lorsque Lain fit un geste étrange, balayant l'air sous sa main comme si elle voulait s'aérer. Ne faisait-il pas déjà assez froid aussi? Ou alors elle faisait ce petit geste que l'on exécutait pendant une conversation pour faire comprendre à son interlocuteur d'oublier ses précédentes paroles. Elle devait se croire avec un interlocuteur immateriel dans ses pensées. L'agissement de l'adolescente était des plus originaux, si elle était la fille des propriétaires.

Accueillante, joviale, elle lui dit qu'elle était ravie de la rencontrer, mais qu'elle n'était arrivée qu'il y avait une petite demie heure, réfutant tout de suite ses paroles en disant qu'elle en était une habitante. Peut-être l'endroit était-il a louer, songea la bambine en fixant les yeux brun clair de la demoiselle. Son intrusion ne gênait personne. Et si elleétait une cambrioleuse, cela gênerait-il cette fille? Elle semblait bien naïve, pour énoncer pareilles paroles à une parfaite inconnue. Oriana se rendit encore une fois compte de sa propre apparence. En effet, il ne fallait sans doute pas avoir peur d'une gamine de dix ans. Lain devait avoir un peu pitié de cette inconnue infantile aux poignets noueux et à la tête de chien battu. Oriana avait parfois du mal à accepter de se faire considérer comme une enfant naïve, mais il fallait s'y faire, ces gens ne pouvaiet savoir ce qu'elle endurait. La dernière phrase de Lain fut celle qui la surprit le plus, elle ne s'attendait pas à ce genre de réflexion. Se demandant ce qu'elle voulait bien dire par la, elle voulut parler, ouvrant legèrement les lèvres, elle ne put articuler, ne sachant pas quoi dire et après avoir laché un bruit sourd, elle se tut, un peu honteuse de sa réaction. Mais elle était sur ses gardes, un mauvais reflèxe. Néanmoins, cela la préoccupait, elle se demandait quel serait son sort ici, quelque chose dans l'athmosphère et dans la gène de Lain la préparait à une mauvaise nouvelle. Pourquoi, elle ne saurait le dire, c'était ce que l'on apellait l'intuition.

Lain avait en effet l'air un peu préoccupé, comme quand on veut avouer à sa femme qu'on l'a trompée, même si cela était une nouvelle moins dure à apprendre sans doute... Oriana était toujours aussi fixe, ses deux petits pieds caressant le pave froid de la salle. Finalement, l'adolescente face à elle lui dit très précipitemment, à la limite un peu sèchement, de laisser la corde. Pourquoi, peut-être voulait-elle en faire une décoration? Non, quelque chose d'etrange, et qui dérangeait un peu la gamine à la robe blanche. Elle lui permit de rester, et lui fit même signifier qu'elle resterait plus longtemps que prevu. La petite main d'Oriana se leva et essora une mèche de ses cheveux carmélites. L'eau s'écrasa sur le sol, eclaboussant les chevilles de l'enfant. Est-ce qu'ils lui feraient du mal, voulaient-ils l'enlever? Oriana nota l'hésitation de Lain. Tout cela avait un lien, Lain était elle même gênée. Elle était arrivée il y avait peu de temps, impossible qu'elle soit un des ravisseurs, si ravisseur il y avait. Mais dans l'esprit de la jeune fille, l'association d'idée se fit et elle comprit. Ses grands yeux mordorés s'égarèrent, mais finalement elle parla, sa douce voix legerement éraillée, aux intonations infantiles, contrastant fortement avec la gravité de ses paroles.


"Nous sommes... prisonniers ici, c'est ca? "

Elle ne savait ni pourquoi ni comment, mais l'affaire du verrou attirait sa curiosité et l'embarras de Lain l'avait mise sur la voie. Bno, elle se demanderait sans doute comment une gamine comme elle avait pu deviner ce genre de choses et lui poserait peut-être des questions, mais c'était à elle de récolter des informations pour le moment... C'était elle qui venait de se faire enfermer, elle voulait savoir ce qu'il se tramait derrière cette histoire de verrou. Oriana fit un petit pas en avant et son regard fit le tour de la salle avant de s'arrêter de nouveau sur son interlocutrice. La jeune fille se toucha nerveusement le cou, a l'endroit ou elle savait que le ruban etait. Elle avait tenté de l'enlever en se plongeant un couteau dans la gorge une fois mais rien à faire, la blessure n'avait servi à rien, à croire qu'il n'y avait aucune solution. Cette pensée acheva de l'abattre. Si elle était enfermée ici, la vie lui semblerait.. Encore plus amère... Enfin cela devait être une prise d'otages, quelque chose comme cela. Quelqu'un paierait pur leurs vies, elles seraient libérées. Etrange manière de prendre otages, quand même. Très sérieuse, la gamine demanda à la jouvencelle qui se tenait devant elle

"Si vous savez quoi que ce soit à propos de cet endroit, dites le moi. Je suis ouverte à toute information utile."

Ca, le langage d'une gamine d'une dizaine d'années? Pas tellement, on aurait plutôt dit une businesswoman même si elle n'aimait ni ce terme ni ce à quoi il renvoyait.
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La vie mène à tout, à condition d'en sortir. _
MessageSujet: Re: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitimeMer 2 Avr 2008 - 19:56

Lain regarda la petite ( qui ,maintenant elle en était sûre, n'était pas si petite que ça ). Elle essora ses cheveux gonflés d'eau et éclaboussa le sol avec un un petit ploc. Cette fille la considérait gravement Petit prince <D. Elle semblait avoir bien compris ce qu'il lui arrivait. En effet :

" Nous sommes... prisonniers ici, c'est ça? "

Oui, elle avait compris, que dire de plus ? Elle acquiesça donc tristement.

- Effectivement, nous sommes coincés.

"Si vous savez quoi que ce soit à propos de cet endroit, dites le moi. Je suis ouverte à toute information utile."

Lain trouvait cette gamine décidément.. étrange.. Elle décida d'utiliser le Wired et d'obtenir des informations sur elle. Tout ceci, évidemment, ce fit en 1/10 de seconde et 1/10 de seconde plus tard, les informations affluaient. C'était bien une fillette de 10 ans mais pas exactement comme les autres. Elle avait déjà du vécu, de longues années de vécu, de nombreux siècles même. Cela expliquait bien des choses. Elle était comme Lain alors. Oui, étant un logiciel, elle serait vivante à jamais et par la même occasion, coincée à jamais. Oriana était pareille. Elle serait prisonnière jusqu'à la fin des temps. Elle choisit de ne pas aborder ce sujet délicat. De plus, la fillette l'avait sûrement déjà très vite compris..

- Oh, je pourrai te dire bien des choses à propos de ce pensionnat.. Ah oui, c'est un pensionnat. Il fait prisonnier la moindre personne qui rentre.. et jamais tu ne ressortiras.. Je suis vraiment désolée de t'annoncer cela de cette manière mais il n'y avait plus rien à faire si ce n'est te le dire directement.
Euh, sinon, je... sais pour toi..ton histoire.. Ne t'inquiète pas, si tu ne veux pas que cela se sache, je ne divulguerais pas ton secret, je te le promets !
Sinon, même si je n'en ai pas l'air, j'ai 14 ans ! Enfin.. oui, on peut dire ça.
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La vie mène à tout, à condition d'en sortir. _
MessageSujet: Re: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitimeLun 7 Avr 2008 - 15:35

Lain avait donc acquiesce, ils etaient coincés. Mais par quel moyen et pour quelle raison ces gens les tenaient enfermés? N'était-ce que le verrou qui avait lâché et permettait les gens de sortir mais pas de rentrer? Pas si sûr, cela serait bien étrange et surtout relativement dur voire impossible a réaliser. Mais alors comment... Mais surtout pourquoi. Dans cet endroit paisible il n'y avait pas de conflit politique, quel eetait l'interêt d'une prise d'otages si importante, que se passerait-il ? Etait-ce pour une cause personnelle, alors? Oriana en doutait un peu également... Prendre des personnes inconnues au hasard n'était pas la politique des preneurs d'otages qui s'en prenait justement plutôt à des enfants ou des adolescents de famille aisée ou même riche.. ou au moins de personnes qu'il connaissait ! Non, toute cette reflexion ne la menait à rien. Elle jeta un coup d'oeil sur la porte, et tandis que Lain la regardait, elle se dirigea vers le battant de bois qui semblait la narguer. Oriana tourna doucement la poignée qui se bloqua avec un petit claquement sec. C'est alors que la jeune fille eut un frisson desagreable dans le dos et se retourna. Ce n'etait que Lain...

Elle revint au centre de la salle, ses pieds trempés et boueux laissant des traces sur le sol auparavant nickel. Dommage, mais ils n'avaient qu'à pas l'enfermer ici, ils auraient a nettoyer a présent, pour la peine. Laissant bien traîner ses pieds, elle ne semblait pourtant pas en colère contre qui que ce soit. Peut-être contre elle-même, quelle idé de rentrer dans un endroit inconnu come si il n'y avait aucun problème. Un endroit qui avait semblé etrange, dès la première oeillade, ce carreau brisé, la lueur vacillante de la bougie. La fillette avait encore sur les doigts les cailleaux secs de la cire. Elle les fit s'effriter en les frottant doucement. Elle n'avait pas mal, cela n'avait fait que la surprendre un peu... Quel endroit étrange... Malgré son peu d'expression, elle ne portait déjà pas dans son cœur ces gens qui la tenaient enfermée ici. Qu'en serait-il lorsqu'elle les verrait? Car bien entendu les preneurs d'otages venaient toujours récupérer ceux qui s'étaient pris dans leurs filets, pour les amener où? Dans une sorte de prison? Oriana songeait que le mieux serait de se cacher dans un recoin de la maison le plus vite possible- s'ils ne rôdaient pas dans les parages- pour y échapper et réflechir à un moyen de s'échapper par une autre sortie lorsque Lain reprit la parole, l'interrompant.

Déjà, c'était un pensionnat. Terme plutôt saugrenu mais qui tenait la route, compte tenu de l'âge des deux personnes ci-présentes, ou du moins de l'âge apparent. Il fait prisonnier n'importe quelle personne. Oriana faillit en rire. Alors cela serait le pensionnat lui-même qui emprisonnerait les gens ? Quelle idée stupide ! Mais elle savait bien que certaines choses réputées impossibles pouvaient très bien se réaliser.. Telle la vie eternelle que des centaines de gens ont recherchée, un jour ou toute une vie, sans même l'effleurer. Oriana leur aurait bien donnée. Ce manoir serait une entité à part entière, alors? Elle jeta un regard instinctif aux murs, comme craignant d'y voir une tentacule en sortir pour les dévorer. Ce n'était qu'un emprisonnement, disait Lain. Mais comment faisaient les gens pour se nourrir? Idée existencielle... Oriana déglutit, peu rassurée. Avec les preneurs d'otages, elle aurait peut-être eu une chance de s'en sortir si le gouvernement ou quelqu'un d'autre payait la rançon pour l'ensemble des prisonniers ou intervenait. Cela aurait été tellement plus facile...

Mais ce qui changea du tout au tout l'attitude d'Oriana fut la suite de ce que raconta Lain. Elle savait, elle savait quoi? Elle dit qu'elle ne divulguerait rien. C'est alors que la jeune fille fronça les sourcils. Comment ça? La première expression réelle sur le visage de porcelaine de la gamine fut donc la méfiance, presque la défiance, une certaine aggressivité... Elle ne lui disait plus rien qui vaille. Quatorze ans? Ouais, si on pouvait dire cela. L'hésitation qu'elle avait manifestée était plus que louche. Oriana prit enfin la parole, pour dire avec le ton le plus glacial dont elle pouvait faire preuve, arquant tout de même un sourcil pour sembler faire preuve d'incompréhension.


"Vous savez... quoi?"

Elle ressemblait à l'une de ces gamines surdouées qui croyaient tout connaître, une de ces gamines insupportables. Voilà, elle pouvait toujours dire cela, faire croire cela. Ce n'était rien d'autre qu'une gamine. Et celle qui se tenait face à elle n'était qu'une ignorante qui croyait savoir, c'était elle la vraie ingénue. Elle ajouta, avec une moue amusée, comme si elle se moquait, même si l'inquiétude entourait son cœur.

"Il n'y a pas grand chose à savoir d'une fillette de dix ans, vous savez !"

Prenant un air plus entendu, plus sournois, elle ajouta enfin

"C'est plutôt vous qui avez l'air de ne pas savoir si vous avez quatorze ans..."
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MessageSujet: Re: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitimeMar 8 Avr 2008 - 19:31

Lain vit la petite Oriana se diriger vers la porte, comme si elle doutait de ce qu'elle lui avait annoncé. Elle haussa un sourcil et se dessina un petit sourire sur le visage de Lain lorsque la fillette se rendit compte [ avec horreur ? Oui, sûrement car elle avait tremblé ] que la porte était bel et bien fermée. Elle effaça malgré tout ce petit air narquois lorsque l'autre se retourna. Celle-ci revint vers le centre de la pièce, souillant le sol auparavant si propre. Elle semblait légèrement énervée non pas contre "ses ravisseurs" mais contre elle-même et traînait ses pieds boueux sur le tapis comme une petite fille à qui on aurait infligé une punition. Soudain, après qu'elle lui ait dit que le Pensionnat emprisonnait toute personne y pénétrant, elle pouffa. Elle avait sûrement du mal à y croire mais Lain trouvait que c'était manquer de respect et elle se demandait comment une fille ayant tellement vécu pouvait être impolie. Comme si elle l'avait entendue, Oriana arrêta de rire et regarda avec un air un peu apeuré les murs qui l'entouraient comme si elle avait peur qu'ils ne la dévorent. Elle déglutit même.
Lain lui avait révélé qu'elle connaissait son histoire et la fille haussa les sourcils et arbora un sourire à la fois goguenard et agressif. Elle avait changé d'attitude du tout au tout. Lain savait elle aussi prendre cet air là et elle sentit son deuxième elle monter.
C'est alors que la petite prit la parole pour lancer d'un ton des plus glacial :


"Vous savez... quoi?"

Elle faisait la bête ? Très bien. Si elle souhaitait jouer à ce petit jeu. Elle semblait hautaine à présent, comme le garçon qui l'avait accueillie, la première personne qu'elle avait rencontré dans le Pensionnat. Mais du haut de ses 20 ans, il pouvait, à la limite, se permettre de se conduire ainsi avec une gamine de 14 ans qui ne paraissait n'en avoir que 10. Mais Oriana, bien qu'elle ait plusieurs siècles, appuyait le fait qu'elle était une petite fille tout à fait normale alors elle ne se supportait pas de la voir se comporter ainsi. La mioche rajouta, de sa petite mine enjouée et presque méprisante :

"Il n'y a pas grand chose à savoir d'une fillette de dix ans, vous savez !"

Et d'un air qui se voulait entendu mais restant sournois, elle ajouta :

"C'est plutôt vous qui avez l'air de ne pas savoir si vous avez quatorze ans..."

Si elle le prenait comme ça... Elle se laissa envahir par l'autre Lain et se "transforma". Elle n'était plus à présent la jeune fille qu'elle était à l'instant mais le logiciel qu'elle avait toujours été. Un logiciel qui pouvait rendre folle son interlocutrice en 1/10 de seconde. Car si celle-ci avait du vécu, elle avait le corps d'une petite fille. Mais Lain ne cherchait pas les problèmes et décida donc de ne pas rester plus longtemps avec la petite. Elle murmura quelques bribes de mots avant de partir :

" Je sais tout sur toi, c'est tout. Quant à moi, je sais parfaitement quel âge j'ai et qui je suis. Merci bien. "

N'ayant rien à ajouter, elle s'en alla d'un pas nonchalant laissant Oriana seule au milieu du hall. Elle saurait bien se débrouiller. Elle en était convaincu...
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MessageSujet: Re: La vie mène à tout, à condition d'en sortir.   La vie mène à tout, à condition d'en sortir. Icon_minitime

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