Caractère : Au pays des bisounours. C'est exactement ça : Toujours souriante, un tantinet niaise, deux grands yeux ahuris, persuadée que tout le monde est gentil… Elle se lie facilement d'amitié, avec garçons comme filles, elle adore les animaux. Elle aime les endroits serrés, dans le noir. Elle se montre un peu suceptible quand on la connait bien. Elle adore rencontrer des gens, mais elle aime aussi avoir des moments seule. Si elle rencontre l'âme soeur, en revanche, elle la stalke jusqu'à la rupture, et alors la solitude n'existera plus pour aucune des deux. Elle aime se balader au hasard, errer. Elle aime plaisanter, raconter des histoires, elle adore lire.

Physique : Un visage fin, d'ou ressortent deux yeux vairons et une multitude de taches de rousseur. Ce visage est encadré d'une cascade de cheveux roux flamboyants, et d'oreilles décollées qu'elle tente de cacher sous son abondante chevelure. Sa peau est une peau fragile et lactée, une peau de rousse, quoi.
Elle n'est pas fine, ni enveloppée, le juste milieu. Elle est de taille moyenne, penchant vers la courbe du bas, et en est un peu complexée. Une poitrine assez présente, un magnifique pare-choc arrière, pour ne pas être vulgaire. Des jambes galbées et une grande souplesse la caractérisent.
Son sourire est franc et joyeux, elle l'affiche presque en permanence, ses yeux sont rieurs. Elle ne se maquille pas, ne porte presque jamais de bijoux.

Histoire : Lorsqu'on est né un jour de pluie, que notre père est alcoolique et notre mère totalement effacée derrière l'homme de famille, je crois qu'on peut se sentir mal. Il faut alors compenser. Pour moi, la compensation fut ma grand-mère. Je la trouvais toujours lorsque j'en avait besoin, je l'aimais. L'autre compensation fut mon éternelle bonne humeur. Je me faisais des amis en un instant, aussi fut-il plus simple de cacher mes soucis. Je pouvais rire, mon grand-frère m'ayant refilé son humour, et me confier à ma meilleure amie, Ava. La dernière des compensation était le fait que je pouvais encore m'accrocher à ma mère pour éviter les coups de mon père.

Je pensais vivre une vie insupportable. Sauf que je ne m'attendais pas au décès de ma mère. Ce fut brusque, ça me fit sombrer. Je ne pouvais supporter ça. Seule avec l'homme que je haïssais ? Il fallait que je fasse quelque chose : cela fut simple. Ma grand-mère m'accueillit chez elle à la campagne.

Je ne savais pas si l'air était suffisant pour combler le vide. Mes amies me manquaient, les visites 'étaient pas assez fréquentes… Et pour finir, je dus aller voir un psy. Je me demande si ça me soulageait, mais je me sentis bien au moment d'y aller ce matin là. Je me levai, fis mon sac, et allai à "L'institut de Psychologie". Je poussai la porte, et…