C'est BIEN, tu comprends parfaitement le sens du mot ''non''.
Et je ne vais pas le supprimer, j'ai la flemme d eme connecter sous Mily Mily ~
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Rikka Boyd descendait les escaliers. Ils étaient grands. C’était le moins que l’on puisse en dire. Grand, somptueux, avec des vermoulures sur les rampes. Tout de bois massif, il semblait ancien et valait surement des mille et des milliards. Bref. Nous disions donc que miss Rikka Boyd descendait les escaliers. Elle était vêtue, contrairement à Ritchie, de couleurs simples, unies et accordées. Des vêtements amples, sans doute initialement prévus pour des garçons. Mais ça ne gênait pas du tout Rikka qui avait sauté sur l’occasion, lorsqu’elle avait trouvé de nouveaux vêtements dans sa penderie. C’était d’ailleurs assez étrange, étant donné qu’elle avait pensé juste avant d’ouvrir la porte de sa chambre qu’elle commençait à manquer de vêtements. C’est vrai, où est-ce que les pensionnaires lavent leur linge ? Donc, conclusion ; il est impossible, pour eux, de mettre plusieurs fois de suite les même vêtements.

Elle descendait donc des escaliers, provenant, comme cité plus haut, de sa chambre. Elle entendit la porte claquer, et soupira. Encore quelqu’un qui s’était laissé prendre au piège. Un piège idiot, vraiment. Un sombre manoir dressé au milieux d’un plaine, entourée de forêts. Une pluie diluvienne et, étrangement, quelqu’un qui avait besoin de s’habiter. Seul, en plus.
Vraiment très étrange.

Le garçon était très étrange, lui aussi, d’ailleurs. Oh. Un punk ? Oui, un punk. Ou plutôt un collectionneur de piercings. Il avait un très joli cadenas autour du cou, accroché à une chaîne. D’ailleurs… Il ressemblait pas mal a un chanteur… non. Un bassiste. Oui, c’est ça ! Sid Vicious, le bassiste des Sex Pistols, qui n’a jamais su en jouer, d’ailleurs.
Il était mort d’une overdose à quoi, vingt, vingt-et-un ans ? Oui, quelque chose comme cela.

« Bonjour. »

Elle s’accouda à la rampe de l’escalier qu’elle avait, comme vous le savez bien car vous suivez avec attention mes somptueux messages qui ne contiennent pas du tout du brodage, Bref.

« Je m’appelle Rikka, et toi ? »

Elle regarda plus attentivement le garçon. Grand. Plus âgé qu’elle, certainement. Aux cheveux artistiquement emmêlés. Surement avec de la laque ou du gel. Bref.
Un punk, quoi.


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Pardo, un peu court >< Je ferais mieux au prochain post è_é

Quelqu’un entra. Elle descendit les escaliers. Elle était habillée simplement, dans des vêtements larges et unis, comme si ils auraient pu appartenir à n’importe qui sans distinction. Elle avait les cheveux noirs, le teint pâle, presque maladif. Comme si elle allait se briser au moindre coup de vent –outch. « Bonjour. Je m’appelle Rikka, et toi ? », Dit-elle. Rikka...il ne savait pas ce que ça voulait dire. Non, pour faire plus court il n’avait jamais entendu ce prénom là. C’était sans doute japonais, ou quelque chose comme ça. Vous remarquez ainsi qu’il n’était pas trop branché géographie. Il fut surpris. Il aurait pensé qu’on se serait énervé contre lui, ou un truc dans ce gout là...visiblement pas. Cette fille n’avait pas l’air en colère, ni particulièrement troublée.

Puis quelqu’un d’autre entra. Peut-être était-elle de la famille de ...Rikka ? Ca l’aurait étonné. A part être demi-cousine par alliance à sa tante Paulette par le divorce de son cousin Jean, elles ne semblaient avoir aucun lien de parenté, physiquement. A part leurs cheveux noirs. Mais l’une les avait parfaitement lisses, comme si elle avait passée une heure à les coiffer. Et ceux de l’autre plus...plus normaux ? Courant, banal, plutôt. Elle le salua à son tour. Et pour faire une pierre deux coups, il répondit au deux en même temps :

« Salut. Puis il dit à son tour son prénomm, parce qu'il était temps maintenant que tout le monde l'avait dit (...) ; Ritchie. »

Elles avaient un air un peu suffisant, sec, presque snob. Bah. Il se releva, prenant appuie sur le carrelage froid. Il jeta un regard à la porte, et tourna de nouveau les yeux vers les jeunes filles, et fit finalement ;

« La porte...Elle s’ouvre pas. »

Mon chou, tu es coincé. Félicitation à toi ! Tu vas mourir de vieillisse ici. Si ce n’est pas d’overdose dans quelques temps. Sauf que ça, il ne le savait pas, donc bon. Sinon il ne serait pas rentré, forcément. Parce qu’avoir poussé cette maudite porte, il allait regretter. Comme a peu près tout le monde, sauf ceux qui avaient une vie horrible a l’extérieur. CERTES, la sienne n’était pas des meilleurs, mais lui ça ne le gênait pas trop...hein ?
Enfin, en tout cas, il voulait partir rapidement.
Et ça, ça n’arrivera pas de si tôt.


[Désolé de la courtitesse :D (LE smilie qui va pas avec le reste)]

Rikka ne prêta aucune attention à Helen. C’était ainsi, elle n’aimait pas parler aux filles, comme certaines ne parlent pas aux garçons. Cela durerait peut-être toute sa vie, mais ça ne la gênait pas.
Il s’appelait Ritchie. Elle avait déjà connu des Ritchie, avant. Lorsqu’elle habitait aux United States. Aux US. Un garçon de sa classe, avec qui elle n’avait jamais particulièrement parlé. Il ne ressemblait pas du tout au nouveau Ritchie ; il était blond, déjà. Blond aux yeux verts (LEWIIIS *O*). Elle resta là, perchée dans les escaliers.

« La porte...Elle s’ouvre pas. »

Rikka eut un sourire de dépit. Normal. Elle ne s’était jamais ouverte que dans un seul et unique sens ; l’aller. Un aller sans retour, comme on dit. Oui, c’était exactement ça.

« Normal. On ne peut pas ressortir. »

Elle soupira. Encore un prisonnier, cela allait devenir une habitude, à présent. Rikka jeta un coup d’œil à la fille : elle ne la connaissait pas. Bah. Vu son air snob, cela ne devait pas être une grande perte, après tout. Je ne sais plus quoi dire, et c’est embêtant, n’est-ce pas ?

Elle regardait Ritchie. Elle ne semblait pas particulièrement affectée par ce qu’elle venait de lui dire. Sept moi et quelques semaines. Cela faisait tout ce temps qu’elle était là ; on finissait par s’y habituer… Se dire que c’était ainsi. Qu’on n’était que des personnes insignifiantes, et que quelqu’un était supérieur à soit. Qu’on ne pouvait rien faire.
Vous étiez ainsi prisonnier. Jusqu’à votre mort. Mais après tout, qu’est-ce que cela pouvait vous faire ? Vous n’y pouviez rien. Rien du tout, et ça jusqu’à la fin. Qu’elle arrive demain, dans dix ans… dans vingt-deux ans ? Dans cinquante ans ?

Après tout…
Tout ce que vous vivrez, tout ce que vous ne vivrez pas… après que vous ayez fait ce que vous deviez faire.


Un point, c’est tout.



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Pardon Momow, j'éditerais plus tard lorsque j'aurais de l'inspi ç_ç

« La porte...Elle s’ouvre pas.
- Normal. On ne peut pas ressortir. »

Helen considéra Rikka, un long moment. Comme si toute la classe qui émanait de cette dernière s’était évanouie d’un coup. Il avait suffit de six mots.

~~~

Tu as levé les yeux d’un coup sur la fille à la chevelure noire. Je ne voyais pas ton regard, car tu me tournais le dos à ce moment, mais à ta raideur, l’absence de mouvements décontractés, je devinais que tu devais te sentir gênée, sûrement par les propos qu’elle venait de tenir.
Quels était-il ? Là où je me trouvais, je n’attrapais au vol que quelques bribes de phrases, qu’il m’était hardu de compléter pour obtenir un sens cohérent.
Je devinais simplement que ses derniers mots n’avaient pas dût être très sympathiques. Je devinais aussi qu’il s’agissait de la révélation maudite que l’on se devait d’indiquer aux nouveaux venus.

Tu as alors haussé le ton, et lui a jeté a la figure :

« Comment peux-tu lui annoncer cela comme ça !? Tu penses pas à ce qu’il ressent, ou quoi !? Poupée Barbie abjecte ! »

…Non, en fait, tu n’as rien dit, de cela. Mais je sentais que tu bouillonnais de pouvoir le lui lancer. Ou alors mon imagination vagabonde un peu trop. C’est vrai que ça ne t’aurai pas ressemblé, car ça ne m’aurait pas ressemblé, or nous savons que nous étions de même esprit.
Il me semble que je fais quelques erreurs de concordances des temps lorsque je m’exprime, mais mes pensées sont parfois dures à exprimer.

En tout cas, c’était sur ton poing serré que mon regard s’était posé. Cette fois, tu as parlé, et pas seulement dans mon inconscient :

« Euh… Effectivement… » as-tu renchérit d’une voix hésitante, « Ces lieux sont un peu… euh… Oui, donc, tu ne peux pas ressortir, c’est comme u sortilège… Euh, non, c’en est un… Hem. »

J’avoue que comme grand discours, tu aurais put faire mieux. Je savais que tu aurais voulu lui annoncer cette nouvelle bouleversante de manière plus douce, car si j’avais été à ta place, c’est ce que j’aurai souhaité ; mais cette autre fille, de ses paroles cassantes, n’avait pas laissé de place à de la douceur. On ne pouvait pas revenir en arrière, du moins pas encore.

« Euh, surtout, c’est pas des conneries, hein ! On essaye pas de se foutre de ta gueule ni quoi que ce soit ! Hem… Et euh, non, y’a pas de clé, et on est pas fous. Nan, parce que tout le monde pose ces questions, d’habitude. »

Par « d’habitude », tu entendais bien sûr les gens sensés, ou du moins, je le percevais ainsi. Car il y avait toujours des inconscient que se retrouver prisonnier ne gênait pas, ravissait, même. Et par « tout le monde », tu s’incluais, toi aussi, je suppose. De même ; à mon arrivé, j’avais réagi ainsi. Mais au bout d’un moment, on finissait toujours par s’y faire…

[Je rallongerais si Lala édite son message =O

HS : Ma façon de tenir les Poidieux pour les manger doit être bizarre... ç_ç Je les fais tout le temps tomber, en ce moment T-T]

Ne pas pouvoir sortir. Elle avait dit ça tout naturellement. Il pensa tout d’abord qu’elle se fichait de lui. Comme dans les contes d’enfant, « Couche toi ou le méchant loup va venir te manger ! è_é ». Ben la ; « Haha, t’es rentré, maintenant tu peux plus sortiiir !! ». Sauf que ça n’avait rien d’un conte de fée malheureusement, et le pensionnat n’était pas fait de pain d’épice, comme dans Hansel et Gretel. C’aurait été beaucoup plus facile de sortir, surtout avec Stucru dans les parages ^o^.

Il avait juste envie de sortir.
Eh oui, c’est quand on vous dit que vous ne pourrez plus retourner chez vous que vous aurez envie d’y aller. La, c’était pareil. On lui annonçait qu’il ne pourrait pas sortir, il avait à tout prix envie de le faire, et rapidement. Puis l’autre fille, Helen, parla juste avant qu’il puisse dire « pourquoi ? ». Car elle répondit aux principales questions qu’il se posait. Visiblement, elle était habituée à la méfiance, car elle précisa qu’elle ne racontait pas de mensonges, etc. Tout ce qu’il avait pensé un peu avant, en fait. Il ne dit rien. Parce qu’il n’y avait rien a dire, ou alors que les réponses se bousculaient au portillon, c’est au choix. Mais il avait de quoi se méfier.
Quand même.

Il était septique. Même face aux paroles de la jeune Machiaviel. Et encore plus à celles de Rikka. On ne peut pas dire qu’il croyait à la magie, Ritchie. Non, il n’y croyait pas du tout, plutôt. C’était des trucs de gamins, songeait-il. Ca faisait longtemps qu’il ne croyait plus au père noël ou a la petite souris. Si ça se trouve il n’y avait jamais crut.
Ha ha. Ritchie, soit sage ou le père noël ne passera pas.
De toute façon il était bien trop actif pour ça. C’était en partie pour cette raison qu’il n’avait aucunement envie de rester dans un soit disant manoir qui ne s’ouvrait, parait-il, pas. Ou plus... une fois qu’on était entré. Sinon, ils ne seraient pas la. C’était logique. Mais qui avait dit que PI était logique ...?
Surement pas les pensionnaires se trouvant à sa merci, en tout cas.

« ...... »

Un silence. Il n’avait rien à dire ou même à faire. A part se lever...
...ce qu’il fit donc –je sais plus si je l’ai déjà dit u_u. Il retira sa veste parce qu’il faisait nettement plus chaud ici que dehors, bien qu’il ne pensait pas qu’il y avait un chauffage électrique. Laissant apparaitre les traces de la seringue à l’endroit ou passait son sang. Ses veines, en d’autres termes (NAN sans blague). Il ne répondit donc rien pour le moment et se dirigea vers l’escalier d’un pas nonchalant, comme si sur chaque marche, à chaque pied posé il prenait de l’appui, d'une démarche un peu "ivre". Il se retourna, leurs lançant un regard presque agressif, moqueur ...? On aurait pu le qualifier de « méchant », aussi, si on était en maternelle comme la narratrice ! n___n.