(Voilà, c'est là. Par contre j'ai pas trouver de titre...)

Breich, suivit de Michiyo et Rémy entra dans la salle en poussant la porte. Devant elle se trouvait un enorme frigo et toute la nourriture dont il était necessaire, on aurait put se croire dans un rayon de supermarché... Une table se trouvait au milieu de la pièce, plutot grand pour une cuisine. Bien sure, tout ça Breich ne pouvait pas le voir... Tout de suite l'odeur de la nourriture lui monta aux narrines et elle sourit de bonheur. Non seulement elle allait pouvoir se régaler mais elle avait aussi été capable de retrouver son chemin avec seulement le souvenir de son parcour effectué une seule fois... Elle avança toute joyeuse dans la cuisine qui avant qu'ils n'arrivent, était vide. Elle attendit un peu que les autres entrent dans la pièce et commença à réfléchir ce qu'elle allait prendre... Une pomme ? Pourquoi pas... Elle alla vers le sac de pomme, suivant l'odeur et en saisit une avant de la sentir. Elle resta debout à manger sa pomme, n'attendant pas les autres, on ne lui avait pas appris les bonnes manières et pour une pomme, ça ne valait pas la peine de s'assoir... Son repas pouvait paraitre maigre pour une personne était habituer à manger normalement, mais elle avait déjà manger une tomate le matin, ce qui pour elle était un repas de fête... Breich essaya de sentir toutes les aromes de la pomme, la savourant puis quand elle eut finit, elle chercha quelques peu la poubelle de ses mains fines et mit le reste dedans. Elle resta quelques temps à essayer de deviner que prenait les autres comme nourriture, si elle devait se fondre dans la foule, elle devait déjà prendre leurs modes de vie le plus possible.

Michiyo était encore devant la porte car Rémy la gênait. En forçant le passage, elle bouscula Rémy et lui dit sur un ton qui n'avait rien d'agréable.

"- Pousse toi! Tu me gêne."

Une fois dans la cuisine elle ne semblait pas perdu. Michiyo y était déjà venu. Elle se dirigea vers le frigo et attrapa une brique de jus d'orange. Elle l'ouvrit et se mit à boire sans le mètre dans un verre. Michiyo resta debout et s'accouda sur le buffet.

"- Après que tout les estomacs soit remplit..."

Elle regarda Rémy en disant le début.

"-...on fait quoi?

Elle sourit en entendant...

Citation :

"- Pousse toi! Tu me gêne."

*Toujours une grande délicatesse...*

Puis elle entendit du liquide couler, accompagné tout de suite par l'odeur de l'orange, c'était du jus d'orange. A peine Michiyo eut-elle finit à boire que Breich lui prit des mains et passa ses doigts sur le bout de la bouteille pour en prendre un peu elle aussi puis la reposa. Puis une question de Michiyo la laissa sans voix...

Citation :

"- Après que tout les estomacs soit remplit..."on fait quoi?

En fait, elle n'en savait rien, l'avenir pour elle était si incertain, elle faisait toujours tout en se laissant porter par les événements. C'est pour ça qu'elle laissa à Rémy la délicatesse de répondre. ( ) Elle essaya de deviner ce qu'il faisait, mais pour l'instant elle n'arrivait à distinguer aucun son ni odeur...

De plus, notre charmant jeune, qui se laissa galamment plaquer contre le mur sans broncher pour souligner son mécontentement, voulait un véritable repas. De la soupe avait été annoncée par son odeur, et ce, même dans le Hall… Cherchant alors le fumet délectable, Rémy trouva sans difficulté la cuisinière sur laquelle reposait un énorme chaudron. Une plie de bol à soupe et de cuillère jonchait le comptoir tout près du site, et Rémy, encouragé par le comportement des deux autres, imita l’impolitesse mineure réservée habituellement au chez-soi.

*Après tout, c’est chez moi, ici, maintenant…*

Un peu avec regret, il pensa à sa liberté qui était restée seule l’autre côté de la porte maudite. Il saisit la louche qui dépassait du chaudron et rempli son bol. Il regarda aussi sur la grande table, où une appétissante miche de pain avait été placée.

*Hum… ça me semble bon.*

Les deux filles avaient déjà passablement fini de manger, mais cela n’empêcha pas Rémy de s’asseoir à la table pour être plus à son aise. Il était exténué par son long voyage et méritait de prendre un bon repas tranquille.

Citation :

"- Après que tous les estomacs soient remplis... on fait quoi? "

Sa seconde lapée de bonheur passa de travers, trop surpris par la soudaine prise de parole dans le silence de la cuisine où se livrait un combat d’odeurs. Le jeune homme profita du temps où toussota pour réfléchir à une réponse…

- Je ne sais pas… (XD!)

Voyant que tout le monde ne disait mot, il pensa qu’il se devait de rectifier son propos.

- Et bien, on pourrait aller explorer dehors, tout à l’heure, nous sommes passés près de ce qui me sembla être une terrasse, il y a peut-être un moyen de sortir d’ici.

Ses paupières le chatouillaient un peu, mais il vivait vivement de l’action qui se présentait maintenant à lui. Toutefois, la logique faisant appel, il n’était peut-être pas judicieux de partir à l’extérieur de cet endroit étrange, surtout en soirée, à la tombée de la nuit…

- Ou on pourrait aussi aller voir s’il y a d’autres gens qui habitent l’endroit, et s’informer sur ce qu’elles y font…

Il hésita un peu, puis ajouta…

- À moins que vous prévoyez déjà aller vous coucher… au fait, vous savez où on dort? Peut-être qu’il y a un salon, cet endroit est tellement grand…

Il replongea sa cuillère dans son bol, il avait déjà bientôt fini sa portion et décida de se prendre un bon gros morceau de pain pour le mettre dans son reste de soupe. Ça l’amusait de voir la substance spongieuse absorber le liquide, plaquant des petits morceaux de légumes ou de nouilles sur ses côtés, en plus, c’était bon ^____^.

En entendant, le bruit d'une chaise tiré, elle compris que Rémy s'était assis. Elle avança vers la table et chercha une chaise pour elle de la mains droite puis la tira à son tour, pour enfin s'assoir, à côté de Rémy. Elle savait quelques trucs de politesses, elle n'était pas non plus une demeuré, et savait très bien que personne n'aime être seul à table.

Citation :

- À moins que vous prévoyez déjà aller vous coucher… au fait, vous savez où on dort? Peut-être qu’il y a un salon, cet endroit est tellement grand…

"Moi je ne vais pas me coucher à cette heure là. J'ai entendu parlé d'un dortoire, quelque part à l'étage je crois..."

Elle sourit vaguement, il devait déjà faire sombre dehors...

Citation :

- Et bien, on pourrait aller explorer dehors, tout à l’heure, nous sommes passés près de ce qui me sembla être une terrasse, il y a peut-être un moyen de sortir d’ici.

"Ouai, on pourrait aller à la terrasse, rien que quelques minutes, je n'ai vraiment pas envie de rester enfermer là..."

Elle présentit ce que pensait Rémy, il faisait nuit, il n'aurais aucun point de repère dedans...

"Il ne faut pas s'inquieter pour la nuit, et puis je vous guiderai dans le noir. Vous avez peur ?"

Elle dit sa dernière phrase en irronisant tout ça, et en même temps en défiant Rémy, misant tout pour qu'elle ne soit pas seule dehors... Elle aimerai bien y passer la nuit, elle ne se sentait pas du tout à l'aise dans cette endroit cloturé et fermé. Puis une autre question attira son attention.

Citation :

- Ou on pourrait aussi aller voir s’il y a d’autres gens qui habitent l’endroit, et s’informer sur ce qu’elles y font…

"Il y a plein d'autres personnes dans cette endroit, on peut entendre le plancher grincer... Ce qu'elles y font ? Elles cherche quoi faire, comment sortir et apprennent à supporter les autres..."

Elle laissa passer sa phrase et ferma quelques instants ses yeux bleus, cherchant quelle supposition serait la mieux, pour elle se serais sortir sur la terasse... Mais elle preferer écouter l'avis de Michiyo...

Michiyo voyant les deux s'assoir, elle s'assit donc à son tour pour ne pas par être débile à rester toute seule debout. Elle était assise en face de Rémy. Comme les deux semblaient attendre une réponse elle prit la patience d'y répondre.

"- La terrasse me conviens, je m'en contre fiche des autres..."

Elle posa ses coude sur la table et cala sa tête entre ses mains puis elle souffla. Michiyo s'ennuyait vraiment, il n'y avait rien de passionnant à faire et surtout ELLE n'avait rien fait d'amusant.

"- Sur la terrasse vous voulez faire quoi? Enfin je veux dire quoi d'intéressant parce que là à par papoter et manger on a rien fait..."

Citation :

"Il ne faut pas s'inquiéter pour la nuit, et puis je vous guiderai dans le noir. Vous avez peur ?"

*Franchement, moi, peur?*

L’endroit inspirait la méfiance, certes, mais la noirceur, la brune, c’était comme sa seconde mère qu’il étreignait de tout son âme, alors que son cœur daignait y plonger avec une confiance enfantine. C’était une source de réconfort, c’était là où il pouvait vraiment être avec lui-même, sans se trouver harcelé par ses chers parents… ha ce qu’il était content d’être parti de chez lui! Toute cette vie qu’il avait quitté ne lui promettait rien, mais là… il était sortit d’un trou pour tomber dans un autre -_______- quelle classe…

- Nah, je n’ai pas peur du noir… je suis même prêt à y aller à cette terrasse.

Il n’y avait pas d’idée de défi, simplement l’envie de prouver un constat… ce qui était très différent à ses yeux XD. Rémy n’était pas un être compétitif, sauf peut-être au point de vue de penser des choses, il n’aimait pas trop les gens qui se donnaient toujours raison, en faisant des petits exposés à qui mieux mieux, traitant de la meilleur façon de vivre pour un homme, du pourquoi il faut penser telle chose et non d’autres… L’imposition d’une philosophie le répugnait, et c’était bien là qu’il avait décelé le pire défaut de son père. Selon notre jeune rêveur, tout le monde devait développer sa propre philosophie, mais d’une façon suffisamment complexe pour qu’elle lui soit indéniable, ainsi se faisait la réelle quête de l’individu que tout le monde prétendait chercher avec le regard d’une taupe en plein jour…

- Mais seulement quand j’aurai fini de manger…

Il dévora d’une seule bouchée les mottons indéfinissables de pain qui était tripotent au fond de son bol (beurk >_<), et se prit une autre tranche de pain, un bon morceau de fromage qui était sur le comptoir, une pomme, un verre de chocolat chaud (ça fait toujours plaisir XD) et un biscuit pareil à celui que Michiyo lui avait si gentiment donné à son arrivée.

"- Sur la terrasse vous voulez faire quoi? Enfin je veux dire quoi d'intéressant parce que là à par papoter et manger on a rien fait..."


Rémy recommença à se remplir la pense, réfléchissant à une réponse pour la demoiselle aux coudes posés sur la table XD, quand tout à coup, une drôle de voix s’éleva du corridor.

- Ah vraiment, Rémy, tu n’as plus peur du noir?

Un drôle de mélodie enchaîna à ces paroles étranges, toujours cachées dans le couloir. Rémy s’était figé sur sa chaise, d’abord par l’évocation de son nom dans cet endroit où il ne connaissait personne, et ensuite à cause de cette mélodie… qui sonnait comme quelqu’un qui jouait de l’accordéon. Le regard grand, la bouche entrouverte, le jeune homme laissa tomber sa pomme sur la table avec un poc!, et elle rebondie pour aller s’écraser par terre où elle roula jusqu’au cadre de porte, qui semblait être la frontière entre l’étrange et le familier, entre la fraîcheur du mystère et la chaleur du confort.

(attention à ce que vs allez écrire, là, c'est mon AEA XD!)

La réponse positive de Michiyo à aller dans la terrasse lui fit plaisir, puis Rémy affirma être pret à y aller. Puis elle attendit, attendit, et pour changer attendit... Rémy mettait vraiment longtemps à manger, il devait avoir pris beaucoup de chose.

*Quand il mange il le fait pas à moitié*

Elle soupira puis chercha une réponse à la question de Michiyo.

Citation :

"- Sur la terrasse vous voulez faire quoi? Enfin je veux dire quoi d'intéressant parce que là à par papoter et manger on a rien fait..."

Sa remarque était juste, ils n'avaient encore rien fait, mais que faire dans cette endroit ? Elle perdait tout ces points de repères ici, en plus à chaque respiration elle avait l'impression d'étouffer, rester enfermer devenait insuportable. Puis une voix bizzard vint d'un peu plus loin...

Citation :

- Ah vraiment, Rémy, tu n’as plus peur du noir?

"Alors comme ça tu avais peur du noir ?"

Elle adorait taquiner les gens, et au début elle ne fit pas attention à la voix qui avait dit ça... Puis elle se rendit compte qu'il y avait quelqu'un d'autre, un être étrange... Le fait de ne pas le voir ne la rassura pas et en plus, il savait le nom de Rémy... Qui est-ce que c'était... Ou qu'est-ce que c'était.

"Rémy, tu le connais ? C'est qui ?"

Elle recula sa chaise, prête à se lever pour aller examiner de plus près l'étange créature mais elle ne le fit pas...

*C'est peut-être un autre pensionnaire...*

Mais Breich savait au fond d'elle-même que ce n'en était pas un normal...

Citation :

"Alors comme ça tu avais peur du noir ?"

Rémy état tellement sous le choc qu’il ne pensa même pas à répondre… si seulement elle avait su ce qu’il avait vécu, certes ce n’était pas dramatique, mais l’histoire de notre vie est toujours éprouvante…

Quand il était petit, il avait beau s’agrandir les yeux d’effroi dans les ténèbres envahissantes, il n’y voyait rien, perdait tout espoir et tout soutient. Parfois, lorsqu’un rayon de lune venait dissoudre la densité de la nuit, Rémy le dévorait des yeux, allait s’y baigner comme s’il eut été le dernier espace vivable sur Terre. Cependant, entrelacé par la lueur, il apercevait autour de lui des ombres difformes, des masses presque mouvantes qui le menaçaient dans un atroce silence, alors que le pauvre enfant coulé sur place était terriblement seul avec sa respiration irrégulière, sa seule compagne.

Quand il avait 4 ans, il osa une fois crier à l’aide; ses parents se réveillèrent, croyant à l’arrivée improvisée de voleurs ou un quelconque autre drame… Le père s’était muni d’un long fusil et sa rage fut incomparable lorsqu’il remarqua qu’il s’agissait simplement de son lâche de fils, accroupi et tremblant sur le sol au milieu du salon…

Cet événement valut un trou dans le mur lâché par la frustration, des cris, des implorations, et une fin définitive de toute attente que Rémy pouvait avoir de ses parents. À partir de cette nuit, le petit enfant préféra garder le silence dans sa douleur, s’engouffrait jour après jour dans la torpeur du noir, n’osant plus réveiller ni sa mère, ni son père. De même, il développa un moyen radical pour survivre à ses frayeurs nocturnes; le jour, il travaillait tellement dur sur la ferme avec son père que le soir venu, il était littéralement mort d’épuisement. Ainsi, bonjour les sommeils sans rêves, mais surtout des sommeils sans cauchemars!

Citation :

"Rémy, tu le connais ? C'est qui ?"

Évidemment qu’il le connaissait! Cette taquinerie, cette mélodie et cette voix; comment pourrait-on oublier? De plus, il se demanda si ce n’était pas le fruit de son imagination… mais non, Breich l’avait aussi entendu. La musique d’accordéon s’arrêta et une ombre s’approcha de l’embrasure de la porte. Plus elle s’avançait, plus elle diminuait, jusqu’à ce qu’on puisse apercevoir…. Un poussin (-_-) quand même gros, c’est-à-dire, grand comme un chat environ. Il était d’une magnifique couleur cuivrée, son plumage doté de reflets de bronze. L’animal particulier avait de grands yeux pétillants et noirs de jais. Sur la tête du volatil était posé un chapeau de paille, tandis que sur son dos était accroché un accordéon.

L’énergumène sortit tout droit de l’enfance de Rémy entra sans gêne dans la cuisine, suivi de quelques petites plumes qu’il laissait sur son passage. Le jeune homme était tellement surpris qu’il n’arrivait pas à faire sortir le moindre son de sa bouche.

-- Alors, tu ne me dis pas bonjour, vieille branche?

La voix était beaucoup plus aiguë que tout à l’heure, et elle était aussi plus amicale, vu ses premières paroles brutes et intrigantes…

-Hun… Tu… E…?

-- Oui! Edwin, c’est moi! Content que tu n’aies pas oublié un détail aussi important que mon nom…

- Mais tu n’es pas réel!

En guise de réponse au commentaire que l’oiseau avait pris pour une insulte, il li picora la main. Cependant, Rémy n’était pas bête; il avait enlevé sa main après le premier contact.

- Aïe! Bon, c’est bon, j’ai compris…

Cet endroit était si étrange…

Qui était cette Edwin ? Peu importe, Rémy n'avait pas répondut à sa question, elle avait surement touché un point sensible et ne le taquinerait plus sur le sujet. Elle aussi avait peur du noir... Peur de ce qu'elle voyait... Ou plutot de ce qu'elle ne voyait pas... Elle n'avait toujours vu que du noir jusqu'à l'arrivé dans ce pensionnat où elle voyait parfois... Et depuis elle avait peur de ne plus jamais pouvoir revoir... Idiot quand on est resté 14 ans sans voir, cette petite chose d'une seconde qui lui a permis de voir pour la première fois mais maintenant elle avait peur...

*Breich reprends toi, je ne vais pas avoir peur de ce que j'ai toujours vu ?*

Le noir, elle l'avait aprivoisé et appris à considerer comme un ami, comme une façon de prouver que les apparences des personnes pour elle ne comptait pas... Mais quand on voit, c'est comme une drogue, on a envie d"en reprendre... Enfin, elle ne savait toujours pas qui était cette Edwin, elle allait devoir utiliser son pouvoir qu'elle commençait à comprendre... Elle avait été rapide... Mais chaque vision la détruisait petit à petit... La drogue au début nous fait planer mais ensuite on est dépendant...

*Allez Breich si tu veux savoir... Non il ne faut pas que je l'utilise, j'ai toujours appris à vivre sans, ça m'est inutile... Si je dois...*

Elle ne put resister à la tentation et se tourna vers Rémy... Un peu de concentration et elle... Voyait ! Elle se tourna vers Edwin...

*Un poussin qui parle ? C'est quoi ce délire ?*

Ces derniers temps elle n'avait pas pris de drogue forte, comment voyait elle un poussin qui parle ? Elle n'attendit cependant pas plus de temps pour rendre la vue à Rémy, si il avait peur du noir, cette experience avait dut le paniquer un peu...

Un petit poussin qui semblait connaitre Rémy venait d'entrée dans la pièce. De plus il parlait, on aura tout vu! Michiyo se leva et alla vers le poussin. Le désignant du doigt avec un air interrogateur.

"- C'est quoi cette chose toute jaune?"

Je vous rassure elle savait que c'était un poussin mais elle voulait QUI il était. A part rament il s'appelle Edwin. Depuis quand on donne un prénom à des animaux?
Elle se tourna vers Rémy et lui demanda.

"- C'est à toi cette chose?"

Elle s'accroupit et attrapa le poussin par l'accordéon dans son dos, elle le souleva du sol puis se releva. Michiyo se dirigea vers la table et le balança devant Rémy.

"- Tiens t'as perdu ta peluche."

Encore une fois elle se moquait de lui. Michiyo s'assit sur la table, pris une fourchette et un couteau dans chaque mains. Regardant le poussin avec un regard de tueuse.

Un magrets de poussin ça doit être bon?!

Une panthère noire surgit dans la salle s'interposant entre Michiyo et Edwin. Elle rugit et Breich reconnut tout de suite...

"Schaduw ?"

L'animal redressa la tête et s'assit calmement.

"Tu m'as pas oublié ?"

"Pourquoi tu m'as laissé ?"

"Pour que tu sois contente de ma retrouver..."

"Je n'ai plus cinq ans..."

"Mais tu as besoin de moi."

"Mais tu n'es pas réel !"

"Si, autant que ce p'tit poussin..."

*Alors Rémy avait comme ami Edwin... Comme moi j'avais Schaduw...*

Elle resta planté sur place, un frisson lui parcouru le corp, qu'est-ce que c'était que cette endroit ?

"C'est le cirque ici !? Allez oust !"

"Tu auras besoin de moi..."

"Oui oui c'est ça..."

La panthère partit sans plus attendre.

*Allez Breich, il faut que tu te réveilles...*

(Je suis vraiment désolé pour le petit retard, je sais que je vous ralenti vraiment et je m’en excuse… ^^’, je vais essayer de faire quelque chose de bien alors pour rattraper mon erreur… en avant la littérature, cru à l’affût! … ok ok, je … /porte/)

Tout avait été noir tout d’un coup, mais seulement l’espace d’une poussière dans l’échelle illimitée du temps. Pris d’un vertige inhabituel, Rémy avait déjà senti la nuit passer alors qu’elle était déjà bien loin.

-Qu’est-ce qui se passe!?

Un lapsus ou un retard, Rémy n’était plus certain de la façon correcte d’agir. Surpris de sa réaction qui était injustifiable autant qu’inexplicable à ses yeux, il évita de regarder les deux filles qui devaient être aussi surprises de sa réaction un peu imprévisible. Mais l’a scène ne resta pas figée bien longtemps, Michiyo mordait comme une couleuvre, dans le silence de son regard reptilien, Rémy croisa ses yeux alors que ses oreilles captèrent les odieuses paroles.

Sans vraiment sans rendre compte, il s’était levé debout comme emporté par un courrant invisible, comme soutenu par une main plus grande et à la poigne d’acier. Il se sentait fort et il émanait quelque chose d’imposant. L’aspect de noblesse que l’on accordait à ses traits physiques n’était pas seulement présent là, mais aussi dans sa manière d’agir. Rémy s’apprêtait à défendre son poussin, son passé et son enfance, quand tout à coup, l’alter ego astral de Breich surgit. Magnifique et dominant, cette panthère aux allures de princes était vraiment géniale et beaucoup plus fantastique que…

*… que le mien…*

C’était avec un peu de regret qu’il songea qu’il aurait dû s’imaginer un ami plus chouette, vraiment plus magnifique et grandiose quand il était jeune. Toutefois, son choix peut-être tête en l’air était justifié par sa restriction imaginaire. Bien que ce ne fut pas vrai, Rémy était intelligent et créatif, il avait une faible opinion concernant ses points forts. Gamin, Rémy ne connaissait pas grand chose d’autre que l’environnement relié à la ferme, alors, se créer un ami imaginaire découlant de ce milieu était parfaitement logique et s’eut été difficile de faire autrement. Perdu dans ses enfantillages de jadis, notre jeune homme de seize ans repensait à la fascination qu’il avait pour les oiseaux, surtout les poussins puisqu’il y avait un poulailler chez lui. Quand il était petit, il passait des heures et des heures à les regarder naître avec une admiration et un étonnement tout particulier dans les yeux pétillants de merveilles, ce même genre de scintillement que l’on voit que chez les enfants…

Mais Rémy n’était plus dans la belle époque, il était dans l’ère nouvelle, dans ce pensionnat, interposé dans un spectacle mis sur pause où se confrontait malice d’une âme souffrante et rêverie d’une jeune aveugle. L’objet du dilemme se trouvait mal, un AEA qui était une partie de Rémy. Le félin était décidément majestueux et grand, venir comme cela se poster devant Edwin dans une attitude protectrice, ce geste fit sourire Rémy, et il ne se gêna pas pour le montrer.

*Voilà qui devrait te faire réfléchir à deux fois avant de prendre la parole, tantine… alors, tu aimes les face-à-face finalement?*

C’était très rare, ce genre d’aversion chez lui, mais les taquineries gratuites et incessantes de la demoiselle commençaient à l’énerver un peu… Il échangea un regard complice avec Breich, comme s’il pensait que c’était son idée d’avoir envoyé son AEA en renfort, mais il se rappela soudainement qu’elle était… enfin, bref, ça ne valait pas la peine… Il reporta son attention sur Michiyo, histoire ne rien manquer des événements qui allaient suivrent.

*Je me demande si elle aussi a un ami imaginaire…*

Il regardait ainsi intensément la fille à la chevelure flamboyante et aux yeux trompeurs. Selon Rémy, cette fille avait toujours été incomprise d’une certaine manière, comme si elle avait un manque à quelque part, mais l’idée se perdit, entraînée par une autre : vu la façon dont elle agissait, le fait qu’elle soit seule et qu’elle le reste venait de lui effleurer la tempe. Peut-être même que son AEA ne voulait pas la revoir parce qu’elle était justement trop cruelle… Après tout, qui aurait eu l’idée de manger un être aussi joyeux et aimable qu’Edwin?

--Merci, vieille branche! Je t’appuie à 100%! XD

D’un côté, il y avait les yeux narquois de Michiyo qui avait violenté son Edwin, et Rémy, il y croyait en Edwin parce que c’était le genre de chose que quand on le voit, on sait à coup sûr qu’on ne rêve pas, comment? Il n’aurait su répondre, mais maintenant, ça faisait une différence, c’était l’acceptation du déterminisme.

*On est coincé ici pour toujours…*

Voilà, c’était fait, de A à Z. Mais Breich ne semblait pas de cette avis. Rémy conserva le silence. Intervenir entre elle et son AEA, c’était comme s’interposer entre vie et conscience, quelque chose de beaucoup trop périlleux, surtout si ce n’est pas son cas… À la place, Rémy se contenta de discuter avec Michiyo, et pour l’occasion, il avait revêtu son plus grand sérieux. Finies les moqueries.

- Tu ne le toucheras plus jamais.

Ce n’était pas une menace, c’était un ordre pur et dur. On pouvait voir dans sa détermination, toute l’imposition dont il était capable. Les poings fermés, mais il ne frapperait pas, il était bien élevé. La seule façon digne de lui pour se faire entendre si jamais il y avait désobéissance, c’était une recette pénible qui était véritablement cruelle, mais légale.

(Ah Rémy mon message va être ridicule à côté du tien :O_O<!!: )

Breich ne comprennait pas...

*Allez il faut que je me réveille là...*

Elle se pinça le bras et ressentit la douleur. Elle poussa un petit cri silencieux... Pourquoi sa panthère était-elle revenue... Elle l'avait laissée seule dans la rue en même temps que son père... Sauf qu'elle était revenue mais son père ne pouvais pas. A ce moment, son coeur se serra et battit beaucoup plus fort et elle dut faire des efforts pour ne pas pleurer devant Rémy et Michiyo...

*Je ne suis plus une enfant, ça va passer...*

Sauf que ça ne passa pas, surtout en entendant sa panthère partir, comme le jour où son père avait été tué... Là Breich profita que Rémy parle à Michiyo pour qu'elle se retourne et leurs face dos. Là, Breich essuya ses larmes, des gouttes d'eau inutile qui coulait sur ses joues, partant de ses yeux vides... Initiles eux aussi. Elle respira profondement en silence en priant pour ne pas que les autres s'en rende compte. Breich se retourna alors, affichant un sourir forcé. Puis elle passa ses doigts sur sa tempe droite, tout ça lui donnait mal à la tête, et soudain son humeur changea, sa tristesse se transforma en colère. Les deux personnes à côté d'elle ne pouvait donc pas ne pas se chamailler comme des gamins au moins trois secondes ? Pourtant, c'est avec la plus grande diplomatie et le plus grand calme dont elle disposait qu'elle s'assit et attendit quelques temps dans le silence pour que les esprits s'apaisent.

"On peut éviter de hausser la voit ça me donne mal à la tête ?"

Breich avait dit ça d'une voix malade... En fait ce n'était pas les bruits qui la rendait malade... Elle manquait de drogue. Quand elle s'apperçut que s'était ça, elle paniqua un peu, elle n'allait pas tenir longtemps sans sa drogue... Puis elle se leva brusquement et prit la vue à Michiyo pour aller plus vite et trouver les produits dont elle avait besoin. Elle ouvrit les placards un à un en cherchant du regard les produits dont elle avait besoin.

*Heureusement qu'on est dans une cuisine*

Breich posa sur la table différents produits qu'elle avait sélectionné, la plupart servant pour le ménage. Du dissolvant entre autre... Elle sortit une seringue qu'elle utilisait pour toutes ses injections et mélangea les produits avant de les glisser dans la seringue. C'est a ce moment qu'elle rendit la vue à Michiyo.

"Désolé... Mais c'est urgent..."

Elle tendit son bras gauche en avant et enleva sa manche. Elle chercha les veines de son bras et une fois trouvé, planta subitement la seringue dedans. Breich poussa un cri étouffé et vida le contenu dans ses veines. Elle retira ensuite son outil de ses veines qui à chaque injection devenait de plus en plus noires.

*Un jour j'aurais des problèmes avec ça..*

Elle remit sa manche et prit soin de refermer tout les produits qu'elle avait utilisée. Puis elle se rendit compte qu'elle n'avait pas fait attention aux autres à ce moment. Peut-être les regards étaient-ils tournés vers elle à ce moment où que personne n'avait rien remarquer. Après tout elle n'en savait rien. Sa seule réaction fut de montrer sa ceringue et de dire...

"Vous en voulait ?"

(ha ben non, voyons)

Rémy était en pleine discussion avec Michiyo, ouaip, on va dire ça comme ça parce que ça fait comme s’ils étaient vraiment occupés dans cette cuisine et que c’était pas la faute de Rémy s’ils étaient arrivés là. D’ailleurs, il était vraiment le seul à s’être bourré la face avec plein de délicieuses choses, comme si c’était la première fois de sa vie qui mangeait… Ok en fin, peut-être pas la première fois, mais souvent ça date tellement qu’on a oublié, vous savez?

Bref, il avait vu Breich du coin de l’œil faire on ne sait trop quel mouvement parce que Rémy était plus concentré sur la fille à la rousse tignasse pour le moment, ce n’est seulement quand celle-ci se mis à avoir le regard vide que Rémy entendit tout un fouillis de bruits bazarder à gauche de lui. La jeune aveugle… lui semblait-il… était visiblement en train de chercher des choses dans les différents placards de la pièce. Croyant qu’elle avait envie de faire le ménage pet-être, il la regarda agir d’un air intéressé, ce n’est qu’après quelques secondes qu’il réalisa qu’elle devait nécessairement être en train de voir…

-Heu…

Les mots se perdirent dans sa gorge devenue soudainement sèche, bien qu’il ait ingurgité une quantité assez incroyable de soupe. Le comportement de la demoiselle était étrange, mais ce qui cloua l’adolescent sur place fut lorsqu’elle se planta quelque chose de pointu dans le gras, un peu vis-à-vis le plis du coude. Elle affichait une expression de douleur et Rémy ne comprenait pas pourquoi elle se faisait mal. Il avait envie de lui sauter dessus… pour lui enlever ce truc dans le bras évidemment u.u.

La bouche ouverte, il la regardait faire ses manœuvres.

Citation :

« Vous en voulez? »

- Mais qu’est-ce que tu as fais là?! T’es malade!? Très peu pour moi, c'est stupide de faire une chose pareille.

Sa voix manquait cruellement d'entrain, et la joie de vivre était partie depuis bien longtemps, cet endroit allait le rendre fou... Rémy n’était peut-être pas du monde moderne, mais il savait que les produits qui sentaient aussi fort que quand Breich avait ouvert les contenants, ce n’était pas bon pour la santé… Il avait vu le fluide jaunâtre disparaître dans ses veines qui se gonflaient de protestation. Mais cette invasion puérile ne semblait pas l’avoir affectée… du moins pas encore. Edwin avait suivit la panthère et était partit de la cuisine laissant les humains seuls, entre eux.

*Elle va mourir dans notre face, ce n’est qu’une question de temps.*

Il percevait maintenant l’autre comme une créature satanique, il était convaincu que même Michiyo n’aurait jamais pensé à un truc pareil…

La phrase de Rémy la laissa sans voix. Stupide oui ça l'était mais la dernière fois qu'elle s'était passé de ça longtemps elle était tombé dans un comat. Et elle sentit bien les regards que les autres pointés sur elle.

"Quoi ? Je vais rangé les produits ne vous inquiètez pas !"

Et Breich s'y mit tout de suite. Elle empoigna les produits et les rangea deux à deux dans les premiers placards qui lui tombait sous la main. A un moment, quelques produit tombèrent et elle dut les reranger. Enfin elle arriva a la fin de sa tache et revint pret de Michiyo et de Rémy.

"Ca y est vous êtes content ?"

Elle n'attendit pa les réponses pour comprendre qu'il y avait autre chose qui les choquait.

"J'ai un bouton sur le nez ?"

Elle se toucha le nez mais ne sentit pas de boutons. Alors elle comprit.

"D'où vous sortez ?"

Chez elle, du moins dehors, si on peu appeler ça chez elle. Oui enfait c'était chez elle... Enfin bref chez elle, tout le monde faisait ça et essayait de convincre les autres d'en prendre.

"Vous n'avez jamais fait ça ?"

Puis elle sourit.

"Vous preferez avaler ? Ou peut être par la voie nasale ?"

Elle ne comprenait pas qu'on la regarde comme ça pour ce qu'elle avait fait. C'était normal...

[hj: désolé pour le retard, mais j'aurais pensé que Mi...chiyo? aurait répondu... u.u mais bon on contuine quand même? ^^]

Citation :

"J'ai un bouton sur le nez ?"

Rémy regarda, interdit, la fille qui était peut-être une sorcière après tout, mais qui se contentait pour le moment de se tâter le nez…

- Non.

Le jeune paysan des temps peut-être moins modernes avait répondu en un souffle, encore secoué par la vision d’horreur qu’il avait regardé d’un mauvais œil. Puis, Briech commença une série de questions plus ou moins agressive, mais qui avait seulement pour objectif de la défendre un peu, de justifier son acte. Rémy pensait que c’était un peu comme avec l’histoire de sa petite brebis Madelaine. En fait, chez lui, ils n’avait pas beaucoup de variété d’animaux, mais la petite brebis, dès son arrivée, avait fait l’objet d’une grande contemplation de la part de l’enfant. À l’époque, il avait peut-être 8 ou 9 ans, mais il se rappèle de l’événement comme si c’était hier. Et de tous les souvenirs qui s’y rattache, il y avait aussi la tragique fin de la bête. Un beau matin son père lui avait demandé d’aller chercher Madelaine puisque son père avait réussit à la vendre au boucher du village, qui lui s’était fait faire une commande toute spéciale par un noble habitant la ville. Il voulait de la viande tendre et jeune, peu importe le prix. Comprenez bien qu’étant dans la nécessité, le père de Rémy voyait tout le bonheur qu’il pouvait récolter s’il échangea son animal trouvé en errance contre une belle somme d’argent, ou peut-être en or. Mais tout cela faisait de la peine au pauvre gamin qui s’était d’une certaine façon épris d’amitié pour la chère Madelaine. Aussi, il décida d’en faire à sa tête et à son cœur, il croisa les bras et dit à son paternel qu’il pouvait toujours rêver s’il voulait son aide. Les tensions étaient de plus en plus fréquentes entre l’homme et son fils, mais il n’en résultait jamais rien de bon des petits affronts futiles du pauvre Rémy. Toujours le débat se terminait sur une question de force, au moment où le jeune garçon recevait une de ses claque en arrière de la tête qu’il n’osait même plus parler. Son père avait donc décidé de courir après la bête pour l’attacher et l’emmener chez le boucher. Voyant la taille de son adversaire, la petite brebis avait pris peur, mais s’était malheureusement reculée dans un coin de sa petite coure; il n’y avait pas d’issue. Rémy voyait la peur dans ses grandes pupilles noires alors que la masse gigantesque de son père se rapprochait de sa fidèle acolyte. Il l’entendait bêler comme la mort et fort, comme le faisait Breich, mais pour Madelaine c’était plus un supplice qu’une volonté de s’affirmer ou de se justifier…

N’empêche que la pauvre créature sans défense aurait bien voulu plaider sa cause si elle en avait eu la chance… mais la chance… qui en a assez?

Citation :

"Vous n'avez jamais fait ça ?"

- Non et je n’en vois pas l’intérêt! Possédée, voilà! Dans mon village tu serais pendue pour moins de sottises que cela!

Mais la jeune demoiselle n’écouta peut-être pas, elle souriait, mais Rémy ne voyait que malice entre ses lèvres étirées. Il ne voyait que ruse dans ses yeux démoniaques. Cette fille là, il la soupçonnait de parler avec le diable, ça devait être la seule explication sur ses agissements. Michiyo, toujours non loin, ne disait pas grand chose, l’opinion devait être partagée… eux qui étaient normaux…

Citation :

"Vous préférez avaler ? Ou peut être par la voie nasale ?"

- Voinazalle? Je ne connais pas ce mot.

Rémy ne comprenait pas seulement le mot, mais aussi l’idée. De l’époque d’où il venait, les gens n’employaient pas se genre de vocabulaire, sauf peut-être quelques érudits, mais Rémy venait de la ferme, et même si sa mère avait fait son possible pour l’éduquer correctement, et que même si l’adolescent était doté d’une logique et d’un ouverture d’esprit incontestée, tout ce que faisait la jeune fille lui échappait. C’était simplement inconcevable pour lui.

- c’est plutôt à toi de nous d’où tu viens; tu dis plein de choses étranges, et ce n’est rien comparé à tes gestes! C’est peut-être avec raison que je me méfie de toi, je ne te connais pas, et toi autant, mais pourquoi essayer de me tenter avec tes démons? Moi, je n’ai rien demandé!