Le titre pourrait vous rappeler quelque chose...peut être pas. Dans la vie, tout est relatif. Une simple vie n'est pourtant pas relative. On vit, point. On peut aussi choisir de mourir, on peut choisir notre devenir enfin, c'est ce que l'on croit. Alors la vie est peut être un choix, peut être pas.
On y croit ou on y croit pas. Dans tout les cas, le jeune homme qui poussa les portes de l'église n'y croyait qu'a moitié. Quand il avait découvert cette battisse, il savait que la main de Dieu l'y avait poussé. Ainsi, il n'y a pas de vrai choix a faire puisque Dieu a tracé notre fin? PEUT ETRE, PEUT ETRE PAS. Selon Solon, Dieu avait donné le libre choix aux Hommes, Point.
"Vivre ou Mourir, à vous de choisir mais sachez mes frères que c'est une réalité "avait un jour proclamé le Père Michel, prêtre de l'église où Solon avait coutume d'aller. Cela avait beaucoup marqué le jeune homme qui de ce temps la n'avait que 8 ans. Ce prêtre citait toujours la parole de Dieu les yeux fermés, il expliquait d'une voix imposante les faits tandis que ses mains semblaient se faire la guerre dans de grands mouvements désordonnés.
Comment peut on affirmer que ce que nous vivons est ce que nous appelons communément "réalité" ? Si la réalité n'était pas justement cette vie après la mort que nous a promis le Seigneur ?
C'est avec ces pensées que Solon se délesta de son chapeau et mit un pied sur le carrelage froid de l'église. Il s'empressa de faire le signe de croix et regarda avec une curiosité infantile l'intérieur du lieu sacré. Il alla allumer un cierge. Les flammes dorées vacillèrent par le vent qu'il déplaça. Le jeune homme s'installa sur un banc en bois d'une pauvreté presque touchante. Lorsqu'il fut assis, le banc poussa une plainte grinçante a en faire frissonner plus d'un. L'église, vide et d'une sobriété pitoyable fit résonner le seul bruit qui la maintenait habitée...une sorte de grognement de fond de cale prenant l'eau .
Solon commença a prier dans sa tête, le silence se fit de plus en plus lourd et il commença a prendre un peu peur. L'imagination humaine est telle qu'elle est capable d'imaginer les pire absurdités. Le jeune cuistot se mit a psalmodier au rythme d'un chant religieux. Il fut parcourut d'un frisson et se leva lentement. Ses pas resonnaient comme si il marcha dans une grotte. Il monta les marches et monta pres de l'autel. Une Bible arrachée de par et d'autre , il l'ouvrit et dit une voix claire:
-"Evangile selon St Marc:
Bapteme et tentation de Jesus Christ ...
La porte s'ouvrit, son echarpe voleta dans le vent et les cierges furent soufflés...Solon leva les yeux ...