Seraphin s'avançait titubant sous l'eau ruisselante. Ses cheveux violets degoulineaient de pluie. Le jeune homme avait une cigarette a la bouche, bien evidemment eteinte. Il s'avançait sur le chemin escarpé et glissait sur le gravier mouillé. En cours de route, le jeune homme tomba a genoux, epuisé. Il soufflait, ses poumons etaient brulant d'effort. Sa cigarette tomba au milieu des cailloux. L'homme n'en fit rien. Il continua a avancer, la main gauche posée sur la poche de sa veste comme pour proteger quelque chose et l'autre main essayant d'equilibrer ce corps tanguant. Ses genoux saignaient par les trous beants de son pantalon dechiré. Le sang se melangeaient a l'eau, sang impur, eau propre, gouttelant sur les gravillons blancs.

-"...Merde...

Il s'adossa a un arbre dans sa quete de repos. Il n'arrivait plus a respirer. L'eau lui martelait la tete et le coeur. Il venait de se faire chasser, une fois de plus. Trahis par les Hommes. Par cette mechante nature Humaine orgueilleuse.
Il se remit peniblement en marche et enfin, arriva a la porte de cette grande batisse qu'il avait aperçut au loin au dela de la foret. Il etait extenué et n'allait pas se faire prier pour entrer. Il poussa les lourdes portes en bois et entra dans ce chateau. Il s'adossa a la porte qu'il referma et s'asseya, essayant de reprendre son souffle de sa respiration sifflante.

-"Hep y'a quelqu'un dans c'te foutue maison. Cria -t'il Il n'entendit que sa voix dans le lointain des couloirs sombres. Il toussa a s'en dechirer les poumons.-"P'tain l'bordel....

Il distingua un craquement dans la batisse...il se leva, coeur battant, se mit en garde comme les boxeurs qu'il croisat dans le ghetto.

-"Hey !! Qui est la ? Dit-il d'un ton hargneux.

**Je suis fort ...je n'ai peur de rien...**

La jeune, la plantureuse, la sulfureuse Moewyn s'élança dans le couloir sombre qui menait au halla d'entrée.
Les planches de bois qui tenaient lui de parquet craquaient sous ses pas , pourtant si legers.
Une voix d'homme s'éleva dans la pénombre, menaçante mais apeurée en même temps.

*Encore un nouveau venu...*

SOupir et sourire forçé aux lèvres, Moewyn se laissa entrer dans la faible lumière qui regnait dans l'entrée, ses cheveux roux brillants de milles éclats dans la lumière.

-"Hey !! Qui est la ?

"Bonjour. Je m'appelle Moewyn. Vous pouvez baisser les poings je ne vous ferais aucun mal."

*Du moins je l'espere.*

Elle s'approcha du jeune homme qui n'avait pas l'air beaucoup plus jeune qu'elle et lui tendit la main pour qu'il la serre ou non.

Séraphin se sentit soudain mieux, presque gêné. Une
gène qu'il n'avait jamais ressentit depuis bien longtemps. Peut être parce que
l'environnement et la situation échappaient totalement a son contrôle. Il se détendit
un petit peu, dévisageant sans aucun scrupule la jeune fille qui s'était présenté
sous le doux et compliqué nom de Moewyn. Il fut prit d'une quinte de toux qui
le fit plier en deux, crachotant tout ce qui pouvait lui obstruer la trachée
tel que de la bille ou salive,liquides qui dégoulinèrent a travers sa main gouttelant
sur le carrelage blanc immaculé.

-"Et merde ...
Lâcha -t'il en essuyant le coin de sa bouche, essayant vainement de reprendre
un souffle correct. Il se rendit compte que si cette demoiselle était la maîtresse
de maison, elle n'allait pas le garder bien longtemps si il continuait "a dégueulasser son sol. "

-"S'cuser moi d'moiselle, j'ai légèrement dégeulasser vot' sol...

**Gentil et poli pour qu'au moins je passe la nuit dans sa baraque. **

Il remarqua alors cette main tendue. Il fut tout d'un coup prit de panique sous
cette montée de sentiments longtemps refoulés. Une personne, pour une fois, lui
offrait ...sa chance sans le juger. Il se remémora alors ses camarades de
classe qui le battait avec une rage non réprimée et surtout sans véritable
raison. Il se rappela son clan, qui l'avait accueilli puis trahi.

**Je me suis fais avoir tellement de fois par des gens pourris...PLUS JAMAIS**

Il fit mine de ne pas savoir ce qu'elle attendait de lui. Il la regardait froidement, en lui montait une haine feroce...au fur et a mesure que les réminiscences le submergeaient.

-"Keuf ... j'suppose qu'apres ça vous allez m'renvoyer dehors.

**C'est ça les riches, elle a posé les yeux sur moi, elle ne se souviendra plus de moi des que je franchirais le pas de cette porte**

Il tira une cigarette de sa poche arriere de jean troué. Le sang de son genoux ne coulait plus, il avait seché, laissant une longue trace le long de son mollet et une tache rouge sur le pantalon.

-"Laissez moi juste griller ma clope et apres j'me tire.

Le jeune garçon sortit de sa poche de veste un briquet et le porta jusqu'a sa cigarette pour l'allumer... Il s'ecorcha le doigt sur la roulette mais aucune flamme ne daigna pointer le bout de son etincelle. Il grommela et ravala un juron; rengant son briquet en ravalant cette infortune tout en gardant la cigarette non consommée entre ses levres.

-"Ch'ier ...

Il se retourna vers la porte, ne doutant de rien et avant de poser sa main sur l'anneau qui servait de poignée lanca un bref "R'voir m'dame ". Il tira sur cette porte qui ne bougait pas d'un pouce. Il recommenca, sentant l'enervement monter en lui. Seraphin se tourna vers la fille aux cheveux roux en la fusillant de ses yeux bleutés.

-"J'peux savopir c'que c'est que bordel ?

-"Et merde ...
-"S'cuser moi d'moiselle, j'ai légèrement dégeulasser vot' sol... lacha-t-il en s'essuyant le coin de la lèvre.
Moewyn aurait bien voulu repondre qu'elle s'en fichait eperdumment mais elle n'en eut pas vraiment le temps.

-"Keuf ... j'suppose qu'apres ça vous allez m'renvoyer dehors.
-"Laissez moi juste griller ma clope et apres j'me tire.

"Euh.."

Le jeune homme tenta vainement d'allumer sa cigarette sans grand succès.
Puis se dirigea vers la porte qu'il essaya d'ouvrir.
Bien evidemment, pour lui comme pour tous les pensionnaires, impossible de sortir par là et de sortir tout court.

-"Ch'ier ...
-"J'peux savoir c'que c'est que bordel ?

"Si vous me laissiez en placer une, peut être que je pourrais vous expliquer" dit-elle en souriant.

Moewyn tira une chaise qui se trouvait dans la pénombre et la deposa devant le jeune homme afin qu'il puisse s'asseoir.

"Asseyez vous je vous en prie. Ce que j'ai à vous dire risque de vous secouer un peu."

Elle se doutait qu'il prendrait sa politesse pour de l'arrogance et qu'il ne s'asseyerai pas sur la chaise.
Tant pis, c'était dans la nature de Moewyn, aider les gens.
Peu importe leur comportement, leurs idées, c'était comme sa raison de vivre, aider.
Elle adresssa à ce jeune homme renfrogné un énième sourire bienveillant puis attendit quelques instants avant de lui dévoiler la triste vérité.

"Je suis navrée de vous apprendre que vous ne pourrez plus sortir de ce manoir. Comme moi, et comme des dizaines de personnes vous êtes enfermé ici à jamais. Nous avons bien chercher un moyen de nous enfuir mais c'est peine perdue."

Séraphin regarda la chaise, il sourit. Un sourire qui voulait dire beaucoup. Un douloureux sourire, plein d'amertume et de tristesse. Il venait encore une fois de se faire trahir. Comment faire de nouveau confiance apres tout cela?

**Plus jamais ...non plus JAMAIS je ne me ferais avoir**

Le jeune homme posa uniquement sa chaussure gauche et boueuse sur la chaise. Il regarda Moewyn, trouvant alors quelques traits commun au seul etre qui l'ai jamais aimé.

**Cette d'moiselle a un peu de tante Maud ...sa faon de me regarder , sa maniere de m'parler**

"Je suis navrée de vous apprendre que vous ne pourrez plus sortir de ce manoir. Comme moi, et comme des dizaines de personnes vous êtes enfermé ici à jamais. Nous avons bien chercher un moyen de nous enfuir mais c'est peine perdue."

Il se figea, quand soudain il fut prit d'une quinte de toux. Il crachotta une sorte de melange donnant une pate visqueuse et blanchatre.

-"Gouh....M...

Il se tourna, balançant la chaise pour exprimer sa douleur. L'air enflammait ses poumons, sa gorge semblait etriquée de frissons. La chaise se fracassa au sol dans un crissement effroyable. Qu'etait-ce que cette grande mascarde ? Il regarda la jeune femme, deferlant toute sa haine vers elle.

-"T...Q...C'est quoi c'te gros canular ? Tu t'fou d'ma geule ?

Séraphin ne prenait meme plus la peine d'etre un minimun courtois ou polit. Il la regardait d'un air mauvais, se demandant quoi penser, que croire.

-"On peut plus s'barrer, plus libre ? C'est ça que t'essaye de m'faire tilter ? C'est quoi c'te baraque ? T'es une folle c'est ça ? J'te crois pas ...t'sais pourquoi ? Parcequ' t'es qu'une pov' gosse de riche qui raconte des bobards!! Moi j'connais la misere p'tite conne et j'vais t'dire que maintenant tu v'a m'ouvrir vite fait bien fait c'te porte!!

Il haletait, soufflait, rouge, il perdait tout ses moyens. D'abord renoncer a l'amour, a la dignité et maintenant a la liberté?!

**HORS DE QUESTION DE ME LAISSER ENLEVER MA LIBERTEE!!**

-"T...Q...C'est quoi c'te gros canular ? Tu t'fou d'ma geule ?
-"On peut plus s'barrer, plus libre ? C'est ça que t'essaye de m'faire tilter ? C'est quoi c'te baraque ? T'es une folle c'est ça ? J'te crois pas ...t'sais pourquoi ? Parcequ' t'es qu'une pov' gosse de riche qui raconte des bobards!! Moi j'connais la misere p'tite conne et j'vais t'dire que maintenant tu v'a m'ouvrir vite fait bien fait c'te porte!!

Surprise, Moewyn eut tout d'abord un mouvement de recul, puis, réalisant les mots qu'il venait d'employer pour la qualifier, son visage vira au rouge, elle serra les poings et prit un profonde inspiration.

"Bon alors maintenant ça suffit. Tu vas te calmer et tu vas me parler sur un autre ton! Je suis pas une sale gosse de riche et je sais ce que c'est que la misère! Alors tu t'assois et tu me laisses parler.
Si t'es assez borné pour pas me croire et bah reste dans ton monde, t'es obtu et on arrivera jamais à rien avec toi!
T'as qu'à essayé de l'ouvrir cette fichu porte! Et puis tu me laisses même pas finir de parler. T'es qu'un sale gosse pleurnichard!"

Elle avait hurlé tout ça d'une traite, sans reflechir, sans peser le poids de ses mots.
Maintenant qu'elle reprit sa respiration elle se sentit honteuse d'avoir parler d'une telle façon et à un nouveau en plus.
Elle alla s'asseoir sur une des marches de l'escalier, posa sa tête dans ses mains et soupira.

"Je suis désolée, je voulais pas m'emporter, mais...mais je te jure que tout ce que je te dis est la strict vérité. Ca fait bientôt un an que je suis enfermée ici et le temps se fait long. Tous les jours quelqu'un de nouveau entre et se fait prendre au piège. Alors comprends moi ça devient lassant de devoir tout réexpliquer à chaque fois."

Séraphin l'ecouta, effectivement, elle n'avait pas pensé au poids des mots. Le jeune homme vit les traits de sa chere tante se deformer. Il soupira, ecoutant cette mechante veritée qu'on lui lançait ainsi... Le plus dur a avaler etait le fait que ce soit une parfaite inconnue qui lui dise tout cela.

"Bon alors maintenant ça suffit. Tu vas te calmer et tu vas me parler sur un autre ton! Je suis pas une sale gosse de riche et je sais ce que c'est que la misère! Alors tu t'assois et tu me laisses parler.
Si t'es assez borné pour pas me croire et bah reste dans ton monde, t'es obtu et on arrivera jamais à rien avec toi!
T'as qu'à essayé de l'ouvrir cette fichu porte! Et puis tu me laisses même pas finir de parler. T'es qu'un sale gosse pleurnichard!"

**Un pleurnichard? Moi? Moi qui ne me suis jamais plaind?**

Il se rappela de tous ces moments qu'il avait du traverser seul. Le jeune homme frissonna. Il l'ecouta s'excuser mais n'entendit pas. Ecouter et Entendre sont deux termes souvent confondus. Je ne m'elancerais pas dans de complexes explications mais sachez que Seraphin perçut toutes les paroles mais ne comprit pas tout ce qui fut prononcé, encore plongé dans les precedentes paroles.
Il s'avanca tel un automate vers Moewyn assise sur les marches d'un superbe escalier en bois de hetre. Il se baissa a sa hauteur et la regarda de toute sa rage.

-"Ne parle pas ...de ce que tu ne sais pas .

La photo de sa tante tomba sur le carrelage froid. Séraphin ne s'en rendit pas compte. Des petits bruits de pas pressés gratterent l'émail du sol blanc. Séraphin n'y prit pas garde, il plongeait son regard bleuté dans celui de la jeune fille qui avait osé le defier et le juger...tout comme les autres.

**La nature humaine est vraiment mauvaise pour ne jamais m'octroyer ne serais-ce qu'une chance. **

-"Tenez tres cher, je pense que ceci est a vous...

Séraphin detourna le regard pour regarder celui qui l'interpelait. Il fut surpit de tomber sur un lapin blanc aux grands yeux innocents qui tenait entre ses pattes la photo de sa tante.

-"C'est quoi c'te foutoir bordel?

"Ne parle pas..de ce que tu ne sais pas."

"Je pourrais te dire exactement la même chose, je ne suis pas une gosse de riche."

Lui octroyer une chance? Voilà qu'il avait le toupet de penser qu'elle ne lui en avait pas donner une.
Elle le regarda dans les yeux sans ciller, sans peur.
Que pouvait-il bien lui faire? La giffler? La menacer?
Elle s'était battu tellement de fois, avait été bléssé tant de fois qu'une simple gifle ou une simple menace ne lui faisait plus rien.
C'est alors qu'arriva un petit lapin blanc tenant dans ses mains une photo et qui s'adressa au nouveau venu.

-"Tenez tres cher, je pense que ceci est a vous...

-"C'est quoi c'te foutoir bordel?

"Ce foutoir, commença Moewyn en se levant et en prenant le petit lapin blanc dans ses bras, c'est ton alter ego astral. Si tu avais pris la peine de me laisser parler, tu saurais déjà ce que c'est."

Elle caressa gentimment la tête du lapin entre les deux oreilles et regarda le jeune homme avant de continuer.

"Un alter ego astral est un animal que tu as imaginé quand tu étais petit. C'était ton compagnon. Quand tu as grandis tu l'as en quelque sorte oublié, et maintenant que tu es ici, il est de nouveau avec toi pour t'accompagner."

Elle déposa le lapin blanc dans les bras de l'adolescent et sourit. Quel merveilleux contraste, un lapin blanc tout mignon et une brute épaisse.

"Maintenant si tu n'y vois pas d'objections je vais continuer mes explications et quand j'aurais fini tu pourras partir si tu veux. Enfin partir...façon de parler.
Bon maintenant que tu sais que tu ne peux plus sortir, que tu possèdes un alter ego astral passons à la dernière chose.
Chaque personne qui entre dans ce manoir, se voit délivrer un pouvoir. Certains peuvent se transformer, d'autres faire apparaitre des objets et certains peuvent même commander les élèments ce qui est mon cas.
Je ne peux pas te dire quand et où, ni même comment tu vas découvrir ton pouvoir. Saches seulement qu'il te sera utile dans bien des situations. Parfois il nous arrive des choses étranges qu'on ne peut pas expliquer."

Elle regarda le nouvel arrivant s'attendant à une nouvelle réaction violente puis dit avant qu'il ne se manifeste.

"Si tu veux te reposer, il y'a une chambre qui t'es attitré au premier étage, tu y trouveras tout ce que tu voudras et elle sera décorée selon tes goûts."

Séraphin avait reçut beaucoup d'informations a la fois. Le jeune voyou passa sa main dans ses cheveux colorés d'un violet delavé en essayant d'analyser la situation posément. Ne cessant pas de la devisager,il prit des papattes du lapin la photo de sa tante et sentit son coeur se serrer.

**La vie a donc decidé de tout me prendre...**

Il lacha de nouveau un soupir et baissa les yeux vers le lapin. Il etait blanc, deposé sur ses genoux tandis qu'il etait assis en seiza juste a la hauteur de la jeune demoiselle. Séraphin l'observa, tandis qu'il tenait la photo de sa tante de telle sorte que, sans s'en aperçevoir, il la montrait ouvertement a Moewyn.

**Un alter ego ...quelqu'un sur qui compter? J'aurais donc oublié quelqu'un sur qui compter? IMPOSSIBLE... POURQUOI la vie s'obstine-t'elle a m'enlever tout ce qui pourrait m'aider a vivre ? **

Il reflechit quelques instants puis finit par esquisser un sourire ce qui tordit sa bouche d'un rictus qui illumina son visage et fit au passage tomber sa cigarette entre les deux oreilles du lapin.

-"Scuse ...

Il se tourna vers Moe et s'aperçut qu'il lui montrait ouvertement la photographie de sa chere tante.

**Elles se ressemblent vraiment beaucoup...**

Il fit un mouvement brusque et rangea le portrait de sa tante dans son veston. Devenu presque livide, il se demanda un moment si Moewyn avait vu sa tante.

Chaque personne qui entre dans ce manoir, se voit délivrer un pouvoir. Certains peuvent se transformer, d'autres faire apparaitre des objets et certains peuvent même commander les élèments ce qui est mon cas.

**Un pouvoir ? ...mais ou suis-je tombé ? **

-"Un pouvoir....

-"Oui certes mon bon ami, un pouvoir pour proteger et aider les plus demunis dans ce beau pensionnat. Mon imble nom est "Do" et vous jeune demoiselle qui etes si douce, je vous remercie de tout coeur d'avoir prit sous votre jolie coupole mon ami.


Séraphin le regarda bizarrement, etait-ce possible qu'il eut inventé un etre qui aime toutes ces personnes qui lui avait fait du mal ? Il soupira avec un profond dedain et se leva.
Le lapin tomba (pas de tres haut mais tomba) dans un petit "Poc" sonore.

-"Le seul que j'ai a protéger c'est moi.

Il se baissa pour ramasser sa cigarette, regarda une derniere fois Moewyn et se retourna, partant dans les couloirs.
Le jeune lapin lacha une plainte dechirante.

-"Attendez moi mon cher!!

-"Cimer Moewyn ... Dit Séraphin a l'egard de Moewyn sans se retourner. Il fit un signe de la main et disparut dans les tenebres, mouillant les couloirs de ses pas trempés.
Le lapin resta la, tout seul, ses grands yeux bleus malheureux.

-"....il est partit...

(Tu veux continuer a parler avec DO ? ^^ )