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 Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-

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B.N.B.B.
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MessageSujet: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeVen 28 Déc 2007 - 19:02

Pensée. Fleur à cinq pétales qui pousse parfois dans la tête des Hommes.
Cette citation conviendrait parfaitement à notre chère Eva actuellement en pleine méditation sur le passage d'un livre. Celui où Raphaël fait son premier voeu à la peau de chagrin. Si cet homme voulait une longue vie de richesse et d'aisance , pourquoi n'a-t-il pas demandé la jeunesse éternelle, l'immortalité. Serait-il quand même mort à la fin de son voeu? La peau de chagrin ce serait-elle racourcie avant de réaliser son souhait?
L'on pouvait rester des heures sur ses questions, comme celle du menteur : "Tout les hommes sont des menteurs, donc je suis un menteur, mais je dis la vérité car tout les hommes sont des menteurs donc..." .
Ces temps-ci la jeune adolescente aimait passer ces journées sur ce genre de questions qui n'intéressent que peu de personnes. Pourquoi? Pour passer ses jours d'emprisonnements dans le pensionnat. Pour oublier que des gens meurent dans cet endroit maudit, et qu'elle en a vu mourir.
Elle se posait donc des questions avec une infinité de réponses afin de passer le temps, il y a d'autres occupations certes. Mais autant mourir instruit de ses propres réponses se disait-elle. Peut-être qu'un jour elle écrirait toutes ses réponses même insolites.
Passons sur ce sujet qui pourrait s'éterniser.

Ce jour-ci , il faisait frais, la jeune fille s'était habillée comme elle le pouvait, c'est à dire : selon les humeurs de sa garde-robe.
Une chaussette courte blanche, une autre rayée arrivant jusqu'a son genou, une pull rouge avec une manche plus lonque que l'autre -qui était d'ailleurs excessivement longue-, enfin sa jupe arrivant à mi-cuisse froissée déteinte semblait plus claire d'un côté que l'autre. Bref une assymétrie presque complète, surtout si l'on compte que son visage était barré d'un bandage blanc cachant son oeil droit -que je ne décrirais pas- . Comme d'habitude, sa collection de pansements était toujours présente parsement son frêle et maigre corps de jeune demoiselle casse-cou.

Eva n'avait jamais remarqué la présence de la véranda, surement parce que les lieux poussaient comme des champignons dans P.I. C'était une plante toute particulière qui l'avait incité à venir méditer -se torturer l'esprit sur des questions saugrenues serait plus juste-, dans la véranda. Une plante à longue feuilles, avec une multitude de fleurs blanches rayonnantes et au parfum nauséabond -qu'elle n'avait pas remarqué au départ-.
J'ai décris le tableau : une jeune fille habillée comme as de pique, collectionant les pansages, un livre à la main, se posant des questions pour passer le temps dans une véranda aux fleurs étranges.


Dernière édition par le Ven 28 Déc 2007 - 23:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeVen 28 Déc 2007 - 20:51

Il faisait... chaud, non? C'etait la question que se posait Keiko a lui meme, depuis qu'il etait entre ici. Il ne comprenait pas vraiment, il faisait plutot froid a l'exterieur, trouvait-il. Il etait arrive au pensionnat alors qu'il commencait a pleuvoir. Mais la il faisait beau temps, le soleil percait. Keiko enleva son echarpe, enfin il la laissa simplement pendre sur son cou au lieu de l'enrouler plusieurs fois autour. Ce qui faisait que l'echarpe en question trainait, mais il n'en avait que faire, c'etait le moindre de ses soucis. Il avait toujours cette cape etrange qu'il s'etait confectionnee lui meme, trainant derriere lui, heureusement il avait quand meme eu la presence d'esprit de ne pas la faire trop longue. Keiko regardait les fleurs. C'etait joli, toutes ces plantes... Il en avait rarement vue de pareilles. Ou etait-il d'ailleurs? Il fit un effort pour se souvenir.. Il avait quitte le hall d'entree.... Puis avait erre un long moment au gre des couloirs.. Et par il ne savait quelle facon, il etait arrive ici. Keiko sourit, emettant un leger rire qui n'avait aucune signification pour l'observateur. Il etait joyeux, cette fois. Comme il etait interesse par la botanique, c'etait normal. Son pere lui avait tant parle de ces plantes qu'il s'en etait passionne. Voulant aller a l'universite juste pour ca. Son pere... Le regard de Keiko s'egara. Cela faisait longtemps que cette personne etait sortie de son monde, il venait de s'en rapeller vaguement,mais deja les traits de son visage lui echappaient. Bien vite il oublia, pour observer les plantes.

Il marcha ainsi dans la grande veranda pendant un long moment, s'attardant sur des plantes, errant au gre de la beaute des fleurs, pouvant regarder cinq minute une meme espece, ou a peine accorder un regard a d'autres. En general celles qu'il aimait etaient hideuses pour le commun des mortels. Des couleurs fades, une odeur peu ragoutante ou des epines decourageantes. Mais il aimait bien, lui. Son livre de mathematiques sous le bras, il flanait. Oubliant un peu tout ce qui aurait du le preoccuper, par exemple sortir de cet endroit, revenir chez lui. Lorsqu'il vit une personne, assise dans la veranda. Il s'arreta net. Cette personne faisait intrus, dans la veranda. Une presence "animale" au milieu des presences "vegetales". C'est surtout pour cela qu'il l'avait remarquee. Il la detailla rapidement. Des cheveux longs, d'un blond platine, un bandeau sur l'oeil. De jolis vetements. Trouvait-il. Apres ses gouts etaient tres speciaux, mais il s'approcha d'elle car elle semblait avoir de plutot bons gouts... Elle lisait... Il l'admirait d'autant plus. Quelqu'un de cultive... C'etait forcement quelqu'un d'admirable, d'apres lui, qui n'etait qu'a l'apprentissage de la lecture, et aux calculs les plus sommaires. Ses chaussures de randonnees tapaient, peu discretes, sur le sol de la veranda, tandis qu'il s'avancait.

Il n'osait pas tellement l'aborder. Pourquoi? Parce que c'etait une personne cultivee. Et que les personnes cultivees l'intimidaient un peu... Il se sentait particulierement stupide, a cote de ces personnes. Il baissa la tete, serrant legerement les levres. Elle etait absorbee par son livre. Le jeune homme ne savait que dire, de toutes facons. Bonjour? Cela semblerait tellement stupide, ca aussi... Il cacha derriere son dos son livre. Si elle voyait ca, elle se moquerait de lui. Surtout qu'elle semblait plus jeune que lui... Il preferait ne rien montrer. Ses yeux noirs s'egarerent sur le visage calme de la jeune fille, barre par ce meme bandeau qu'il avait note auparavant. Qu'avait-elle? Elle ressemblait a un pirate des contes que lui lisait sa mere, autrefois. Son oeil visible etait d'un bleu profond. Elle etait egalement couverte de pansements, remarqua-t-il. En plus c'etait une aventuriere. Une perosnne remarquable, sans doute... Il ne savait pas vraiment quoi faire. Il n'etait qu'a une dizaine de metres maintenant. Il s'etait arrete, n'osant s'approcher plus. Keiko regarda rapidement ses mains ecorchees. Lui ce n'etait pas tres glorieux, il se mordillait seulement la peau, ou creusait pour trouver des insectes en tous genres.

Finalement, Keiko s'approcha un peu plus, un sourire maladroit barrant son visage halé. Et du haut de son metre quatre-vingt-dix-sept, il regarda une derniere fois la jeune fille avant de se pencher sur son livre, demandant innocement, d'une voix tremblante


"Vous... vous lisez quoi?"

Son ton se faisait tres poli, meme si la formulation etait un peu familiere. Il faisait de son possible, il n'etait pas un professionel des bonens manieres, loin de la. Mais il essayait de doner bonne impression a la "dame cultivee" qui soit dit en passant avait dix ans de moins que lui. En esperant qu'elle ne le rabrouerait pas trop brutalement. Son sourire toujours aussi vacillant, il guettait la reaction de la dame... Pour une fois qu'il voyait quelqu'un qui avait si bon gout en etant si joliment habillee, il esperait qu'elle serait gentille... et qu'elle ne se moquerait pas.
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeVen 28 Déc 2007 - 21:52

"Vous... vous lisez quoi?"

Eva releva la tête. C'était un garçon d'un vingtaine d'année qui venait de lui adresser la parole.
Il portait une écharpe qui trainait par terre, ce qui lui fit automatiquement penser à un dessin du petit Prince. Contrairement à celui-ci, ce jeune homme devait mesurer soixante ou cinquante( j'estime que le petit prince doit faire dans les alentours du mètre 30-40 ) que le personnage "fictif" aux cheveux couleur du blé.
Sa voix tremblait, avait-il peur? Certainement pas d'une fille bien plus petite que lui, l'air fragile et peu agressive. Alors était-ce de la gêne? Eva n'osa pas se poser cette question, car l'idée de paraitre intimidante lui paraissait bien arrogante, alors elle essaya de ne pas y penser -bien que ce soit difficile- .

Elle ne l'avait pas vu arriver, pourtant il avait de quoi être remarqué de loin, peut-être que ces questions insolites lui prenaient vraiment trop l'esprit. Elle en fut ravie, au moins ça prouvait que cette technique pour tuer le temps était efficace.
Avant de lui répondre, elle remarqua que ses mains étaient bien abîmées, et qu'il tenait un livre de Mathématiques sous le bras. Les maths n'avaient jamais été son fort, n'ayant pas suivi de réels études, et seulement étudié avec les livres, elle n'avait jamais eu d'aide pour réussir ces problèmes incroyablements intriguants : " Martin coupe un gâteau en cinq quart, et en donne la moitié à son père, puis il donne un quart du reste à sa mère, donnez en fraction la part de Martin". Mais pourquoi ce Martin ne coupait-il pas tout simplement le gâteau en trois parts, et gardait le reste pour demain? C'était la question qu'elle s'était posée le jour où elle avait essayé de résoudre ce facheux problème. Pourquoi les gens des livres de mathématiques expriment le besoin de parler en quart et en lettres? Est-ce que des gens à table disent un jour à leur invité : Vous reprendrez trois cinquième du gâteau cher ami?
Bref le chapitre de l'arithmétique n'avait pas été le favori d'Eva. Heureusement qu'elle connaissait bien d'autres choses -que je ne citerais pas sinon après je vais me retrouver en panne de chose à écrire XD-


"-Je lis "La peau de Chagrin d'Honoré de Balzac".

Dit-elle en s'éclaircissant la gorge. Ce livre elle l'avait déja lu, mais avait récemment ressenti le besoin de le relire, ayant trouvé une autre version de celle qu'elle avait lu auparavant dans la bibliothèque du pensionnat.
Ce garçon s'intéresserait-il aux livres? Eva espérait qu'il se passionerait plus pour les romans que pour les mathématiques, ce serait fort ennuyeux pour elle qu'il la questionne sur Martin qui est cette fois-ci allé faire les courses avec deux tiers de son argent de poche.
Raphaël et la peau de chagrin lui étaient plus connu.
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeSam 29 Déc 2007 - 9:40

La dame cultivee leva la tete de sa lecture. Keiko y jeta un rapide coup d'oeil. Des tas de lignes, des milliers de mots... Ah, jamais il ne pourrait lire ca. Pas pour le moment. Il detourna vite le regard de ces lettres imprimees qui le destabilisaient, se redressa, et plongea son regard dans celui de la jeune fille qui le toisait. Keiko se demanda si dans ces yeux, il y avait de l'agacement, ou de la curiosite.. ou quelque chose d'autre encore. Il n'etait pas tres doue pour ca, savoir les emotions humains. Il rougit legerement, se dissimulant un peu le visage dans son echarpe qui trainait toujours a moitie par terre, un peu salie maintenant. Elle regarda ses mains, et son livre de Mathematiques. Il se crispa un peu, raffermissant sa prise sur son livre, le serrant jusqu'a avoir mal a la main qui le tenait. Si il faisait un geste pour le cacher a la vue de la dame, alors elle trouverait ca suspect... ou alors tout simplement ridicule, gamin... se moquerait-elle? Il ne savait pas. Il ne preferait pas savoir. Raide comme un piquet, il attendait une quelquconque reaction de la jeune fille qui pouvait le sortir de cet etat un peu nerveux. Pour une fois que Keiko ne se conduisait pas en gamin irresponsable, il se conduisait comme un gamin qui doit montrer un carnet de notes a sa mere, sachant qu'il a completement rate tous les exercices ou Martin decoupe son gateau.

Elle finit par prendre la parole, une voix calme, posee, digne d'une aventuriere pirate cultivee se dit-il, ne se doutant pas pas que le temps des pirates comme il les imaginait etait termine depuis belle lurette. Mais le contenu de la phrase le plongea en un profond desarroi, si on ne peut dire affolement. La .. peau de chagrin? De.... Blazak? Il avait retenu le nom de travers, et se demanda comment on ecrivait ce nom etrange. Il jeta un coup d'oeil furtif sur la couverture du livre. Balzac. Oh. Il y etait presque. Blazak et Balzac, hein... Il n'y a pas une grande difference. Mais... qu'est ce que c'etait que ce livre? Pourquoi avait-il pose la question? Sa question tombait a plat, il ne savait absolument pas ce qu'etait cette "peau de chagrin" dont elle parlait, trouvant meme que ce terme etait un peu bizarre. En meme temps sa culture litteraire n'etait pas tres etendue, il avait lu des livres pour enfants en bas age, parlant de toupoutous ou d'elephants multicolores. Pourquoi avait-il pose cette question a la dame cultivee.. Gros blanc.

En effet dans toutes ses pensees completement opposees, il ne s'etait pas rendu compte qu'il avait marque un grand silence, encore moins qu'il etait ecarlate et qu'il fixait la dame avec une certaine peur. Il venait de se rendre compte du silence, c'etait deja bien. Il fallait maintenant trouver quoi repondre. Il aurait voulu s'enfuir en courant, mais ses jambes n'obeissaient pas, et puis il aurait l'air encore plus ridicule qu'il ne l'etait. Il finit par articuler, sa voix n'obeissant pas trop et devenant un peu rauque sous l'emotion, essayant de rire, ce qui donnait un rictus nerveux


"Euh.. la... la peau de chagrin... b... bien sur...... "

Que... quoi dire d'autre? Il se sentait au bord des larmes, mais il n'allait pas pleurer devant la dame... Ca serait le comble... Quoi dire... laisser une autre lacune dans la conversation? Les yeux cristallins de la jeune fille le destabilisaient... Il finit par articuler, sa voix toujours aussi inegale

"Vous.. V....Qu...D.... Pou...Pouvez vous... me ...r..rapeller.... d-d-de quoi il ... p.. parle, ca fait un... un... moment.... q...q...que je l'ai lu..."

Oh le gros mensonge. Et il mentait aussi bien qu'un gamin qui disait qu'il avait reussi magistralement les exercices avec Martin... Begayant comme c'etait pas permis... Il crut bon d'ajouter

"J...J...J'ai un peu.. oublie... c'etait dans mes..... euh... mes... etudes ... litteraires...."

Et maintenant il allait essayer de faire croire a la dame qu'il avait passe un bac litteraire. De pire en pire. Il se degoutait, a raconter pareilles salades. Et a force de parler comme caelle allait le prendre comme un begue. A part qu'il souriait nerveusement, presque grimacant, se cachant le plus possible sous son echarpe pour masquer la rougeur de ses joues. Son coeur battait a tout rompre, comme pret a exploser... Le ridicule tue.
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeSam 29 Déc 2007 - 12:19

Consterné.
Un mot qui résume bien l'état d'Eva, complètement déboussolée par les réactions de ce garçon.
Il rougissait et bégayait, en serait-elle la cause? Pourtant elle n'avait rien d'une personne très intimidante. Mais après tout il y a des gens dont le caractère est naturellement timide. Chez Keiko -dont elle ne connait pas encore le nom- ça avait quelque chose de surprenant. Un grand gaillard comme ça qui rougit et qui chute sur tout ses mots...ça avait de quoi renverser la banalité ambiante des grands garçons forts froids et très sure d'eux.
Il ne semblait pas connaitre le livre qu'elle lui présentait , si on jugeait par le blanc qui sépara sa réponse de la prochaine intervention vocale de Keiko.


"Euh.. la... la peau de chagrin... b... bien sur...... "

...Eva hésitait : Est-ce qu'il lui mentait pour ne pas paraitre inculte? Ou alors avait-il des énormes difficultés à parler aux gens?
Elle apperçue un début de ce qui semblait être des larmes au coin de ses yeux. Un léger malaise monta en elle. Elle n'avait pas l'habitude de mettre les gens mal à l'aise, surtout que si on mettait à part ses pansement et son accoutrement elle n'avait rien d'extraordinaire pour une demoiselle de quinze ans.


"Vous.. V....Qu...D.... Pou...Pouvez vous... me ...r..rapeller.... d-d-de quoi il ... p.. parle, ca fait un... un... moment.... q...q...que je l'ai lu..."

La jeune fille se demandait si il fut bon de se mettre à résumer ce livre, peut-être que ça ne ferait qu'augmenter sa "panique" , et là ça risquait d'être bien gênant autant que pour elle que pour lui.
Il continua à broder son mensonge d'ailleurs un peu trop évident, Eva tenta de se forcer un y croire pendant un instant pour ne pas devenir sceptique ( ce qui ne risque pas d'arriver XD ).



"J...J...J'ai un peu.. oublie... c'etait dans mes..... euh... mes... etudes ... litteraires...."


Eva hocha la tête en souriant, attendrie par le caractère d'enfant troublée de cet adulte ..bien qu'elle n'avait jamais rien vu de telle. Même les enfants du terrain vague avec qui elle vivait mentaient mieux . Mais elle ne tint pas à faire remarquer cette supposition évidente qu'il mentait. Après tout ce n'était pas un mensonge bien grave, et elle aussi elle se mentait souvent.

" C'est l'histoire d'un homme qui a tout perdu et qui va trouver une peau qui réalise ses souhaits, mais à chaque fois qu'il fait un souhait sa vie se minimise en même temps que la peau. Quand celle-ci deviendra toute petite il mourra.

Pouvoir nous brûle et vouloir nous détruit , mais savoir laisse notre faible organisation dans un perpétuel état de calme ( une des citation favorite de celle qui se trouve derrière l'écran ) .
Voilà un résumé complet du livre.
La jeune fille inclina la tête, comme pour le saluer, et essaya de retrouver le même sourire qu'elle utilisait auparavant avant ... sa chute. Peut-être n'était-il pas aussi réussit qu'autrefois, mais elle devait s'en contenter.


"Je m'appelle Eva et toi?"

Elle espérait que cette question-ci ne mettrait pas le jeune homme dans tout ses états.
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeSam 29 Déc 2007 - 18:14

Keiko etait assez... risible dans la matiere du mensonge. Il ne savait absolument pas mentir. Beaucoup de gens a cette epoque etaient devenus pour survivre des calculateurs froids, qui arrivaient a leurs fins en deformant un peu la realite, affichant un visage de joueur de poker. Lui qui n'avait jamais ete integre a la societe.. n'y parvenait pas. La jeune fille avait beau etre frele et plus petite que lui, elle qui etait cultivee ne devait pas etre dupe. Elle se tenait devant lui, toute calme, posee, tranquille. Lui faisait un peu tache, a cote d'elle. Il avait la force, elle avait le savoir. Et en plus vu ses bandages elle devait forcement etre aventuriere. Quel etre parfait, pensa-t-il. L'oublierait-il aussi, lorsqu'elle serait hors de sa vue, ou en garderait-il un souvenir, meme mince apres quelques heures? Rien ne pouvait le dire... Keiko etant tres changeant et ayant une memoire un peu limitee quand ca ne l'interessait pas. Enfin la situation presente etait plus preoccupante.

La jeune fille avait garde le silence pendant toute la duree de son menasonge, et arborait un air un peu perplexe. Sceptique? Les levres de Keiko se serrerent un peu, de tension. Elle ne le croyait pas. Non, sans blague, rencherit une petite voix dans son esprit. Il cligna des yeux de toutes ses forces, pour chasser ses propres pensees, ne trouvant meme pas ca un peu illogique. Enfin, elle prit la parole, sa voix toujours glissant l'air comme un oiseau fend le ciel, gracieusement. La etait le point de vue de Keiko. Pourquoi n'avait il pas autant admire Emily, ou la "dame bizarre du hall"? Question sans reponse. Mais il la regardait avec une adoration certaine, meme visible. Et une certaine peur, comme celle des "etres inferieurs" avaient envers les "superieurs", craignant leurs reactions. Elle conta l'histoire qu'elle lisait. Un homme qui avait tout perdu... Realiser ses souhaits? Ca existait vraiment? Ou n'etait-ce qu'un conte fantastique? Il ne savait pas trop faire la difference. Mais la fin de l'histoire etait triste. Il mourrait, a la fin? Une expression moins genee, un peu plus triste, se peignit sur le visage du jeune homme. C'etait etrange, comme histoire... La jeune fille n'en avait fait qu'un resume sommaire, mais.. il avait envie de lire cette histoire. Il dit dans un souffle, sa voix etant un peu etouffee par son echarpe qu'il avait mis devant son visage ne laissant transparaitre que ses yeux


"Ah... euh.. je.. me souviens...."

Ah, mais c'est qu'il continuait de mentir. Il preferait ne pas enlever cette echarpe de son visage, sa peau serait toujours pourpree. Elle inclina la tete, et fit un magnifique sourire, qui changeait de son air neutre, calme. Il rougit un peu plus encore alors qu'il commencait justement a se calmer, et mit ses mains a son echarpe, la soulevant pour se cacher meme les yeux pendant une seconde, avant d'oser regarder la jeune fille lorsque sa voix s'eleva une nouvelle fois. Elle disait se nommer Eva... C'etait comme Eve non? Eve, il avait deja entendu ca dans une histoire, mais il ne savait laquelle. Elle lui avait retourne la question. Il fut bien oblige de baisser son echarpe. C'etait impoli de parler comme ca. Il deglutit, calmant son coeur qui battait a tout rompre, et dit, baissant le regard

"Keiko, madame..."

Bon. elle avait dix ans de moins que lui donc environ quinze seize ans... Et il l'apellait madame. Mais sa mere lui avait dit que c'etait une formule polie. D'ailleurs il ajouta la formule polie la plus stupide qu'il aie jamais apprise, mais qui semblait etre obligatoire

"Enchante, madame."

Meme si il n'etait sous l'emprise d'aucun sortilege. Vraiment n'importe quoi ce truc. Enfin il hesita... Il demanda enfin

"Ou... vous avez trouve ce livre... peut etre que.. je... j'pourrai aller... le.... le lire...."

Ceci dit, il se cacha de nouveau le visage dans son echarpe, honteux
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeSam 29 Déc 2007 - 22:03

"Keiko, madame..."

Madame...c'est vrai qu'elle l'avait tutoyé, peut-être parce que à cause de sa façon de s'exprimer elle avait eu du mal à le considérer comme un adulte. Il venait de baisser son écharpe pour parler, ainsi elle avait pu l'entendre plus distinctement. Keiko ne bégayait plus mais continuait à rougir excessivement.
Eva espérait qu'il s'en remette vite, elle n'osait pas lui avouer qu'elle savait bien qu'il mentait ; de peur de le faire paniquer et de l'embarrasser encore plus, ou alors si c'était vrai mais que sa façon de le dire n'avait rien de convaincant. Peut-être que ça lui retirerait un poid, se disait-elle.
Il l'appella une nouvelle fois madame, peut-être qu'elle aussi devait-elle le vouvoyer? Ce serait difficile...car on aurait dit un jeune garçon s'adressant à son aînée, son professeur ou quelque chose dans le même genre qui nécéssitait des formules de courtoisies.
Devait-elle s'adresser à lui comme un adulte? En tout cas lui ne devait pas se considérer tel que. L'on sait bien que les vrais adultes, ceux qui pensent que le mot "grande personne" leur est réservé sont tout de suite choqués quand on ne les vouvoie et ne les appellons pas "monsieur" , "madame" et "mademoiselle" (pour les non-mariées ).
Visiblement ça n'avait pas gêné Keiko, Eva se sentit un peu idiote de le voir comme un enfant, pourtant c'était bien le cas...


"Ou... vous avez trouve ce livre... peut etre que.. je... j'pourrai aller... le.... le lire...."


Il butait de nouveau sur ses mots, aussi il faut que les phrases précédentes n'étaient pas bien longues.
Elle avait trouvé ce livre dans la bibliothèque du pensionnat, il devait surement en avoir d'autres. En plusieurs éditions. Ce garçon aimait-il lire? Ou essayait-il tout simplement de soutenir son mensonge précédent? Il s'enfouit de nouveau le nez dans son écharpe.
Elle posa sa main à côté de où elle était assise.


" J'ai trouvé ce livre à la bibliothèque, les étagères en sont remplies, je te conseillerais de bon livre si tu veux . Tu peux t'asseoir...si tu veux également ."

Sa main se retira, afin qu'au cas ou il décidait de s'asseoir elle ne soit pas écraser ( c'est stupide pardon ) . N'avait-il pas chaud à force de rougir ainsi, était-elle aussi embarassante? Peut-être parce que son visage était encore stoïque , séquelles de sa dépression? Eva souriait comme elle le pouvait, espérant ne pas avoir trop cruche ( à mon avis si ... ).
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeDim 30 Déc 2007 - 13:00

Bon, c'etait ca de dit.. Il continuait a mentir piteusement, n'ayant aucune credibilite, mais bon la dame ne semblait pas fachee... Les gens, quand on leur mentait, ils se mettaient souvent en colere, accusant celui qui avait prononce le mensonge d'etre hypocrite, de ne pas dire ce qu'il pensait et celui-ci redescendant dans son estime tout de suite sans meme chercher a le pardonner. La dame ne semblait pas du tout en colere. Elle souriait toujours. Pour beaucoup de gens elle devait avoir l'air niaise, pour lui elle etait tout simplement extraodrinaire. Elle ne lui en voulait pas... Il ne lui etait meme pas venu a l'idee qu'elle doutait, elle devait etre sure de son mensonge mais lui pardonner dans sa bonte extreme. Eva, car tel etait le nom de cette divine personne (Keiko a des idees tres tranchees, soit il aime soit il aime pas...), posa sa main couverte de pansements a cote d'elle, puis repondit a sa question. A la bibliotheque? Il y avait une bibliotheque a cet endroit? L'esprit un peu ralenti de Keiko se demanda comment il pouvait y avoir une bibliotheque dans une veranda... Mais ca devait etre dans le batiment qu'il avait quitte pour se rendre ici, qu'il y avait une bibliotheque.

Il reflechit. Devait-il s'asseoir comme le demandait la dame? Mais ca serait... il ne savait pas. Il etait intimide de trop l'approcher. Le jeune homme fit un pas, trebuchant a moitie sur une racine qui se baladait par la, sortie de son pot, et se rattrapa de justesse. Il reajusta son echarpe blanchatre, puis hesitant encore a s'asseoir pres de la divine aventuriere il resta plante comme un piquet. Le faire? Pas le faire? La etait la question d'une vie. Keiko s'interrogeait a ce sujet comme si c'etait la chose la plus dure et la plus importante de sa vie qui se jouait. Il s'epongea legerement le front, decidant de s'asseoir. Decliner l'offre si genereuse d'Eva serait d'une impolitesse grave, deja qu'il n'etait pas des personnes les meilleures... A mentir comme il le faisait. Il s'assit faisant attention a ne pas trop toucher la jeune fille. Sa main effleura neanmoins l'epaule d'Eva lorsqu'il s'assit, il la retira immediatement. Le jeune homme enfin assis regarda la jeune fille, ne sachant pas trop quoi dire, mais finit par bafouiller


"D...Desole.. madame...."

Blanc. Encore. Il etait si tendu, droit comme un piquet aux cotes de la jeune fille, il ne parvenait pas a penser a quelque chose d'un tant soit peu coherent. Enfin il s'en voulait toujours pour le mensonge... Il faisait relativement chaud, ce qui etait bien pour Keiko, au moins le climat ne le mettait pas plus mal a l'aise qu'il ne l'etait deja. Posant sans trop y faire penser son livre de mathematiques sur ses genoux, machinalement, il n'avait pas fait attention au fait que la jeune fille pouvait tres bien le voir maintenant. Lui qui avait tant fait d'efforts pour cacher ce livre. Il le remarqua alors qu'il mit la main sur le livre, apres avoir une enieme fois touche nerveusement l'etoffe qui lui entourait le cou, trainant toujours sur le dallage de la veranda. Avisant le livre, il le cacha de toute la surface de ses grandes mains, mais elle devait l'avoir remarque. Il essaya intuilement de se justifier en balbutiant

"J... C'e..C'est... euh.. l...le livre d..de... euh.... mon oncl.. d'mon neveu..."

Vraiment de pire en pire. Enfin il croisa le regard de la jeune fille, s'en voulant d'autant plus. Il soupira, baissant la tete. Vraiment... elle finirait par le detester... Elle qui etait si douce et qui lui avait adresse un sourire si charmant malgre ses blessures qui devaient lui faire mal. Les yeux noirs de Keiko se baladaient sur le sol, n'osant plus croiser le regard de la jeune fille assise a cote de lui. Il avait failli dire que c'etait le livre de son oncle. N'importe quoi. Et puis peut etre avait-elle vu le nom inscrit sur la couverture, sur une etiquette autocollante. Keiko Ehi'No. N'importe... quoi... Il finit par dire

"Desole madame... Je ne fais que vous raconter des mensonges depuis le debut. Je n'ai pas fait d'etudes litteraires, je n'ai jamais lu du B..Baz...lac? Je sais a peine lire, et ce livre est le mien."

A part la certaine hesitation sur le nom de l'auteur, qi etait d'ailleurs faux, il avait prononce tout ca d'une traite. Comme quoi quand il disait la verite il abandonnait cette gene. Enfin apres... la dame devait le savoir... Il se sentait d'autant plus honteux d'avoir l'air stupide devant elle. Un homme de son age, etre dix ans derriere elle. Il finit par sourire tristement, enlevant son echarpe de devant son visage

"Euh... Merci.. madame... de m'avoir autorise a vous parler."
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeDim 30 Déc 2007 - 23:14

Le voilà qui hésitait à s'asseoir. Pourquoi donc se torturait-il ainsi l'existence juste pour une question d'assis ou debout? C'était bien malheureux à voir une personne aussi peu confiante en elle-même ( Eki Deki t'es sadique è__é ). Il trébucha et resta figé pendant quelques instants. Eva se demandait si elle devait intervenir, mais peut-être que ça allait le troubler encore plus. Embêtant.
Finalement il finit par s'asseoir, ce qui arracha un soupir de soulagement à Eva . L'épaule de l'adulte-qui-ressemble-bien-plus-à-un-enfant, effleura la sienne, et il s'en excusa?! Ou alors s'excusait-il d'autre chose? Elle ne prit pas le temps d'y réfléchir, car elle remarqua que le livre qu'il avait tenu si fort contre lui tout à l'heure ( c'est à dire il y a quelques minutes ), était désormais à découvert.
Un livre de mathématiques, ceux ou les aventures mélodramatiques de Martin et de son gâteau sont contées. Celui-ci était de niveau primaire, que faisait donc cet "adulte" avec un livre de primaire?Son nom était marqué dessus.


"J... C'e..C'est... euh.. l...le livre d..de... euh.... mon oncl.. d'mon neveu..."


Le voilà qui bégayait, il mentait encore? Mais comment? Eva leva les yeux, croyant comprendre. Il baissa la tête après avoir croisé son regard.
La jeune fille assemblait les pièces du puzzle : il balbutie, en mentant sans trop de discrétion rougit à chaque instant se sent embarassé. Ce livre est là avec son prénom.
Serait-ce ça qui le gênait? Elle esquissa un petit sourire.
Keiko finit par se confesser d'un seul coup. Comme un enfant qui a fait une grosse bêtise il y a un temps, et révèle tout à sa mère honteux.


"Desole madame... Je ne fais que vous raconter des mensonges depuis le debut. Je n'ai pas fait d'etudes litteraires, je n'ai jamais lu du B..Baz...lac? Je sais a peine lire, et ce livre est le mien."

Ah. C'était donc ça. Elle ne s'en étonna pas et hocha la tête, rassurée de voir qu'il venait de lacher son sac, au moins la discution serait moins compliquée maintenant.
Eva se mit à sourire bêtement, soulagée par la confession de Keiko.
Celui-ci retira son écharpe de devant son facies. Là il prononça une phrase qui choqua légèrement Eva et la rendit perplexe .


"Euh... Merci.. madame... de m'avoir autorise a vous parler."



Que dire? Autoriser? Elle n'était pas une de ces femmes autoritaires et vaniteuses qui souhaitaient qu'on leur demande la permission pour leur parler ne serait-ce qu'une minute.
La jeune fille retint un petit rire et eut un sourire amusée, non pas méchamment bien évidemment.


"Tu peux me parler quand tu veux Keiko, je n'ai pas à te donner d'autorisation . C'est toujours agréable de discuter."

Voilà une phrase franche et qu'elle aurait voulu rassurante pour le pauvre jeune homme ( méssant Eki Deki è___é ) qui s'était torturer l'esprit pendant 5 bonnes minutes ( ou plus ).

"Tu viens d'arriver ici?"

Question clichée de la part des anciens enfermés. Il faut un début à tout dans les discutions. Ces temps-ci celle d'Eva n'était pas bien constructives vu qu'elle ne parlait à personne. Les grandes personnes ont de la chance...elles peuvent parler avec Martin et le reste de sa famille pendant des heures.


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HS: Wargh c'est dur de rep à Eki Deki ç__ç
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeLun 31 Déc 2007 - 17:07

Keiko se sentait plus soulage d'avoir dit ce qu'il etait vraiment... Qu'est ce qu'il detestait mentir... Le jeune homme souriait un peu, l'air un peu inquiet, ses yeux de jais peinant a soutenir ses yeux sereins, indulgents... Elle etait si calme. Lorsqu'il avait dit la derniere phrase, elle avait marque un silence avant d'emettre un petit rire decontracte. Se moquait-elle? Il rougit legerement, restant quand meme un minimum calme par rapport aux cinq dernieres minutes, mais ne sachant pas si il fallait rire avec elle ou se sentir honteux de dire de telles sottises. Elle le reprit gentiment, avec le sourire, ne voulant pas le blesser, se moquer.. Elle ne voulait pas etre consideree comme superieure? C'etait etrange. Les gens superieurs en general voulaient se sentir superieurs. Les gens avec du savoir aimaient l'etaler, aimaient se sentir aimes. Keiko sembla etonne. Elle etait gentille. Il l'aimait bien, elle etait modeste, agreable, indulgente... Comme une mere. Mais les gens qu'il aimait bien s'evanouissaient aussi assez vite de sa memoire. Il sourit ensuite, plus joyeusement. Premier vrai sourire depuis le premier regard.

"Merci... Vous etes tres gentille, madame."

Il etait plus detendu. De toutes facons il changeait d'humeur comme de chemise. Le changement le plus flagrant etait peut etre avec la pauvre dame, dans le hall. Mais il ne s'en souvenait que tres vaguement. Eva posa une autre question. Il venait d'arriver? Avec un petit effort, pincant legerement les levres, levant le regard, il chercha dans ses maigres souvenirs. Il se souvenait de... son arrivee, vaguement. Il avait plu, a ce moment, non? Il ne savait plus trop. Il se rapellait d'une couleur. Orange. Carotte. Cheveux. Fille. Emily. Emily... Ca lui disait quelque chose.. Il se souvenait un peu. Comme cela l'interessait subitement, il depoussierait un peu ce moment egare dans sa memoire. Bonjour. C'etait le premier mot qu'elle lui avait adresse, dans un souffle. Le reste de l'echange etait assez flou. Il repeta, machinalement, une autre bribe de conversation, a voix basse

"Ha, au fait. Tu peux plus sortir."

C'etait bien ca, qu'Emily avait dit non? Ouais. Alors il pouvait pas sortir...? Hm. C'etait embetant. Il venait de s'en rapeller, alors abordait la question selon l'humeur actuelle. Joyeuse. Oh, tant pis. Et puis une question lui effleura l'esprit. Se redressant un peu, pour mieux voir Eva, il repondit a la jeune fille

"Hm... Non ca n'fait pas tres longtemps. Quelques heures peut-etre... Mais dites moi, une dame aux cheveux teints au jus de carotte m'a dit qu'on pouvait pas sortir..."

Il toussota. Comment aborder la question... Est-ce-que la dame cultivee savait une telle chose? Possible. Apres tout c'etait une dame cultivee-aventuriere-pirate-gentille-modeste. Il demanda alors juste apres

"Veuillez pardonner ma curiosite madame, mais savez vous pourquoi cet endroit veut pas nous laissez sortir? Hm.. C'est p'tet parce que le proprietaire veut faire une grande fete mais que comme il a pas d'amis, eh ben il invite tout le monde ! Et il se cache pour nous faire une surprise ! Et puis, tout'facons, la on est dehors ! Et puis y'a un parc ! Alors c'est pas ne pas nous laisser sortir !"

Il avait un langage assez... oral, justement, lorsqu'il se mettait a parler vite comme il le faisait a ce moment. La theorie sur la grande fete etaient bien gentilles, mais bon... Il ne pouvait pas voir la verite. Peut etre qu'Eva connaissait plus de choses. D'ailleurs, en regardant la jeune fille aux cheveux blonds, il lui demanda

"Excusez moi... Vous ca fait plus longtemps?"

Forcement, si elle connaissait les bons recoins.. La bibliotheque.. Cet endroit agreable... Peut etre cela faisait-il quelques semaines.. quelques mois.. ou quelques annees?
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeMer 2 Jan 2008 - 9:52

Enfin il souriait convenablement, ça faisait plaisir à voir après ces cinq minutes de gêne d'embarassement et quiproquos sans queue ni tête. Un sourire accompagné d'un compliment, mais il continuait de l'appeller madame malgré qu'elle soit bien plus jeune que lui.
Eva pensa que ça ce n'était pas encore bien grave après tout , puis ce n'est pas déplaisant même si ça veillit un peu. Elle lui rendit donc son sourire en toute franchise.
Quelques secondes après sa question, il murmura une chose trop basse pour qu'elle puisse l'entendre. Se parlait-il à lui même? Elle n'en savait rien .


"Hm... Non ca n'fait pas tres longtemps. Quelques heures peut-etre... Mais dites moi, une dame aux cheveux teints au jus de carotte m'a dit qu'on pouvait pas sortir..."

Eva eut un pincement au coeur. Plus sortir oui.C'était le triste piège de ce pensionnat, piège dont elle connaissait beaucoup de piégés, emprisonnés à jamais entre quatre murs invisible dont on distinguait pourtant la facade imposante qui les clouant à jamais dans ces lieux, passer sa vie ici. Vie, ce mot avait perdu bien du sens à Eva depuis quelques temps.
Elle retint à soupir et joua machinalement avec les pages de son livre en les feuilletant très vite, tout en regardant Keiko qui venait de toussoter et allait continuer sa phrase.


"Veuillez pardonner ma curiosite madame, mais savez vous pourquoi cet endroit veut pas nous laissez sortir? Hm.. C'est p'tet parce que le proprietaire veut faire une grande fete mais que comme il a pas d'amis, eh ben il invite tout le monde ! Et il se cache pour nous faire une surprise ! Et puis, tout'facons, la on est dehors ! Et puis y'a un parc ! Alors c'est pas ne pas nous laisser sortir !"


Une façon moins antipatique de voir les choses. Bien que le propriétaire soit sacrément égoïste d'enfermer ses invités juste pour sa fête. Il aurait très bien pu les inviter au même moment , festoyer pendant plusieurs jour et laisser partir chez eux. Saurait été beaucoup plus sympa, à moins qu'il veuille les libérer après la fête , fête dont la date est inconnue.

"Hum je ne sais pas peut-être...mais j'aimerais bien que ce soit quelque chose comme ça.."

Cette question était certainement celle qu'elle pouvait se poser le plus de fois si elle désirait passer ses journées à méditer des interrogations avec une infinité de réponses. Malheureusement cette question-ci elle déteste se la poser, tellement elle est douleureuse après qu'on est fini notre hypothèse joyeuse ou macabre, on sait que ça revient au même. Emprisonné, malgré toutes les réponses probables on le reste, emprisonné.

"Excusez moi... Vous ca fait plus longtemps?"

Par une prouesse de l'arithmétique , la jeune fille parvint à compter approxivement les mois depuis son entrée. Difficile, en tout si nous étions en hiver ça devait faire près d'un an....un an tout court peut-être même.

"Maintenant ça fait un an que je suis ici."
Elle se força à sourire pensant qu'il serait surement découragé après une pareille révélation. Pas très convaincant, on aurait mieux fait de demander à un singe de sourire.
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeVen 4 Jan 2008 - 10:20

La dame ne semblait pas tres... convaincue quant a la version des faits qu'avait Keiko. Mais lui ne pouvait s'envisager d'autres possibilites. Il avait beau se creuser la tete, pour lui c'etait du pareil au meme, il n'y avait que des solutions farfelues pour le reste du monde, lui les trouvant normales. Il trouvait par contre insense que des gens les gardent pour une raison inconnue, ou juste pour le plaisir de voir des gens s'entretuer pour essayer de sortir. Non, pas possible. Keiko balancait ses pieds, regardant vers le sol. La dame avait peut etre raison, enfin surement, comme c'etait une dame tres cultivee. Elle avait forcement raison. Keiko hasarda son regard sur la jeune fille. Toujours tres calme, souriant posement. Mais.. quelque chose le genait depuis tout a l'heure, il ne saurait dire quoi exactement,.. quelque chose sur ce visage ne collait pas... Il fronca tres legeremetn les sourcils, agace de ne pas trouver ses mots. Pourquoi cette dame semblait avoir un sourire aussi etrange?... Il se chassa cette idee de l'esprit lorsque la dame repondit. Ce qui laissa un sacre blanc.

Keiko en resta bouche bee. Que... Quoi? Un an? Un an ?! Il ne savait pas trop ce que ca voulait dire mais quand les gens disaient "un an" ca voulait dire un paquet de jours, un gros paquet de jours. Lui il avait "vingt cinq ans". Et il ne se souvenait plus quand c'etait son premier jour.. loin, sans doute. Il regardait Eva, se demandant combien de jours elle avait du ainsi attendre cette fete qui ne commencerait jamais... Il comprenait pourquoi elle avait l'air si peu convaincue, tout a l'heure. Un an. Sans reussir a sortir. Il fronca a nouveau les sourcils, se demandant comment elle avait pu survivre si personne ne faisait les courses. Bah oui, il fallait que quelqu'un fasse les courses pour manger ! Lui c'etait sa mere qui les faisait, et chaque fois qu'elle rentrait, elle avait des tas de nourriture ! Il ne savait pas trop d'ou elle venait, mais c'etait forcement a l'exterieur. Alors si on ne pouvait pas sortir, on ne pouvait pas faire les courses. Logique. Et il n'y avait pas de poubelles, endroit ou on pouvait toujours trouver deux trois trucs a manger. Hm. Problematique. Mais alors.. cet endroit serait peut etre un endroit pour faire les courses, et tous ceux qui avaient voulu aller a cet endroit pour faire leurs courses etaient coinces. Mais ils ne mourraient pas de faim, comme c'etait un endroit pour faire les courses. Lo-gique, je vous dis. Ca coule de source.

Keiko arbora un visage plus serein, content d'avoir trouve l'explication (car forcement c'etait la bonne) de la nature de cet endroit. restait plus qu'a savoir pourquoi ca coincait tout le monde. Mais toujours cette chose sur le visage d'Eva qui le genait un peu. Ce sourire, il sonnait.. creux, voila le mot. Creux, comme une assiette qu'on avait oublie de remplir. Or avoir une assiette vide devant soi, c'etait particulierement deprimant pour qui avait faim. Alors un visage avec un faux sourire devant quelqu'un qui cherchait les sourires, qui en avait l'habitude avec ses parents qui jamais n'arboraient ce genre de sourire... c'etait aussi derangeant. Il prit un air plus triste, la regardant. Il changeait d'humeur comme de chemise, decidement. Il finit par mettre sa main sur le visage de la jeune fille. Cette main un peu rapeuse, seche, se posa timidement sur la joue pale de la jeune fille, tandis que le jeune homme la regardait tristement. Sa mere lui faisait souvent ca, pour le consoler... Il ne savait pas si il avait le droit.. dans ce cas il prenait l'initiative. Et il dit d'une voix inquiete


"C'est pour ca que vous etes triste, madame?..."

Il la fixait toujours. Il esperait qu'elle ne le repousse pas. Elle etait si gentille avec lui, il devait faire quelque chose pour elle. Il etait rare pourtant, que Keiko garde un peu de sa conscience, qu'il se rende compte de ce qu'il faisait.. et pourquoi il le faisait. Mais parfois ca arrivait. Le jeune homme qui se conduisait comme un enfant aurait bien aime etancher un peu la tristesse qui sortait de ce sourire. La jeune fille etait trop douce, trop gentille. Elle ne devait pas etre triste, ce n'etait pas juste. Car d'apres lui, les gens gentils devaient etre heureux, les gens mechants malheureux pour qu'ils se rendent compte de leurs fautes et deviennent gentils a leur tour. Et pas le contraire. Ce n'etaient pas aux gentils d'etre triste... Ils avaient le droit a leur fin heureuse, comme dans les contes que lui racontait sa mere. Alors elle aussi y avait droit.
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeVen 4 Jan 2008 - 11:40

Visiblement le sourire d'Eva ne trompait personne, pas même Keiko.
Pourtant elle continua de sourire, espérant un miracle . Mais n'était-ce pas plus embarrassant pour les gens de voir quelqu'un leur sourire pour de faux que de les voir sans expression? Après tout de cette manière on devinait que quelque chose n'allait pas ou que cette personne n'avait pas envie de sourire. Le sourire est l'une des choses qui nécessite le plus de muscle comme action, oui car en souriant dix-sept muscles en tout se mettent au travail. Comme quoi ce n'est pas un si petit effort que ça. D'autant que c'est difficile de sourire sans le vouloir. Donc est-ce qu'Eva était en tort ou non de faire semblant de sourire? Pas si simple que ça à dire.

Quand elle lui révéla sa date de consommation d'arrivée, c'est à dire un an. Le jeune homme adulte qui semblait plutôt être un enfant ( à dire très vite sans s'arrêter ), en fut apparement boulversé, ou choqué, étonné. Enfin donc il découvrait avec stupeur qu'effectivement la fête mettait du temps à venir. Puis après une petite minute ou il avait surement dû être plongé dans une profonde réflexion il reprit un air plus serein pour redevenir aussitôt triste.
Sa main d'adulte vint se poser sur sa joue, la jeune fille n'avait aucun souvenir de ce que voulait signifier ce geste ... sa mère ne risquait pas de l'avoir utiliser, Mme Lurene encore moins. La complexité entre elle et Eva était plutôt celle d'une grand-mère, ou d'un professeur qui aime bien son élève, passons. Ce geste ne lui rappellait rien, lorsque elle vivait avec les enfants du terrain vague, elle se blotissait entre les bras de son amie Leïla pour se réconforter.
Aussi la main de Keiko sur son visage lui fit juste penser à quelque acte de consolation ou d'affection qu'elle lisait dans ses livres. Des personnes qui s'aimaient, une mère et un enfant. Bien sur en aucun cas ce n'était la même chose pour elle et Keiko. Peut-être que celui-ci avait finit par déceler la tristesse dans "cette assiette vide".


"C'est pour ca que vous etes triste, madame?..."

Elle ne dit rien...se pinca les lèvres pour ne pas pleurer, saurait été ridicule, son sourire tremblait un peu maintenant. Elle inspira un bon coup, et fit une mine qu'elle voulait rayonnante à Keiko.

"Je ne suis pas triste du tout." Dit-elle en "souriant", elle détourna son seul oeil disponible vers la main de Keiko sur sa joue d'ailleurs un peu rougissante l'air de demander que cette main retourne à sa place pour ne pas que ses joues deviennent cramoisies.
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeDim 6 Jan 2008 - 9:08

Keiko regardait toujours Eva fixement, comme essayant de lire dans les yeux de cette jeune fille aux cheveux blonds, mais pas jaune-beurre comme emily, un blond plus clair, plus doux que les yeux de la naine. Et ces yeux qui le destabilisaient tant.. Il avait du mal a soutenir ce beau regard ocean, qui semblait pourtant si gene. Elle repondrait a sa question non? Elle pinca les levres, semblant prete a sangloter... Comme une enfant? C'etait etrange de la voir ainsi, l'aventuriere pirate erudite, qui semblait vaciller... Pour Keiko c'etait triste... Toujours si gentille, mais toujours triste. Elle fit un sourire, mais qui sonnait toujours aussi... creux? Oui, c'etait bien toujours le mot, en plus d'etre tremblotant. Et repondit quelque chose qui ne convint pas specialement a Keiko. Non, ca va. Elle n'etait pas triste. Pourtant une personne normale aurait insiste, car c'etait evident, qu'elle ne faisait pas vraiment la verite... Elle semblait meme genee du geste d'affection de Keiko, qui ne le remarqua pas.

Le jeune homme se demanda ce qu'il fallait faire. Lui si il voyait sa mere etre triste, vouloir pleurer, il lui ferait un calin. Meme si il ne se souvenait que peu de son visage. Mais il n'oserait jamais faire un calin a la jeune fille, ca serait trop familier. Il hesita, pendant cette petite seconde de flottement apres la reponse d'Eva, qui avait laisse come un blanc, Keiko ne sachant pas comment reagir. Faire semblant de ne rien voir et la laisser tranquille, ou insister, lui faire dire si elle etait triste, et pourquoi elle l'etait? Gros dilemne, Keiko aurait bien aime faire les deux a la fois mais sa faible logique lui disait quand meme que ce n'etait pas tres possible. Il se demanda si il devait enlever sa main seche de la joue de la jeune fille, qui semblait indisposee... Keiko eut un air legerement triste, il ne voulait pas voir la jeune fille pleurer alors... il avait prit sa decision. Keiko posa son autre main sur la joue d'Eva, et deposa un bisou sur son front, un baiser enfantin, innocent bien sur, apres quoi il la lacha, lui souriant maintenant, un sourire chaleureux, un peu gamin, ne se souciant pas du fait que ce qu'il avait fait a l'instant pouvait avoir gene Eva, et il lui dit


"Je ne vous poserai plus de questions qui vous font pleurer, madame."

Beaucoup de gens normaux preferaient insister, insister, lourdement, jusqu'a ce que la perosnne craque, fonde en sanglots. Et qu'avaient-ils gagne a ce petit jeu? Juste voir la personne pleurer, etre sur que oui ca allait mal. Keiko optait pour une maniere differente de voir les choses, essayer de faire oublier a la jeune fille ses soucis, en ne lui en parlant justement pas. Il se leva, prenant son livre, et se retournant vers Eva il lui dit, toujours rayonnant

"On y va? Vous me faites visiter un peu, vu que j'connais pas?"

La veranda commencait un peu a l'etourdir, avec ses parfums suffocants de fleurs exotiques. Il preferait connaitre un peu les lieux. Prenant dans sa poche un stylo, il ouvrit son livre de mathematiques tout a la fin, et se prepara a ecrire sur la couverture en carton. Il avait l'intention de se faire un plan, comme ca il arriverait a se faire une idee du lieu plus facilement et surtout a memoriser les salles avec moins de difficultes. Si la demoiselle voulait bien l'aider. Tournant ses yeux noirs sur la dame, il enroula un peu plus son echarpe autour de cou, ayant failli se prendre les pieds dans celle-ci en se levant. Bon, elle trainait toujours par terre mais cela ne le genait plus pour marcher. Comme il faisait bon, il n'allait pas l'enrouler completement autour de son cou, non plus. Elle le suivrait? Ou preferait broyer du noir en lisant son livre, dans cette veranda ensoleillee?
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MessageSujet: Re: Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko-   Ce jour-même dans la véranda -P.V Keiko- Icon_minitimeVen 11 Jan 2008 - 20:11

Ses larmes retenues, cette tristesse ravalée et ce faux sourire auraient pu être ridicules, idiots et inutiles sans l'intervention de la main de Keiko, et de ce léger baiser déposer sur son front . Une main d'adulte, le jeune homme qui avait beau semblé être un enfant dans les minutes précédentes, était bien une grande personne. Ou plutôt son aîné. Ses aînés avaient toujours été là pour la consoler, lui aussi la consolait à sa manière. Elle avait eu tort de le considérer pendant un instant comme un enfant.
Il n'y avait qu'un enfant qui pleurait ici...c'était elle. Un enfant laid, qui pleure et qui se rend encore plus laid. Un enfant dont le coeur est cabossé. Ces paroles sont presques niaises c'est vrai, mais il est toujours vrai qu'Eva est devenue hideuse, creuse, triste, déprimante, cassée. D'autres mots encore servirait à la décrire, mais l'on va s'arrêter là. A quoi sert donc de continuer à rabacher cette laideur alors qu'on vient de la consoler?La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme.N'est-ce pas une citation parfaite pour cette scène emplie de douceur guérissante? On a versé de la nourriture dans cette assiette vide.

"Je ne vous poserai plus de questions qui vous font pleurer, madame."

Eva étira un léger sourire. Il est gentil pensa-t-elle. Hélas et malheureusement ce seul effort de Keiko ne la guérira pas éternellement. Juste pour un instant...une heure? Une journée peut-être. Bien vite ses pensées tordues vont revenir, son esprit va se tordre. Tordre jusqu'a la plier de douleur, lui couper le souffle, la faire mourrir à petit feu? Non elle n'était pas décidé à s'enlever la vie maintenant. Personne ne devait, pas tant qu'elle n'avait pas payé sa dette envers ceux qui l'ont remise sur pieds auparavant. Pourtant à un moment elle avait bien faillit manquer à sa parole et dire adieu à ce corps et laisser son âme voguer à travers le pensionnat. Dans une souffrance ou un repos éternelle.

La jeune fille baissa les yeux, elle murmura un "merci" et sentit ses joues s'empourprer. Aucune importance.

"On y va? Vous me faites visiter un peu, vu que j'connais pas?"

"D'accord ! " Dit-elle avec une sonorité joyeuse dans la voix. Elle manqua de s'étouffer car en parlant elle avait tenté de se racler la gorge. En se levant son livre glissa le long de ses jambes pour tomber au sol. Elle le ramassa et partit à pas non trop rapides pour que Keiko la suive. Bien qu'avec ses grandes jambes il risquait de la dépasser en deux pas ( XD ). La jeune rat de bibliothèque avait déja une petite idée d'où se rendre.

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