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 He's back... maybe?

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He's back... maybe? _
MessageSujet: He's back... maybe?   He's back... maybe? Icon_minitimeVen 4 Jan 2008 - 23:53

[hj : … ha-ah! Je reRP XD … ben quoi?]

Je veux vivre ma vie
Dans des brumes oubliées
Connaître la fortune
Et un avenir à regarder

Arrivé dans un dédale
Le plus grand tournant, un défi
Je ne pense plus, animal
Est-ce que tout est donc fini?

Dans la montagne chétive
Des esprits tout ébranlés
Je me surprend à la dérive
Impossible de ne pas s’y noyer

Pourquoi pas, tant qu’à y être?
Achever le tout par une douce baignade
Coiffer mon sorbet d’une cerise prise sur un coup de tête
Et tournoyer dans les vapes inconnues d’un pauvre malade



Rémy posa son crayon sur la feuille de papier. Il avait mal à la tête. Le salon était immobile comme une image et semblait absorber tout en lui tant l’atmosphère qui y régnait était silencieuse. Ce matin, l’adolescent réalisa quelque chose de terrifiant : c’était l’hiver. Mais où donc avait bien pu passer l’automne? Rémy s’était éveillé dans son lit sans avoir le moindre souvenir, encore moins celui de s’y être couché… Les sourcils froncés, une expression grave sur le visage : voilà ce que voulait bien montrer notre jeune homme à tout l’ameublement, pour lui luxueux, de la pièce calfeutrée d’une ambiance faussement poussiéreuse. Il ferma le rideau de ses paupières sur les deux fenêtres brunes et embuées qui ne laissaient que trop paraître un inconfort certain.

Cela faisait sûrement plusieurs mois qu’il se trouvait coincé ici, et il n’avait parler qu’à trop peu de monde aussi pour pouvoir être qualifié d’humain. De plus, cette impression si terrible de ne pas pouvoir se souvenir, ni de se rappeler de rien depuis les quelques jours qui avaient suivi son entrée au Pensionnat lui pesait lourdement sur le thorax, sa respiration se faisait lente et douloureuse.

+ C’est impossible, comment aurais-je pu survivre pendant si longtemps sans rien faire? Est-ce que je dormais? Mais j’aurais eu besoin de me nourrir… Suis-je devenu fou finalement? Est-ce que je suis mort, comme je l’avais pensé? +

Il y avait tellement de choses qui lui trottaient dans la tête qu’il ne savait même plus quel taureau affronter en premier… tous le chargeaient de plein fouet. D’ailleurs, il ne sentait pas vraiment bien. Loin d’être au mieux de sa forme, cela paraissait : il avait maigri de beaucoup sans doute, et son teint avait pris une étrange couleur qui rappelait un peu le lait caillé. Rémy pourtant, écrivait depuis son réveil. Il ne savait pas vraiment ce qu’il écrivait, son état de conscience habituelle était partie à quelque part d’incertain. Tous ces mots transposés sur cette feuille n’étaient que l’œuvre d’une main droite soumise à une tête distraite et qui penchait comme une balance. Oscillant entre la lucidité et la rêverie, les réflexions de notre ami allaient ça et là, telle une véritable girouette.

+ J’aurai voulu me nommer Félix, peut-être que j’aurais été plus heureux ainsi… +

Comme on ne cesse de le répéter, Rémy Baldwin était un rêveur. Une sorte d’âme sensible entourée d’un puissant rempart, ses traits, délavés certes par les événements, mais d’un noble aspect dont l’hérédité hasardeuse avait bien consenti à lui donner. De fait, aussitôt que le jeune brun de seize ans rouvrit les yeux, deux irises, familiers aux noisettes, venaient de prendre la clé des champs pour aller se confiner dans l’étendue infinie de la rêverie qui se déballait sans merci devant le doux visage pâle de cet esprit fugitif et déboussolé.

La belle roue du fort
Tourne comme un phénix âgé
Méprisé par tous et à tord
Le voilà sur une Terre sans arrêt, échoué

Oui, la fortune ne va-et-vient
Ni ne se met à apparaître tout bonnement
Elle tourne de ses ailes et tombe à point
Faisant ressortir de nous ce qu’on avait toujours, ignorants.


L’angoisse le prit, il ne savait toujours pas quel était son pouvoir et commençait même à douter s’il en avait un… Mais, d’un autre côté, ayant été absent si longtemps, peut-être était-ce normal… mais « absent », était-ce le mot juste? Lui qui se faisait harponner par les cornes de ses questionnements, il fut impossible de dire une juste chose, simplement que de vagues hypothèses.

+ Qu’est-ce qui s’est passé pendant tout ce blanc où je ne me rappelle même plus d’avoir vécu? +

Il fallait qu’il trouve quelqu’un pour lui demander… mais qui? Rémy n’avait pas la force de se lever. Il n’avait même plus la force nécessaire pour reprendre son crayon tant il se sentait faible. Pourtant, il aurait aimé écrire. Écrire encore et encore, tout ce dont pouvaient avoir envie ses mains et sa tête au Nord perdu. Il voulait écrire, c’était un besoin. Pourquoi? Et bien, peut-être dans l’espoir qu’un jour, parmi les haillons de vers épars, il trouverait enfin les mots qui pourraient exprimer justement son mal-être, la clé de tous ses sentiments. Certes, la chose était peu probable parce que tout ce qui s’écrit bien du fond du cœur et qui a passé par un détour dans le subconscient intelligent est en fait un hasard. De plus, comme Rémy ne se nommait point Félix, ni moi-même d’ailleurs, les perspectives d’un rêveur naufragé sur l’île des mots au beau milieu d’un océan où se chevauchent sans relâche en tempête les pensées et les sentiments, la lucidité et le rêve, confondus l’un dans l’autre et l’un avec l’autre, étaient très minces. Mais n’est-ce pas là que réside toute la beauté de la quête de l’écriture? Passons… Ainsi, vaincu pas les lacunes du corps humain, notre gitan des songes éveillés aurait voulu extériorisé maladroitement toutes les pulsions dont il était victime dans ce salon tibétain. Hélas prisonnier, il se contentait de les souffrir en silence comme un moine, absorbé à son tour par les sables-mouvants antisonores de la pièce luxueuse.

+ J’aurais donné un nom
à un être qui en eut valu la peine
Tout le monde en ferait autant, non?
Mais cette épellation n’est pourtant pas mienne.

Félix, Fortune, Phénix, brune
Il n’y a rien de tel que l’arrivée d’une nuit
Une nuit d’éveil et commune
Pour se délivrer des obsessions hors de prix. +


Il n’avait aucune idée d’où lui sortaient ses dernières lignes, mais aussitôt pensées, elles s’envolèrent parce que les pensées sont aussi éphémères que les vers. Alors, délaissé par tout, dans le silence qui l’empêchait de crier des mots assez durs pour se graver d’eux-mêmes dans les murs, Rémy resta figé, songeur, au pourquoi du comment, mais dans le fond, il n’était capable de penser réellement à rien puisqu’il venait de trouver le Sud.

[hj :… heu ouin, comme j’ai quand même été absent un long moment et que je n’avais pas RP la cohérence du temps ne fonctionne plus… alors pour me sortir de ce mess, j’ai décidé de lui donner de l’amnésie XD (en capsule, je vous jure!). Alors si quelqu’un a assez d’idées pour venir présumer et assumer des choses qui auraient pu se produire bien ça serait le bienvenu ^^. ]
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