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 Près du lac

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Près du lac _
MessageSujet: Près du lac   Près du lac Icon_minitimeVen 28 Mar 2008 - 13:50

Keiko avait pris le poignet d'une jeune filel qui semblait un peu trop dans ses pensees pour reagir, ce geste avait ete fait tres instinctivement par le jeune homme qui l'entraina a travers les arbres sans trop savoir ou aller exactement. Il ne connaissait que tres peu l'exterieur car il etait peu sorti. C'etait l'hiver et il detestait cette saison alors il preferait nettement l'interieur chaud et douillet que procurait le manoir. Keiko courait donc, tenant par le poignet la jeune fille qu'il ne menageait pas vraiment, allant peut-etre un peu trop vite pour elle. Il finit par ralentir la cadence, se disant que le danger etait peut-etre un peu ecarte. Essouffle, ils etaient pres d'une etendue d'eau. Ce qui surpris Keiko au premier abord fut la certaine douceur du climat, il ne faisait ni chaud ni froid, et meme assez beau malgre les nuages qui commencaient a se profiler a l'horizon. Le soleil rougeoyant se couchait sur les arbres au loin... Keiko se sentait un peu mal, il n'avait aucun livre sous le bras. Qui qui avait habituellement son livre de mathematiques a la main, il s'y etait habitue, a force... Il l'avait laisse a la bibliotheque. Il le recupererait sans doute apres... Enfin, peut-etre.

Ce jeu avait des allures de chat ou d'epervier, ou il ne fallait pas se faire toucher, ou il ne fallait meme pas se faire trouver, cela semblait amusant au premier abord et lorsque Yuko avait enonce les regles, peut-etre avait-il ete le seul a sourire. Il ne comprenait pas que tuer etait au sens propre. Pour lui, tuer c'est enfoncer un sabre de bois entre le bras et le torse de son adversaire, qui s'ecroule en criant faussement de douleur. Puis il se releve, et le jeu reprenait... Ce n'etait que ca. Il se rapellait qu'il n'avait pas joue a cela, restant a l'ecart dans la cour de recreation a regarder avidemment les autres qui ne lui proposaient pas de jouer avec lui. Mais maintenant, il avait une bonne occasion ! Ca allait etre amusant, apres tout. Le grand homme defit sa cape qui lui donnait un peu trop chaud. La seule chose qui etait un peu bizarre et qu'avait remarque Keiko, c'etait l'ombre inquietante du monstre. Il croyait fermement en ces monstres d'en dessous du lit ou des profondeurs de la foret, et avait tout simplement atrocement peur... Ce jeu etait... etrange.. Il ne voulait pas se faire manger par le mechant monstre. Secouant legereent la tete, ses yeux noirs se tournerent enfin vers celle qu'il avait tire, comme si il venait juste de se rendre compte de son existance.

Lui souriant, il la regarda, n'osant rien dire. Elle etait jolie, mais c'etait le genre de personnes que l'on voyait une fois, dans la rue, que l'on remarque du coin de l'oeil, que l'on oublie. Peut-etre etait-elle quelqu'un de timide? Il ne savait pas. Ses cheveux sombres encadrait un visage peu souriant, lui semblait-il. Reveur, ou triste, ou en colere? Il ne sut le deviner, ne faisant pas tellement attention a ces choses la. Keiko tenait sa cape dans l'une de ses mains, ne sachant pas trop quoi en faire. Il finit par la poser sur son bras, peut-etre que la nuit serait fraiche. Il avait assez vecu dehors pour acquerir ce reflexe, meme si il ne se rapellait plus des details de cette escapade. Finalement, le jeune homme, sa voix grave contrastant nettement avec son expression naive, s'adressa a la jeune fille en ces termes maladroits


"Alors... on joue ensemble on dirait?"

Il ne savait pas si il avait employe les bons termes, le langage lui echappait un peu parfois, et ses nobreuses hesitations le soulignaient tres nettement. Cependant il voulait savoir si elle voulait bien rester avec lui, ou si elle partait. A ce qu'il avait compris on pouvait se mettre par equipe de trois maximum... Semblant plutot enjoue par le jeu, il songea a Eva. Il aurait aime la revoir, peut-etre etre avec elle. Elle etait la seule personne dont il se souvenait nettement comme elle l'avait marque. Mais il la reverrait sans doute a la fin, lorsque les gens auront leur prix et que les autres applaudiront et serreront la main aux participants. C'etait toujours comme ca non? Dans les competitions sportives qu'il regardait parfois a la television, c'etait comme cela. Avec un grand sourire toujours, sans attendre plus longtemps la reponse, il lui dit en se montrant

"Moi, c'est Keiko ! Et toi madame?"

Il avait rajoute le madame dans un pur soucis de politesse, deja qu'il ne s'etait pas presente au debut, autant rattraper un peu le coup, meme si le melange de la formule de politesse -mal adaptee au cas de la demoiselle- et du tutoiement operait un resultat des plus etranges et ne donnait pas forcement bonne impression a son interlocutrice
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Miss Machiav(i)élique
Helen Machiaviel
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MessageSujet: Re: Près du lac   Près du lac Icon_minitimeVen 28 Mar 2008 - 22:21

Fuir, fuir, fuir...

Toutes les pensées superficielles qui encombraient la tête d'Helen il y avait une minute à peine s'étaient évanouies, laissant place à un verbe lourd de sens.

Infatigable, l'homme qui lui tenait fermement le poignet ne semblait pas vouloir ralentir le rythme de sa course. Tant mieux, en quelques sortes. Tandis qu'Helen se concentrait à éviter les racines qui se bornaient à parsemer le chemin, elle n'avait plus le temps de réfléchir, de penser que bientôt... Ce serait elle, ou les autres. Le regard balayant le sol à la recherche d'obstacles masqués par l’obscurité qu’il fallait enjamber, elle se rendit soudain compte que ses jambes lui demandaient de moins en moins d'effort. Helen leva la tête, la mine interrogatrice, vers la silhouette de son sauveur, et pu remarquer qu'il ralentissait considérablement. Après tout, ils étaient loin, à présent, il y avait un moment qu'elle n'avait plus à se baisser devant les branches trop basses. Elle laissa ses pupilles courir le long du paysage, et réalisa enfin qu'ils se trouvaient dans le parc... Du moins, un semblant de parc. Celui qu’elle connaissait, celui du pensionnat, n'était pas aussi... sombre et dévasté, si ?

Là. Ils se trouvaient près du lac. Ca alors ! L'eau ne lui avait jamais semblé aussi verte, aussi malsaine, auparavant, pourtant. Elle se penchait vers l'étendue du lac, se demandant si ce liquide qu'elle n'osait qualifier d'eau était assez sain pour calmer la soif, lorsque l'énergumène qui l'avait amenée ici pris la parole :


« Alors... On joue ensemble, on dirait ? »

Elle ne répondit pas, ne sachant vraiment que rajouter. Un "oui" ? Un "non" ? Il était clair qu’il valait mieux qu’elle reste avec quelqu’un, surtout un grand gaillard comme lui, qui pourrait la défendre dans les moments critiques. Mais était-il vraiment digne de confiance ? Sa fierté d'adolescente rebelle n'en prenait-elle pas un coup, quand elle pensait qu’elle comptait alors sur un adulte ? - même s'il avait une mentalité d'enfant, elle n'était pas en mesure de le savoir jusqu’alors.

Devant son silence, il continua, tenant d'étranges propos :


« Moi, c'est Keiko ! Et toi, madame ? »

Bon, quand je qualifiais ces mots d'étrange, je n'avais peut-être pas bon. Néanmoins, vous serez certainement d'accord pour me reconnaitre qu'ils ne sonnent bien que dans la bouche d'un môme ? Et que cela paraît tout de suite bizarre chez un homme la vingtaine passée ?
Helen se retourna vivement vers Keiko, et le dévisagea pour la première fois.

C'était un grand garçon, le teint mate, les yeux noirs. Helen releva sa coupe assez désordonnée, composées de longues mèches brunes qui dansaient un peu n'importe comment sur le sommet de son crâne, parsemés de reflets orangés. Elle nota également un grand sourire, comme figé en dessous de son nez, et un air idiot de gamin. Se moquait-il d’elle ? Cela ne l’aurait pas vraiment étonnée. Même si elle avait tendance à être invisible aux yeux des autres, et du coup ne pas vraiment être une source de moqueries, Helen n’en était pas moins une adolescente comme les autres, et s’imaginait toujours le pire, concernant les opinions d’autrui à son égard. Néanmoins, elle ne voulait pas se brouiller avec celui qui apparaissait manifestement comme son « compagnon »… Cela aurait été tout à fait idiot.


« Je m’appelle Helen », répondit-elle, s’efforçant de le gratifier d’un sourire. « Ça c’écrit H-E-L-E-N, et non H-É-L-È-N-E ou E-L-L-E-N. Enchantée, Keiko.»

C’était une habitude qu’elle avait pris, de préciser cette orthographe. Elle avait toujours détesté que l’on écorche son prénom par des lettres inutiles ou de trop, ou encore des accents superficiels.

Les présentations faites, il s’agissait maintenant de définir bien exactement la situation dans laquelle ils se trouvaient. Helen – sans accents et sans E à la fin – s’était forcée à ne pas trop y penser, mais dès qu’elle en fit mention, même simplement intérieurement, un flot de réflexions inutiles se pressa de remplir son esprit, qu’elle tentait vainement de garder clair.


« Je ne pense pas… pouvoir tuer. » confia-t-elle à son probable allié. « Et t… »

Elle s’interrompit au milieu d’un mot, tant la stupidité de ce qu’elle avait faillit énoncer lui sautait à la figure. Elle voulait bien entendu demander si lui, il se sentait capable d’ôter la vie, si lui, il pouvait l’aider à rester en vie ! Mais n’était-ce pas là déplacé de le demander aussi directement ?
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MessageSujet: Re: Près du lac   Près du lac Icon_minitimeLun 14 Avr 2008 - 13:43

La dame en question semblait un peu decontenancee. Etait-ce la situation dans laquelle ils se trouvaient qui la mettait dans cet etat? Certainement cela, et le fait qu'elle se trouvait un attarde. Mais lui ne se rendait pas trop compte du deuxieme point, comme il ne se sentait pas souvent moins intelligent que les autres, a part quand ils avaient un gros livre complique en mains, comme Eva. Mais il ne se rendait pas non plus reellement compte de la gravite de la situation. Tuer, c'etait reellement tuer, ou juste pour de faux? La personne sortie de l'arbre avait dit que c'etait une sorte de jeu, alors il ne savait comment penser. De toutes manieres, son esprit d'enfant n'avait pas reellement compris ce qu'etait la mort et pourquoi des gens voulaient l'oter a d'autres... ou voulaient se l'oter. Roy restait dans son esprit comme l'experience la plus terrible qu'il ait vecue... Et il n'arrivait a s'oter de la tete l'image du cadavre informe que le mignon et frele petit enfant etait devenu. Il avait du l'enterrer, la.. pres du bois... Et son carnet etait toujours dans une poche interieure de sa cape, pres de son coeur. Y repensant, il tordit legerement sa bouche en une petite grimace, mais la jeune fille prit enfin la parole et Keiko put entendre sa jolie voix. Jolie, mais un peu.. discrete? Cette personne etait moins marquante qu'Emily la naine radioactive ou Eva qui n'avait qu'un oeil, comme un pirate. Mais elle semblait plutot gentille...

Elle s'apellait Helen. Comme Helene de Troie? Il ne se rapellait plus trop de cette histoire mais tout ce dont il se rapellait, c'etait qu'il y avait une jolie dame apellee Helene et qui voyageait ou il-ne-savait-plus-quoi. Elle epela son nom, c'etait drolement gentil car sinon il ne saurait pas comment l'ecrire, il sortit le journal de Roy, pour y noter "Helen sé pa Helène ou Ellen, sé Helen.". Comme ca il se rapellerait de tout ca, ce ne serait pas trop dur de se relire. Fermant son carnet, il releva les yeux sur la jeune fille aux jolis yeux noirs comme lui. Elle etait toute palichonne, c'etait mauvais pour la sante, sa mere lui disait, quand on etait tout pale comme ca. Et elle semblait toute triste, alors il lui fit un autre grand sourire. La jeune fille venait de dire qu'elle ne pensait pas pouvoir tuer, et de lui demander si lui, le pouvait. Ce n'etait pas un jeu innocent alors... Malgre sa faible intelligence, de part son experience relativement recente, il ne pouvait inorer ce qu'etait la mort et l'assassinat. Il allait repondre qu'il l'avait deja fait mais qu'il recommencerait pas, cependant il se rapella qu'il ne fallait pas qu'on sache que c'etait lui qui avait acheve Roy en le jetant du haut de cette tour. Et puis, Helen prendrait alors peur, peut-etre, ou alors elle ne voudrait pas rester avec lui et il ne voulait pas rester tout seul. Que dire alors? Il n'allait pas dire qu'il n'avait jamais fait ca, et qu'il n'etait pas capable de le faire car cela serait mentir et ce n'etait pas bien. Que dire, alors? Il finit par articuler


"Je sais pas si j'pourrai le faire."

Un peu precipitemment, mais c'etait la verite, comment pourrait-il regarder un potentiel adversaire en voulant le tuer... Pourquoi, de toutes facons? Mais.. les gens voudraient peut-etre le tuer, lui, et il ne voulait pas mourir. Alors que choisir? Il verrait sur le moment... Peut-etre y avait-il un moyen pour que tout le monde fasse la paix? Il ne savait pas trop si c'etait une bonne idee vu qu'Helen semblait certaine qu'il faille en venir a de telles extremites. Cela n'etait pas pour rassurer le pauvre garcon. Mais alors qu'il allait dire quelque chose, un cri s'eleva, percant, a travers les arbres. Un cri effrayant.. Etait-ce quelqu'un? Des bruits etranges parcouraient les arbres. C'etait.. La bete? Il ne savait pas trop, mais avait plutot l'impression que des personnes etaient en danger pres de l'endroit ou ils avaient ete informes de leur situation par la silhouette. En danger?... L'esprit de Keiko fonctionna a la vitesse maximale, ce qui voulait peut-etre dire normalement pour quelu'un de normal. Et il prit la main d'Helen, pour l'entrainer vers l'endroit d'ou ils venaient. Quelqu'un etait danger, peut-etre que quelqu'un allait mourir ! Et il ne voulait pas que d'autres meurent, meme si c'etait le but de ce jeu cruel...
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MessageSujet: Re: Près du lac   Près du lac Icon_minitimeDim 20 Avr 2008 - 23:07

« Je sais pas si je pourrai le faire. »

Naturellement. Ils allaient donc mourir tous les deux, s’ils ne pouvaient pas, ni l’un ni l’autre, abattre tous les « participants ». Comment allaient-ils faire ? Ils avaient le droit d’être trois, au maximum. Il fallait donc nécessairement trouver une troisième personne qui accepterait de vouloir les protéger – autrement dit, exterminer les autres.

Helen se rendit soudain compte des horreurs qu’elle était en train de faire mijoter dans sa pauvre boîte crânienne. Elle pensait tout de même à tuer des gens ! Des gens innocents qui n’avaient rien fait, absolument rien, à part avoir eu le malheur de poser la main sur la poignée de cette satanée porte d’entrée ! Des gens, qui comme elle, avaient passé quelques temps dans ce manoir perdu, avaient partagé cette demeure maléfique, et s’étaient subitement retrouvés dans la forêt, ainsi, sans comprendre pourquoi. Des gens comme elle, si l’on omettait quelques détails comme leur charisme plus conséquent. Des gens qui n’avaient, pour la plupart, rien fait de mal… Comment pouvait-elle ainsi échafauder des plans si affreux, visant à les tuer ? Devenait-elle folle ? Oui, peut-être, même le Chat de Chester le lui répétait inlassablement… Ainsi, il ne l’avait que prévenue de sa folie ? Non ! Non ! Elle n’était certainement pas folle ! C’était… toutes ces circonstances… ces évènements… cet environnement… Oui, tout cela, ce n’était pas de sa faute ! Elle n’y était pour rien !

Non, il ne le fallait pas. Il ne fallait pas commencer à délirer. C’est apparemment le but des fondateurs, que de les torturer mentalement ; il ne fallait pas céder à cet horrible jeu malsain. Il fallait garder la tête froide. Les idées claires. Mais n’était-ce pas totalement inhumain, dans de telles conjonctures ? Elle ne pouvait quand même pas rester de marbre ! Pourtant, ici, il le fallait bien. Deux pleurnichards ensembles n’étaient pas une alliance particulièrement intelligente… Puisque Keiko semblait incapable de raisonner comme une personne de son âge le ferait ordinairement, c’était son rôle de jouer l’adulte responsable. Et de ne pas oublier qu’à côté, il y avait un grand gaillard attardé à protéger, et une bête féroce qui rôdait. Et en parlant de bêtes féroces, tout à coup…

Un cri.
Déchirant.

Helen n’eut pas le temps de réagir, que déjà Keiko lui avait attrapé la main, et s’élançait sans réfléchir vers l’endroit d’où semblait provenir l’hurlement.


« Mais, tu fais quoi, abruti !? On va mour… »

Réalisant que, à la vitesse où ils courraient tous les deux, il ne l’entendait probablement pas, elle se tut brusquement, et regretta ses mots, mêmes s’ils avaient été certainement inaudibles. Ainsi, elle était vraiment capable d’abandonner quelqu’un à son cruel sort ? Alors qu’il y avait à peine quelques instants, elle se disait qu’il ne fallait pas devenir fou, ni inhumain, elle avait osé penser que sa vie était plus importante que celle d’une autre personne ! Oui, c’était bien à sa vie qu’elle avait pensé, et c’était là le comble ; elle ne s’était même pas inquiétée un seul instant que Keiko risquait alors sa vie, en galopant ainsi vers le lieu maudit ; elle n’avait pensé qu’à elle, elle était la pire des idiotes, elle ne méritait même pas que cette grande main ferme la mène jusque là-bas…

« Pardon, Keiko… », murmura-t-elle en silence, une larme perlant au coin de ses yeux, témoin du monstre qu’elle était.
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MessageSujet: Re: Près du lac   Près du lac Icon_minitime

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