La chasse reprend...

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Dès l'instant où il était entré dans cet immeuble Maïko avait su que quelque chose clochait. Malgré le fait que les apparence peuvent parfois être trompeuse, il savait que le colossal escalier qui se dressait devant lui était beaucoup trop gros pour tenir dans le petit immeuble quasiment abandonné dans lequel il était entré à l'origine.
Son premier réflexe fut de vrérifier si son appareil photo était bien en place, et s'il fonctionnait correctement. Poussant un soupir de soulagement à la vue de son appareil chéri (en un morceau) il se tourna pour regarder où il était tombé.
Parcourant la salle du regard, il remarqua que celle-ci était richement ornementé et avait l'air d'appartenir à une autre époque. Ce qui était impossible... Vraiment ? Un sentiment étrange envahit Maïko, comme s'il revenait chez-lui après une longue abscence.
Se secouant doucement la tête il avança un peu plus dans la salle, tout en se gardant bien de faire le moindre bruit. Le surplus de confiance pouvait vous tuer, et spécialement quand vous couriez après quelqu'un de très dangereux.

La ''proie'' qu'on lui avait confié, deux mois plus tôt, était un homme d'une cinquantaine d'année. Un ancien garde du corps à la retraite. Malheureusement pour lui il savait trop d'informations, et son ancien employeur préférait le faire taire... Il avait donc contacté Maïko, afin de s'en débarasser le plus vite possible. Le fait que la mort du bonhomme ne serait pas si secrète que ça ne le dérangeait pas, tant que c'était fait proporement. Alors Maïko avait le droit de prendre des photos, tant qu'il les gardaient secrètes. La routine quoi !
En fait pas tant que ça... L'homme que Maïko devait trouver ne cessait de lui échapper, allant de ville en ville, souvent durant le nuit. Il se savit traqué et il fuyait de toutes ses forces.
Cela avait pris près de deux mois à Maïko pour pouvoir trouver l'homme dans une petite ville de campagne, le bled de Tami. Malheureusement pour lui la mission avait foirée. Et il avait dû aller chercher l'homme sur son territoire. Ce qui s'avérait potentiellement dangeureux.

Poussant un nouveau soupir, d'exaspéranion cette fois, Maïko se mit en quête de l'ancien garde du corps.
Il monta les escaliers qui se trouvaient devant lui, ne savourant presque pas la douce lumière dans laquelle il baignait, trop préocuppé par sa mission. S'il échouait... sa réputation serait ruinée et il n'osait pas imaginer les répercussion que ça pouvait avoir sur sa vie...

Soudain des pas se firent entendre au loin. Jetant un coup d'oeuil derrière lui, Maïko constata que les pas provenaient d'un petit couloir latéral, qu'il n'avait pas remaruqé. Étrange... Il chercha des yeux un endroit où se chacher, mais il n'y avait rien d'assez voulmineux dans la salle pour le dissimuler. Trop tard. Il lui faudrait faire façe à sa ''proie''...

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Je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée que l'on t'ait fait attendre si longtemps !
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Comme j'ai des problèmes de connexion, je te fais savoir que le personnage joué est Fay E. Flowright, et non Roy von Hoenheim ;)
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A présent tu as le droit de poster où tu veux !
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La personne dont les pas se faisaient entendre aurait pu être le jumeau de Maïko... S'il n'y avait pas eu ces quelques anomalies congénitales qui le harcelaient. Fay, mi-homme, mi-femme, escargot à part entière, marchait cependant doucement. Le jeune homme aux allures de paparazzi avait certainement l'ouïe très fine, suffisamment pour se voir capable de percevoir les décibels que produisaient les pieds de l'androgyne, pourtant étouffés par la moquette.

Fay mesurait à peu près cinq centimètres de plus que Maïko. Ses courbes paraissaient plus souples, ses traits plus fins. Ses yeux semblaient plus doux et ses cheveux ondulaient. Enfin, Maïko Kuragi arborait un air vif et alerte que Fay ne possédait pas dans sa palette d'expressions.

Ce fut néanmoins lui qui adressa la parole à l'autre en premier.

"Bonjour !"

Il n'avait pas dit cela, il l'avait crié à moitié. L'androgyne se trouvait à quelques mètres du nouveau venu. Il se déconcerta de la ressemblance frappante qu'il y avait entre lui, elle et Maïko. Les différences se faisaient nombreuses et proliféraient d'ailleurs à chaque coup d'œil qui s'ajoutait à la longue liste des oeillades déjà jetées; néanmoins elles étaient infimes et pour les observer vraiment il aurait nécessité qu'on place le néophyte tout à côté de l'habitué.

Maïko Kuragi se montrait relativement calme. Ni pantois, ni effarouché, pas même désorienté, seulement sur le qui-vive, ayant l'aspect d'un félin surveillant sa proie, il dévisageait Fay avec une assurance désarmante. Ce dernier ne trouvait pas les moyens de s'intimider, et supportait le regard lourd de son interlocuteur muet. D'autre part ... celui-ci avait-il parcouru le décor au moins une fois ? Avec quoi il n'aurait certainement pas gardé cette désinvolture diabolique.

La voûte noire de distance surplombait le hall d'entrée impérialement. La porte d'entrée, immense dans son fait de bois et de bronze, surtout de bronze, s'était refermée sans un bruit malgré sa masse imposante. D'épais rideaux crèmes couvraient toutes les fenêtres, exceptées les deux ouvertures vitrées de part et d'autre de la grande porte. Le sol dallé de carreaux de marbre blanc reflétait la lumière de l'extérieur bleutée, le plafond obscure et les quelques meubles. De chaque côté de l'escalier où dormait un tapis rouge trônaient un petit salon; chacun fait d'une table basse circulaire autour de laquelle posaient trois fauteuils confortables.

Fay savait que Maïko Kuragi venait de pénétrer dans le Pensionnat Interdit, pour la simple et excellente raison que ceux qui ne venaient pas d'entrer ne se tenaient jamais immobiles en plein milieu du chemin, et s'arrêtaient jamais aussi subitement à la vue de quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas.

"Tu ne le sais sûrement pas : nous sommes dans le Pensionnat Interdit."

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[Ça va... c'est pas si grave, tant qu'on prend la peine de me répondre ^^]
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Maïko s'étant retourné avant l'arrivée de la source des bruits de pas, il fut un peu surpris de tomber face à face avec un jeune homme qui lui ressemblait énormément. Habitué à ne pas laisser transparaître ses émotions, grâce à l'entraînement qu'il avait subi, il resta de marbre. Toisant le nouvel arrivant de toute sa hauteur (bon.. il faut avour qu'il était en haut d'un escalier) il le détailla.
La ressemblance entre les deux était frappante. Pourtant, à chaque coup d'oeuil que Maïko jettait à l'inconnu, il remarquait d'infimes différences. À vue d'oeuil, le garçons semblait plus mince, et avait des traits un peu plus doux. Plus joyeux aussi. Maïko avait devant lui une sorte de réflexion inversée de lui même. Lui, qui était taciturne et plutôt clame, avait devant lui un garçon qui, lui sembla-t-il, l'espace d'un instant, était la parfaite incarnation de ce qu'il aurait pu devenir si seulement il était resté avec sa chère nonou.
Maïko se rappela mentalement à l'ordre. Le temps n'était pas à la mélancolie.

"Bonjour !"

Le ton était joyeux, et le débit un peu trop rapide. En définitive, le jeune garçon n'avait pas l'air très dangereux. Mais il ne fallait jamais se fier aux apparences. Peut-être l'inconnu était-il un dangeureux compagnon de sa ''proie'', envoyé en éclaireur. Maïko choisit donc de ne pas relever. Il resta silencieux, attendant que l'inconnu lui en révèle un peu plus sur ses intentions, fussent-elles inconscientes.
Durant quelques secondes Maïko se concentra sur la gestuelle du jeunne homme.
Ses bras ne bougeaient pas, et il n'était, à l'évidence, pas sur ses gardes, vu la manière dont il était placé et la manière dont ses muscles étaient relâchés.
Se résignant à baisser sa garde, Maïko se relâcha au même moment où de nouvelles paroles résonnaient dans le hall.

"Tu ne le sais sûrement pas : nous sommes dans le Pensionnat Interdit."

Cette fois-ci, il y avait vraiment quelque chose de louche. Il ne pouvait pas être dans un pensionnat, il venait d'entrer dans un immeuble... Mais... ça expliquait pourtant le sentiment étrange qui l'avait envahi lors de son entrée, et le fait que le hall était beaucoup trop grand pour ce qu'il avait l'air de l'extérieur... Pourtant...

- Ouais, et moi je suis la Reine d'Angletterre ! répliqua-t-il sur un ton ironique. Je ne vais pas gober des trucs comme ça, sous prétexte que cet endroit est bizare et...

Le photographe s'interrompit brusquement.

*Je ne dois pas en dire trop... Mais il me faut de l'information. Après tout, on est sûrment en train de me rouler, c'est pas possible ce qu'il dit ce garçon !*

Il inspira profondément, et poursuivit :

- Enfin... peut-être que tu as raison. Mais ça n'explique tout de même pas le fait que je me sois déplacé comme ça, dans un endroit bizare... Je veux dire ; j'étais dans un village perdu et... BOUM me voilà. C'est un peu étrange...

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"Ouais, et moi je suis la Reine d'Angleterre !" rétorqua le jeune homme sur un ton ironique. "Je ne vais pas gober des trucs comme ça, sous prétexte que cet endroit est bizarre et..."

Fay se déconcerta avec une moue gênée. C'était qu'il disait la vérité, et il n'avait pas l'habitude qu'on ne le croit pas, et surtout qu'on réplique aussi sèchement. Le plus souvent, il tombait sur des enfants perdus et crédules, ou des fous qui n'en avaient rien à faire. Aussi, Maïko lui posa un problème.

"No-non, euh, c'est, euh..." Balbutia t-il maladroitement "Je dis pas la... Je mens pas."

Il avait terminé sa phrase dans une note de désespoir fortuite. L'androgyne voulut rattraper cela en rajoutant quelque chose sur un ton jovial, mais il n'avait aucune idée de ce qu'il avait le droit de dire dans ces circonstances, ni de ce qui paraitrait déplacé. Il se tut. Idéalement, puisque l'hôte se mit à parler...

Il disait peut-être la vérité, bien que cela n'explique en rien le fait qu'il soit apparu ainsi au manoir, alors que quelques instants plus tôt il se trouvait dans un village inconnu.

Certes, il n'y avait aucune explication qualifiable de logique pour ces évènements. Néanmoins, Fay prit la parole et raisonna tant qu'il put.

"En réalité... enfin, pourquoi je dis en réalité. Enfin, ce doit être le village paumé qui a eu un problème. En fait on ne peut pas savoir, tu as dû franchir une porte qui... qui devait avoir, euh ... quelque chose de magique, une connexion spatio-temporelle, ou une liaison sorceresse avec le Pensionnat..." Fay se surprit à user de vocables dont il n'avait pas même le sens exact et qu'il avait pêchés autrefois dans des livres de science-fiction. "Bref, il y a eu un bogue, et ça t'a amené ici... Par le plus grand des hasards, évidemment."

Mais d'où venait cette subite envie de rasséréner l'invité ? Il eut envie de se cogner la tête contre les murs. La raison lui revint et il continua, un grand sourire aux lèvres qui lui donna un air aliéné, et avec une aisance qui lui était, c'était fâcheux, singulière.

"Mais tout ça, ce n'est pas le plus important. Le Pensionnat Interdit est un manoir, ou bien un château, enfin, un très grand manoir ou un assez petit château, dirais-je, qui porte affreusement, atrocement, hideusement, abominablement mal son nom. Rien d'interdit au contraire, puisqu'on y entre comme on veut ... et dont on ne sort simplement pas. Tu peux essayer d'ouvrir la porte tu sais, tu ne parviendras jamais à l'ouvrir. Malgré ça, la rumeur court qu'une fille et son frère seraient arrivés à quitter le château. Mais ils sont revenus et ont perdu la mémoire, soit, tous à la case départ. D'autre part, tu auras également droit à un animal qui parle. En effet, il semble que le retour d'avoir pénétré ici soit une boule de poils. Façon de parler, une fille a eu un ours une fois ! Et sinon ... Je crois que c'est t... Ah, non ! Certains personnages mesquins rôdent dans les parages. Ils sont morts, enfin, c'est ce qu'on dit, mais ce ne sont pas des fantômes. L'une d'eux s'est fait passer pour un prisonnier... C'est la fille blonde. Il y a un grand homme brun aussi... Et une femme qui s'appelle Ombeline ! Et un autre.On les a entraperçus, quelques fois. Ils n'ont pas l'air spécialement méchants, mais le mystère les enveloppe tellement, et ils agissent si étrangement qu'ils font un peu peur..."

Fay se perdit dans ses pensées. Heureusement, d'ailleurs. Dans le cas contraire, il aurait prit la fuite, honteux, en se rendant compte à quel point sa prestation avait paru publicitaire.

...........
Hmm, désolée, c'est nul. Mais c'est la première fois que je réponds si vite, quarante minutes, c'est dire si je vais vite -___- Je te prie de m'excuser, encore une fois, du retard que j'ai eu !

Ooh, et si tu pouvais poster ici, ce serait super : [Lien]
On aimerait tous te connaître un peu mieux ;)

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[ À moi de m'excuser pour le temps que ça pris, mais avec tous les devoirs et les travaux bilans, trouver du temps était vraiment comlpliqué. Il pleut, alors j'en profite ^^
Et j'irai poster quand j'aurai encore un peu de temps !]
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"No-non, euh, c'est, euh... Je dis pas la... Je mens pas."

Le garçon avait l'air mal à l'aise et même un peu désespéré, sa voix le trahisssait. Malgré cela Maïko ne put s'emêcher de lui adresser son fameux sourir de prédateur, histoire de s'amuser un peu. Ses lèvres s'étirèrent lentement, dans un rictus sans joie, vibrant de mauvaises intentions. Malheureusement ce ''sourire'' s'évanouit lentement lorsque l'autre se remit à parler.

*Mais d'où est-ce qu'il sort ce mec ? Quel vocabulaire érange !*

Au fur et à mesure que le garçon continait à parler Maïko se sentit de plus en plus mal à l'aise. Les explications qu'on lui donnait étaient bien trop étranges pour être vraies !

''D'autre part, tu auras également droit à un animal qui parle.''

Bon, maintenant un animal qui parle. On aurait dit un remake manqué de ses vieux films d'animations qui passaient parfois à la télévision, dans lesquels un jeune garçon, le plus souvent, trouvait un animal quelconque, decouvrait qu'il était doué de la parole et se retrouvait à devoir sauver le monde (enfin... la forêt dans laquelle l'animal parlant et sa famille vivaient...). C'était vraiment invraisemblable. Comment pouvait-on croire des trucs pareils ?

Puis il y eut les ''fantômes''. Maïko s'était juré de ne jamais croire à des telles sornettes.

*Et encore moins quand c'est un inconnu, à l'air bizarre qui plus est, qui me les raconte !*
À cet instant précis le jeune garçon arrêta de parler, comme perdu dans ses pensées. Maïko en profita pour préparer un semblant de réponse. Il ne trouva finalement qu'une question. Complètement débile...

- Au fait, c'est quoi ton nom ? Je veux dire, si tu ne me dis pas ton nom, je ne pourrait pas te parler sérieusement, j'aurai l'impression de parler à un truc, sans plus. Ce qui, avoue le, serait un peu gênant... dit-il finallement avec un semblant de sourire sur les lèvres.

"Ah, euh ..."

L'androgyne, sorti de ses songes, se renfrogna. Il fronça les sourcils en croisant les bras, sans pourtant vouloir prendre un air menaçant ou mécontent. Il répondit cependant.

"Je m'appelle Fay. Et toi ?" Lança t-il pour ne pas avoir à subir un pesant silence de ceux-là qui rendaient chacun mal à l'aise.

D'ailleurs, mal à l'aise, il l'était déjà. Fay sentait ses forces le quitter au fur et à mesure qu'il regardait ce visage qui ressemblait à au sien. Il se mit à danser sur ses pieds fourmillant de gêne. Enfin, dans un élan de courage, il leva les yeux et affronta ceux de son interlocuteur, où poignait en permanence une malicieuse idée de défi.

En observant Maïko Kuragi, Fay éprouvait la même sensation que lorsqu'il avait tourné les pages du livre des Prisonniers, ou quand il avait lu l'affichette punaisée dans l'écorce morte d'un arbre du parc. Ce jeune homme s'entourait d'une aura de mystère provocante, de la même manière que cette jeune fille blonde dont on avait dit qu'elle était L.I. . Il avait le même sourire narquois, également, emprunt d'arrogance d'une personne distante par snobisme.

Fay finit par sourire aussi. Il lui vint une question qu'il désira poser sur l'instant, par caprice.

"Et tu as quel âge ?"

Fay avait seize ans. Il se retourna, comme s'il avait voulu voir le sillon qu'il avait pratiqué dans la neige du temps. Des brindilles autant que des météores s'y étaient accumulées et il s'était toujours laissé égratigner comme écraser.
Décidément, se dit-il, j'ai bien changé.
Il revint vers le nouveau venu en serrant plus fort ses bras croisés sous une poitrine d'enfançon. Il serra aussi les jambes en tour-pipi, tenant l'équilibre en se penchant vers l'avant.

"Ah..." Soupira t-il rêveusement.

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Aoutch, sept jours.
De plus mes prétextes pour rajouter des lignes manquent cruellement de pertinence.

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