Une arrivée toute en ... finesse ! :s

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Rayna poussa la lourde grille de fer gris. En quelques endroits, elle était rouillé avec plein de petites taches de mousse verte avec du lichen. Le bruit que fit le portail en s’ouvrant était glacé, il y avait une sorte de malaise quand Rayna fit le premier pas dans la grande allé qui menait jusqu’à un autre grande porte cette fois ci en bois … Ce premier pas s’arrêta lourdement et elle ne reprit sa marche qu’au bout de 2 ou 3 minutes. Pendant ce petit temps d’arrêt, Rayna scrutait l’atmosphère, elle avait cru entendre une respiration alors qu’elle avait fait ce pas.
La jeune fille était encore toute trempé de son voyage océanique. Elle continua d’avancer vers ce grand bâtiment. Cet endroit l’intriguait énormément, elle avait toujours voulu vivre dans un endroit tel que celui-ci, il était lugubre, sinistre, bizarre, étonnant… Tout comme elle, la jeune fille se retrouvait dans l’âme de cette demeure.

Rayna monta les marches glissantes du perron qui menait à la grande porte, elle faillit tomber plusieurs fois à cause de cette petite mousse verte qui était humide. Arrivée à la porte, elle mit la main contre la poignée, à ce moment précis elle venait de ressentir une sorte de chaleur dans la main… Elle avait aimé cette sensation, comme si une personne lui demandait de rentrer et de venir la voire. La demoiselle céda à la tentation et anima la poignée, un cri d’oiseau retentit et elle entra en essayant de faire le moins de bruit possible.

Une fois avoir refermer la porte, Rayna se sentit comme prise au piège, elle fit vote face et se jeta littéralement sur la poignée, celle-ci résistait. La jeune fille appuyait encore et encore sur cette maudite poignée qui refusait de tournée,
* Tourne, tourne je te dis, allez !! Vite !* .
Rayna commençait à s’énerver… elle restât une bonne dizaine de minutes sur ce maudit objet mais s’avoua vaincu à la force, elle avait trop mal aux doigts ; deux ou trois saignaient et d’autres étaient tellement endoloris qu’ils ne pouvaient même plus bougés,
* Cela est étrange que juste une poignée puisse faire aussi mal*
raisonna la jeune fille qui était maintenant assise sur le sol froid du grand hall qui se trouvait devant elle…

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Emanuelle marchait. Comme tout être humain capable de ce déplasser, d'ailleurs, ou qui possédait des capacités motrices en bonne état.

Le Hall. Elle y était passé souvent ses derniers temps. Son entrée, où elle avait rencontré le jeune Solon, pauvre ange échoué et perdu dans les ténèbres. Elle s'était prise malgré elle d'affection pour lui, car il lui ressemblait, quand elle était jeune, au même age.

Elle avait aussi rencontré une certaine Seles, étrange jeune fille toute vétut de noir, et dégoulinante, apparut d'on ne sait où. Seles l'avait conduit jusqu'à une certaine Lizbeth, âme en peine perdu dans cette grande batisse qui semblait avoir traversé les ages. Cette dernière c'était précipiter sur Seles, et avait fondu en larme dans ses bras. Touchant.

Il en fallait beaucoup pour émouvoir Ema. Responsable de l'accident qui avait tué sa soeur, elle en avait vu dans sa vie. elle n'était pas une mauviette. Elle savait comment le monde fonctionnait, et comment le contrôler.

Pourtant, aussi étrange soit-il, elle aimait l'idée que, quelque part dans le ciel, Dieu les observe, comme un père veillant sur ses enfants en train de jouer. Aussi irrationnelle soit-elle, cette idée lui plaisait. Snas doute la devait-elle à son éducation, une éducation religieuse plus poussée que celle que l'on donne aux enfants.

Emanuelle Logan était bonne soeur.

- Bonjour.

Dit-elle de sa voix calpme et sereine à la personne qui se tenait devant elle, non loin de la porte, situation qui ne laissait pas place aux conjectures.

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La hall était grandissime… Il contenait beaucoup de petit détails qui avaient sûrement un sens à toutes ces petites choses qui veulent souvent rien dire avait une grande place dans ce hall, par exemple, ce grand escalier, il n’avait pas été fait au hasard juste pour l’architecture, il devait renfermé un petit, voire un grand, secret ! Tandis que ce carrelage d’un blanc/gris, il avait était peut-être mis pour disperser les taches de sang…
Rayna se posait tant de question qu’elle en oubliant son mal. Elle était toute effrayé d’avoir franchi cette porte, qui et quoi l’attendait ? Y avait-il quelqu’un dans cette demeure ? Oui, ceci, la jeune fille en était sûre, elle avait eu cette sensation comme si une personne l’attendait derrière la porte quand elle était sur le perron prête à arriver dans « l’immeuble »…
Elle n’entendit pas tout de suite des pas, oui des pas résonnait… Ils étaient sourds, le carrelage les amortissaient, même si ils étaient sourd, elle pensa tout de suite qu’il s’agissait d’une femme… Les garçons ont plus l’habitude de marcher comme des « brutes » [ la plus part du temps, désolé les gars XD]. Le bruit se rapprochait et Rayna était de plus en plus stressé de la personne qu’elle allait avoir bientôt en face d’elle… Comment serait-elle, humaine ? Démon ? Ange ? Beaucoup d’hypothèse s’offrait à la question, rien que d’entendre ce bruit de pas, Rayna était tendue.
Enfin la personne arriva, il s’agissait d’une femme, la jeune fille avait vu juste.
Elle était vêtu assez simplement, d’une tenue noire avec une sorte de collerette blanche. Rayna ne se rendit pas compte sur le cous qu’il s’agissait d’une bonne sœur, elle n’en avait vu que rarement dans sa vie… Juste les quelques années de sa naissance jusqu’au primaire, ensuite, elle était devenue… non-croyante, elle n’était pas croyante, car si Dieu existait, pourquoi est-ce que son ami était-il décédé ?

-Bonjour.

Le seul mot qui sortit de la bouche de la femme était celui-ci, « bonjour » ; Rayna avait été étonnée de ne pas avoir fait réagir d’une autre manière cette bonne sœur, elle devait être habitué à recevoir des gens ?! Non ?

La jeune fille qui était trempé, regarda la sœur d’un air de chien battu , elle était lessivé de son voyage et son mal de doigts était réapparut, bien heureusement, elle n’avait pas eu d’envie de tuer quand elle vit cette femme…
Elle lui répondit alors :

- Salut …

Elle regretta son mot, et pour une dès premières fois de sa vie, se dit qu’elle avait manqué de respect à une personne du clergé …

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N'Ema regarda la jeune fille qui se tenait devant elle, et sourit d'un air assurer et bienveillant...Une de plus. Une âme pure de plus prit au piège dans cet endroit maudit...
Elle lâcha sa croix, et s'approcha de cette dernière. Elle regarda un instant la porte, hocha la tête d’un air entendu, et sourit à la jeune fille d’un air compatissant.

- Vous l’avez déjà dit deux fois, ma fille.

Fit-elle remarquer avec un sourire en coin, d’une vois froide et plus dur que celle qu’elle avait d’habitude. Une de plus. Une de plus. Elle s'adossa au mur, et ferma les yeux.
Le silence. Malgré le fait qu'elle y soit habituée, ce silence était lourd, pesant, hostile, plein de particules négatives qui vous fiches rapidement le cafard... Elle repensa au jeune Solon. Ce silence avait réussi à le faire douter du Seigneur. Et elle? Sera-t-elle assez forte pour ne pas douter de sa propre foi? Arrivera-t-elle à garder sa foi aveugle en Notre Père? Et à apporter la lumière aux autres? Autant de questions sans réponses que de secondes passées entre ses murs.

Elle lui adressa un autre sourire, plus chaleureux cette fois, et se détendit.

- Bonjour, ma fille. Soyez la bienvenue au Pensionnat Interdit, même s’il aurait été préférable de ne pas y entrer du tout.

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La sœur était … bizarre, elle lui avait parler sur un ton assez froid mais c’était ensuite radouci en l’accueillant dans le … pensionnat interdit, ce mot avait fait frissonner Rayna qui pourtant avait difficilement peur. Le pensionnat interdit, que cela voulait il dire ? Il y avait des pensionnaires évidemment mais quel genre de pensionnaires ? Des fous peut-être bien !! ET pourquoi est-il « interdit ».
Quand la sœur, lui dit, ma fille, Rayna sentit une sorte de fureur monter. Elle n’ avait aucun droit de l’appeler comme ça ! Elle n’était pas sa mère ! Et ce nom lui rappelais des souvenirs qu’il ne fallait pas trop lui rappeler, quand sa mère lui disait « ma fille » c’était pour l’enfermer dans la vielle remise au fond du jardin quand elle avait 9 ou 10 ans…
- Pourquoi dites-vous qu’il aurait été préférable que je ne rentre pas dans ce pensionnat ? Et pourquoi l’appelez vous « interdit ? »
Rayna ce posait de grande question et puis cette femme était si bizarre…
Pourquoi Rayna avait atterrit ici ?

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N’Ema sourit en voyant la réaction de la jeune demoiselle. Cette dernière lui parla sur un ton quelque peut désagréable, cherchant à peine à cacher son mécontentement et son irritation. Si elle voulait jouer à ce jeu, elles seraient deux à jouer. Elle tripota sa croix, son habituel sourire serein toujours sur les lèvres. Adossée au mur, les yeux rivés sur le plancher, elle finit par regarder son interlocutrice.

- Pourquoi le dirais-je à une inconnue qui m’aborde et m’agresse sans s’être présenté avant ?

Demanda-t-elle, à deux doigts d’afficher un de ses grands sourires sadiques intérieur. Bien sur, pour rien au monde, elle n’aurait gâché son masque de sérénitude, la meilleure de toutes ses défenses. Cela faisait toujours rager les autres, ou alors les déstabilisait. Ses paroles tranchaient toujours avec son ton et son visage ouvert et souriant. Elle finit cependant par se décider à expliquer à la fille. Après tout, elles étaient dans le même panier.

- C’est le Pensionnat Interdit. Point barre. Ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas. Ce que je sais par contre, c’est que, une fois à l’intérieur, on ne peut plus en ressortir. Désolée.

Lâcha-t-elle, en regardant la nouvelle « recrue » d’un air hautement amusé, en s’imaginant le sentiment que cette dernière devait avoir.

- Sœur Emanuelle, du couvent de Sainte-Marie-de-P.I. Enchantée.

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Ce que venait de dire cette fille était insensé ! Rayna ne pouvais y croire ! C’est tellement irréel, comme si elle s’était retrouvé dans une sorte de pensionnat où l’on ne pouvait même plus sortir !
Sœur Emanuelle venait de se présenter en tant que sœur du couvent du pensionnat !
La jeune fille trouvait ça totalement irrespectueux de se moquer d’elle ainsi mais elle continua dans la rigolade en mettant sa fierté de côté, ce qui n’était habituellement pas son cas …

- Vous vous fichez de moi ?! Un pensionnat où on peut même pas sortir et le bouquet il y a un couvent la dedans !

Elle éclata d’un rire qu’elle n’avait pas sortit depuis un bon bout de temps mais s’arrêta tout de suite quand la sœur la regardait avec le plus grand sérieux du monde …
Rayna reprit ces esprit et imagina l’hypothèse que ce que venait de lui dire la sœur était vrai

* Mais c’est pas possible, ont peu forcément sortir, tu me diras, pour aller où ? Retrouvez mes chers parents qui me cloitrons dans ma chambre pour la vie !*

- Bon ok, je m’appelle Rayna, Rayna De Varsola… Où est-ce qu’on est en vrai ? Vous commencez à me faire flipper …

C’était la première fois de sa vie que la jeune fille avouait sa peur devant une personne autre que Jordan, son meilleur ami, malheureusement décédé …

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Emanuelle éclata d’un rire sans joie en entendant les paroles de Rayna et en voyant sa réaction.
Mais elle avait raison. Au premier abord, cela semblait totalement fou, impossible. Se retrouver coincé dans un manoir sans pouvoir en sortir semblait totalement dingue, mais…

Mais c’était la stricte vérité. Solon lui avait bien dit que toutes les tentatives pour sortir s’étaient révélées vaine. Inutile. Essayer, échouer, encore et encore. La porte ne devait pas être le point de départ. Une sortit devait exister, devait être possible, mais cette sortie n’était sûrement pas la porte. Non, la sortie était ailleurs. Une sortie banale, visible aux yeux de tous, mais tellement évidente que personne n’y aurait pensé. « Tout ce qu’on ne voit pas mais qui est immense… » (« Le mystère de la chambre Jaune », Gaston Leroux)

- Un couvent ? Oh, non, ma fille. Je viens d’un couvent, mais il n’est pas ici, dans le manoir. Mon couvent se trouve à une petite cinquantaine de kilomètres de Lyon, en France… Je suis juste une pauvre victime des I, la famille qui nous retient tous prisonniers.

Un couvent, ici ?! On ne le lui avait jamais encore faite, celle-là ! Enfin, bon. Au moins, elle semblait s’être calmé, c’était le principal. Une personne énervée était plus dure à manipuler, si elle devait utiliser son pouvoir…persuasif. Elle sourit, toujours adossée contre le mur, et apprit l’identité de son interlocutrice avec un grand sourire aux lèvres.

- Dans un ancien manoir, qui semble changer de place. Il se matérialise toujours dans une forêt, ou dans un bois. Ses victimes sont prisonnières de ces lieux. Selon la rumeur, elle appartiendrait à une famille, les « I », qui nous garderait prisonnier pour s’amuser…

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