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 Alexandrine Martinez

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Invité


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Alexandrine Martinez _
MessageSujet: Alexandrine Martinez   Alexandrine Martinez Icon_minitimeDim 6 Juil 2008 - 19:50

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Nom :
Martinez

Prénom :
Alexandrine

Age :
quatorze ans (et demi)


Histoire :
Tout, du ciel aux enfers, était peint de noir. Il s'agissait du noir le plus profond, le plus obscur, le plus incroyable de tous ses souvenirs. Elle avait entendu parler de ce matériau à la couleur la plus sombre n'ayant jamais existé ... Et elle était certaine sans l'avoir vue que ce noir-ci qui l'entourait était plus concentré encore.
Alexandrine au milieu de ce vide de couleur et d'objets, qui semblait autant une sphère qu'un cube tant il s'apparentait à l'infini, représentait la seule entité non-noire. Elle était lumineuse : la lumière, c'était elle !
Alexandrine à ce moment-là était âgée de trois ans. Trois minutes plus tard elle en avait quatre.
Depuis tout à l'heure elle n'avait pas bougé. Elle choisit ce moment pour se retourner, et faisant demi-tour dans une gracieuse pirouette, elle retomba devant un miroir qui se dressait à au moins dix mètres au-dessus d'elle. Elle poussa un petit gémissement plaintif. Non pas parce qu'elle avait un miroir juste en face d'elle; mais parce qu'elle voyait dans son reflet une petite fille qui n'était pas elle à trois ans. Son image à trois ans elle la connaissait avant de jeter ses yeux dans cette glace. Désormais elle l'avait oubliée, elle n'avait aucune idée de comment elle était, et déjà elle commençait à oublier cette image d'elle à quatre ans. Elle commençait à devenir une petite fille de cinq ans.
Elle avait poussé un gémissement plaintif. Pourquoi n'avait-elle pas à la place crié de surprise, de stupeur, de terreur ? La réponse s'imposait dans le fait que ce manège durait depuis déjà vingt-et-une minutes. Étonnamment dès sa naissance elle l'avait compris. D'où venait cette conscience ? D'où venait ce savoir des chiffres et du temps ? D'où venait cette connaissance d'elle-même et du monde, de la vie et de la mort, comment avait-elle eue cette réflexion à propos des couleurs et du noir, du ciel et de la terre, de l'immobilité et du mouvement gracile ?
Étonnamment dès sa naissance, elle avait assimilé ce cycle boiteux mais régulier : une, deux, trois, une, une, deux, trois, une, une deux trois, une. Une minute, une deuxième minute, une troisième minute, une minute, trois minutes, une minute, trois minutes, une minute.
Cela lui prenait une minute de changer d'air et d'âge, et puis le miroir montrait un reflet figé dans le temps d'Alexandrine à chaque année de sa vie durant cent quatre-vingts secondes.

C'était assez étrange car au départ elle était nue comme un ver. A un an on ... et puis qui était on ? On l'avait vêtue d'une couche-culotte. A deux ans une salopette enveloppait son corps rondouillard d'enfançon. Pour l'image, le jour ? de ses trois ans, elle s'était habillée, oui s'était habillée car, détail dérangeant, elle le savait qu'elle avait enfilé ses habits toute seule, d'une robe à grosses bretelles rouges. Ses quatre ans s'immortalisaient en d'interminables nattes, qui disparurent lors de ses cinq ans où feu sa longue chevelure se raccourcit jusqu'à la nuque en un carré inesthétique. Ainsi de suite jusqu'à ses treize ans.

Pendant soixante secondes, Alexandrine Martinez eut l'occasion d'observer la métamorphose d'elle à treize ans en elle à quatorze ans. Fascinant. Comment dire que ce changement-là fut particulier, comparé aux autres, de zéro à un an, de un à deux ans, de deux à trois ans, de trois à quatre ans, de douze à treize ans ? Ce changement-là fut particulier. Non pas que de l'extérieur il fut différent : ce que ressentit Alexandrine pendant une minute en revanche fut inhabituel, et désagréable. Un peu comme si elle faisait le Révolution à la foire au moment où le manège se trouvait en arrière alors qu'il revenait par en bas vers l'avant. Et le plus bizarre encore ne furent pas ces instants là.
C'est l'angoisse qui la prit quand elle ne vit plus son reflet dans le grand miroir à pied. Pourquoi ne se voyait-elle plus ? Pourquoi tout avait changé ? Pourquoi ce n'était pas normal ? Elle se mit à haleter, elle plaqua ses mains contre la vitre réfléchissante, elle la secoua en l'attrapant par sa bordure richement sculptée, et se sentit folle et impuissante. Son image ! Son image ! Où était-elle, où était Alexandrine ? Tout l'énervement l'abandonna, ne laissant qu'un vide dans son âme, dans son être et dans ses pensées, quand elle aperçut ce point clair grandissant au cœur du miroir. Celui-ci se mit à grandir de plus en plus vite, Alexandrine se rendit vite compte qu'il s'agissait non d'un point circulaire blanc mais d'un rectangle brun, qui enfin devint une porte de taille humaine.

Elle poussa la porte, pénétra dans le noir sidéral qui se trouvait derrière, se tourna vers la porte pour la refermer, et fit volte-face à nouveau. Elle cria de surprise, de stupeur, de terreur. Elle se trouvait dans une chambre.

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Quel fait étrange, qu'elle se souvienne de tout. Enfin, se souvienne de tout, c'est à dire de ça, et ça. De son passé “dans le noir” et de ce passé qu'elle n'avait pas la sensation d'avoir vécu et qu'elle savait pourtant être sien.
Oui, elle en était sûre, elle avait eu dix-huit mois, elle avait appris à marcher, à parler, elle était allée à Disney Land avec ses parents, elle était allée à l'école et là elle se tenait debout dans sa chambre qu'elle avait occupé pendant quatorze ans.
Néanmoins, ce dont elle était tout autant sûre, c'est qu'elle avait passé cinquante-six minutes, l'équivalent d'un cinquième de vie inhumaine, dans le noir céleste du néant.

Ainsi que jamais elle ne l'avait vu dans ses souvenirs, elle se laissa choir sur le lit pour se poser cette question : qu'était-elle ?

Alexandrine vécut six mois de vie normale humaine occidentale.

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Il était une fois, Alexandrine Martinez sortait du bain. Elle ouvrit timidement la porte de la salle d'eau, passa la tête dans l'interstice, elle vérifia que le couloir était bien désert. Elle se glissa hors de la pièce et se mit à marcher à petits pas vers sa chambre, traçant sur son passage un chemin de moquette mouillée. Fermée la porte de sa chambre, Alexandrine se mit à chantonner en dansant. Elle se dirigea vers la coiffeuse et se mira.

Un porte apparut qui n'était rien au départ et grandit jusqu'à avoir taille humaine. Nullement surprise ni effrayée, juste intriguée, animée par la curiosité de connaître le secret sans aucun doute fabuleux qui se terrait derrière ce passage, elle ouvrit la porte. Derrière il y avait le hall du Pensionnat Interdit.


Caractère :
Paradoxale.
C’est ce qui la caractérise le mieux, certainement. Elle est timide et extravertie à la fois, souriante et pourtant si sévère, elle est sage mais très impulsive, tellement énergique et tellement paresseuse, attentive cependant tête en l’air, sympathique et distante, elle est normale mais se détache du reste. Qui est-elle ?
Alexandrine n’aime pas qu’on connaisse ses sentiments. Si ce n’est la joie ou la colère, ceux-là qui sont si primaire, elle dissimule tout et joue toujours. A tout le monde, sauf à elle. Même dans son journal intime qu’elle tape dans un document word. C’est dû à une certaine honte qu’elle éprouve par rapport à ce qu’elle éprouve, même quand ces émotions sont louables.
Elle est modeste en un sens, tout en ayant soif de flatteries. Quelques unes de ses qualités, elle ne veut pas que les autres les perçoivent. Alors encore elle joue. Autrement, elle adore qu’on la trouve jolie, ou intelligente. Si elle se comporte ainsi, c’est parce qu’elle est persuadée que ceux qui l’apprécient le font pour l’image qu’elle renvoie et pas ce qu’elle est. Et elle sait bien que cette image est toute faite, immuable, avec ses vertus comme ses défauts. Elle ne veut pas que les autres cessent de l’aimer s’ils découvrent une qualité en elle qui ne s’associe pas à l’idée qu’ils se font d’elle.
Alexandrine rêve de bonheur, d’aventure, de richesse, de gloire, de popularité, de renommée. Excellant dans tous les domaines artistiques, elle se dit qu’elle essaiera par toutes les facettes de l’Art de devenir célèbre.
Elle cache évidemment à tous son passé douteux qu’elle-même ne comprend pas et qu’elle préfère oublier.

Pouvoir :
Il consiste en une mémoire visuelle et une vue inhumainement aiguisées. Alexandrine ne peut bien-entendu pas savoir qu’elles sont plus développées qu’il n’est possible, et elle croira qu’il s’agit de qualités personnelles supplémentaires qu’elle a toujours eues.

Alter Ego Astral : une Oreille d'éléphant qui s'appelle Bojidarka-Odressaï, et qui vit dans le lac.

Physique :
Par un hasard bio-génétique totalement farfelu, Alexandrine s’est vue affublée d’un nom de famille espagnol. En effet, presque tous les membres de sa famille sont des roux irlandais. Elle a eu une grand-mère thaïlandaise dont elle a hérité la forme en amande de ses yeux ainsi que son nez camus, et un arrière-grand-père espagnol qui lui a donné en plus de son patronyme hispanique un teint plutôt mat. Soit, elle tient la couleur flamboyante qui illumine sa chevelure de tout le reste de sa famille, irlandais. Ses lèvres pulpeuses et ses yeux bleus aux délinéaments exotiques font d’elle un visage potentiellement attirant, malheureusement, Alexandrine ne court pas après l’amour bien qu’elle apprécie la compagnie masculine.
Ses courbes sont assez raide et écorchées, Alexandrine est mince mais de façon inesthétique ce qui l’exaspère au plus haut point car elle abomine de n’être pas un sex-symbol. Elle condamne également sa masse, la jugeant trop élevée malgré son honnêteté enviable. Enfin la jeune fille est de petite taille, avoisinant les un mètre cinquante-cinq.

Passion :
Elle n’en a pas vraiment si ce n’est l’accroissement de sa culture générale, cela est plutôt qu’autre chose une obsession malsaine.



Arrow Pour avoir le personnage :


Avez-vous bien lu les règles ? ouiiiiiii.
Où avez vous trouvé ce forum ? ouii... *baffe* Heum, dans, euh, dans Lacartoonerie.
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? non,
♦ ...Dans ce forum ? non plus, les autres sont Fay, Stucru, feu Roy, Nathanaël (et juste à peine Bobby Watson).
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Pensionnaire
Kurogane
Kurogane

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Masculin Pseudo Hors-RP : DD (DarkD)
-
Alexandrine Martinez Empty0 / 1000 / 100Alexandrine Martinez Empty

• Age : 30
• Pouvoir : fuuuusiiiiooon !
• AEA : Un faucon rouge
• Petit(e) ami(e) : Pourquoi se contenter de ça alors qu'on a carrément un harem à sa disposition ?

Messages : 2068
Inscrit le : 08/02/2007

Alexandrine Martinez _
MessageSujet: Re: Alexandrine Martinez   Alexandrine Martinez Icon_minitimeDim 13 Juil 2008 - 22:52

Traliloum. Acceptée : D
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Alexandrine Martinez

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