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 Un joli piano (libreuh !)

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Un joli piano (libreuh !) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un joli piano (libreuh !)   Un joli piano (libreuh !) - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Sep 2008 - 15:43

    Si fragile. Elle semblait si fragile! Qui aurait pu se douter qu'un... monstre pareil se cachait en elle ? Gustave avait beaucoup de mal à se rendre compte de ce qui se passait. Il n'arrivait pas à s'avouer qu'Eryn était bel et bien plus que malade. Elle était comme un vampire. Elle a besoin de boire le sang des autres pour survivre. Mais voulait-elle survivre dans de telles conditions ? Je ne suis sans doutes pas sa première proie. Il avait toujours les yeux fermé, attendant simplement que ça se passe. Au moins, mourir des dents d'un vampire n'est pas très ordinaire!
    Mourir ? Mais qui parle de mourir ici ? Personne n'est encore mort!

    D'abord, l'adolescent entendit un bruit sourd. Gustave n'en identifia pas la source et il avait trop peur pour ouvrir les yeux. S'en suivit le bruit de battement d'ailes un peu saccader Néfer ? Ensuite, plus rien. Ou presque. Le jeune homme ouvrit brusquement les yeux lorsqu'il entendit la voix d'Eryn. Eryn ? C'est bien elle ? Il écouta se que lui disait la demoiselle. Ses paroles le blessait quelque peu. N'avait-elle pas confiance en lui ? Logique. Logique... Le blondinet se sentait bizarre. Il n'arrivait pas à identifier ses sentiments. Du soulagement ? De la peur aussi, beaucoup de peur. Eryn semblait aller mieux. Elle pleurait, comme avant qu'elle ne se jette sur lui, mais son regard n'était plus le même. C'était le sien. Le sien.

    Gustave était hésitant. Il voulait aller auprès de la jeune fille pour la rassurer, la consoler. La prendre dans ses bras et la calmer. Comme il faisait avec Teddy. Mais il ne voulait pas si risquer. La... crise était si récente! Il ne fallait pas qu'elle en ai une deuxième. Surtout pas. Cela avait l'air d'être une sacré épreuve pour Eryn. A la voir ainsi, en position fœtal, encore un peu perdue peut être, rendait l'adolescent perplexe. Il ne savait pas que faire...

    Gustave - Je... Eryn. Ne t'excuses pas pour ça. Ce n'est... pas de ta faute !? Tout le monde va bien. C'est l'essentiel. Alors c'est pas grave. D'accord ? T'en fais pas pour moi, et penses à toi. D'accord Eryn ? D'accord ?

    Il avait l'air si maladroit dans ses paroles. Ses yeux étaient remplis de compassion. Ses bras étaient tendue vers elle, près à la saisir à n'importe quel moment. Et il souriait légèrement. Il souriait pour encourager Eryn à se sentir mieux. Seul les battements accélérés de son cœur lui rappelait qu'il avait eut peur, mais, heureusement, la jeune fille ne pouvait pas le voir.
    Gustave n'avait pas fait preuve de courage. Il avait simplement agit sur la promesse qu'il avait faite. D'ailleurs, comme avait-elle été immobilisée ? Lorsqu'il remarqua ce qui lui servait de "pantalon", il se sentit plutôt confus, mais il n'en laissa rien paraître, voulant d'abord qu'Eryn aille mieux.
    Gustave se foutait de lui. Gustave se moque de tous. Sauf d'aider les gens.
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Un joli piano (libreuh !) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un joli piano (libreuh !)   Un joli piano (libreuh !) - Page 2 Icon_minitimeDim 7 Sep 2008 - 21:32

Désolée du temps à répondre, je n’étais et ne suis pas chez moi. Gomen.

    Eryn avait mal et elle en était heureuse. Elle était heureuse de ressentir la douleur qui repoussait la bête. La bête avait peur de souffrir. Et souvent elle s’était mutilée pour la faire disparaître. Des marques de morsures à ses poignets en attestaient. Son sang ne lui servait aucunement de remède… Et pourtant malgré que cela ne soulage pas la bête elle se faisait mal pour faire disparaître la bête. Pas cette fois, il arrivait que la puissance de la bête soit telle qu’elle n’y résistait pas dans ces conditions elle s’en voulait tellement. Elle aurait mieux fait de prendre sa pilule. Ainsi elle serait morte et elle n’aurait pas fait subir cela à son ami ? Non elle ne devait pas le considérer comme son ami, sinon elle le mettrait en danger. Et cela elle ne le voulait pas. Dès qu’elle liait un lien elle faisait du mal à la personne à laquelle elle s’était attachée. Elle avait déjà tué à une reprise, elle avait tué sa mère. Et elle ne souhaitait pas qu’il arrive la même chose à Gustave.
    Voilà, voilà elle venait de se rendre compte de ce qu’il s’était passé. Elle avait crée un lien en lui demandant de l’aide. Voilà elle aurait tout gagné aujourd’hui. Elle avait réussi à créer ce qu’elle fuyait depuis des années. Elle en pleurait. Elle était toujours roulée sur elle-même. Elle se fichait bien de ce qu’elle portait.

    Néfer avait quand à lui bien des soucis, il avait réussit à lui faire avaler le comprimé, elle prendrait tout en compte. Il s’occupait d’elle. Elle l’avait imaginé comme cela, il était quelqu’un d’attentif. Quelque se soucierait tout le temps d’elle. Un peu comme un grand frère en fait. Alors il devait rassurer Gustave à sa place et lui trouver quelque chose à se mettre. Alors il commença par faire ce qu’elle ne ferait pas. L’habiller. Elle ne bougerait pas pendant un moment… Elle risquait de jouer aux autistes pendant quelques temps. Alors il se dirigea vers la valise que la jeune fille avait laissée dans un coin. Il la fit tomber et l’ouvrit. Alors il choisit ce qu’il ne serait pas trop dur de lui enfiler. Il se décida pour une longue jupe noire qui tomberait droite sur son mollet. Enfin s’il arrivait à la faire lever.
    Bon alors tout d’abord retirer le tee-shirt. Il savait qu’elle n’aurait pas honte, elle s’en foutrait mais ce serait un peu désagréable pour elle qu’on lui voie sa petite culotte. Bon on la voyait déjà alors… à tout prendre il tira sur le tee-shirt qui entravait ses jambes. Il finit par réussir à le lui retirer mais il fallait aussi qu’il parle avec Gustave.

    « Ne t’en fais pas c’est ce qu’elle fera une fois le choc passé. C’est dur pour elle, mais tu dois t’en douter. Quand elle sera calmée ça ira mieux. Elle aime pas faire des crises, ça lui fait peur. Je suppose que là elle est en train de s’en vouloir à mort de t’avoir mêlé à tout ça. »

    Il était en train de lui mettre la jupe. Ce qui n’était pas évident. Il avait commencé par en ouvrir le haut et il la tirait. Il peina mais il finit par réussir. Eryn lui avait compliqué la tâche en se recroquevillant sur elle-même. Mais après avoir tiré et poussé, retiré et repoussé, il y était arrivé. Il se laissa cinq secondes pour souffler. C’est là qu’il sentit bouger la jeune fille. Elle aurait pas pu se remettre à vivre, si cela était le terme, un peu plus vite. Mais Néfer devait se montrer compréhensif.

    En effet Eryn s’était maintenant calmée, elle se redressa. Elle devait remercier grandement Gustave et s’excuser auprès de Teddy… qui avait disparu ? Elle devait se montrer calme, elle avait comprit elle avait crée un lien et elle devait le préserver. Elle ne ferait que blesser le jeune homme. Elle avait compris plus ou moins comment il fonctionnait et comment elle devait se comporter. C’était elle le savait risqué, mais elle avait décidé qqu’au lieu de se refermer elle devait se montrer ouverte. Si elle ne se tressait pas et bien elle ferait moins de crises. Elle avait mal mais ça allait. Elle avait toujours mal quelque part. Elle sourit au jeune homme enfin essaya de lui montrer que tout allait bien. Même si c’était pas tout à fait vrai.


    « Merci, merci vraiment. Ne te fait pas de soucis. Ca va mieux… »

    Elle cherchait Teddy du regard, elle lui avait fit peur, elle l’avait terrifié. Elle devait s’excuser. C’est alors qu’elle remarqua les bras de Gustave toujours tendus dans sa direction. Elle lui sourit non elle ne s’y réfugierait pas comme une enfant, elle risquait trop de lui faire du mal. Elle se permit de lui saisir la main et la lui serra.

    « Je te suis redevable. »
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Un joli piano (libreuh !) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un joli piano (libreuh !)   Un joli piano (libreuh !) - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Sep 2008 - 12:04

    Gustave attendait calmement, bien qu'il ne le fût pas encore lui-même. Il se sentait plutôt tendu et inquiet. Il continuait de regarder Eryn, toujours allongée au sol. Cependant, lorsque Néfer commença à s'occuper des vêtements qu'elle portait à présent, le jeune homme détourna les yeux. Il écouta ensuite l'oiseau. Ses paroles le calmèrent un peu ou plutôt, le rassurèrent. Il hocha alors simplement la tête, sans rien dire.
    Le blondinet ne pensait à rien. Sa tête bourdonnait de l'intérieur, alors il se contentait de regarder ici et là, toujours en évitant la jeune fille et le volatile. Bien qu'il ne le montrait pas, Gus cherchait Teddy. L'ourson était toujours caché, mais où ? Gustave regrettait amèrement l'incroyable capacité que l'animal en tissu avait pour se cacher. Surtout dans un cas pareil, où il devait certainement être toujours mort de peur, entrain de tremblé et d'avoir de sombres pensées.

    Lorsqu'Eryn parla, les yeux de l'adolescent revirent sur elle. Elle s'était redressée et semblait aller un peu mieux. Gustave poussa un soupir de soulagement en entendant ce que lui dit la demoiselle. Elle souriait. Et lorsqu'elle vint serrer la main tendue du blondinet, son cœur se serra. Tout cela paraissait si conventionnel! "Je te suis redevable..." Et pas seulement ses gestes, ses mots aussi. Avait-elle autant peur du contact, pour conserver une telle distance? Enfin, c'était compréhensible, alors Gustave la respecterait.
    Il ne disait toujours rien, ne se sentant plus tellement capable de parler, de ce qu'il fallait. Alors plutôt se taire, que de dire une bêtise. Le jeune homme se détendait, petit à petit, doucement.
    Mais il ne savait plus quoi faire, à présent. Il était fatigué, il avait sommeil. Il était maintenant rassuré au sujet d'Eryn, mais de plus en plus inquiet en se qui concernait Teddy. Qu'était-il donc entrain de faire ? Il ne fallait pas qu'il reste seul plus longtemps sinon... sinon il irait encore plus mal!

    Le nounours était recroquevillé sous un fauteuil, le plus loin possible d'Eryn, et aussi de Gustave. Il l'avait exposé au danger. Eryn était le danger! Un terrible danger! Une menace cruelle et constante. Pourquoi avait-elle dit tout cela à Gugus ? Jouait-elle la comédie, pour pouvoir ensuite s'abreuver du sang du blondinet ? C'était quoi, cette histoire de maladie ? Mensonge! Une telle maladie ne pouvait pas exister. C'était impossible, tout comme le fait qu'elle soit une sorte de vampire. Pourtant, elle s'était belle et bien 'transformée' avant de se jeter sauvagement sur Gustave! Teddy l'avait vu. Teddy a vu tout ça, et il voit toujours. Il la voit, qui sourit calmement au jeune homme tout en lui serrant la main, l'air de rien. Elle vient d'essayer de le bouffer, et lui, ce grand nigaud, il s'inquiète pour elle.

    Teddy a peur. Teddy tremble. Teddy ne se montrera pas. Teddy déteste Eryn. Teddy à peur. Teddy tremble. Teddy ne se montrera pas. Teddy veut tuer Eryn, et frapper Gustave.

    L'ourson se retrouve animé d'un sentiment qu'il ne connait pas. Il sort alors de sous le fauteuil, doucement, sans bruit. Il sort puis il avance, rapidement, mais en silence. Il s'approche de plus en plus de son but, de sa cible. Le nounours veut crier, pour se soulager, mais aussi pour se donner encore plus de courage. Cependant, il sait que s'il veut réussir, il doit rester silencieux, alors il se retient. Toujours à l'abri des regards, il parcourt la distance qui le sépare de Gustave et d'Eryn. Puis Teddy se met à courir droit sur la jeune fille. Maintenant, il ne se retient pas et il cri. Il veut se jeter sauvagement sur la demoiselle, comme elle avait fait un peu plutôt sur le blondinet, mais il n'y arrive pas. Il n'y arrive pas. Il se retrouve alors coller contre son vieil ami, et il pleur. Il pleur, mais les larmes ne coulent pas. Teddy est un ours en peluche, et les ourson n'ont pas de larmes. Pauvre petit nounours, qui voudrait tant pleurer...

    Gustave n'a pas vu l'animal en tissu arriver. Il n'a fait qu'entendre le long cri que Teddy venait de pousser, avant de se blottir contre lui, secoué par des sanglots sans larmes. Le jeune homme ne sait toujours pas comment réagir. Il est trop fatigué pour réfléchir et faire quoi que se soit d'autre que d'accompagner la peluche dans ses tourments, et de laisser couler les larmes pour lui.
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Un joli piano (libreuh !) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un joli piano (libreuh !)   Un joli piano (libreuh !) - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Sep 2008 - 18:01

    Eryn était maintenant calme, elle avait maitrisé la bête pour le moment. Hélas elle ne savait que trop bien que cette dernière sommeillait en elle, reprenant des forces pour partir à l’attaque. Elle la connaissait cette bête immonde et fourbe, elle vivait avec depuis toujours. Et depuis toujours elle la savait comment la gérer. Cela était presque devenu normal pour elle. Mais cela n’était hélas pas devenu facile. Il était toujours très douloureux pour elle de ressentir le monstre prendre petit à petit possession de son être. Elle sentait tout le temps sa présence et cela la dégoutait profondément. Elle avait décidé de la supporter de faire comme si de rien été. Mais elle n’en serait probablement jamais capable. Elle avait bien trop peur et la peur amoindrit le courage. Elle se demandait à quoi cela la mènerait. Hélas elle le savait, elle finirait par mourir. Mais elle repoussait maintenant l’échéance. Elle n’avait pas envie de mourir… Et elle avait décidé de ne pas s’y résoudre. Pourtant cela aurait été plus simple.

    Néfer observait la scène de loin, il était passablement étonné de la tournure que prenaient les choses, il était assez étonné que son ami prenne aussi bien les choses… Normalement à peine revenue à elle, elle aurait du s’excuser et prendre ses jambes à son cou. Elle aurait agis ainsi mais il lui sembla qu’elle faisait une relative confiance au garçon… Ou du moins qu’elle lui était assez reconnaissante pour rester là et être polie… Dans la mesure de ses capacités ! C'est-à-dire que l’instant de grâce allait se terminer sous peu. Et bien sur ça craignait un max… Mais tant pis. C’était déjà ça de pris. Soudain un cris s’éleva dans le dos de la jeune fille, c’était Teddy.

    Eryn entendit les cris avant de voir Teddy bondir sur elle. Elle ne bougea pas bien qu’elle sache qu’un tel impact qui pour quelqu’un d’autre serait minime la ferait tomber. C’était un peu idiot elle tomberait sous l’impact d’une peluche… Mais Teddy ne l’atteignit pas, il se retrouva contre Gustave. Et elle devina aux mouvements de ses épaules qu’il devait sangloter. Gustave aussi se mit à pleurer. Eryn recula de suite. Les sanglotes faisaient monter la température d’un corps et faisait monter la bête en elle. De plus elle ne pouvait s’approcher de Teddy sous peine de le traumatiser encor plus. Pourtant elle avait envie de les consoler… Mais elle ne devait pas s’approcher trop d’eux… Elle avait fait peur à Teddy et Gustave quel que soit son âge était encore un enfant. Elle avait trop tiré sur la corde… Normal qu’il est besoin de dépressuriser tout ça… Mais que faire ? Elle ne pouvait que parler… sa voix n’avait plus l’assurance de tout à l’heure elle été confronté à une situation totalement inconnue. La raison lui disait de partir et de les laisser seuls… Mais tout en elle criait le contraire elle voulait les consoler… sa voix hésitante n’avait plus aucune assurance.


    « Pardon Teddy tu as peur, tu m’en veux tu as totalement raison, je suis un monstre tu as raison d’avoir peur… Je suis désolée… »

    Que dire de plus ? Elle ne le savait pas. Rien probablement, elle était inutile. Elle ne servait à rien… Elle se dégoutait, si elle avait été normale… ils n’en seraient pas là.
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Un joli piano (libreuh !) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un joli piano (libreuh !)   Un joli piano (libreuh !) - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Sep 2008 - 14:13

    Gustave pleurait donc pour Teddy. C'était une situation plutôt inhabituel pour nos deux compagnons. Avant, pendant la belle époque de l'enfance, c'était l'ourson qui venait accompagner le blondinet dans sa tristesse. Aujourd'hui, il était temps de rendre la pareille. Le jeune homme serrait le nounours, toujours plus fort, contre lui. Cette présence le rassurait, et il pensait sans doute que la sienne soulagerait un peu le pauvre animal de tissus.
    Progressivement, Gus lâcha la main d'Eryn pour mieux tenir son ami. Bientôt, la jeune fille s'adressa à l'ourson. Elle semblait vouloir s'excuser, mais aussi ce justifier, dans l'optique de rassurer le nounours. Ces propos n'eurent pas l'effet escompté sur Gustave. Au contraire, cela l'énerva. Son regard ce durcit et il sécha ses larmes avec son avant-bras.

    Gustave - Un monstre ? C'est ça alors ? Tu es un montre ? Et la maladie alors ? C'était un mensonge, tout ça ? Du blabla pour ne pas m'effrayer ? Tu ES un monstre ?
    T'as surement raison alors, si tu le dis.


    Gustave avait haussé la voix. Il avait presque crier. Son regard remplis de reproche ne faisait que fixé les yeux d'Eryn. L'adolescent ce leva ensuite, puis tourna le dos à la jeune fille. Il tenait toujours aussi fermement Teddy contre lui, et ses jambes tremblaient très légèrement sous la rage, mais aussi sous la fatigue qu'il tentait tout deux de dissimuler.

    Gustave - Je vais te laisser. Les chambres sont au premier étage, si tu veux. Mais par contre, tu risques t'avoir des colocataires, alors fait gaffe.

    Sa voix était devenue froide, distante. Ses propos étaient remplis de sous-entendus et, sans se retourner, sans même regarder Eryn, ni Néfer, il se dirigea vers la porte pour sortir de cette pièce.
    Ne pas rester avec un monstre. Il ne fallait pas rester avec un monstre. Encore, une jeune fille malade, ce serait avec plaisir, mais un monstre... Cependant, ces jambes toujours tremblantes ne le portaient pas beaucoup alors il avançait doucement, mais sans y faire attention.
    Teddy avait suivit la scène avec torpeur. Jamais, au grand jamais, il n'avait vu son ami dans cet état. Il se dégagea alors de l'emprise des bras de Gustave et grimpa sur son épaule. Il se tourna en direction d'Eryn.

    Teddy - C'est pas c'qu'il à voulu dire. Gus n'est pas comme ça, t'vois ? C'est jusqu'il a peur pour moi. T'comprend, j'suis lâche et peureux. J'ai même pas réussis à te sauter dessus quand j'le voulais... Un rire nerveux s'échappa alors de la bouche de l'animal. Il se repris cependant bien vite et continua sur sa lancé T'en fait pas, en tout cas. Il t'l'a promis alors il t'aidera, de toute façon. A bientôt.

    Gustave ferma la porte sur les derniers mots de Teddy. Il continua alors de marcher dans le couloir, toujours lentement, avant de ce laisser glisser par terre, contre un mur. Le blondinet était fatigué et toujours énervé. Mais peut être plus contre lui-même, à présent. J'suis un con. Un vrai con.
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Un joli piano (libreuh !) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un joli piano (libreuh !)   Un joli piano (libreuh !) - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Oct 2008 - 20:48

Spoiler:

    Eryn avait parlé, elle avait pesé ses mots et savait que ce qu’elle disait était vrai dans son cœur, elle était un monstre, une créature affreuse. Cependant il était aussi vrai que le monstre n’était pas elle… Il faisait partit d’elle… Mas quand un fruit est à peine pourri on le coupe pour ne garder que le bon… Alors qu’elle il était impossible de l’amputer de quoi que ce soit, alors la maladie se propagerait jusqu’à ce qu’elle soit le monstre… Elle le savait et l’acceptait, tant pis se disait-elle, au moins à ce moment là elle pourrait mourir sans regrets !
    La réaction de Gustave fut en conséquence, il ne supportait pas les mots de la jeune fille et se mit en colère. Il avait raison elle ne pouvait dire le contraire. Il lui demanda si la maladie était un mensonge. Elle aurait bien aimé car c’était cette maladie qui faisait d’elle cet être abject. Il était en colère, elle aurait pu lui dire en face ce qu’elle pensait, elle aurait aussi put se mettre à pleurer… Car ce qu’il disait était trop vrai ! Il avait raison la maladie n’était là que pour expliquer le fait qu’elle soit un monstre mais elle était un monstre. Du blabla pour ne pas l’effrayer ? C’était ça alors ? Il avait peut-être raison.
    Si elle n’avait pas accepté depuis longtemps l’idée d’être cette chose détestable sans doute qu’elle se serait sentie concernée mais elle ne se sentait pas concernée. Les choses glissaient sur elle sans s’y accrocher. Et pourtant elle voulait le dire « non ce n’est pas vrai ! Je suis ERYN ! Pas ce monstre !!! » Mais elle savait que c’était faux le monstre faisait partie d’elle. Elle eut un regard amer mais ne répliqua rien. Il lui indiqua que les dortoirs seraient en haut, mais qu’elle devait faire attention… Elle risquait d’avoir des colocataires… Elle comprit l’allusion et en fut choquée.
    Il y avait une différence entre accepter être un monstre et aimer cela ! Elle ne pouvait choisir les pleurs cela lui ressemblait trop peu… Enfin… Ne lui ressemblait plus. Elle le laissa sortir sans un mot son mépris cachant ou du moins essayant la peine que lui avaient inspirée ses paroles. Teddy essaya de diminuer l’impact des mots de son ami. Il lui dit que le garçon n’était pas comme ça et qu’il avait promis alors… alors il tiendrait parole.
    Eryn fut heureuse que l’ourson ne pleure plus par sa faute. C’était idiot mais le fait qu’il ne pleure plus la rassurait. S’il ne pleurait plus c’était que ça allait mieux… Elle aurait aimé, lui sourire ou le rassurer du regard mais elle gardait la tête baissée vers le sol attendant une dernière pique de Gustave qui ne vint pas. Ils étaient partis, comme bien souvent la jeune fille se retrouva seule… Totalement seule… Enfin pas tout à fait finalement, il y avait ici sa raison de vivre. Elle s’assit au piano… Et ses doigts commencèrent à voler sur le clavier… Mais le son qui en sortait était particulier… très particulier. Ce n’était pas des notes organisées mais jetée sur le claver, une note répondait à une autre. Elle s’exprimer, elle exprimait sa peine sa colère aussi. Tout ce qu’elle ne disait pas sortait sur le piano.

    Néfér s’était envolé, il avait à parler à Gustave. Ce type avait été idiot ! Et L’oiseau ne semblait pas être très heureux des paroles qu’avait dites le garçon ! Non mais vraiment, fallait pas abuser ! Il se rendait compte de la portée de ses paroles ? L’oiseau le rattrapa avec mal… Mais il le rattrapa tout de même. Le sermon allait commencer… Il fut à la hauteur de Gustave qui s’était laissé aller sur le sol… Et il eut un élan de compassion c’était ainsi qu’il avait été imaginé après tout, généreux et attentionné. Mais il avait un devoir à remplir envers Eryn…


    « T’as réfléchi qu’elle avait pas choisi ? T’as pensé un instant qu’elle n’aimait pas ce qu’elle était ? Elle subit elle ne peut pas agir ! Elle accepte ! Et toi elle te le dit et tu enfonces le clou… »

    C’était pas juste ! Elle avait pour une fois accepté de se confier et ses craintes se justifiaient, on la jugeait. Elle n’avait pas de chance… Alors pourquoi lui il s’acharnait sur Gustave ? après tout quelque part sa réaction était normale ! Mais elle dégoutait l’oiseau qui avait espéré qu’Eryn puisse s’en faire un ami.
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Un joli piano (libreuh !) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un joli piano (libreuh !)   Un joli piano (libreuh !) - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Oct 2008 - 10:58

Aucun soucis 8D


    Il avait basculé légèrement la tête en arrière et fixait le plafond, le regard perdu. Gustave ne regrettait pas tellement ses paroles. Ce qui est dit est dit. Et puis, il n'avait même pas vu l'impacte qu'elles avaient eu sur la jeune fille. Préférer tourner le dos pour balancer des paroles blessantes était plutôt lâche. Il admettait largement sa lâcheté, alors il ne regrettait pas. Après tout, il n'est qu'un sale con qui se moque de monde et de ce qui lui arrive à lui. Mais pas à Teddy. Quand Teddy a mal, le blondinet a mal aussi. Quand Teddy est triste, Gugus veut pleurer pour lui.
    Et les autres alors? " Les autres, on s'en fou, on les connait pas. "
    Et alors, pour quoi, même si tu ne regrette pas, tu espères? Tu espère qu'elle pourra oublier, comme toi tu vas oublier l'incident parce que tes souvenirs vont l'avoir modifier.

    Néfer se pointa alors. Rapidement, L'animal de tissu se cacha légèrement derrière Gustave, honteux du comportement qu'avait eut son ami.
    La morale. L'oiseau lui faisait la morale! Comme si ça allait changer quelque chose à ce qui avait été fait. Gustave avait mal agit ? Ah bon ? On n’avait pas remarqué! Elle est obligée d'envoyer ce piaf? Elle ne peut pas venir dire ce qu'elle pense elle même? Foutre une bonne baffe à cet idiot de mec?
    Mais c'est mieux comme ça. C'est beaucoup plus simple, et bien mieux. Néfer avait fait le bon choix. Gustave baissa la tête et le regard avec. Il n'osait pas fixer le volatil, alors qu'il ne regrettait pas. Il fixait sa main qu'il avait tendue devant lui.

    Gustave - C-c'est sorti tout seul! J-j-j'ai flippé moi! J'en tremble encore! Regarde. Regarde mes mains! Je tiens même plus debout bordel! C'était pour nous protéger, Teddy et moi. Elle a faillit me bouffer. Merde quoi!

    L'adolescent brandissait ses mains tremblantes sous les yeux de l'oiseau. Se rappelant de la peur qu'il avait eut, les battements de cœur s'étaient accélérer et Gustave suait légèrement. Il essuya son front d'un geste rapide et fixa soudainement Néfer, presque avec un air de défi.

    Gustave - Et puis quoi maintenant? Il faut que je retourne la voir? Mais t'entend, ça musique? Tu entends ces putains de notes? Elle me fait encore trop flipper cette nana!
    Plus tard j'irais... Plus tard...
    Le jeune homme chancela un peu avant de se reprendre. Je suis... fatigué là. Je sais plus où j'en suis et j'regrette. Alors plus tard. Plus tard je lui dirais certainement ce que je pense vraiment. Pas sous la colère ou la peur, tu vois ? Tu pourras lui dire, que j'regrette et que je reviendrais plus tard? Néfer... Plus tard...

    Pendant qu'il parlait, ses yeux se fermaient de temps en temps, contre l'étrange volonté de Gustave qui ne voulait pas dormir ici. Et pis merde! Il se leva alors, un peu trop brusquement, et chancela un coup avant de tenir à peu près debout. Il avança alors péniblement, suivit par Teddy qui était descendu de son épaule et sorti de sa cachette. Arrivé vers la bonne porte, il la poussa encore une fois et refit son apparition dans le salon. Il avança encore un peu et s'écroula sur le fauteuil.

    Gustave - J-je sais que l'on choisi rarement d'être la personne que l'on est. Que souvent, on veut ressembler à quelqu'un d'autre. Ou même être quelqu'un d'autre, et que ce n’est pas facile... possible même! Mais le mieux, c'est de s'en foutre et de s'accepter comme on est!
    Moi, par exemple, je sais que je suis un sale con -on me le dit tout de temps- et un idiot. Mais je m'en fou, de ce que les autres penses de moi. L'important, c'est que je me sente bien. Tu vois ? Mais il y a des gens qui n’arrivent pas à ignorer les remarques débiles des autres. Et c'est dommage.
    N’en fait pas trop. Arrête de prendre tout sur toi et lâches-toi un peu! Oublie un peu que tu es malade. Et puis, si jamais t'as une crise, les autres peuvent se défendre. -Surtout ici, vu que tout le monde à un pouvoir. Mais s'il n'y parvienne pas, alors j'essayerai d'être toujours là. D'accord, Eryn?


Merci de pardonner la vulgarité de certains propos de Gustave =D
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Un joli piano (libreuh !) - Page 2 _
MessageSujet: Re: Un joli piano (libreuh !)   Un joli piano (libreuh !) - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Oct 2008 - 11:14

    C'était vrai que voulait Néfer en allant s'en prendre à Gustave ? Ca changerait quoi au mal qui avait été fait ? Pourquoi s'en prendre au garçon alors qu'il aurait mieux fait de convaincre directement Eryn et de lui faire comprendre que ce n'était pas ainsi ? Qu'elle ne devait pas croire qu'elle était un monstre que c'était faux, un monstre n'aurait pas pu le créer si beau ! Car effectivement il se trouvait sublime...

    S'il s'en était pris à Gustave c'était probablement car il ne pouvait pas recoler ce qu'un autre avait cassé. Il pourrait dire ce qu'il voulait ça ne changerait rien à ce que pensait Eryn. Il voulait que le jeune homme s'excuse ! Mais ce dernier n'en avait pas visiblement pas le cran...

    Il tremblait comme une feuille, il avait flippé disait-il... Il le prenait à témoin de sa peur... Néfer n'eut même pas le courage de lui demander comment il croyait qu'Eryn tenait debout ? avec la peur au ventre de blesser quelqu'un à n'importe quel moment... C'était horrible ce qu'il disait mais compréhensible. L'oiseau eut pitié. Le pauvre garçon, il se retrouvait pris dans une situation qui le dépassait totalement...

    Pourquoi Néfer s'en prenait-il à lui ? L'oiseau fut pris de remords. Et encore plus lorsque Gustave parla de la peur que lui inspirait Eryn... Néfer faisait la différence entre Eryn est "la chose" pas Gustave. C'était ainsi normal qu'il fasse preuve de peur... Normal mais inacceptable, intolérable dans l'esprit du piaf car les deux êtres étaient tellement différents... Eryn qui était si gentille et douce... Pourquoi devait-elle subir tout cala ?

    Le jeune homme essaya de se justifier, il irait plus tard disait-il plus tard, quand il ne serait pas sous le coup d'une émotion forte... C'était raisonnable... Mais Néfer ne pouvait s'empêcher de penser à son amie. C'était bête, et il était injuste et méchant avec le jeune homme de lui avaoir parlé en de tels termes. C'était si ce n'est insensé irréfléchi. Il ferait mieux de retourner auprès de son amie, il perdait son temps...

    Cependant le jeune homme finit par se lever et en chancelant se rendit dans le salon... La question était Pourquoi ?

    Eryn jouait toujours, elle était plus calme. Chose bizarre elle pu entendre les propos du jeune homme bien qu'elle soit dans son monde. C'était sensé ce qu'il disait, bien sûr qu'on ne choisissait pas qui on devenait ! Bien entendu que l'on voulait toujours être quelqu'un d'autre, de mieux, plus gentil, meilleur.

    Le mieux disait-il était de s'en moquer, d'accepter ce que l'on était... Il avait raison, elle le savait, c'était pour cela qu'elle acceptait d'être appelé "monstre". C'était pour la même raison qu'elle se désignait elle même par se terme. Elle avait arrêté de jouer pour écouter ce que disait le jeune homme.Il disait qu'on le traitait de con, et franchement elle ne comprenait pas pourquoi, ce qu'il disait depuis le départ était sensé, elle ne trouvait pas idiot... Il y avait des gens qui n'arrivaient pas à ignorer les remarques débiles des autres, elle ne se sentit pas appartenant à cette catégorie. Les remarques qu'on lui faisait étaient loin d'être débiles, monstre, vampire, elle l'était... comment désigner autrement une personne ayant besoin de sang pour vivre ?

    Il lui dit qu'elle devait se lâcher arrêter de tout prendre sur elle même... C'était gentil ce qu'il disait mais elle ne pouvait pas répondre oui...

    "C'est impossible, tu as vu ce qu'il s'est passé... J'aurais... J'aurais... J'aurais pu te..."

    Les larmes coulèrent sur le visage de la jeune fille, heureusement qu'elle n'était pas tournée, il ne pouvait pas les voir.... Mais elle aurait pu le tuer, lui qui se montrait gentil avec elle... Elle se dégoutait, elle ne méritait pas de faire ce qu'il disait, d'accepter de faire comme si elle était pas malade... elle risquerait de faire du mal à quelqu'un. Elle essuya ses larmes

    "Je... J'aurais pu... te tuer... Je ne veux plus faire de mal... c'est impossible..."
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