J'ai soif ! è.é

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Je me dirigeais en ziguezagant vers une grande maison. Laurine, une amie devait ramener de l’essence pour la voiture. Elle était aussi bourrée que moi, mais elle était aussi plus résistante. Elle, elle arrivait à marcher droit, tandis que moi, je trébuchais presque à chaques mètres.

C’était une grande maison. Un manoir sûrement. Je souris en pensant qu’il y aurait peut-être de l’alcool. Hum, j’attendais ça avec impatience. Je gravis difficilement les quelques marches qui menaient à la grande porte de bois noueux. Je levai le poing pour frapper, mais J’avais trop bu pour en avoir la force. Je me résignai à entrer sans prévenir de mon arrivée. La porte était lourde mais J’arrivai quand même à la pousser assez loin pour avoir la place pour passer.

J’entrai dans un hall magnifique. Un immense escalier de marbre menait aux étages supérieurs. Je restai coite devant les meubles anciens puis m’esclaffait. L’horreur ! Ca ressemblait au salon de ma grand-mère. Je tombai sur le sol en jurant puis me rendit compte que j’avais soif.

Je marmonnai un chapelet de juron. Un manoir comme celui-là ne pouvait qu’abriter une famille de petits vieux qui ne boivent que de la soupe. J’inspectais une dernière fois la pièce. Peut-être que des adolescents allaient arrivés et me proposer une ou deux bouteilles de Whisky. Je plissai les yeux pour mieux voir dans l’obscurité. Rien.

Je soupirai avant de me relever pour ouvrir la grande porte qui s’était refermée à mon arrivée. Je tirais et poussai dans tous les sens, mais elle ne bougea pas d’un millimètre. J’en conclu donc que j’étais trop bourrée pour en avoir encore la force. Je rêvais d’une bouteille d’alcool quand ma sacoche devint lourde. Je mis ma main à l’intérieur et trouva… de la bière.

J’avais trop bu pour comprendre que c’était bizarre. Je décapsulai la bouteille et en prit une gorgée quand j’entendis des pas. C'est là que je vis une feuille accrochée dans une mini vitrine. Je me levai difficilement et allais lire. Ah bon, j'était enfermée ? Tant pis. J'haussai les épaules et me dirigeai vers les escaliers

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Au même moment, mais plus loin dans le manoir, Mona elle aussi poussait un juron. Elle s'arrêta, et regarda le belle accro qu'elle venait de faire à son col roulé. Le temps s'était rafraichit, et c'était avec une satisfaction bien dissimuler sous son air peu commode qu'elle l'avait sortit de son armoire. Et voici que maintenant, il y avait un défaut ! La peste soit ce manoir.

Elle sortit son portable, et le consulta. Par habitude. Nouvelle tronche. Pas de nouveau message. Sans surprise. Dommage. Elle se remit en route, trainant des pieds et tapant dans tout ce qui se mettait en travers de sa route. Elle aurait aimé au moins pouvoir dire "au revoir" à son frère... Si elle avait sut. Au moins, il aurait gardé d'elle l'image de quelqu'un de décidé, qui avait, contrairement à lui, pousser le portail, et toucher la porte d'entré. Enfin, ce qu'elle avait fait ne vallait pas le détour, il faut l'avouer.

Elle prit un virage serré et se retrouva sur la première marche en haut des escaliers. Elle descendit les marches, un air bougon et renfrogné sur la figure, expression qui était propre à Mona. [Elle sauta la denrière marche, et se retrouva dans le vestibule, au fond duquel était la fameuse porte d'entré.

Mais, entre elle est la porte d'entré, il y avait une fille. Et pas une fille du genre fifille-à-papa, plutôt le genre fille-lendemain-de-soirée, plus communément appellé fille bourrée. Heursement que cet endroit n'était pas un couvent, sinon, ça n'en aurait pas fini de jaser...(XD)

- 'Avez b'soin d'aide?

Articula-t-elle de a voix atone.

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Je montais les escaliers quand j’entendais quelqu’un. On me demandait à moi, Casey Oc’Norris, si j’avais besoin d’aide ? Je visualisai la scène dans ma tête. Oui, je croyais bien que j’avais besoin d’aide. Je souris avant retomber sur le sol. Je m’esclaffai. Je sortis une nouvelle fois une bouteille d’alcool de mon sac. J’adorais celui-ci depuis qu’il me fournissait ce que je voulais. Toujours affalée sur le sol, je bus une gorgée de liquide chaud et le senti traversé tout mon corps. Je ris avant de regarder enfin l’inconnue.

Elle avait de longs cheveux blonds. Elle était plutôt fluette. Elle avait de grand yeux vert/jaune.

Je m’approchais en titubant de la jeune fille avant de m’écrouler sur son épaule. Je riais comme une imbécile. Je savais que mon haleine ne devait pas sentir très bon. Quoique…

-T’as de l’alcool ?

Je sentais mon sac s’alourdir. Mais à chaque fois que je sortais quelque chose, je me sentais de plus en plus fatiguée. Je ne savais pas si c’était parce que j’étais bourrée ou si ça avait un rapport avec ma sacoche.

Bref, je finissais les bouteilles de plus en plus vite, en reversant partout et en lançant les cadavres dans toute la pièce

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Mona leva un sourcil à la vue de cette inconnue supra bourrée qui devrait aller en cure de désintoxe plutôt qu’ici. Mais bon, il était un peu tard pour cela. Elle était trop bourrée pour se rendre de quoi que se soit si jamais elle lui parlait du Manoir et de la malédiction, mais pas assez pour arrêter de se saouler à en plonger dans un coma éthylique. Après l’avoir approché de très près –Mona se retint de respirer- l’autre finit par s’écrouler parterre, et Mona s’assit sur la première marche de l’escalier, avant d’allumer son Ipod et de mettre un écouteur en place. Elle attendrait, aussi longtemps qu’il le fallait, que l’autre ne reprennent ses esprits et qu’elle cesse une seconde de boire. Tant pis si cela lui prenait toute la nuit. Mona avait le temps.

Elle tirait une tronche de six pieds de long, pour ne pas changer, l’air contrarié, ses yeux bleu atone se contentant de fixer la jeune inconnue ivre. Quelle idée de boire autant. Enfin, cela ne la regardait pas. Ce n’était pas son problème. Mona ne se posait jamais beaucoup de questions. Surtout sur les autres.

- Non.

Répondit-elle simplement, d’une voix d’outre-tombe.

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Je m’écroulai à terre. Continuant à rire comme une imbécile. Je vis la fille qui s’assit sur l’escalier. Je m’esclaffai pour aucune raison. Bref, il était difficile d’être plus bourré que moi en cet instant. Mais, qu’est-ce que je m’en foutais. Bientôt Laurine viendrai me recherché et nous irons chez elle. Nous dormirons très peu tellement nous parlerons et nous nous réveillerons demain avec un mal de tête pas possible. Vie d’une adolescente super friquée comme moi, quoi.

Je ris en pensant à mes parents. Est-ce que je les ai déjà vu plus de dix minutes d’affilé ? Non, je ne crois pas. Toujours au téléphone les vieux. Ou alors ils travaillent. Je soupirai. Je n’avais plus tellement envie de boire à présent. Ces derniers souvenirs m’avaient donné le cafard.

Il était tant de sortir rejoindre Laurine. Je me levai difficilement pour me dirigé vers la porte. Je savais que je n’y arriverai pas. J’étais fatiguée, et puis, complètement défoncée aussi. Bref, il n’y avait aucun espoir. Je me tournai vers la fille.

-Tu peux m’aider à ouvrir la porte ?

Je rajoutai un petit 's'il te plait' inaudible

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