[Chambres des filles] Visite [PV Kiyoko]

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-C'est par ici, dit Hana à Kiyoko en montrant du doigt une porte à la poignée qui semblait être en or. Décidément, ormis le fait qu'il soit maudit, le pensionnat était raffiné en choses précieuses, et la magnificence de ses pièces dépassait de loin les plus beaux palais royaux de Corrasson (pays d'Uranus -parce que Hana vient de cette planète- )...
Mais pourquoi se fatiguer à orner les sols de tapis magestueux, placer des meubles en bois d'ébène, mettre des couverts en or dans les tiroirs de la cuisine... alors que l'endroit leur plaise ou non, ils étaient tous obligés d'y séjourner leur vie entière ? A vrai dire, c'était un luxe inutile pour Hana. Quand elle déprimait en pensant au fait qu'elle ne pouvait pas sortir de cet infâme endroit, voir toutes ces petites attentions décoratives pour les élèves ne faisait que la rendre encore plus déprimée.
Elle repensait à sa vie d'avant, vie dont elle se plaignait et qui était pourtant si belle... La jeune fille avait peut-être pris la grosse tête à force de dormir dans des hôtels plus luxueux les uns que les autres, avoir une famille en parfaite entente, posséder des tonnes d'amis sympathiques et dignes de confiance... Ah, qu'ils la manquaient... Le rire d'otarie de sa mère, les regards rassurants de son père... Tout ça... Elle voulait tellement retourner dans le passé. N'avoir jamais franchi cette porte. Mais c'était trop tard, elle le savait, et il faudrait bien qu'elle s'y fasse. Regretter le passé n'arrangerait rien.
C'était le destin, tout simplement. Son destin était tracé depuis sa naissance ; naître, vivre, apprendre, voyager... entrer dans cet endroit. Elle espérait pouvoir tracer d'elle même la suite de son histoire, de faire en sorte qu'elle se finisse bien: qu'elle s'en aille d'ici avant de mourrir. Qu'elle re-sente le goût de la liberté et de l'air pur. Hana resta quelques secondes ainsi, immobile, à laisser le flot du désespoir se déverser en elle, lui piquer le bas des yeux avant de rendre sa vue floue... de faire perler des larmes aux coins de ses yeux. Mais elle se contenta de détourner la tête en ouvrant la porte. Celle-ci s'essuya les yeux discrètement du revers de la main puis se dirigea vers les portes des chambres. Hana regarda les étiquettes qui indiquaient le nom des élèves. Ah, en voilà une qui était toute blanche. Vide ? La jeune fille l'ouvrit: aucun signe de mouvement. Oui, personne n'y était, apparemment... Donc elle était libre pour Kiyoko. Celle-ci en profita pour comparer avec sa propre chambre: exactement pareille que la sienne. Même papier-peint, même lampe de chevet, même décoration jusqu'au moindre détails.

-Et voilà, une chambre rien que pour toi, dit-elle en s'écartant pour laisser passer Kiyoko.

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Kiyoko n'était toujours pas rassurer ici, et quelque hoquet nerveux la secouait de temps en temps. Elle était las et elle n'aivait qu'une seule envie: se reposer au chaud! Elle était complétement gelée, et ces dents claquait.

Aprés plusieurs minutes de marche, kiyoko arriva enfin devant ce qui devait être sa chambre. Sa jeune accompagnatrice était assez heureuse de lui montrer sa chambre, personnellement, Kiyoko savait qu'elle ne se sentirai jamais chez elle ici, néanmoin, elle sassit sur son lit et enleva son petit sac en bandoliére.

Elle resta là, quelqu'un instant à observer sa nouvelle chambre, puis aprés avoir éternuée, elle se retourna vers la jeune fille qui l'avait ammener jusqu'ici, elle avait des habils elle, et même si Kiyoko était un peu plus grande, les habils de hana lui conviendrait parfaitemet à partir du moment où ils étaient sec.

'Heuu, tu m'avait dis que je pouvait t'empreinter des habils, ce serait gentille s'il te plait, je ne croit pas que j'arriverai à rester dans ces habils longtemps."

Kiyoko regardait la jeune fille comme si le fait d'avoir des habils propre lui téia tvitale, et qque si elle n'en avait pas, Hana l'emenerai sa perte.