Si le paradis et l’enfer existaient, avec tout ce que ça aurait impliqué, Garry aurait probablement rodée entre les deux, la fête en enfer et les douces consolations du paradis... mais elle n’était pas croyante, sa mère étant une fervente anti-christ et son père athée : alors elle se bornait à penser qu’une fois morte rien ne l’attendait, ce qui en même tant que l’ennuyer lui donnait une excuse auprès des parents cités plus haut ou de toutes personne ayant un minimum d’autorité sur elle –et Dieu qu’elles étaient peu nombreuses- pour se conduire mal : « on ne vit qu’une fois », comme on dit.

Ouais, en tout cas, sa vie actuelle était forte monotone : elle avait fait quelques rencontres (un samouraï exhibitionniste aux tendances antisociales qui répondait au nom de Kurogane (Ah, la bonne blague !, une fille qui le rejoignait au club des nudistes, Kayako, qui devaient être de mèche avec « Nao », un blondinet impudique, encore une fois –hé ouais ! Venez chez Kayano on se roulera dans la boue en racontant notre vie, ça sonnait génial, non ?-, et pour terminer un certain Sven : quel goujat, celui-ci, y’a pas idée ! Assassin, assassin, assassin, maudits escaliers, assassin.

Ses relations sociales étaient donc proches du néant. Ah ! Il était loin, le temps ou elle téléphonait à des inconnus pour s’amuser, ou elle pouvait encore dire « j’ai pas le temps de te parler », le temps ou les coups de fils affluaient et sa boite aux lettres débordait, qu’elle se faisait inviter par de riches hollywoodien dans de riches restaurants hollywoodien pour manger de la (riche ?) nourriture française préparé par des riches cuisiner hollywoodien....maintenant, son portable ne captait plus, sa boite aux lettres devait avoir explosée depuis longtemps, sa nourriture se constituait exclusivement de légumes mal cuits (cette cuisine était vraiment trop dégoutante pour y préparer un quelconque plat) et la seule personne a qui elle ne pouvait ne serait-ce que parler, c’était Baobab la tortue géante, son alter ego astral.

C’était donc dans la maigre perspective de rencontrer quelqu’un de censé –puisque manifestement ils n’étaient pas concentré dans l’intérieur du pensionnat-, qu’elle s’était emmitouflée dans son manteau vert bouteille, laissant apparaitre le bout de ses doigts gantés de cuir, son collant rouge et ses bottines noires : il faisait froid en ce début décembre, et elle regrettait un peu d’être sortie ; enfin. Trop tard ! Trop entêtée pour faire demi tour, elle était partie en direction de la forêt, enfoncant les mains dans ses poches. Elle était un peu excitée : c’était la première fois qu’elle rodait dans les environs, s’étant contenté de marcher dans le parc lors de ses rares sorties précédentes. Elle n’était pas folle ! Elle avait entendue parler de monstres mais après quelques semaines, elle s’était rendue à l’évidence ; les monstres, elle avait l’impression de tous les avoir croisés...Elle n’avait rien d’autre a faire, en plus, en cette douce fin d’après midi. Le ciel s’assombrissait doucement, mais pas assez rapidement pour la surprendre ; allez, quoi, elle n’y resterait qu’une demi-heure...prendre l’air, tout ça quoi !

Marchant avec ambition, elle finit par déboucher devant quelqu’un. Un homme. Encore ?! A part Kayako « Mélanie Hamilton » les pensionnaires féminines étaient minoritaires. Dans ses fréquentations, en tout cas –non mais quelle horreur ! Avec qui allait-elle parler de vêtements?!...a part...Nao. Berk- ...pour en retourner à l'Homme, mis à part la teinture de ses cheveux forte originale, il n’avait pas l’air plus...hé mais...c’était quoi, ce mec ?! Elle se rapprocha précipitamment, et tandis le bras pour toucher son épaule : rien. Mais pourtant, il était ... vivant, non ? Il bougeait, il ... elle blêmit puis elle s’exclama, le ton suraigu et l'air horrifié;

"...Vous allez bien ?!"

Un fantôme. N-im-porte-quoi. Il la prenait pour une abrutie ou quoi ?! Comme si il avait l’air de sortir d’Amityville...elle n’avait pas l’air aussi naïve quand même ? Ou alors c’était un de ces cas, comme l’exhibitionniste qu’était Kurogane, ou ce malpoli de Sven...bon, il ne s’était pas déshabillé, et ne l’avait pas frappé. Pas encore en tout cas ; il annonça d’un ton railleur :

« C'est pour vous que sa ne va pas aller. »

Elle chassa d’un mouvement d’épaule un léger frisson : dites par un homme à moitié translucide, la phrase gagnait de l’importance, ce qui ne l’empêcha pas de rougir de fureur et l’audace de son imbécilité la fit s’étrangler :

« C’est ça, ouais ! Vous comptez faire quoi, me taper dessus avec un sapin ? »

Un large sourire candide allongea son visage: elle aurait pu tout aussi bien dire « ouais, t’es pas cap ! », vestiges de l’école primaire, époque peu brillante de sa vie, comme les suivantes...elle était loin d’être un génie : ses moyennes générales avoisinaient les sept, les 18 en sport lui négociaient quelques points et rattrapaient ses catastrophiques tentatives de rédaction ou ses piteuses notes de calcul. Elle n’était pas totalement bête, mais le cruel manque d’intérêt jouait en sa défaveur...elle avait donc aussitôt arrêté après avoir décroché son bac, avec grande peine d’ailleurs. Et heureusement qu’on l’avait « remarquée », ou alors elle aurait été condamnée à suivre ses études, ou à trouver un maigre boulot afin de s’acheter des vêtements qui couteraient un mois de salaire...ah ! En attendant, elle était riche et célèbre, ou plutôt était riche et célèbre, alors pourquoi se plaindre ? Elle restait chanceuse. Quoique, la bonne fée « caractère facile » était arrivé un peu en retard le jour de sa naissance.

Puis il changea d’attitude une fois s’être retournée vers elle. Il avait l’air inquiet, affolé, comme s’il avait lu « HULK » sur son visage et bien qu’effectivement on ait pu croire à un lien de parenté, la raison était tout autre bien qu’elle l’ignorait. Que se passait-il ? Ce n’était certainement pas sa réponse, qui le faisait réagir ainsi, et elle se retourna pour voir si ce regard lui était bien destiné. En effet personne n’était apparut, à moins que ce soit un de ses amis fantômes...elle ricana : il devait être fou, tout simplement, ou alors la prendre pour une idiote, ce qui l’agaçait d’autant plus qu’il semblait tout à fait sérieux. A moins de manier l’humour pince-sans-rire avec brio, son attitude était fort étrange si c’était bel et bien une plaisanterie. Mais d’un côté, un fantôme ! Pour elle, on se contentait de ne plus exister, revivre c’était vraiment trop...long. Elle n’était pas pressée de mourir, mais au point de ressusciter ensuite, sans façon ! Elle avait donnée, pour sa part...et se retrouver dans cet état, transparente et intouchable, elle n’y songeait même pas ... enfin, toujours fallait-il que ça soit vrai. Et elle continuait à en douter. Ce n’est pas comme si ça aurait été la première fois que le pensionnat (et ses habitants) l’étonnaient, mais la c’était..malsain, quoi !

Il demanda qui était-elle, et une nouvelle fois, elle parut s’offenser : il rêvait, ou quoi ?! Il venait de la menacer de mort, et il osait lui demander qui elle était ? Elle ricana en pinçant ses hanches à travers son manteau vert, puis son short en jean et lança dédaigneusement ;

« J’le dis pas aux fantômes !», appuyant particulièrement sur le dernier mot, elle lui lança un sourire cynique ; « T’en a pas besoin, nan, pour aller hanter le pensionnat ?»

Que la vie m'ai été ôté ou non, je ne doute pas, j'aurais réagis de la même façon. Que la vie me soit accordé si je mens. Qu'elle me soit administré pour la rejouer! Qu'elle me soit affecté pour que je puisse la changer! Qu'elle me soit redonné pour m'excuser! Quel me soit appliqué pour lui donner le dernier baiser! Qu'elle me soit apporté pour me suicider! Qu'elle me soit cédé pour que je puisse vous la rapporter.

Les physiques sont souvent semblables, on revoit en quelqu'un, une autre personne. A ce moment l'on peut être perdu, on ne comprend pas. Cette personne n'est pas celle que je crois qu'elle est, pourtant on dirait elle. Oui, c'est vrai c'est très embrouillant, mais au bout d'un moment, on comprend que ce n'est pas du tout la même demoiselle. Généralement un facteur qui mène a cette conclusion est la personnalité, oui, la personnalité permet de comprendre que ce n'est pas la personne que l'on croit que c'est.

Avez-vous mal a la tête, êtes vous obligés de vous répéter mes paroles, si ces paroles vous sont inconnus je ne peux vous faire comprendre ce que j'essaye d'expliquer. Autant dire que la suite est d'autant plus casse-tête. En effet, je vais parler de l'a personnalité. La personnalité? Ressemblances-différences, oui voilà le sujet, rien de compliquer en tout cas. Mais a la conclusion de ce prochain récit, viendra le sujet de l'odeur. L'odeur, perdu-revenu, une odeur apparu mais pourtant disparu. Oui sentir alors que l'on ne peut renifler. A ce sujet viendront le reste de sa famille. Préparez-vous!

Comme expliqué avant, la personnalité permet de briser cette idée de ressemblance... Malheureusement, elle peut aussi renforcer l'idée si, comme pour le physique, elle est semblable a la personne que l'on croit que c'est. Oui, un caractère têtu, avec un peu de snobisme, le tout relevé par un côté surement susceptible, J'imaginais déjà chaque réaction après ses quelques phrases. Oui comme avec la désormais morte, j'imaginais la réaction de chacun de mes mouvements. J'avais l'impression de prévoir chacun de ses actes, de pouvoir pénétrer dans son esprit, deviner ses actes, et les changer s'ils ne me plaisent point. J'en rajoutai surement, oui, j'en ai trop rajouter, la fin était trop prétentieuse, mais, pourquoi mentir sur ce que je pense, pensais, penserai? En est-il que le physique et le caractère étant égaux, le fait que les deux personnes soit lier par un pouvoir au dessus des nôtres.

Cela aurait pu s'arrêter ici, mais un petit détail me titilla. En effet, alors que j'allais intervenir pour expliquer a la demoiselle de fuir au plus vite car les animaux allait arriver. Je sentis un parfum, je sentis un parfum qu'il fut longtemps que je n'avais put senti. Il avait disparu, pourtant il y'a longtemps, j'aurais aimé ressentir juste une fois cette odeur, et c'est désormais, alors que j'ai enfin compris mes erreurs passés, que mon odorat senti ce doux parfum de violette. Ce parfum qu'il ne fallait ni trop en mettre, ni pas assez. Et la dose exacte a toujours été parfaitement porté. Ce parfum me revint alors que je ne pouvais sentir, j'avais perdu l'odorat pourtant je retrouvai cette odeur que j'avais perdu il y a deux ans. Comment pouvais-je sentir sans avoir le sens approprié. Ce fut la question. Étais-ce mon esprit qui me jouait ce tour? Étais-ce une différent version de la madeleine de Proust? Le fait de revoir quelqu'un que l'on a pas vu depuis longtemps nous rapporte son odeur. Alors comment appelé cette nouvelle version? L'odeur de l'ancienne dulcinée de Yuko? Non, comment expliqué que cela n'arrive qu'a moi, peut être que c'est un fait courant. Un vivant connait par cœur l'odeur d'une vivante. La séparation dure un bon moment, au retrouvailles, le vivant retrouve le parfum d'avant. Cela ne lui semble bizarre, qu'elle ai la même odeur n'a rien de bizarre. Pourtant peut être que c'est l'esprit qui a retrouvé la même odeur, et qu'au final, la demoiselle n'a pas la même odeur! Mais quand cela arrive avec l'hypothèse d'un vivant et d'une vivante. Et malheureusement le vivant devient mort. Alors la supercherie de notre cerveau est démasqué. Vile fourbe qu'est notre inventeur!

Je n'irais plus loin dans mes démonstrations, je ne donnerais aucune phrases disant que «je retrouvai le goût de mon ancienne moitié», ou alors,« j'avais l'impression de pouvoir retoucher sa peau douce et soyeuse» Non, je n'irais pas jusque là, je ne vais pas inventer que j'ai pu retrouver le même goût que celui de Kotori. Je vais continuer a vous raconter ce qui c'est passé, ne le prenez pas comme un récit de vantard, je ne vais raconter ce qui c'est vraiment passé.

« Mademoiselle, vous devez partir de cette forêt tout de suite »

Oui au final j'avais décidé de protéger cette inconnue que je prenais pour la réincarnation de celle dont j'aimerais me pardonner. Oui, j'espérais que de là où elle est, me voyant protéger la personne que je prenais pour elle, elle comprendrait mes excuses. Peut être qu'elle ne doute pas de ma sincérité, peut être que ne m'a jamais détesté, mais je voulais tout de même me faire pardonner. C'est ainsi que l'on entama une course follement gay, je ne sais combien de cadavres sont tomber, mais tout ce que je sais, c'est comment cela c'est fini.

Un loup sortit de sa cachette, courant de toute sa vitesse et sautant un bond visant la tête. En effet, il cherchait a manger et il s'attendait surement a ce que je le laisse faire, comme tout les autres animaux. Effet boule de neige qui s'en suit, la mort d'un de leur proche allait donner un esprit vorace a toute la population. Tout cela car alors qu'il allait touché la blonde, me regardant toujours d'un air supérieur, je me levais et d'un mouvement du bras, une racine le transperça.

Je ne sais ce que j'ai pu toucher, ai-je arraché son cœur? Ou bien étais-ce un autre organe, tout ce que je sais c'est que l'animal ne s'en est pas remis, il est tombé au sol, une fois la racine sorti. Le corps inanimé le sang sortant, la férocité qu'apportait cette période était tel qu'un autre animal vint manger son corps. Diversion faites, il ne fallait pas trainer dans les parages, les animaux arrivant, après ce vif repas, la troupe d'animaux allait chercher un supplément, non loin d'eux.
Je me tournai vers la jeune femme sous le choc et lui dit rapidement:

«Courez le plus vite que vous puissiez, je vous protègerai mais surtout ne vous arrêtez pas.»

La peur avait peut être prit la demoiselle, mais qui n'aurait pas peur en ce moment, a part moi. Malheureusement si je n'ai plus peur de la mort, j'ai une plus grande peur qui me submergent...
Ma plus grande peur, c'est que Dieu existe!

-Plus de temps, nous n'avons plus assez de temps pour sympathiser.

Oh si, du temps j'aurais pu en avoir. J'aurais pu empêcher les loups de nous atteindre, créer un cocon de bois et parler tranquillement. J'aurais aussi pu la raccompagner tranquillement vers le pensionnat en créant un couloir de bois, nous aurions pu parler de la pluie et du beau temps, j'aurais même pu faire mon monologue habituel de présentation. Qui sait, je lui aurais peut-être même dévoilé mon prénom...

Malheureusement ses excuses étant faites j'ai compris, enfin compris ce que je ne pouvais expliquer.

J'avais cessé d'aimer Kotori dès le commencement de notre couple. La jeune fille colérique de qui j'étais tombé amoureux était finalement devenu... banal. Elle était tombée dans un amour mignon et romantique et moi je supportais tant bien que mal cet amour. En faites, je suis aussi devenu banal et il était bien la le problème. Nous étions banal : allez que je viens j'improvise une visite chez toi, mince, elle me fait la gueule, je vais l'embrasser et tout va de nouveau rouler.

Pour en revenir au principal, comme je l'ai dit, j'avais du temps pour sympathiser, mais je ne sais pas pourquoi j'avais l'impression de me revoir quelques années plus tôt et j'avais en face de moi, deux choix, passer dans ce sombre chemin heureux ou continuer dans un chemin... intéressant. D'ailleurs ce second chemin, en refusant le choix de sympathiser, je m'y engouffre pour mon plus grand plaisir. J'aurais pu sympathiser et la laisser s'excuser, mais je n'en avais aucune envie, qu'en était il que j'étais en train de détruire mon autorité et la confiance que la forêt avait en moi.

Voilà la situation dans laquelle je me trouvais. J'étais en train de sauver une inconnue qui était censée nourrir la forêt, ces animaux qui voulaient seulement se nourrir avec ce qui leur était autorisé, étaient en train de mourir par ma main, alors que moi-même je leur avais permis de se nourrir. Et maintenant, soit j'arrêtais le massacre et je perdais la solution a ce problème de mort ou, j'aidai l'humaine et je perdais de l'autorité et de la sympathie avec les animaux.

Le choix était impossible, la tentation infinie, il fallait faire un choix et... malheureusement, je n'ai pas pu choisir un autre choix que le neutre. Neutralement cruel.
Je ne savais plus quoi faire, le contrôle de la forêt m'échappait tout en la dirigeant, j'avais le but de faire fuir tout le monde. Les arbres bougèrent, leurs racines, plus précisément, sortirent de terre. On aurait cru à un réveil de géants faits de bois venant se confronter aux ennemis avec leurs armures d'écorces. La terre tremblait légèrement, alors la météo elle restait la même, le soleil restait intacte bien que les nuages venaient aider l'atmosphère lugubre à s'installer. Les fleurs les plus vives devenaient les plus sombres, les roses devenaient noires et les arbres se rapprochaient de nous provoquant l'apparition d'une ombre géante. Une mauvaise ombre qui se propage et bloque nos meilleurs souvenirs, enlèvent les étoiles et l'amour de notre corps et y met de l'amertume et de la mélancolie. Il ne manquait plus que des éclairs accompagnés de leur goût piquant pour refermer la boucle. Nous étions à l'épicentre d'un séisme de 10 sur l'échelle du surréalisme et le foyer n'était autre que mon corps ectoplasmique et son désir de tout arrêter.

Les animaux, eux, furent surpris que leur sixième sens ne les avait pas averti de cet évènement surnaturel, ils avaient cependant compris que la fuite était importante. Malheureusement un jeune animal n'avait pas été mis au courant et malheureusement il fut exécuté. La suite, je la devine plus que je ne la sais, j'imagine les géants de bois tuer de sève froide, une manière peu commune de tuer, plus ressemblante à un rite satanique qu'à une mort triste. Les branches et racines traversèrent le corps du loup et percèrent tous ses organes. Le cadavre était à peine visible dans cette boule de bois et d'un coup, chaque monstre ramena son bois souillé de sang à lui-même laissant un corps troué et vidé de toute vie.

Je n'imagine même ce qu'avais pu penser la jeune femme devant un tel spectacle, tout ce que je sais, c'est que je ne pouvais plus me laisser détruire la forêt, parce qu'au lieu de sortir, mademoiselle était choquée de mes travaux de gardien.
Je m'approchai d'elle, lentement, laissant planer le doute d'un retour de veste, j'approchai mon visage au sien et je dis d'une manière certes un peu violente mais quoiqu'efficace :

-Sors de MA forêt... TOUT DE SUITE !

La réaction ne se fit pas attendre, la jeune femme partit et je pris le temps d'éteindre ma folie d'un souffle simple. Les géants reprirent leurs positions d'arbre et continuèrent à faire croire qu'ils n'étaient que de simples platanes. Le sol s'arrêta de trembler, les fleurs encore vivantes de l'hiver et des évènements précédents reprirent leurs couleurs et la mauvaise ombre fut chassée avec un désherbant a base de beauté mélangée a de la gaieté. Le soleil fut relâché de l'emprise des nuages et fit fondre la neige, le printemps arrivai.


OMG !!1!
Garinsecte sauvage apparaît!
GO SOTRISTE!

SOTRISTE utilise LAMENTATION.
GARINSECTE esquive!
GARINSECTE fuit le combat!

On aurait vu Garinsecte se diriger vers la bibliothèque où elle aurait déclaré: « Beurk, des livres »