Espoir ? ||Pv Tsukiyo||

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Espoir… Est-ce si pathétique d’espéré ? Ici, peut-être. Mais, l’espoir fait vivre. Mais, est-ce une vie quand on est enfermé ? Ne serait-ce pas plutôt le début d’une mort lente et douloureuse ? Ou est-ce seulement la réalité, partout, pas uniquement ici. Des centaines de questions tournoyaient et se heurtaient dans la tête de la jeune fille. Des cheveux noirs encadraient son visage clair. De grands yeux bleus observaient le grand couloir où la damoiselle marchait discrètement.

Quelle heure était-il ? Le soleil était levé, ça devait surement être le jour. Mais, à quel moment de la journée ? Matin, après midi ? Aucune importance.

Aelan poussa une porte au hasard. Elle frissonna quand elle aperçut les dizaines de miroirs. Sa mini jupe et son tee-shirt noir ne l’aidait pas à se réchauffer. La porte derrière elle se referma. Elle observa pendant un long moment la ‘’pièce’’. Cela ressemblait plutôt à un long couloir dont les murs sont recouverts de miroirs. Un vrai labyrinthe. Elle poussa un long soupir avant de se tourner. Andre, son Alter Ego Astral était à ses côtés. Ils ne se disaient rien. Aelan sourit. Il aimait sincèrement la compagnie du tigre, même si son attitude prouvait le contraire. Elle fit un pas vers la porte avant de s’arrêter. Quelle lâche ! Elle n’avait plus rien à perdre. Elle s’avança dans le long couloir, observant son reflet sous différents angles. Certains miroirs la déformaient.

Soudain, elle entendit du bruit.

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Tsukiyo curieuse de nature s'était aventurée dans une des nombreuses portes qui ornent ce couloir sans fin, une porte qu’elle n’avait jamais remarqué depuis son arrivée. Cette porte l’avait intrigué toute suite car dans ce couloir, les portes s’accroîtrent à perte de vu et se ressemblent tous . . . Tous, sauf celle-ci ! Elle avait quelque chose de nouveau, d’intrigant, de différents . . . Quelque chose qu’on ne peut pas définir. Cette salle n’était pas commune à celles que Tsukiyo avait déjà rencontré, celle-ci était magnifique, c’était un labyrinthe de miroir.

La jeune fille était émerveillée par cette salle, non pas que Tsukiyo était narcissique car elle n’y est pas le moindre du monde . . . Non, la raison c’est qu’elle a toujours adoré les labyrinthes depuis sa première fête foraine du temps où Chiyo était encore en se monde, mais depuis sa mort, jamais elle n’y était revenu. Pourtant, elle prenait un plaisir fou à trouver la sortie de cette petite pièce de vitre, qu’elle connaît par cœur. Ce n’est pas si difficile, même pour elle qui n’a aucun sens de l’orientation, l’adolescente avait une astuce imparable, mais qui dans cette salle ne vaut presque rien puisque ce ne sont pas des vitres.

Prise d’excitation Tsukiyo ne pu s’empêcher de commencer ce labyrinthe. Quelques vingtaines de secondes, elle entendit la porte s’ouvrir, vigilante elle s’approcha de l’entré pour essayer de voir le reflet de la personne qui venait entrer. C’était une jeune fille jolie qui s’emblait assez inoffensif, mais sachant qu’il faut se méfier des apparences, elle hésita d’aller à sa rencontre. En plein dans ses pensée, elle ne s’aperçut même pas qu’elle venait de faire du bruit en retournant sur ses pas. Ne sachant pas trop quoi faire elle s’arrêta et se figea quelque seconde.

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Aelan regarda son reflet. Elle n’était pas superficielle. Non. Mais elle aimait se trouver jolie. Comme tout le monde. Elle se tourna. C’était une fille, l’inconnue, celle qui avait fait le bruit. Elle réfléchit un instant. Ne voulait-elle pas oublier ? Et retrouver l’espoir ? Si, c’est ce qu’elle espérait de tout son cœur. Elle prit une grande inspiration. C’était elle, cette étrangère, cette inconnue, cet espoir tant attendu. Elle en ferrait son amie. Elle aurait une nouvelle vie. Enfin peut-être. Peut-être. Peut-être. Peut-être. Non, cette note de désespoir, ce découragement ne l’empêcherait pas de refaire sa vie ! Il en était hors de question.

Aelan s’approcha de la jeune fille. Elle lui sourit. Plus aucun ‘peut-être’ dans son esprit. Seul un mot, écrit, encré dans son esprit. ESPOIR. En majuscule pour ne pas l’oublier. Non, il ne fallait pas. Il fallait espérer. D’ailleurs, c’est ce que la demoiselle fera. E-S-P-E-R-E-R.

-Je m’appelle Aelan.

L’inconnue avait l’aire tendue. Mais ce n’était pas ce détail qui l’arrêterait. Elle fera de cette fille son espoir, son espérance. Elle y arriverait ! Quoi qu’il arrive. Si cette fille était méchante, Aelan ferait en sorte qu’elle devienne inoffensive. Si, au contraire, elle était timide, Aelan lui donnerait confiance en elle. Si… Aelan ferait… Elle le fera ! Promis. PROMIS.

Elle regarda une dernière fois son reflet. Mais, elle ne vit plus la jeune fille qui désespérait. Non, elle y voyait une jeune fille plein de désirs, d’espérance, d’optimisme, de projets. Et ces projets, se réaliseraient.

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Couper dans ses pensées par cette personne, celle qui la faisait douter de l'attitude qu'elle devait avoir face à une inconnue. C'est vrai, si l'on ne peut pas juger par l'apparence, comment savoir la façon donc on doit réagir devant une rencontre, si certaine personne vaut vraiment le coup d'être connu, d'autre vaut mieux fuir. Car c’est inévitable, on ne peut s’entendre avec tout le monde, ni l’aimer, car il ne faut pas confondre un conte de fée et la réalité, et c’est ce que Tsukiyo oubli par fois en fessant trop confiance. Pour ça elle s’était promis de faire attention, mais c‘est vraiment plus dure à faire qu‘à dire. Alors comment choisir si l'on ne sait rien de celle ci et qu'on ne peut pas compté sur l'impression qu'elle dégage. Mais la, on ne peut plus reculer, l’inconnue elle a déjà fait son choix en se présentant, celui de laisser une chance pour qu’on s’entende.

- Je m’appelle Aelan.

Tsukiyo se retourna aussitôt pour ne pas paraître mal élevé, et se présenta aussi, très tendu.

- Euh . . . Salut, moi c'est Tsukiyo . . . tu as quel age ??

Encore une de ses questions qu'on dit et redit comme un automate devant un inconnu, Tsukiyo ne débordé pas d'imagination bien au contraire, elle savait qu'elle serait sûrement à cour de conversation d'ici quelque minute. Elle n’a jamais était doué pour les conversations et encore plus avec des inconnus, c’était un handicape qu’elle n’ignorait pas, mais très difficile à lutter. Car quand on a rien à dire, comment dire quelque chose. Elle espérait bien que cette jeune fille soit de la catégorie des gens biens, et surtout qu’elle soit bravade.

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Elle s’appelait Tsukiyo. C’était un joli nom. Elle sourit. La jeune fille qui était devant elle avait l’aire beaucoup plus grande et vieille qu’elle. Aelan réfléchit un instant. Elle avait fêté son anniversaire il y a quelques jours, elle devait donc avoir...

-Quinze ans. Et toi ?

Elle devait avoir tout près de dix-huit ans. À peu près. Le grand tigre blanc souriait (enfin, peut-on dire qu’un tigre sourit ?). Le félin était heureux. Voilà presque un an que la jeune fille ne s’était pas fait d’amis. Pour la boule de poils, avoir des relations était impératif… Et, Aelan avait fait le premier pas. Ce qui était bien. Mieux.

La demoiselle n’aimait pas trop parler avec les gens. Dialoguer. Elle n’était pas très prolixe comme on dit. Mais elle fera un effort.

Aelan se rendit compte que c’était fort égoïste de dire que quelqu’un était son espoir personnel. Surtout quand la personne concernée n’est pas au courant. Mais bon… Elle espérait que l’inconnue ne serait pas contre une amitier.

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Toutes les deux bloquaient le passage à discuter sans bouger, mais ce n'était pas si grave puisque personne d'autre était là. L'endroit était vide et Tsukiyo commençait à douter, si il valait mieux pour elle de continuer à faire ce labyrinthe qui avec du recule paraissait difficile de ne pas ce perdre. C’est vrai, même si elle adore ces genre de défi en cas de problème, elle ne pourrait pas trop compter sur les autres puisque l’endroit et vide . . . Vide à par cette nouvelle connaissance du nom de Aelan, quinze ans.

- Moi j'ai 17 ans . . . Je sais que c'est peu être mal placé . . . mais tu es dans ce pensionnat depuis combien de temps ??

Parler du Pensionnat, c'est tous ce qu'elle a trouvé pour faire la conversation, repensée à ce jour fatidique ou tout contact avec nos proches est complètement rompu. Un jour qui n'a rien de bon, avec le temps Tsukiyo s'était habituer avec l'idée de ne plus jamais revoir sa famille, ses ami(e)s, son village . . . Ce qui l’avait facilité c’était que, à 15 ans elle savait déjà que cela pouvait arriver mais jamais elle aurait imaginer que cela ce passerait comme ça. A 15 ans, le même âge que cette jeune fille, elle avait décidé de faire face au monde extérieur de son village refermé sur lui-même et en décalage avec le temps. D’une façon se pensionnat est un peu prés semblable sur ce fait mais là bas au moins elle vivait avec ses proche et c’était comme si tout le monde du village était de la famille. Un lieu conviviale et heureux, alors qu’ici l’on connaît très peu de gens et l’on rencontre des personnes dangereuses.

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La jeune fille n’aimait pas du tout parler de son arrivée. Quand on est coupé du monde, quand on ne vit plus que dans le doute, la peur. Quand on ne vit plus que grâce à l’espoir, quand on ne voit plus ses amis (même si Aelan n’en avait pas dans son ancienne vie). C’est si… Pathétique. Pas la peine de se leurrer. Elle sourit, difficilement. Ces temps-ci, elle essayait de mieux prendre le fait qu’elle ne reverrait plus ses parents adoptifs. Elle aurait quand-même voulut leur dire merci. Merci pour tout et pour rien. Merci pour le toit qu’ils avaient offert, la nouvelle vie qu’elle avait put avoir. Certes elle n’avait pas été très heureuse, mais elle leur était reconnaissante. D’ailleurs, elle se demandait pourquoi elle n’avait pas trouver le bonheur près de ces gens si bons, si attentionnés. Oh, pourtant, elle avait essayé. Mais, sans succès. Elle espérait qu’ils ne s’inquiétaient pas pour elle. Ils en avaient déjà trop fait. Elle ne pourrait jamais leur rendre la pareille, ce qui la rendait triste. Mais bon.

-Trop longtemps

Elle chercha en vitesse un autre sujet. Elle ne tenait vraiment pas continuer à parler de ces choses si désespérantes. Non, plus maintenant. Pourquoi ? Un mot : ESPOIR. Elle l’avait trouvé ! S’en était fini de toute cette déprime ! Elle voulait être heureuse à présent.

-Tu t’es fait des amis ?

Pour une raison qui lui échappait, Aelan parlait tendrement, comme quand on parle à un plus petit pour lui dire que son Papa et sa Maman reviendront à la fin de l’école. Elle s’efforça de sourire. La jeune fille devant elle n’avait pas l’aire dangereuse.

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Eh oui c'était déplacé comme question et Tsukiyo s'en doutait, mais bon le mal est fait et elle ni changera rien. Elle se doutait qu'elle venait sûrement de ressasser des souvenirs dont personne ne pourrait jamais revivre, c‘est ce qui fait le plus mal. Pourtant son but n’était pas du tout de faire mal . . . Non . . . Son but s’était de ne pas arrêter cette conversation en parlant de n‘importe quoi même de ça si il faut. Mais Aelan avait toute de suite changé de sujet en parlant des ami(e)s que Tsukiyo s'était fait depuis son arrivée. A vrai dire elle n'en avait pas énormément, mais cela lui suffisait car elle avait une meilleure amie, Miyuki. En parlant d'elle, Tsukiyo s'inquiétait un peu cela fessait quelque temps qu'elle ne l'avait pas vu, et dans ce pensionnat il faut s’attendre à tout. Pourtant ces deux là sont inséparables . . . Hum !! Des inséparables séparés en ce moment.

- Oh . . . Oui quelques uns, mais pas tellement en faite. Et toi ??

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Des amis ? S’était-elle fait des amis ? A vrai dire, elle n’en savait rien. Comment savoir qui était ami avec qui ? Qui aimait qui ? Elle ne s’en était pas vraiment fait beaucoup. Il y avait eut Seiichi. D’ailleurs, celui-ci lui manquait énormément. Ils ne s’étaient plus vus depuis des lustres. Sinon, appart lui. Elle poussa un soupir inaudible. Andre, le magnifique tigre qui était à ses côtés, n’arrivait pas à cacher la joie qui montait en lui. Il voulait vraiment qu’Aelan se fasse des amis.

-Quelques uns.

Elle sourit. Que faisait-elle dans ce labyrinthe ? Aelan allait se perdre, même si le tigre était à avec elle. Elle n’avait aucun sens de l’orientation.

-Qu’est ce que tu fais ici ?

Question débile mais bon. Si la jeune fille pouvait continuer avec Tsukiyo, elle en serait heureuse. Pourquoi ? ESPOIR. (Je radote, je sais)

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Qu'est que Tsukiyo fait ici ?? C'est simple, le hasards et la curiosité l'on mené jusqu'à cet endroits.
Elle qui d'habitude à du mal à expliquer ses choses là, va essayer de le faire le mieux qu'elle puisse.
Un peu gênée, elle répondit :

- Bah en faite, c'est un peu compliquer à expliquer . . .
C'est que quand j'ai traversé ce couloir . . . j'ai eu l'impression que cette porte était différente des autres . . . mais d'aspect pourtant, elle ressemble à toutes les autres portes . . . c'est que voilà, une sensation étrange . . .
Alors baah par curiosité, je suis entrée . . . et ça ma fait remonter plein de souvenir en voyant ce labyrinthe. C'est pour ça qu'au début, j'ai voulu le faire . . . mais maintenant je sais pas si je vais m'y aventurer ou pas . . .
Car euh on peut pas dire que j'ai beaucoup de sens de l'orientation . . . et je me perds beaucoup . . . pour ça, je n'ai même pas besoin d'un labyrinthe . . . Ahahah . . .
Euh et toi ??

Au fur et à mesure que Tsukiyo parlait, elle se sentait de plus en plus gênée. Mais par peur de ne pas être comprise, elle ne pouvait pas s'empêcher de parler, même si elle aurait bien voulu se taire.

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Voilà, rencontre faite. On peut peut-être clore le topic ?
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Elle ? Que venait-elle faire ici ? Elle n’était en rien égocentrique, et n’était point là pour admirer son magnifique reflet. Reflet, parfois déformé d’ailleurs. Elle se fichait comme d’une guigne que ses jambes ressemblent à des piquets ou encore que sa peau soit pâle, trop pâle. Elle n’était en rien superficielle. Elle aimait les gens pour ce qu’ils étaient et non pour leur sublime corps… Elle n’avait jamais demandé à ce retrouvé ici. Elle avait poussé une porte au hasard. N’importe laquelle. Qu’importait ce qui se trouvait derrière. C’était… le destin.

He bien… Je t’avoue que je n’en ai aucune idée… C’était au hasard.

Il était rare que le tigre se taise aussi longtemps. On aurait dit qu’il était passionné par les quelques phrases que Tsukiyo et Aelan échangeaient. N’importe quoi. Elle ne se sentait pas très à l’aise dans ce labyrinthe. Il était peut-être préférable de partir.

Je n’aime pas trop cet endroit. Je crois que je vais y aller.

Elle lui sourit et tourna les talons. Elle s’en irait maintenant, mais elle la reverra. Parce qu’elle avait à présent un nom : ESPOIR.

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Tsukiyo comme a son habitude, perdue dans ses pensées, pour savoir ce qu'elle doit faire. Voyant Aelen s'approcher de la sortie peu à peu, elle restait immobile à la regarder s'éloigné d'elle. Ne voulais pas s'imposer, elle ne la suivit pas, dans une premier temps . . . Mais quand elle fut sortie, Tsukiyo se senti si seule au monde dans cette endroit ou l’on voyer que le reflet de soi . . . Seule, si seule . . . qu’elle s’avança doucement de la sortie puis accélérant son pas pour avec le temps de rattrapé Aelen. Arrivé à la porte, elle l’ouvrit brusquement et regarda de droite à gauche pour voir de quel coté la jeune fille s’était en allait. Ne la voyant ni de l’un, ni de l’autre, elle poussa un soupire. Et pris un chemin s’en se soucier de Aelen.

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