Petite visite [libre]

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Léonie avait fini par se décider à faire le tour du propriétaire et d'arrêter de se cloîtré dans la bibliothèque. La mâtiné était claire et très fraiche, la jeune fille marchait lentement en pensant au mot qu'elle avait glissé récemment destiné à ce fameux "marchant d'herbes illicites". L'état d'euphorie que procuraient ces délicieuses substances lui manquaient exagérément, elle avait besoin de bonheur artificiel. Et dire qu'avant d'arriver ici elle se sentait triste et trouver que sa vie n'avait pas de gout. Maintenant, elle avait un gout dégueulasse, répugnant et rébarbatif. Elle lisait, dormait, buvait et parfois, par un magnifique hasard elle rencontrait des gens pas toujours formidable comme rencontre.

Léonie avait froid et le vent se lever. Elle accéléra le pas essayant de fuir les nuages qui s'amoncelaient au-dessus d'elle. Plus loin elle vit alors, se dessinait une sorte de maison. Mais plus elle se rapprochait plus elle vit que ce n'était pas une maison mais plutôt un temple aux allures grecque.
Un endroit pour prier ? Léonie sentit un frisson lui passer entre les omoplates mais, elle ne put détermine si c'était le froid ou bien si c'était parce qu'elle trouvait qu'un tel bâtiment dans un pareil endroit était mal saint. Mal saint parce que l'on donnait à des gens tout bonnement désespérés la possibilité de prier, vouer un culte à quelqu'un qui ne vous viendra jamais en aide. C'était de la torture et même du sadisme, d'ailleurs tout ce lui était l'oeuvre d'un sadique... Sans s'en rendre compte Léonie c'était mis à courir. Elle arriva enfin dans cette immense bâtisse qui paraissait antique mais, bien solide, apparemment elle semblait pouvoir tenir des années entières sans même se fissurer.

Léonie arriva sous l'avancée du temple qui formée une sorte de préau où l'air s'engouffrait violemment. Puis il y avait deux immenses portes en bois presque aussi majestueuses que celle du hall d'entrer du manoir. Léonie s'empressa de les ouvrire pour pénétrer dans la salle. L'intérieur était très sobre et laissa place à n'importe quel culte. Alors, Léonie s'assit sur un banc balançant ses pieds dans le vide, mal à l'aise. Et finalement ne sachant pas quoi faire, s'allongea, le silence qui régnait ici était tellement reposant que la jeune fille se laissa aller et s'endormie laissant place à des rêves turbulants. En effet des esprit mauvais s'imicier dans son rêve pour la traquée. La porte s'ouvrit en grincant, Léonie se réveilla en sursaut et poussa un cri aïgu.

- Qui c'est ?

Elle se retourna face à la porte, l'esprit encore brumeux.