Le RDV [PV Oli]

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Léonie était en avance. Comment le savait-elle sans montre ? Et, bien, elle avait appris à lire l'heure par rapport au soleil, mais lui, ce fameux Oli le savait-il ? Bha... Apres tout, elle avait tout son temps il n'y avait pas grand chose à faire dans ce manoir. Enfin, si il y avait à faire mais, Léonie n'avait pas de courage. Elle en avait juste eu pour avoir le touper de faire du trafic de drogue à treize ans, mais c'était tout autre chose, c'était son domaine ça. Alors qu'ici malgrè l'année qu'elle venait d'y passé et tout ce qu'elle avait lu, le manoir resté une connaissance fragile. Parfois dans certains textes elle entendait parler des "I". Ils semblaient avoir une importances capital mais, elle n'avait jamais vu d'inscription sur un mur ou de personne portant le prénom ou le nom de "I". Et aucun des "habitants" qu'elle avait croisés ne semblait avoir entendu parlait d'eux, ou au moins, ils ne les avait jamais cité devant elle. "I". "I" comme interdit, impossible, illicite, impresionnant, important, imminant... Tellement de mots commencants par "I" car après tout ce devait aussi être une énigme, pourquoi pas ? Mais Léonie n'avait jamais réussit à approfondir son jugement. Après tout ne lui avait-on pas dit qu'elle ne sortirait jamais d'ici ? Si mais quand même... un espoir, ce "I" c'était son espoir.

Léonie sortit un des dernieres clopes qui lui restait l'alluma et gravit les quelques marches qui montaient jusqu'à la véranda. Elle était déjà passé devant mais n'avait jamais osé y rentré. L'intérieur était stupéfiant ! Il y avait des fleurs, partout mais pas n'importe quelles fleures, des fleures vraiment magnifique et parfois d'une taille inimaginable ! Et puis de transat au milieu de ce magnifique endroit, Léonie s'approcha prudemment car en réalité, même si c'était plutot bête, elle avait peur de ce faire bouffé par un fleur carnivor... Un fois assise elle put sentir toute les odeurs mélangé qui produisé un parfum divin. Léonie avait les yeux rivés vers le plafond d'où elle admiré le ciel bleu parssemé de quelques nuages.

Oli ne devrait plus tardait maintenant.

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Oli s'était réveillé ce matin si avec comme surprise Volke lui lançant une feuille pliée en boule. Il lui avait dit qu'une fille lui avait demandé de le lui donner. Ensuite, il lui avait dit que s'il devait devoir jouer le facteur de lettres d'amour, il le tuerait. Le jeune médecin déplia la feuille, tout heureux d'avoir reçu enfin une demande en mariage de Swy Reta Chaos. C'est ce qu'il croyait que c'était. Mais en réalité, c'était un rendez-vous d'affaire pour son commerce, dans la véranda. C'est quand il remarqua l'heure qu'il était fixé qu'il sauta du deuxième étage de son li et se lava en vitesse. Ensuite il s'était allumé une clope et avait marché jusqu'au lieu de rendez-vous. Il venait de se laver, il n'allait quand même pas se salir en courant comme un connard! Oli ne s'attendait sûrement pas à la beauté qui se tenaitl'autre côté de la porte! Il en oublia même Swy. Il sifla en la voyant.
-Wouahou! C'est toi qui m'a fixé ce rendez-vous? Tu es sûre que c'est pour affaire ton truc?
Par instinct, il se prépara à la gifle qui viendrait, mais elle ne venue miraculeusement pas!
*Je crois que je vais l'aimer celle là!*

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[Désolée, mais il n'y a pas longtemps j'ai changé et maintenant j'écris à la première personne, j'espère que ça te gène pas.]

Assise sur le transat depuis une bonne dizaine de minute je regardais le ciel a travers ce toit complètement vitré. J'essaillais de faire des ronds avec ma fumée qui avait doucement remplie la salle. J'écrasais ma cigarette dans le pot de fleur le plus proche quand j'entendis la porte souvrir, ce devait être lui, mais je ne dedourna pas mon regard du ciel pour autant. Le nouveau venue dans la pièce siffla, interloquée je me retourna brusquement vers lui. Cela faisait plus d'un an aujourd'hui que je n'y avait plus le droit. Ce fut comme un côté déclancheur, je re-fumais, j'allait encore touché illicitement les étoiles et on me sifflait, tout ça comme avant.
J'étais heureuse. Oli dit quelque chose, d'assez amusant et agaçant à la fois qui m'arracha un petit rire. Evidement pour affaire. Qu'est-ce que j'allais bien faire d'autre. Je ne m'envoie pas en l'air avec le premier venu quand je ne suis pas dans les étoiles. Oui, les étoiles, c'est un bien jolie manière d'appellait "la drogue", je trouve ce mot bien trop péjoratif et agressif, aller dans les étoiles lui convenait mieux, à mon gout.
Donc ce Oli, grand très mince, légèrement musclé, plutot "beau gosse" avec ses cheveux blonds dans tout les sens, lui offrait de drôle de réaction. Il n'avait d'ailleurs pas l'air d'un vendeur de ce type de marchandise, pas de cernes sous les yeux, pas de tremblements, de mouvements involontairs... Il avait l'air très sobre comparé à ceux que j'avais avait connu juste avant d'arrivé ici. En tout cas Oli avait l'air plus... présentable et surtout moins accro.
Je lui accorda un sourir retenant ma main calmement.

- Biensure que je suis la pour affaire, mais... je me demande comment tu te fournis ici..? A moins que ce soit ta réserve personnelle ?

Je n'avais rien trouvé d'autre que l'accablé de questions pour détendre l'athmospère. Je m'allongea confortablement bien callé et lui fit un bref signe vers le deuxième transat.

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Oli se renfrogna à l'idée que ce n'était seulement que pour affaire. Mais il n'allait sûrement pas lâcher prise! C'est alors qu'il l'entendit lui demander où il se fournissait. Il réfléchit quelques secondes avant de répondre, car il y en avait du monde qui tuerait pour savoir cette réponse. Il jugea que s'il voulait avoir des chances, qu'il devait impérativement répondre. Il regarda Le Chien, son AEA, qui avait la forme d'un jeune labrador blond, comme pour lui demander son avis.
"Toi, tu fais ce que tu veux, du moment que je ne crève pas!"
Du moment qu'il ne crève pas... Oli pensa qu'il aurait mieux fait de laisser Le, de son surnom, sous sédatif, bien niché dans son lit juste au dessus de celui de Séraphin Prévost. Mais le mal qui était fait était fait, c'est pourquoi il décida de dévoiler ses secrets à la belle dame, la Beauty, comme il l'aurait appellé dans sa belle ville natale, Londre, bien entendu.
"Les herbes non plus de secrets pour moi. Avant, j'était médecin et j'utilisais énormément les plantes ancestrales de tout les pays, alors je connais tout les effets qu'elles ont sur l'esprit humain. Tu serais étonné de ce que l'on pourrait faire avec un peu de pelouse et de l'eau de javel!"
Il rigola quelques secondes, en voyant la tête de sa presque amie, plutôt connaissance..
"Mais non! L'eau de Javel est trop dangereuse pour le cerveau!"
Il lui fit un clin d'oeil.
"Je trouve tout ce qu'il me faut dans la foret, tout près. Moi je ne fait que fumer, je laisse le reste aux autres."
Tout laissait à croire qu'une ancienne expérience de drogue lui avait donné une lesson. Et votre intention, cher lecteur, est bien vrai. Il avait eu une ancienne expérience de drogue qui lui avait donné une lesson dont il se rappelait chaque moment. Vous êtes vraiment fort, vous autres!

[Who, je déconne là....]

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[Oli, ne fait pas agir mon perso... Léonie savait peut-être pour la javel, alors évite ce genre de truc s'il-te-plait]

Oli avait l'air vraiment sur de lui, c'était peut-être dut au fait qu'il est toujours plus ou moins medecin, il devait être doué pour qu'il puisses avoir une si grande estime de lui. Je l'écoutais rire mais je ne trouvais pas ça vraiment drôle, je n'avais pas le coeur à ça. Dans son flot continue de parole je remarquais aussi très vite qu'il avait un accent anglais très prononcé, je suis anglaise moi. De quelle région venait-il, c'était une bonne question à posé, pour peut-être se faire un nouvel ami même si je n'arrivait pas à rire. Peut-être par manque de confiance en lui... Oui, ça devait-être ça car je le trouvais à la fois idiot et intelligent, surement à cause de sa façon de se vanter inutilement.
Avant de lui posé ma question je fit dans mon esprit une bref fiche de lui. que je comptais corrige au fur-et-à-mesure, je ne sais pas vraiment pourquoi je devenais aussi méfiante.
Donc, Oli, medecin, certainement anglais, doué avec les plantes, vantard et dragueur, possédant un chien comme Alter Ego Astral. Inoffencif certainement...

- Tu es anglais non ?

Ma voix était grave, comme si j'étais triste ce qui n'était pas le cas car j'allait pouvoir m'envoyé dans les étoiles comme avant... Ce qui était une sansation magique, et par bonheure je n'étais jamais devenue accro à ce genre de substances, mais les siennes étaient naturelles aparemment. D'ailleurs, je me demandait vaguement contre quoi il allait me l'échanger, ici, il n'y avait pas de monnaie, ou si quelqu'un en possédait elle n'avait plus de valaur de toute façon où alors une valeur sentimental peut-être... C'était donc surement un service, quel type de service ? Ce serait certainement le sujet de ma prochaine question... Même si je m'immaginait mal en train de lui réclamé sa drogue qui ferait l'objet de mes étoiles.

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[D'accord, je ne ferai plus agir ton perso.]
Oli n'avait jamais prêté attention aux accent des gens, et il fut surpris que cette Leonie sache d'où il venait.
-Oui, je viens d'Angletterre. Mais comment tu peux savoir tout ça, toi!?
Oli réféléchit. Peut-être voyait-elle son passé? Était-ce son pouvoir? Cet alors qu'il comprit. (C'était pas un peu tôt!?) Son accent! Son accent Londonien! Il évitait toujours de dire Grande-Bretagne, car il pensait que ceux qui avait fait que l'empire contrôlait un partie de la planète (il vient des années 1750), c'était grâce à des bateaux anglais, faits de chêne anglais, conduits par des marins anglais.
-Je viens de Londre, plus précisément.
Il parlait toujours joyeusement, ça lui évitait souvent des ennuis. Mais il avait perçut la tristesse dans la voix de Léonie Oakes.
-Pourquoi es-tu triste?

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Londres ! Londres, j’y était descendu quelque fois. C’était une grande ville très bruyante et agité. Etant petite les fois ou je m’y rendit je me rappelle avoir trouvé cette ville effrayante et je me cachait sans cesse derrière mon père ou me réfugiais dans ses bras qui restaient toujours ouvert. Maintenant, avec le recul et l’expérience je crois bien que j’aurais aimé Londres. Adoré même, une ville plein de fêtes… Mais finalement je ne connaîtrais jamais cet endroit. J’aimerais me dire « tant pis » mais je c’est bien que cette pensée me rendait triste, le monde que je ne verrais jamais et par conséquent je ne pense pas que j’évoluerais…

Oli ou Monsieur Dark –Bien que l’attribut Monsieur ne lui convenait pas du tout…- avait décelé ma tristesse et me posa s’en ménagement la question. Non, je ne pouvait pas lui répondre, pour moi c’était un signe de faiblesse. Alors, en guise de réponse je lui sourit. Il fallait terminé cet entretien, je n’étais pas à l’aise, pas à l’aise du tout même.
Je continuais de sourire sans le lâcher des yeux de manière à imposait le silence. Je comptais le tenir longtemps comme ça, j’aimé bien le silence, étant allonger je crus presque que le sommeil me gagné mais je rompis le silence après avoir bien réfléchit, j’allais lui demande contre quoi il échangeait « les étoiles » et puis je resterais ici pour dormir un peu.

Mon sourire retomba d’un coup. Et je dis doucement comme l’on raconte un secret :

- Ta … drogue, le mot m'écorcha la bouche, tu l’échange contre quoi ?

En demandant ça je me rendit compte que je n’avait rien a sacrifier, je n’avais rien ici… Juste des livres anciens, mais je ne pense pas que ça l’intéressait et puis je ne pensais pas du tout être prête à me séparé de la seule chose qu’il me restait de mon père. Je pouvais peut-être lui donner euh… j’avais rien d’autre en faite… Mais après tout il avait l’air plutôt sympathique, il aurait très bien put me l’offrir mais, je doute quand même qu’il donne sans rien attendre en retour alors qu’ici on cherchait n’importe quoi pour se simplifier la vie et l’amélioré. En espérant quelque chose je lui souriais, plus distraitement, en le fixant mais de manière plus douce, les yeux pétillant. Ce spectacle devait certainement être plutôt ridicule, ou attendrissant ça devait dépendre du point de vue, moi, je me sentais ridicule en tout cas.

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Oli ne savait pas quoi répondre à la question de Leonie. Habituellement, que demandait-il en échange? Il rougit légèrement à la première idée qu'il eu, mais se ravisa. De toute façons, il n'était pas seul dans sa chambre. L'idée le fit rigoler. Ensuite, il se reprit.
"Je ne demande jamais rien aux gens que je fournit. Seule condition, je dois pouvoir compter sur eux et ils doivent me promettre qu'il ne fourniront pas quelqu'un d'autre avec mes produits."
Il ria.
"Certains sont moins serviables que moi!"
Il lui fit un clin d'oeil qui révélait tout le sens de sa phrase. Le Chien, lui, s'écria ceci.
"Mais pourquoi tu ne lui demandes pas de rejoindre ton l..."
Oli lui donna un coup de pied dans les côtes avant qu'il finisse sa phrase.
"Ferme là, tu veux?"

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Je pensais que l’image que je me faisais de Oli était faite -intelligent mais simple, plutôt digne de confiance, amusant-, mais la phrase du chien, apparemment son Alter Ego me fit rajoutais un point à cette description : mystérieux mais cache bien son jeu. Perdu dans mes pensées je le regardais fixement en hochant la tête. Oli était vraiment honnête, très honnête, je pensais devoir m’en méfier mais en faite toutes ses petites blagues m’empêcha de ne pas lui accordait un peu de confiance.
Donc, très bien pour moi le marchée était conclu. Revenant à la réalité je lui souris pour lui faire comprendre mais j’ajouta vite pour conclure :

- Très bien, ça me va.

Et comme pour terminé l’entretient, je me leva du fauteuil. Finalement, je comptait pas rester ici, toutes ses fleures m’avaient donné envie de marcher. Pour finir « en beauté » je fit une longue révérence en clamant :

- Léonie à votre service Monsieur Oli.

Mais je ne pensais pas vraiment ce que je disais, je n’étais pas à son service, évidemment je l’aiderais en cas de problème mais être à son service c’était pour moi tout autre chose. Je m’approcha de lui et voulant jouait la femme fatal je lui déposa un baiser rapide, simple sans arrière pensée sur les lèvres. Je recula d’un pas, avec un léger sourire en coin attendant d’avoir d’obtenir la raison de ma venue pour disparaître.

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Oli sourit de toutes ses dents, sauf celles du fond, sa bouche n'était pas si grande que ça, quand Léonie finqua un baiser. Il se gratta la tête la regardant. Elle lui dit que le marché était conclu. Elle était maintenant plantée devant lui, à attendre quelque chose dont il ignorait l'existence. C'est alors qu'il comprit. ce qu'elle voulait, ses herbes illicites.
Mais que pouvait consommer une jolie fille comme elle? La colle à bois? Non. L'ecxtasy? Non plus, ses yeux aurait une toute autre apparence. Il opta donc pour le moyens le plus simple qu'il connaissait pour mettre son étalage sur pied.
Comme il le faisait si bien du haut de la Tour, il en leva son manteau rouge, dévoilant son T-Shirt noir, et le secoua en l'air du manière à ce que toutes les herbes voltigent, qu'il pose le manteau tranquillement sur le sol et que le tout tombe bien enligné sur le plateau de fortune. Il aimait bien faire son petit tour de magie, qui plaisait autant à son ego.

"Tu choisi ce que tu veux!"

Et il attendit que la jeune femme lui réponde...

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Ahhh… Oli comprit vite et me montra ce qu’il avait à me montrer, tout tomba miraculeusement alignés. Je souris, c’était un drôle de tour. Je regardais longtemps les petits sachets, la vérité c’est que je n’en avait jamais acheter, en général je taper chez les autres et me débrouillé pour me les faire offrir. Et le pire c’est que je n’avais jamais sus ce que j’ingurgiter… Je me contentais de prendre ce qu’on m’offrait. Et là, je ne savais pas comment m’y prendre, de plus je n’avais aucune envie de lui demandé de l’aide. J’aurais certainement l’air stupide au plus haut degrés. Je les regarda un moment, un long moment et la poudre me tentait plus, ça aller me changer de mes cigarettes en plus je n’avais pas de quoi les rouler et pas non plus de filtre que laisser passé ce qu’il fallait. Je m’orienta vers les sachets de poudre blanche et en prit une au hasard avec un petit sourire, en espérant ne pas avoir pris quelque chose de trop faible ni de trop… whaou… Une fois le sachet entre les main je lui secoua doucement sous le nez :

- Celui-là ! Mais dis moi comment ça s’appelle juste pour la forme, s’il te plait.

Là aussi je devait avoir l’air idiote mais je me demande si j’aurais eu l’air plus si j’avais pris sans savoir ou bien si je lui demandais. Je soufflais en souhaitant qu’il ne me prenne pas pour une demeurée. De toute façon ce qui est dit est dit et je n’avais pas l’intention de m’expliquait, mon expérience de la drogue était un peu bizarre, pas commune du tout. La drogue pour moi avait longtemps été mon anti-dépresseur puisque j’étais complètement seule et que je devais me rendre dans un endroit que personne ne connaissait… Bref, je savais très bien qu’en général les gens en prenaient dans des fêtes.
Là, j’étais en train de stresser de me prendre la tête, je le sentais bien. Je sentit ma main se porter à la poche droite de mon jean, et je ne fit rien pour l’en empêcher, pour en sortir mon paquets de Pink., puis une cigarettes, un briquets. Je mis le feu au bout et pris une longue bouffée, ma tête tourna légèrement et je m’assis par terre. J’étais mieux maintenant… Je reporta alors mon regard sur Oli. Murmurant un « désolée » qui n’avait pas beaucoup de sens mais qu’on pouvait interprété comme « désolée de t’avoir craché la fumée à la gueule ». Puis je fixa le sol prenant toujours de longue « taff’ » pour me faire tournée la tête encore un peu plus.

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Oli regarda Léonie hésiter pendant un moment pour ensuite prendre le premier sachet de proudre blanche. Il l'a regarda avec un air de demeuré et éclata de rire quand elle lui demanda ce qu'il y avait dans le sac.
"Tu as une soudaine envie de faire des gâteaux ou quoi!?"
Il se reprit après quelques secondes de rire.
"C'est de la simple farine qu'il y a là dedans. Je croyais ne jamais en donner à quelqu'un mais voilà que c'est fait!"
Et il l'a regarda se prendre une cigarette dans tout le fouilli de ses poches. Le fait de recevoir la vappe de fumée en pleine figure le fit craquer. Il sortit son paquet et son merveilleux briquet au butane qui lui avait couté une petite fortune et s'alluma un de ces bout de papiers avec du tabac à l'intérieur.
"Si tu veux quelque chose d'un peu plus fort, il y a la cocaïne qui est juste là."
Et il pointa un autre sac de poudre blanche exactement identique.
"Ou si tu veux quelque chose du même registre de ce que tu as là, il y a la poudre de craie ou la colle à bois. Tu choisi!"
Et il ria en se craquant les doigts. Il adorait faire ce geste machinal qui le détendait et qui rendait ses patient nerveux au plus haut point...

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Oli me regarda un moment. Puis éclata de rire. Je fus très vexé, et si je n’avais pas eu mon paquet sous la main je crois bien que je me serais emportée. Pour afficher mon mécontentement je lui lança le plus mauvais regard et grinça des dents. Certes, j’avais était stupide mais je n’appréciais pas du tout que l’on se moque de moi. Et puis pourquoi avait-il de la farine avec ses ‘étoiles’, c’était stupide ! Je le regarda prendre une cigarette, je ne pensais pas du tout que nous aurions put être plusieurs à fumer. A la fin de la mienne –de cigarette- je m’étais calmais, je me releva et me dirigea vers une plante ou j’éteignit mon dépendant. Enfin, traînant des pieds je me dirigea de nouveau vers le vendeur en grimaçant, sans prendre la peine de m’asseoir par terre comme précédemment j’attrapa le paquet vivement. Dès que je l’eut en main je fit rapidement le constat que ce paquet était plus léger que celui de farine. Cette idée me rappela de quelle façon il c’était moqué de moi, et je repris mon petit air vexé. Et comme pour m’empêcher de me calmer il se mit à faire craqué ses doigts. Les solutions qui me rester était : soit entamé un nouveau paquet, qui d’ailleurs était mon dernier, ou bien partir en claquant la porte et aller faire un tour dehors. En réalité, rien que l’idée qu’il ne me resta plus que dix-neuf cigarettes, à partir des minutes qui pouvaient suivre, pour l’éternité que j’allais passé dans cette prison, m’énerver au plus haut point.
J’empoigna le paquet, serra la main vivement à Oli et peut-être un peu trop mais après tout il n’avait qu’à pas ce moquer de moi. Et résolut d’aller me promener je sortis en vitesse en lâchant un « compte-sur-moi » sans conviction. Moi même je n’appréciais guère ma façon d’agir et je comptais bien aller m’excuser dans peu de temps, une semaine ou deux tout au plus.
Une fois la porte fermée derrière moi je souffla, mit le paquet dans la poche de jean et dévala les escaliers me noyant dans le bruit de me pas lourds sur les marches en bois. Passant devant une fenêtre je constata qu’il pleuvait, le temps me peina et je m’assis un moment sur les marches. Le silence régnait, un silence si total que je l’entendais, j’écouter le silence. Je me sentais bien. Tellement bien qu’au bout de vingt minutes je décida de remonter les marches, à pas de loup et de m’excuser auprès d’Oli. Finalement, aujourd’hui je n’avais pas était rancunière longtemps. J’ouvris doucement la porte, et la referma sans bruit non plus. J’arrivée dans son dos, lui tapota mollement sur l’épaule, car il était beaucoup plus grand que moi. Et je bafouilla :

- Désolée... le stress... moquerie... l'air ambiant... quoi, tu vois.

La fumée qui se trouvait dans la pièce quand nous avions fumé en même temps c’était dissoute, je trouvais la salle calme et agréable. Sans rien ajouter je partis doucement m’allonger sur le transat de gauche, la tête vers la ciel, regardant la pluie qui fouettait le verre. Je n’avais rien avaler et pourtant, le bruit de la pluie sur le silence me donner l’impression d’être en trans. Je souriais bêtement, et même béatement.

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