Mikan et l'oiseau

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Théo marchait un peu vite dans le couloir, les oreilles aux aguets, guettant le moindre bruit susceptible de l’aider dans sa chasse au Mikan, animal rare appartenant à la rare des para-machin-chouette. Ce que chasser le nomade Théo, était il y a quelque instant seulement bien en face de lui, l’air apeuré, serrant sont appareils contre elle. Puis il c’était passé une chose étrange. Un déclic, sonore et mental. Théo s’était sentit engourdit et puis, plus rien, le vide qu’on appelle aussi : trou noir. Par contre il avait entendu les dérapages et les manœuvres, il avait sentit la jeune fille passé derrière lui. Apres quelques seconde tout était redevenue normal. Un peu hébété Théo resta un moment sans bouger puis partit à la chasse au Mikan, pour lui parler, parce qu’il l’aimait bien.
N’empêche que si elle était partit si vite, sans rien lui accordait qu’un effroyable « A l’aide ! », c’est qu’elle avait peur et sûrement beaucoup. Mais pourquoi avait-elle peur d’un gosse ? Peut-être que à son époque, on ne jouait pas… Qu’on ne riait pas ? Non, les enfants ont toujours jouait. Lui, le savait que sur ce plan, il était en retard, qu’en général à 11 ans on joue à des Cyber et pas avec son imagination. Mais le petit Théo chérissait plus que tout au monde tout ce que lui permettait d’inventer son cerveau. Il recommença à marchait. Mikan n’aimait pas ce qu’il aimait. Tant pis, elle était quand même gentille, enfin, a part quand elle le fuyait comme elle venait de le faire…
Théo reprit sa marche, doucement, il regardait au sol les quelques traces de pneus. Elle ne pouvait donc pas descendre de son bidule à roulettes… la pauvre, ça ne devait pas être drôle. Les traces s’arrêtaient devant une pièce, grande, remplie d’étagères en bois ou s’aligné des livres. Les livres était rares au troisième millénaire, et les bibliothèque n’existaient plus, mais, il en avait déjà entendu parler par sa mère s’intéressant au millénaire précédent. Celle-ci avait même eu le projet dans faire construire une à Paris… C’était il y a longtemps, maintenant il se trouver dans une époque inconnue, dans un lieu inconnue, a courir derrière une fille qui ne courrait pas. Le garçon souffla, gêné, triste plein de remord. Il avait quitté sa mère en s’engueulant, il s’en rappelé parfaitement. Les moindre mots. Il entendit un battement d’ailes, interloqué il se retourna, mais il n’y avait personne. Plus un bruit. Le silence planer tellement qu’on pouvait l’entendre bourdonner. Le garçon avait froid dans le dos, le voilà seul dans un manoir silencieux ou il venait d’entendre un bruissement d’ailes, quelque chose de dure et sec se posa sur son épaule. Le sang de l’enfant ne fit qu’un tour, il entra en hurlant dans la bibliothèque tentant de fuir « la chose ». Quand il vit à côté de son oeil une plume verte, il s’arrêta net, il tourna lentement la tête. Un perroquet ! Un petit perroquet, tous mignon, vert, bleu et jaune le regardait fixement. Les deux se défiguraient longuement. Enfin, l’oiseau prit la parole.

- Hello !

Il sembla même à Théo qu’il lui souriait. Il lui répondit, utlisant le même mot, et, pour briser le silence il ajouta :

- Tu es mon Alter Ego Astral ? C’est ça ?

La question était complètement idiote, le petit prince savait parfaitement que l’oiseau s’appelait Maurice, qu’il avait braver une multitude de lion, de boas, de tigres et tant d’autres animaux exotiques. C’était la période pendant laquelle Théo se prenait nuit et jour pour un aventurier. Le sourire de l’oiseau s’emplifia.

- Evidement ! Et je sais aussi que tu le sais, pourquoi tu ne dis pas bonjour à la jeune fille juste là.

En effet, Mikan était là. Elle venait d’assisté à ses émouvantes retrouvailles en première loge. Et le garçon fut terriblement gêné, premièrement car il lui avait fait peur avant avec ses multiples rôles et puis parce qu’elle venait d’assisté à quelque chose qu’il estimé plutôt intime. Il bafouilla quelques mots puis s’avança vers elle et lui dit plus clairement.

- Je suis désolé si je t’ai fait peur, mais moi j’aime bien jouer comme ça. Mais tu sais je viens vraiment de l’an 3011 et j’ai rencontré une fille qui venait du vingtième siècle en arrivant.

Il fouilla dans son petit sac et sortit une preuve, qui n’était rien d’autre une console à casque mais une preuve tout de même. Théo adorait ce jeu à casque, c’était Clashy qui lui avait offert pour son anniversaire. Avec ce cadeau il entrait tout entier dans un univers ou il était un lapin qui courrait après des carottes sur pattes, mais il préférait encore et toujours son imagination.

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Je suis Mikan Eisenstein,e t j’ai 14 ans.
Contrairement à d’autres, je ne peux pas courir en cas de danger.
Et encore moins me défendre.
Je suis paraplégique, et je me demanderais toute ma vie ce que je suis venue faire ici.
J’aurais put rester gentiment pique-niquer avec tout le monde.
Au lieu de m’éloigner.

J’ai toujours voulut un être un oiseau.
Un oiseau grand et puissant.
Libre.
Mais je ne suis qu’un ridicule canari en cage.

Cet endroit est mon enfer personnel.
Ou, en tout cas, aurait pus l’être.

Au début, je devais me débrouiller seule.
Sans personne.
J’avais l’impression d’être libre.

Mais cette impression n’a pas durée.
Je me suis retrouvé dans une foret.

Le sang.
La mort.
Les cris.

Je n’arrive plus à dormir la nuit.
Cette expérience m’a affecté plus que je ne le pensais.
Peut-être parce que, contrairement à d’autre, j’ai survécut.
Alors que je ne le méritais pas.

C’est en me réveillant dans cette pièce que j’ai comprit.
Je ne suis qu’un oiseau privé de ses ailes.

Il ne me reste que mes jambes pour m’enfuir.
Mais, elles vont moins vite que mes ailes.

Mikan effectua un demi-tour gauche, enchaîna avec un dérapage contrôlé dans le tournant de la porte, et fonça aussi vite que lui permettait son fauteuil : c’est à dire pas très loin. Sachant qu’elle n’avait plus beaucoup de temps, elle se dirigea à toute berzingue vers la bibliothèque. Elle claqua la porte, et se dirigea vers le rayon cuisine, à la recherche de gros pavés avec lesquels elle pourrait se défendre.

La porte s’ouvrit, et elle attrapa dans la hâte « Cuisine du monde : Le Calamar à toutes les sauces », en le brandissant d’un air peu sur au-dessus de sa tête. Un psychopathe la suivait, elle était sans défense –si l’on considerait qu’un enorme pavé n’était pas un moyen de défense- et un oiseau bavard sur son dossier. Mais cette oiseau était tout le contraire de Mikan. Il était grand, avaient des sers puissantes et accérés. Et de bonnes cordes vocales.

Et c’est cette rpésente qui donne le courage à Mikan de faire quelque chose de stupide.

Elle regarda Théo et son AEA se rencontrer. Elle contempla la scène, bouche bée, l’ai bovin. Puis, Théo se tourna vers elle, et eu le malheur de lui adresser la parole, et surtout de faire quelques pas en sa direction, ce qui la secoua.

Elle saisit le livre à deux mains, et…

-KYYYYYYYYYA !

Donna un coup avec sur Théo, avant de le faire tomber par-terre, et de se ratatiner sur son siège, tandis que Tzirvagaël déployait ses ailes et regardait Théo d’un air menaçant en faisant claquer son bec.

Oui, Mikan était un oiseau en cage.

Mais,surtout, un oiseau en cage, qui avait apprit une chose :
Dans PI, la première personne que l’on devait proteger avant tout, c’était soi-même.
Et Mikan ferait tout pour rester en vie.

(Quelle idiote 8D)