♦ Personnage :
Nom : WERYK
Prénom : Wilhelm
Age : 20 ans
Date de naissance : 3 mars ♥

Histoire :

Une nuit glacée de printemps, une femme qui brode, là, sur le rebord de la fenêtre. Des petits bruissements de tissus, le bébé qui se tourne, et se retourne. La respiration lente et mesure de l’homme, allongé sur le canapé, recouvert d’une couverture, au coin du feu. L’arbre de Noël toujours présent, même en Mars.
Félicité de trois personnes, dont une seule peut vraiment la ressentir pleinement.

Elle croise le regard de la souris qui court par là. Une souris imaginaire, fruit des reflets sur le pot de fleur. Elle lève les yeux et aperçoit un oiseau de flammes, slalomant entre les guirlandes encore suspendues. Un papillon blanc qui flâne sur le nez de son fils…
Et elle s’endort, le livre d’Alice au Pays des Merveilles à côté d’elle.

~~

« Maman, je veux aller à l’école, vite, vite ! »

Elle le suit, marchant tellement vite qu’elle manqua de tomber du haut de ses talon, tirée par la main de son fils frétillant.

« Maman, dépêche, allez ! »

Elle sourit, dit oui, accélère le pas, pour finir avec Wilhelm dans ses bras en train de courir, riant. Ils arrivent devant l’école, et il voit tous les élèves. Elle le sent se rétracter dans ses bras, et se mettre à pleurer.

« Ben alors ? C’est là l’école…
- Gneveuxpasyaller. »

Elle sourit, le dépose à terre, lui le petit bouchon d’à peine un mètre… Lui le petit garçon à l’hamster imaginaire. Elle lui frotte la tête, lui répétant que ça ira… oui, ça ira…

~~

« NON MAIS C’EST QUOI CE DEUX EN MATHS ? »

L’enfant se recroqueville sur lui-même, craintif de la grosse voix que prenait son papa. Pourquoi il crie ? Ca sert à rien de savoir additionner les chiffres… ça sert à rien… il faut savoir lire, écrire, parler… mais compter… ça sert à rien… laisse moi, arrête de crier, je t’en supplie, tu fais peur, Papa, arrête, Papa… !

Pleurs.

~~

« Des feuilles d’or
Qui tombe sur le sol
Des arbres dehors
De mon école.

La mer agitée
Qui oublie l’hiver
Et décide de s’assembler
A l’air frigorifié. »

« C’est toi qui l’a écrite ?
- Hm, moui.
- Ben, c’est pas mal ! Pour un CE1, c’est même très bien !
- Ah bon ?
- Oui bien sur ! »

Espoir.

~~

« Faut qu’on parle.
- Hm ?
- A part en français, tes notes sont…
- Catastrophiques ?
- Fais pas ton mariole ! Si on a emménagé en France, c’est pas pour rien.
- Ouais ben à cause de ça j’ai redoublé mon CM2.
- Tu l’aurais redoublé même si on avait pas déménagé.
- Mfft. »

Il était assis dans la cuisine, les bras repliés contre sa poitrine. Will était en sixième, et c’était déjà la guerre avec ses parents. Chaque soir il avait droit au même sermon, comme quoi ses résultats étaient minables et qu’ils allaient ENCORE redoubler, mais il s’en fichait.
La lumière du plafonnier embellissait la cuisine d’une couleur orangée, et cela était seyant aux cheveux châtains de sa mère, ornés de roux.

Il boudait, et se refusait à écouter les paroles de son père, se répétant qu’il était jaloux qu’il écrive aussi bien, qu’il avait tord et qu’il s’en sortirait très bien… Qu’il suffisait d’avoir de bonnes notes en français et en langues et ça irait.

Même s’il écrivait des vers en français, comptait les pieds en maths, les traduisait en anglais, les classait en SVT et les récitait mentalement en musique.
Et les peignait en arts plastiques.

Puis chahutait dans tous les autres cours.

~~

« Hey, Will !
- Hm ?
- Youhou, lève la tête, chuis là. »

Il lève la tête de ses cahiers, assis dans la cour de récré, en train de faire ses exercices de mathématiques pour éviter l’heure de colle promise. Il regarde la fille en face de lui. Elle est dans sa classe, non ? La… Lara ? Laura ?

« Hm, salut. »

Il la regarde, et avise son groupe d’amis, tous éparpillés autour de lui, rigolant entre eux, se faisait des commentaires sans doute grivois. Elle suivit son regard, et agita ses cheveux blonds, posant sa main sa hanche, battant des cils.
Il sourit.

« T’appelles comment, djà ? demanda-t-il.
- Laura.
- Moi c’est Will.
- Je sais. »

Sourires.

« Hm, viens t’asseoir. »

Elle fronce les sourcils par cette invitation, et s’exécute quand même. Elle regarde son classeur, et a un petit sourire en coin.

« Tsais, c’est Pythagore qu’on fait, juste pour te dire…
- On fait pas les nombres relatifs ?
- … euh, pas vraiment, non. »

Rires de la part du garçon le plus proche, à qui il jette un regard assassin.

« Mouaif » bougonne-t-il, tournant les pages du classeur sur lequel il copie.

~~

« HEY BOUFFON ME BALANCE PAS DE LA NEIGE DANS LA GUEULE !
- J’fais c’que j’veuuuux !
- Connard de nabot marmonna la pauvre terminale qui avait été la cible de Will.
- Il est plus grand que toi, lui fit remarquer son amie. Ce à quoi elle ne répondit pas. »

Il sourit de toutes ses dents encore vierges d’appareils, et s’avança en courant vers Laura, assise sur le seul banc dénué de neige de la cour.

« Joyeux Noël !
- Beuh c’est pas Noël…
- En avance, tu que tu pars en Pologne pour les vacances
- Oh ! »

Elle lui tendit un paquet rouge, mal emballé, mais il avait l’habitude des manières peu délicates de sa meilleure amie.
Il déchira l’enveloppe et en sortit une écharpe rayée blanche et rose.

« Ouaaaah… »

Elle eut un sourire narquois, tandis qu’il la mettait autour de son cou et se pencha pour l’embrasser sur la joue.

« Merci, merci ! »

Rires de la part du cercle d’amis qui s’étaient approchés, devant lesquels Will ne parut pas gêné le moins du monde, tirant Laura par ses bras pour la serrer contre lui.

~~

Tiens.
Il pleut.
Il pleut… fort.
Je vais être trempé.


Caractère :
Wilhelm est un impertinent. Il est insolent envers tout le monde, et cela ne le dérange pas. Il aime bien être sous les feux de la rampe et fait généralement tout pour y être, quitte à voler la vedette à d’autres. Il aime être entouré, avec beaucoup d’amis, mais fait toujours un « place privilégiée » car il ne peut exister sans quelqu’un pour le conseiller ou le réfréner. Il a littéralement besoin des autres pour se sentir bien, mais il faut parfois qu’il aille jusqu’à l’humiliation de quelqu’un d’autre pour vraiment pouvoir dire « Tralala je vais bien ! ».
Il n’aime pas les choses pré faites, les premières impressions, les préjugés dont il est souvent affublé. Il n’est qu’un adolescent débile – enfin, jeune adulte à présent – r3b3lz qui pense que lui seul à raison face à tout le monde.
Bien sur, si l’on le met face aux I, cela pourrait être une excellente chose. Autrement, il ne peut qu’être atrocement désagréable.

Etant d’une nullité improbable en toutes choses à part la poésie, que voulez-vous qu’il fasse d’autre que cela ? Il lit, il chantonne – faux –, il écrit. Ou comment résumer la vie de Wilhelm.
Poésie.
Et puis voilà. Sa vie ne se résume qu’à ça, et qu’à se faire des amis, partout, autant qu’il le peut, un sourire aux lèvres. C’est un no-life, mais pas de l’ordinateur. Là est le problème. Drogué des relations sociales, drogué des vers, junkie des sourires qu’on lui adresse, il ne vit plus que pour ça.

Malgré tout ça, il peut être… sympathique. Aussi idiot que cela puisse paraître, il est même assez aimé. Peut-être de par ce côté souriant. Il souriait toujours. Il suffisait d’être à côté de lui pour se mettre à sourire, quoi qu’il dise ou fasse, pour s’amuser, même lorsqu’il n’y avait rien de drôle. C’était agréable d’être ami avec lui, on avait l’impression d’être important. Il est dépendant des autres et a très peur de la solitude, de l’abandon. Il n’aime pas rester tout seul, même dans sa chambre. Il ne l’avoue jamais mais il des montagnes de peluches dans sa chambre qu’il range la journée et sort le soir pour dormir. Il est fier et déteste qu’on se moque de quelqu’un. Du moins quand ce « quelqu’un » a l’honneur d’être lui-même ou bien son ou sa meilleure amie.
L’amitié peut-être très éphémère avec ce garçon. Il voyage sans cesse, aussi physiquement que mentalement. Il aime explorer de nouvelles contrées, rencontrer de nouvelles personnes pour les ajouter à son cercle d’ami. Cinq minutes, deux trois paroles et hop, incrusté. Il a tellement d’amis qu’il ne pourrait même pas les compter mentalement. C’est ce qu’on appelle « la popularité », terme qu’il trouve grossier. Il y préfère « les relations sociales », plus explicites et moins pré-pubère. D’après lui, bien sur.
Même si il est loin d’être très raffiné lors de ses paroles, il aime tourner ses phrases bizarrement, créant des non sens, des ambiguïtés, ce qui énerve tout le monde. Mais cela ne l'importe pas vraiment, il le fait tout de même.



Physique :

Commençons par sa taille. Il était grand, mais pas tellement. Par rapport à une fille, mais il n’était pas vraiment haut pour un homme. Wilhelm dépassait avec peine le mètre soixante dix, et il s’agrandissait un peu avec des semelles conséquentes.
Il a un visage allongé, au sourire quasi constant derrière lequel il se dissimule. Ses dents ne sont pas très blanches, serties d’un appareil dentaire supposé les redresser. Il a des yeux marron, tirant un peu sur le jaune, mais marron. Marron glacé, marron tout court. De très longs cils l’encadrent, assez épais pour faire mourir de jalousie une adepte au Gemey Maybelline Télescopique.
Ses cheveux sont mi-long, dégoulinants le long de sa gorge pour aller se reposer sur ses épaules, plus sombres que ses prunelles pour tomber dans la couleur de l’encre.
Son visage est assez enfantin, pas encore entré dans le dur monde des adultes et des produits pour se donner dix ans de moins. Ses vingt ans, il ne les faisait pas vraiment. De part ce petit menton, peut-être, ou alors ce nez brusqué ? Dans tous les cas, ses doigts sont quasiment toujours ornés bagues, des bandeaux et sa tête de chapeaux, bérets et écharpes. Il en porte tout le temps. Sa collection de chapeaux est assez grande, et il possède près de dix chapeaux de plusieurs sortes et couleurs différents. Les écharpes, n’en parlons pas, il pourrait presque en avoir une pour chaque jour pendant deux mois.

Will adore faire son intéressant avec des vêtements qui partent facilement en live, comme une chemise qui a l’air d’avoir appartenue à son arrière grand père et un pantalon grunge. Il est souvent vêtu de couleurs sombres mais aime bien mettre une petite touche de piquant ; un bijou, une ceinture flashy. Généralement, il reste dans les chemises, vestons sans manches, parfois cravate. Mais aime bien les touches de modernité sans tomber dans le tecktonik killer.

Il faut ajouter un truc très important, c’est que malgré ses vieilleries en haut, c’est un adepte du « pantalon-qui-descend-très-bas-et-qui-est-retenu-par-les-hanches ». Il a pleins de pantalons exprès pour ça, et adore les mettre rien que pour mettre à peu près en valeur ses longues jambes couvertes d’écorchures et de cicatrices remontant à l’enfance.

Pouvoir : Faire dérailler la logique de ses interlocuteurs durant un certain temps.
Alter Ego Astral : Un hamster femelle au poil roux qui répond au nom de Lidd

Passion(s) : La lecture ♣ Les poèmes ♠ L’art
N'aime pas / Phobie(s) : La solitude.



♦ Pour avoir le personnage :
Avez-vous bien lu les règles ? Nan je suis une r3b3lz
Où avez vous trouvé ce forum ? Nulle part 8D
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? Ceci est un non-sens,
♦ ...Dans ce forum ? Qui ne saurait être expliqué.

Tu as oubliée le code, il se trouve dans le règlement

Saleté. J'vais m'auto valider puisque c'est comme ça U_U