Ne nous lançons pas dans une sempiternelle et prolixe description du pensionnat et de la façon dont le personnage y est arrivé. Oui, on sait que c'est un bâtiment extraordinaire, que le jardin est tellement dévasté qu'on aurait cru à une parodie de film d'horreur ou à une nouvelle de Maupassant et que la porte est envoûtante et que l'on sent une envie irrémédiable d'y entrer. C'est comme lire des fanfictions Bisounours érotiques : on sait qu'on ne devrait pas, mais on le fait quand même en cachette (pas que je le fasse). Passons donc sur ces interminables descriptions qui n'apportent rien puisqu'on retrouve les mêmes sur tous les sujets d'introductions. Mais après les descriptions, qu'y a-t-il ? Le personnage, voyons ! Je parie que toutes ces imbécilités vous ont fait oublier que Kynshleyan'olgueï, huit ans et demi, se dirigeaient en courant comme le gamin qu'il était vers le pensionnat d'ou il ne sortira plus jamais. C'est tragique. Pourquoi courait-il vers cet endroit abandonné ? Et bien, revenons en arrière, et nous trouverons les raisons. Quelques jours auparavant, Kynshley avait remarqué qu'au fond de son jardin, il y avait un manoir bizarre avec un jardin de fleurs mortes, ce qui était plutôt effrayant pour un jeune enfant de huit ans (ET DEMI !). Mais il avait d'autres préoccupations à ce moment-là, comme aller recupérer le ballon de basketball qu'il avait malencontreusement lancé dans les carreaux de la fenêtre du salon des voisins et de leur charmant molosse. Ce n'est que quelques jours plus tard, alors que sa mère lui annonçait qu'il devait demeurer un an ou deux chez sa grand-mère, en Pologne, contrée lointaine qui lui paraissait dangereuse et pleine de créatures démoniaques, pandémoniaques, infernales, démentielles, chtoniennes, diaboliques, endiablées, bref, pas très sympathiques. Il s'imagineait déjà être dévoré par d'énormes canards à dents de requins et par d'ignoble chimères avec un unique oeil et les cheveux verts. Il avait beau avoir vécu en Uruguay, Suède et Allemagne, mais la Pologne, ça non, il ne voulait pas ! Et puis, il n'aimait pas Grand-mère, elle lui faisait peur avec son dentier et ses lunettes trop grande, et en plus elle ne lui donnait que des bonbons pas bons au café. La chronologie du Pensionnat était complètement dérangée, tout cela se déroula en 1997.

"MAAMAAAAAAAAAAN", dit-il avec une charmante éloquence à sa très chère génitrice, "JE VEUX PAS ALLER HABITER CHEZ GRAND-MÈRE"
"Mais, Kynshleychou, tu verras" se défendit Gwenofa en soupirant "c'est très bien la Pologne, et puis tu pourras apprendre une nouvelle langue"
"MAIS EUUUUUUH JE VEUX PAS" contre-attaqua Kynshley
"C'est pas toi qui décide" chargea-t-elle
"SI C'EST COMMME ÇA JE VAIS ALLER HABITER DANS LE VIEUX MANOIR AU FOND DU JARDIN"

C'est donc avec rage et un vieux pantalon que Kynshley se dirigea vers le pensionnat qui, comme dit précedemment, vous devriez êtres plus attentifs, se trouvait au fond du jardin à ce moment-là. Il espérait que ses parents s'inquièteraient et finiraient par abandonner leur projet stupide de le laisser chez Grand-Mère. De plus, cette grande bâtisse mystérieuse l'attirait follement. Sa curiosité grandissait au fur et à mesure qu'il se rapprochait, ignorant les cris de sa mère demandant pourquoi donc il courrait vers le vieux champs d'orties au bout du parc, et le désespoir sa voix lorsqu'il franchit le portail et disparu du champ de vision de sa chère maman. Non, il ne pensait qu'à cet endroit qui l'attirait comme un aimant. Oh non, il n'irait pas en Pologne, il explorerait d'abord cet endroit plein de surprise. Sa curiosité naturelle se faisait dévorante. Qui habitait-là ? Pourquoi cette personne n'arrosait-elle pas les fleurs ? C'est triste des fleurs mortes. Pourquoi les herbes folles chatouillaient-elle ses jambes alors qu'il avait un pantalon long ? La réponse vint bientôt; Kynshley avait laissé un morceau de son pantalon dans les ronces à l'entrée du jardin. C'est vicieux des ronces. Cela ne le détourna pourtant pas de ses questions, et à aucun moment il en pensa à ce que dirait sa mère en voyant son pantalon déchiré. Comme si, inconsciemment, instinctivement, il savait qu'il ne rentrerait jamais chez lui. Qu'il ne verrait jamais plus ses parents, sa chauve-souris en peluche, les voisins ronchons ou leur chien féroce. À cet instant précis, le seul mot qui revenait dans ses pensées était "pourquoi". Pourquoi le propriétaire n'embauche pas un jardinier ? Pourquoi il n'y a pas de fantômes si c'est abandonné? Pourquoi est-ce qu'on a construit ça ici ? Pourquoi est-ce que ça lui faisait penser aux livres de romances gothiques de ses parents qu'il n'était pas censé lire et qu'il ne comprenait pas de toute façon ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Et qui, où, comment, quand ? Les vieilles maisons, on dirait pas, amis c'est interessant. Une mouche voletait dans tous les sens à côté de lui. Un corbeau faisait des cercles au-dessus du toit du manoir. Kynshely n'aurait presque pas été étonné si une voix haut perché semblant venir d'un autre monde s'était mise à chanter. Franchement, ce gamin lisait BEAUCOUP trop de fantasy, c'était d'ailleurs une autres des raisons pour laquelle il n'avait pas peur : il avait l'impression de vivre une des aventures de ses personnages préférés, et que grâce à lui le bien triompherait sur le mal, que l'équilibre serait rétabli et que Grand-Mère, la Dame Du Chaos, serait anihilée pour toujours, elle et ses affreuses créatures à grandes dents. Enfin, il arriva à la porte, la tête pleine de "pourquoi" et de perspectives héroïques. Il eut un peu de mal à pousser la grande porte.
Sa carrière de héros intergalactique commençait mal.
Une fois ce premier obstacle, posé par la démoniaque et machiavélique Dame du Chaos bien sur, fut franchi, il put entrer dans le hall. Pour faire vite, cette pièce était aussi divine que la voix de Simone Simons dans Solitary Ground. Aussi sublime que le métal symphonique. Kynshley avait beau être un enfant, il n'était pas complétement insensible à la Beauté. Oui, la Beauté, avec une majuscule, celle dont parle les poète, celle qui est belle ô mortels comme un rêve de pierre. Baudelaire avait tout compris. À se demander s'il n'était pas prisonnier du Pensionnat, lui aussi. Ou fan de métal symphonique.
Nous continuerons dans ce post, qui n'est qu'une vague excuse pour exprimer la débilité profonde de la personne écrivant, uniquement dans l'espoir de composer un message de plus de cinquante lignes. Donc oui, ce que vous êtes en train de lire de sert à rien. Kynshley pénétra donc dans la première pièce, qu'un autre personnage aurait décrit comme "GoOot1k". Bien sur, la beauté de l'endroit le fit s'arrêter de questionner tout ce qu'il voyait pendant un instant. Oh, un bref instant, malheureusement. Les quetsions revinrent aussi vite qu'elles étaient venues. Mais pourquoi, POURQUOI, est-ce que queqlu'un aurait construit une merveille comme ça sans prendre soin du jardin ? Et pourquoi l'aurait-il abandonné ? En regardant bien, l'intérieur n'avait pas l'air si abandonné que ça. Bien sur, il y avait de la poussière, mais pas autant qu'il ne devrait. Un endroit inhabité devrait être plein de toiles d'araignés, avec au moins deux centimètres de poussière partout. Or, ce n'était pas vraiment le cas. Une idée géniale, ou presque, traversa l'esprit de l'enfant.
Cet endroit devait être le repaire des créatures de la Dame du Chaos, la très méchante Grand-Mère. La peur commença à l'envahir, mais il se reprit bien vite. C'était sa quête qui commençait. S'il se trouvait là, c'était surement parce que Lyuidpis-ddsdetjha, dieu des Héros, lui demandait d'accomplir une mission: détruire ses immondes créatures mençant la balance du monde des vivants.
HEROS, EN AVANT !

[...vous savez ce qui est triste ? Si ça continue comme ça, je vais finir par faire du rp avec moi-même. N'empêche que ça serait drôle. Personne ne m'aime, je vous promets que la prochaine fois ej ferais quelquechose de moins débile u_u]

[ mais mais c'est parce que tu fais du RP trop long et que que que aussi j'ai la flemme de RP donc pour être gentille je UP ton sujet pour dire aux fous tarés de lamorkitu te rep ]