Dans les songes glacés d'un petit garçon.

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Oh, il y avait si longtemps que Robin avait rêvé. Si longtemps, qu'il n'avait eu un de ses nombreux rêves de petit garçon, se sentant à nouveau transporter dans des lieux féeriques et magistrales. Ces songes remplis de couleurs et d'animations, de princesses et de chevalier. Robin depuis petit, n'a jamais aimé les pirates, les dragons, les voitures. Il préférait les taches féminines, les comptes de cendrillon, ou de blanche neige. Bien qu'il détestait les méchantes sœurs de la première, et la belle-mère de la seconde. Il avait envie de vivre une histoire comme telle. Il répétait inlassablement qu'un beau jour, il ferait des gâteaux, de nombreuses tartes, à sa futur princesse. Elle serait belle, aurait de long cheveux fins et bouclés, et de belles lèvres. Il idéalisait parfaitement son futur. Cela avait toujours effrayé son père... Un petit garçon qui ne rêve que de cuisiner de bon petits plats pour sa futur femme et ses nombreux enfants, un homme au foyer.. Ce n'était pas courant. Madame Fuchs, elle, trouvait ça vraiment très mignon de sa part, et ne cessait de répéter que son fils serait un brave Homme, que sa femme sera comblé et par son humanisme, et par sa beauté. Foutaise.. Foutaise lui répondait son père. Lui qui voulait le voir comptable, avocat, grand homme politique.. Il était encore bien loin de tout ça.

La neige était glaciale, grelotant dans cette rue, contre cette porte, la tristesse le submergeait. Les gens passaient en masse devant lui, et de ses yeux verts, il regardait passablement la foule, sans mot, sans cris. Simplement avec les lèvres qui tremblaient, et avec le corps grelotant. Personne ne faisait attention à lui, et lui cherchait désespérément un visage qui lui était connu. Cependant, au bout de plusieurs heures, le petit garçon était déjà très fatigué, et ne s'attendait plus à trouver une main, un signe, l'encourageant à croire qu'on finirait par le retrouver. Peut-être que tout avait été prévu ? Que papa ne supportait plus que Robin ne soit pas un vrai petit garçon, peut-être que maman n'en pouvait plus, de faire attention à lui, de faire attention à ce qu'il ne se blesse pas. Mais tout ça n'était pas possible, et Robin refoula l'idée aussitôt. Il aimait ses parents, et ses parents l'aimaient. Ils lui avaient toujours prouvés, dit. Les paupières du petit ne cessait de tomber.. Jusqu'à ce qu'elle ne se relève plus. Dans son sommeil, il s'entait la froideur, la neige sur sa peau, transpercer ses vêtements, mais la fatigue était trop rude. Puis, aussi soudainement, la fraicheur de l'hiver finit par se dissiper peu à peu, les cheveux du petits émettaient quelques goutes, les laissaient tomber peu à peu, une à une. Son corps sentait la chaleur revenir, la neige fondre. Etait-ce son rêve ? La petite tête blonde s'endormit profondément.

A son réveil, la rue avait disparu ne laissant place qu’à une immense pièce, presque entièrement vide. Un grand tableau était seul présent. Robin eut d'abord peur, l'aurait-on retrouvé ? Aussi vite qu'il en fut capable, il se leva et courra vers le centre de la pièce en scandant ' Papa, maman'. Cela autant que sa respiration le lui permit. Quand le souffle lui manqua, il s'arrêta, haletant, et déçu. Non, c'est parents n'était pas là.. Les larmes bordaient ses yeux. Il ne savait plus quoi faire. Il était perdu, dans un endroit inconnu, seul, et de plus, il ne savait pas comment il était passé d'une ruelle, à un hall. Les larmes coulant inlassablement sur ces petites fossettes, il s'assit, tête dans les genoux, et pleurait. Quand les larmes cessèrent de couler le long de son visage enfantin, il marcha le long des murs, tête baisser. Passant devant la seule porte de la pièce, il essaya de l'ouvrir, mais elle était fermée et il n'arrivait pas à l'ouvrir. Continuant son chemin contre les murs du hall, il arriva près d'un écriteau. Il s'avait bien lire, sa mère lui avait apprit des ses 5 ans, et il s'avait bien écrire aussi. C'était un élève appliqué. Il lu tout, mais n'en compris que très peu le sens. Il avait compris qu'i; était coincé, qu'il ne pouvait pas sortir. Il avait également compris qu'il avait un pouvoir et qu'il allait rencontrer un de ses amis perdu.. Mais, Robin n'avait jamais eut d’ami.. Curieusement, il se demandait si il était encore la victime d'un rêve, ou bien si il n’avait pas perdu un peu la tête. Pourtant, tout lui semblait si .. Normal. Il s'aventura, curieux comme tout petit bonhomme de son âge, dans les couloirs suivant sa pièce d'arrivé. Cherchant une simple présence.