Angelo n'avait pas le même régime alimentaire que la plupart des pensionnaires (enfin on n'est jamais sur de rien, ici) et donc il ne cherchait pas la cuisine. A quoi servirait il de savoir où cuire une gigot farci ou un fondant au chocolat ? A la limite, il pourrait y réchauffer une pochette de sang, mais cela serait idiot. Totalement idiot car il n'avait pas besoin de se cacher, il pouvait mordre un quelconque occupant croisé par hasard. Le problème résidait dans cette phrase : "quelconque occupant". Mais qui étaient ces "quelconques occupants" ? Angelo, comme il était vampire, savait que des choses (enfin personne) étranges, aux yeux des humains normaux, pouvaient exister. Peut être même que ses personnes sont plus dangereuses que lui. Enfin n'exagérons rien.
"Tu as encore peur que tes futures victimes soient des fous et qu'ils te réduisent en bouillie ?" rigola l'alter ego astral d'Angelo.
L'aea était une sorte d'humain tout noir. Enfin, c'était comme si tout le corps d'un humain était recouvert d'une combinaison noire. Il n'avait aucun trait significatif, rien pour qu'on puisse l'identifier. Il était une masse noir, noir encre. Sans visage, sans rien.
- Tu te trompes, sannom (sans nom), j'ai plutôt peur du sang que je pourrai ingurgiter, car si il provient d'un monstre il est peut être dangereux pour moi. Ce pensionnat est trop inconnu pour que je puisse tuer en paix ou même simplement prendre du sang.
Angelo n'était pas assoiffé : il venait de boire une pochette de sang (O+, son préféré) froide (il n'avait pas senti le besoin de chauffer le liquide) pour calmer ses envies sanguinaire. Il n'avait pas spécialement aimé ce met mais il était bien obligé de se contenter de ça tant qu'il n'avait pas analyser les lieux. Lieux aux allures macabres, sombres, obscure, cela amusait Angelo. Il n'était pas peureux et se considérait comme assez redoutable pour affronter ce pensionnat aux aspects stupidement effrayants. Ce qui l'inquiétait légèrement était le fait que certains pensionnaires semblaient fous et sorti d'un autre monde.
- J'en ai marre de marcher dans ces couloirs ! Rugit soudainement Angelo, exaspéré de ne pas trouver les dortoirs.
Il était impatient, très impatient. Son impatiente était la seule chose qu'il ne savait cacher (et aussi ses envies de sang quand elles devenaient trop fortes). Il s'était mis en quête des dortoirs depuis deux trois heures mais s'était perdu. Il était normal de se perdre : ce lieu était maudit et le bâtiment semblait fourbe (car Angelo considérait qu'il était plus une personne qu'un objet).
" Calme-toi ! Tu es toujours aussi impatient. Je me souviens de la fois où …"
Sannom partit sur une histoire qui dura une bonne quinzaine de minutes (en réalité il raconta plusieurs épisodes de la vie d'Angelo mais celui-ci ne remarqua même pas qu'il changeait de récit) et comme d'habitude il ne s'arrêta pas (même pas une seconde) pour reprendre son souffle.
Angelo l'assomma et soupira. L'aea partit, laissant Angelo seul, enfin.
*J'ai cru que jamais il ne me lâcherait. J'ai failli mourir. Comment un être si insignifiant pour parler autant ? Enfin, il est sympathique aux yeux des autres, c'est au moins ça !*
Il était vrai, sannom était assez appréciable. Il était marrant et ne connaissait pas la méchanceté (contrairement à Angelo qui ne prêchait que par elle).
Angelo marcha encore dix minutes avant d'entendre un cri. En réalité cela ne l'étonna pas d'entendre une personne hurler. Cela était normal dans un endroit pareil. Certaines personnes étaient normales et donc comme certaines pièces réservaient des surprises (Angelo en avait évité une dangereuse, par contre il était tombé dans un piège peu dangereux mais embêtant…) il était tout à fait logique qu'on puisse crier de peur ou terreur.
En gentil sauveur il s'avança vers la provenance du cri (gentil sauveur est sans doute fort exagéré mais si on le regarde sans savoir à quel point il sait jouer la comédie et mentir, s'inventer des qualités, on ne pourrait le qualifier que de gentille personne salvatrice). Il entra donc dans la cuisine (sans courir mais sans marcher non plus) pour découvrir une jeune fille, au teint pâle et plutôt mignonne, danser sur un pied puis l'autre angoissée. Angelo ne comprit pas pourquoi elle semblait si effrayée. Il n'y avait rien de dangereux dans cette pièce. C'était une simple cuisine, poussiéreuse et sale certes, mais une banale cuisine. Il la regarda interloqué puis décida de lui parler. Avant de prendre la parole il constata qu'elle était vêtue d'habit assez ancien et rougeoyant mais il n'y prêta pas plus attention.
- Ca va ? Que s'est il passé ?
Il avait son air enjôleur. Sa beauté, enfin son pouvoir, aurait subjugué plus d'une personne dans cette situation : se faire sauver par un telle jeune homme. Il sourit tout en cachant ses dents pointues.
[si t'es la même nausi de cross academie, je te répondrai demain avec Seina ^^"
j'espère que je pouvais m'incruster xD
c'est marrant car ta perso a peur du sang et que le mien l'adore xD]