Il fait meilleur dedans que dehors,...

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Et il ne s'agit ici pas de température. Quoiqu'il avait eu chaud, Caleïgulê !
La porte ne claqua pas dans son dos, pour la bonne raison qu'il s'était jeté dessous pour ramener lui-même les lourds battants. Il les poussa un peu, afin de vérfier que cette entrée était belle est bien close. Impossible de les ouvrir. Il n'entendait même plus le grouillement des soldats de l'Empire qui, peu avant, se massaient à distance déjà assez peu sécuritaire,... Mais cette monstrueuse porte ne laissait même pas entrer le moindre signe de leur présence, ils ne rentreraient donc pas.
Epuisé, transpirant sang et eau, il se laissa tomber à genoux. Mais pas uniquement parce qu'il était harassé : il était surtout sauvé, soulagé et reconnaissant... Réaction naturelle, il se mit à prier, pour une bonne dizaine de minutes.
Décidément, les Dieux devaient veiller sur lui, ça prouvait qu'il avait bien fait de, toujours, suivre leurs commandements ! Quelle fichue providence, ce... Qu'est-ce que ça pouvait être d'ailleurs ? En tout cas, c'était sécuritaire, au moins pour le moment. Du reste, comme ça ne semblait provenir d'aucune des civilisations qu'il connaissait, ce n'était en tout cas pas un bâtiment impérial. Il resterait à déterminer qui vivait ici, et si c'était un peuple amical avec les étrangers.
Car quelqu'un devait forcément vivre ici. Non seulement ce n'était clairement pas une structure naturelle, mais on voyait bien que c'était entretenu régulièrement. Il se releva après sa prière, et aperçu un panneau couvert d'étranges inscriptions. Ne sachant pas lire, il supposa que c'était une espèce de crédo ou quelque chose comme ça. Vu la taille du batiment, c'était peut-être un temple,... Non ?
Nouveau soulagement : s'il s'agissait d'un lieu de prière, même de païen honteux, on lui ferait sûrement pas de mal. Après tout, les lieux dédiés aux dieux et aux idoles, véritables ou non, servaient généralement de refuge. En tout cas c'était ce qu'on lui avait toujours dit. Et les sages des montagnes ne mentiraient pas, surtout à l'un des leurs. Donc sans doute, le bon sentiment des croyants locaux.

Il remercia encore ses Dieux, pour l'avoir protégé, et entendit un petit bruit. Se retournant, il vit une étrange créature, félin de taille moyen-grand, d'une jolie couleur pourpre que Caleïgulê ne pouvait hélas contempler, à cause de ses lunettes ambrée. La créature le regardait avec de grands yeux style chatonmignon, malgré des dents rébarbatives et une queue de scorpion. La créature entama un de ces étranges chants de prières pleins de sentiments positif, d'amour envers ces entités supérieures et ce qu'elles aient pu mettre en toute vie de leur bonté et de leur nombreuses qualité. C'était aussi des chants sur la gloire, non seulement des Dieux et des Démons, mais aussi de certains hommes ou femme, qui faisaient figure de modèle tant leur bonté, et leur grandeur d'âme étaient exemplaires. Peut-être cette créature était-elle un de ces démons protecteurs dont le shaman parlait généralement, quand on lui demandait pourquoi certains voient "des créatures dont les autres ne perçoive pas l'existence ? Après tout, il s'agissait peut-être de cela, peut-être ce joli félin aux oreilles de pipaillon l'avait-il aussi guidé ici... Il lui sembla en tout cas familier, et, confiant, le baume au coeur, Caleïgulê s'en approcha et entonna lui même le chant, formant par là un joli concerto pour personne. Quoi que ?