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 Vive la technologie [PV Elie Haydn]

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Vive la technologie [PV Elie Haydn] _
MessageSujet: Vive la technologie [PV Elie Haydn]   Vive la technologie [PV Elie Haydn] Icon_minitimeVen 23 Jan 2009 - 16:42

Fausto se prit rageusement la tête entre les mains, en tirant violement sur ses cheveux. Son maudit ordinateur venait ENCORE de s'éteindre tout seul !!! Il s'étala à moitié sur sa table, respirant lentement afin de se détendre et ferma les yeux. Rien n'était logique, ce n'était pas possible qu'il ne puisse pas envoyer ne serais-ce qu'un e-mail !!!!
Faisant un grand effort sur lui-même, il ralluma son ordinateur portable, tapant nerveusement avec ses doigts sur la table en bois devant laquelle il s'était installé. Il jura un bon nombre de fois, maudissant la lenteur de l'appareil, et décida de se déplacer.
Il eut bien raison, ses voisins le fixaient avec des regards soit curieux soit méprisants.

>> Ok ! Ok ! Je m'en vais les gens, je m'en vais !

Fausto avait l'habitude de se faire prendre pour un fou. Il s'en fichait d'ailleurs complètement, cela allait jusqu'à l'amuser. Il alla donc s'asseoir dans le coin le plus sombre et le plus éloigné des autres de la bibliothèque, qui donnait d'ailleurs froid dans le dos. Il faisait en effet trop sombre pour qu'il puisse distinguer le dessous de sa chaise et les livres des étagères les plus hautes. Un frisson le parcourut, et il fit donc demi-tour.

"Cette fois-ci, se dit-il, je vais suivre mon instinct ! On ne m'aura pas deux fois !!"

Il rit, comme pour se moquer de quelqu'un qui aurait osé essayer de le tromper, puis alla s'installer sur une chaise, en face de l'endroit sombre. Pendant tout ce temps, l'appareil avait eut le temps de s'allumer, et déjà plusieurs fenêtres étaient apparues. Il en ferma la moitié et chercha un objet dans sa poche. Rien. Intrigué, il fouilla mieux, se leva, renversa même le contenu de son sac. Toujours rien. Cela l'alerta. L'objet qu'il cherchait était en fait ses écouteurs. Il ne pouvait pas les avoir perdu ! Il jura, décidément la chance ne lui souriait pas ce jour-là, et décida de refaire le tour de la grande salle, pour voir s'il ne les avait pas fait tomber de sa poche. Il retourna à la grande table de laquelle ses voisins l'avaient fait fuir et hésita à leur demander s'ils avaient vu une paire d'écouteurs, vu que certains d'entre eux n'avaient pas l'air de connaître le portable. Il tenta quand même le coup :

>> Hum... Excusez-moi, est-ce que vous n'auriez pas vu, des écouteurs ??

Comme personne ne lui répondait, il haussa les épaules, murmura un "Parle à mon c** ma tête est malade..." et retourna là où ses affaires l'attendaient fidèlement. Soupirant il se rassit. Ca l'embêtait vraiment toute cette histoire...

Soudain, un picotement lui traversa violemment la colonne vertébrale. Avec un gémissement de douleur, il tomba de sa chaise. Sous le choc, il avait fermé les yeux, et lorsqu'il les rouvrit, il eut l'impression qu'on lui crevait les yeux. La douleur était telle qu'il se tordait de douleur et pleurait, essayant tout de même de faire le moins de bruit possible.
Puis, au bout de quelques minutes qui lui parurent les plus longues de toute sa vie, la douleur le quitta, le permettant de se détendre, et d'apaiser ses sanglots. Il avala une grande goulée d'air chargé de la poussière des vieux livres, ce qui acheva de lui donner suffisamment de courage pour l'amener à ouvrir les yeux. Ce qu'il vit le laissa bouche bée.

En face de lui, le coin sombre où il ne voyait rien il y a quelque minutes, était maintenant aussi clair que le reste de la pièce. Et devinez ce qu'il aperçut sous la chaise dont il n'avait pas réussi à distinguer les pieds tout à l'heure...
Oui.
Sous la fameuse chaise, une paire d'écouteurs se trouvaient en boule sur le sol.



Fausto hésita, puis finalement s'empara de son bien avec un geste rapide et craintif. Puis il s'installa devant son ordinateur, et ce n'est que lorsqu'il commença à se détendre en écoutant "la sonate au clair de lune" de Beethoven qu'il entendit des pas derrière lui. Il sursauta et se retourna.
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Vive la technologie [PV Elie Haydn] _
MessageSujet: Re: Vive la technologie [PV Elie Haydn]   Vive la technologie [PV Elie Haydn] Icon_minitimeDim 25 Jan 2009 - 14:13

    Le temps s’effilochait, poursuivant un rythme infernal auquel elle ne se prêtait pas. Cette danse des secondes, des minutes, et des heures lui paraissait ailleurs, loin d’elle et de ce corps qu’elle occupait et qui était à présent prisonnier d’un simple manoir. Les souvenirs filaient, pauvres fragments semblables à n’importe quelle poupée de chiffons, dont les coutures craquaient et se brisaient, incapables de résister à cette litanie incessante.
    Trois jours. Trois jours qui avaient paru en durer des centaines, des milliers d’autres ! Trois petits jours perdus parmi les méandres de son esprit dont les ténèbres s’obscurcissaient, conséquences d’une fatigue et d’un entêtement à ne pas vouloir accepter la réalité. Les mots tracés sur ce panneau de bois, qu’elle avait pu lire quelques jours plus tôt, lui paraissaient empreints d’une irréalité mêlant fantasque et épouvante, parfait mélange d’un conte de fées sordide où le Happy End attendu par tous et toutes n’était qu’une illusion et où la jolie princesse finissait prisonnière d’un château de paillettes et d’hypocrisie.
    En l’occurrence, elle s’identifiait à la princesse, omettant le port de tête bien droit et les révérences à n’en plus finir, dignes de son rang. Si elle était issue d’une famille de nobles aristocrates et que le prestige de son nom avait fait le tour des salons, elle n’en demeurait pas moins un fidèle sujet du Roi et de la Reine, cédant à tous leurs caprices et prenant le moindre de leurs maux comme étant le sien. La cour n’était qu’un piège dont elle avait réussi à s’échapper et dans laquelle on l’avait replongée avec force lorsqu’il l’avait abandonnée. L’animal blessé, l’oiseau déchu qu’elle représentait avait alors été la proie de tous ces charognards ivrognes, prêts à tout pour destituer un noble de sa fierté et de son honneur.

    Une grimace vint ternir les traits de son visage alors qu’elle observait à travers une brume opaque sa vie. Il était impossible que tout ceci fut vrai et, bientôt, elle se réveillerait. Sa bonne tirerait les rideaux carmins qui pendaient le long des fenêtres de sa chambre, elle feraient glisser avec précaution les draps de la même couleur et viendrait peigner ses cheveux avant de les relever en un chignon gracieux.
    Elle l’habillerait ensuite, lui passant une robe aux tons pareils à ceux du ciel et apposerait sur sa tête un chapeau de la dernière mode, orné de quelques plumes et de bijoux. Elle sortirait alors et saluerait ses parents d’un geste discret, veillant à rester sobre et humble, et elle n’aurait plus qu’à entamer une nouvelle journée au manoir Haydn, écoutant avec ennui les précepteurs qu’on lui avait assignés et dont la réputation au sein du pays n’était plus à faire.
    C’était ainsi que tout devait se dérouler.

    Elle laissa aller sa tête en arrière, s’éloignant de ce doux songe insaisissable et ses yeux parcoururent les alentours. Le pensionnat comptait une bibliothèque garnie de livres dans laquelle Elie avait passé le plus clair de son temps, ignorant les endroits vers lesquels il lui fallait se diriger. Elle ne comprenait pas pourquoi ce rêve était si long, pourquoi la réalité paraissait maculer chacun de ses contours pour tenter de la persuader que ce qui se déroulait sous ses yeux était bien vrai.
    Soupirant, ses doigts tâtonnèrent sur son visage à la recherche de son œil gauche. Celui-ci était caché tant sa vision l’avait épouvanté la première fois qu’elle avait eu l’occasion de s’observer dans un miroir depuis son arrivée. Son reflet lui avait arraché un cri d’horreur et elle s’était empressée de dénicher un cache œil bleu. Son œil gauche ne ressemblait plus à ce qu’il avait été. De la même couleur que le ciel étoilé, il était dépourvu de pupille et, bien que sa vision n’en est pas été affectée, savoir que les autres pouvaient le voir la dérangeait.

    Se redressant, elle baissa les yeux vers son livre avant d’interrompre une nouvelle fois sa lecture. A côté d’elle, un jeune homme à l’air nerveux pianotait sur un objet qu’elle n’avait jamais vu auparavant. La machine s’illuminait de l’intérieur et affichait des informations à son propriétaire avant de présenter, brusquement, un écran noir ce qui, apparemment, n’était pas pour ravir le jeune homme.
    Ne comprenant pas la cause de son désarroi, elle ne chercha pas à lui adresser la parole et se contenta de demeurer silencieuse tandis que les autres jeunes gens présents à sa table observaient l’étrange individu l’air de savoir ce qui le troublait autant, mais ne s’apitoyant pas sur son sort. Au contraire, l’agacement se lisait sur leurs traits et le garçon ne tarda pas à quitter la table, s’en allant vers un autre coin de la bibliothèque. Elle le suivit un instant du regard avant de secouer la tête et de replonger dans la lecture de son roman qui, faute de la passionner, lui permettait d’occuper un peu son temps dont elle ne savait plus que faire.
    Sa lecture fut de nouveau abrégée par le même jeune homme qui était revenu vers eux, demandant ce qu’il nommait des « écouteurs ». Drôle d’appellation. Que pouvait être cet objet qu’il demandait ? De même que l’étrange machine qu’il transportait partout et dont elle n’arrivait pas à déceler l’utilité. Intriguée, elle l’observa tandis qu’une créature blanche aux longues oreilles sautait sur la table et se penchait vers elle.


    « Tu ne lis pas des choses très intéressantes. »

    Surprise, elle se retourna brusquement, quittant un moment le garçon du regard pour se tourner vers Child… Cet étrange animal qui s’appelait lui-même « Alter Ego Astral ».

    « C’est seulement pour m’occuper. »

    « Tu envisages d’une drôle façon l’activité que peut représenter la lecture. »

    « Sûrement. »


    Marmonna-t-elle avant de concentrer à nouveau son attention sur l’individu qui paraissait avoir trouvé ce qu’il cherchait.
    Intriguée, elle s’empara de son livre d’un geste vif et s’approcha timidement du jeune homme. Lorsqu’elle parvint à sa hauteur, elle demeura un moment silencieuse avant d’oser ouvrir la bouche. Aborder les gens n’avait jamais été un don inné chez elle.


    « Excusez-moi. Quelle est donc cette machine ? »

    Le vouvoiement étant de rigueur à son époque, elle l’avait employé sans sourciller, son seul œil visible rivé sur l’objet qui avait éveillé sa curiosité.
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MessageSujet: Re: Vive la technologie [PV Elie Haydn]   Vive la technologie [PV Elie Haydn] Icon_minitimeMer 11 Fév 2009 - 17:00

Fausto, trop occupé à régler tous ces problèmes étranges, sursauta violemment lorsqu'une jeune fille vint lui adresser la parole. Etonné il l'examina et se demanda ce qu'elle voulait dire par "machine".

>> Mais quelle mach...

TILT ! Le cerveau de ce pauvre garçon choisit ce moment pour se remettre en marche et il comprit. Il s'excusa rapidement en rigolant et passant rapidement sa main dans ses cheveux.

>> Oh ! Ca... Eh bien... Ca s'appelle un ordinateur. C'est une machine qui permets de faire plein de choses, hum... Moi je m'appelle Fausto Guevara et vous ?

Et vous ?!?Il faillit se taper la tête contre la table. Depuis quand vouvoyait-il les gens ?? Mais étrangement la jeune fille qu'il avait sous les yeux inspirait le respect. Même si elle faisait le même âge, quelque chose chez elle indiquait qu'elle ne venait pas de la même époque que lui. Elle paraissait plus renfermée sur elle-même, plus timide en fait que les gens que Fausto avait l'habitude de côtoyer. Et puis on ne voyait qu'un seul de ses yeux, ce qui rendait celui-ci trois fois plus beau que la normale. La lumière s'y reflétait et s'y perdait en même temps. Fausto réussit en plissant les yeux à s'y apercevoir, et remarqua ainsi le chat noir assis à côté de lui. Surpris il sursauta à nouveau et demanda à la jeune fille.

>> Excusez-moi mais... C'est normal que cet animal soit ici ?

Echec total. Sa compagne ne semblait pas le voir. De plus, ses yeux, plutôt, son oeil, restait fixé sur l'écran où un message clignotait depuis quelques secondes.

"Batterie faible"

Fausto s'en aperçut et jura. Plaqua une main sur sa bouche et s'excusa, rougissant et se maudissant à la fois. Le félin sembla sourire en découvrant ses dents. Par réflexe, le jeune garçon le caressa et dit :

>> Et en plus lui, il trouve ça drôle !!!

>> Depuis quand les animaux n'ont pas le droit de rire ??

Gros blanc. Enorme blanc. Avec des yeux ronds, Fausto regarda le chat noir, la fille, le chat, la fille, le chat, la fille, l'ordinateur, le chat, la fille.

>> VOus avez entendu ce qu'il a dit ??

Question purement idiote, les chats ne parlent pas...
Enfin dans ce pensionnat, apparement peut-être !!


Désoléeeeeee ><
J'étais totalement inactiveeeee !! :ToT:

MAis je suis de retour et je posterais rapidement désormais !!!!
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MessageSujet: Re: Vive la technologie [PV Elie Haydn]   Vive la technologie [PV Elie Haydn] Icon_minitime

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