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 La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]

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La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] _
MessageSujet: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeSam 7 Fév 2009 - 18:14

C'était banal. Tout était banal finalement. Lye s'ennuyait autant que dans sa propre vie, avec sa liberté, sa joie, son entourage bien que Pauvre, et tout ses biens matériels. Tout était pareil à quelques petites exceptions. Une bien plus importantes que les autres. Il y avait Lui. Lui et tout l'amour que ça implique. L'amour, c'est toujours suivit de près l'amour. Tout ces petits bonheurs qui l'entourent, ainsi que tout ses petits problèmes qui l'accompagnent sans le décrocher. C'est un peu ça en faite l'amour. Et puis, certain vous dirons que l'amour, ce n'est que des tracas, que ça n'apporte que le mal-être, pour une petite et légère dose de légèreté. Pour la Lye d'avant, celle qui n'était jamais tombée amoureuse, ces gens là c'étaient trop centrés sur ' l'amour '. Ils s'étaient accrochés aux belles choses, et regarder le monde à nouveau, ce décentraliser de leur cœur leur rappelaient que la féerie n'était que très peu présente dans le monde. Ces gens là, n'avaient plus l'habitude d'ouvrir les yeux. Ils étaient amoureux. Alors, pour elle l'amour, c'était dangereux. Cela vous ruinait l'âme, vous piétinait le cœur, et ironiquement vous lâchait un coup final, laissant vos lambeaux d'amour éparpillés contre le sol encore frai d'une rude bataille. Et pourtant, tel une maladie, ça lui était tombée dessus sans prévenir. Alors maintenant qu'elle se sentait protégée de tout. Les dangers seraient inévitables, et elle finirait comme les autres. Elle pleurerait son désespoir seulement consolable par le temps.


C'était en cherchant un coin pour s'occuper, sans crier gare, sans effroi, qu'elle entrouvrit une porte du pensionnat en pleine nuit, accompagnée seulement de sa frêle bougie blanche qui menaçait a tout instant de tomber de son bougeoir. Celle-ci la conduisait vers des escaliers qui paraissaient presque infinis. Alors d'un pas doux et lent, s'agrippant au mur de sa main gauche puisqu'il n'y avait pas de rampe, elle descendit les marches, de petits pas tremblants. Sa démarche n'était pas vraiment rassurée et Lye avait un certain problème avec son équilibre, ça se sentait dans sa posture en biais. Elle n'avait aucune idée de l'endroit vers lequel elle descendait, mais vu l'état délabré des murs, des marches et de ce qui l'entourait, elle se doutait qu'il y a longtemps que quelqu'un n'y était pas venu faire les poussières. Arrivée en bas, Lye s'était un peu adaptée à l'obscurité et en balayant la pièce du regard elle finit par comprendre qu'il s'agit d'un sous-sol. Peut-être d'une cave, ou un débarras. Il était évident que ce lieux n'était pas souvent côtoyé. Trop froid, trop sombre, et trop puant.


Lye n'y cherchait rien de particulier, mais elle s'avança vers le fond de la pièce, attardant sa seule main libre contre les parois des murs rêches ou sur les boites poussiéreuse en bois. Elle s'assit sur l'une d'elle, ne s'inquiétant pas de l'état de sa jupe en tissu épais marron. Elle posa la bougie et baissa la tête à ses bottes. Elles étaient rouges sombres et paraissaient marron foncés avec l'ambiance très sombre de la cave. Soudainement, sans qu'elle s'y attende, un petit bruit se fit entendre et un tas de feuilles tomba d'une caisse déjà renversée. Cela la fit sursauter, puis elle pensa a un rongeur. C'était surement ça, soit une souris, soit un rat qui aurait eut l'envie de se dégourdir les pattes et qui par la cette occasion aurait fait tomber les feuilles. Elle pensa a aller les ramasser puisque surement personne ne le ferait à sa place, mais elle décida, qu'elle le ferait avant de partir. Elle se demandait si tout ses cartons appartenait aux pensionnaires. Ou si ils étaient la propriétés de la ou les personnes qui les enfermaient. Peut-être même que ces feuilles renfermaient le secret de la liberté pour les pensionnaires. Ceux-ci avaient déjà du fouiller partout depuis le temps. En faite, tout cela l'importait peu mais la curiosité la rongeait, devait-elle lire ces bouts de papiers ?
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La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] _
MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 22:11

Cela faisait à peine un jour. En vérité, si l'on comptait objectivement le nombre d'heures, cela faisait moins d'une journée entière que Claude avait penetré dans le pensionnat. Quelques heures tout au plus en vérité, étant donné qu'il était entré trois heures avant minuit dans le pensionnat et que les aiguilles étaient désormais inversées, parallèlement à un axe horizontal. C'est donc vers trois heures du matin que Claude s'éveilla de son sommeil sans convalescence. Il émergea de son semi-sommeil dans une langueur moite et lorsqu'il ouvrit les yeux il ne put que se rendre compte qu'il était trempé de sueur. Alors qu'il contiinuait a ramer vers la surface de la conscience, il se remémorait les évènements, éparpillés dans son esprit comme des dominos qui une fois tombés les uns sur les autres ont bien du mal à se relever. Il sourit lascivement en tordant le buste sur les draps désagreables au toucher, se délectant de leur tiédeur malsaine. Il s'était laissé tomber sur ce lit superposé, ne se posant pas plus de questions que cela sur l'éventuelle personne qui aurait pu réclamer sa place. Les évènements s'étaient précipités trop vite pour qu'il s'étonne de détails comme ceux-ci...

Ce qu'il s'était passé... C'était quoi, déjà ?

S'arqueboutant légèrement pour s'étirer, réprimant un baillement, il se souvint. Eva, d'abord, et puis l'enfermement, les filles rendues inaccessibles par la proximité trop étroite qu'entretenaient les locataires entre eux... Mais ce petit mouvement anodin d'extension du corps, qui lui avait causé misère tous les matins depuis une bonne dizaine d'années ne lui faisait plus mal. Normal, il n'était plus le vieil homme qu'à l'intérieur il était. Vingt cinq ans. Voilà à tout casser ce qu'il se donnait. Après avoir quitté la charmante compagnie d'Eva, il avait trouvé cette chambre à la place libre après une dizaine de minutes d'errance et avait déjà une idée fixe en tête lorsqu'il avait pénetré la chambre à coucher et reglé le radiateur à une température bien plus élevée. Il savait ce qu'il avait à faire, et il savait ce qu'il avait envie de faire. Son frémissant jeune corps avait cédé à ses propres avances, après qu'il se soit couché. Il ne se rapellait plus le plaisir qu'on y éprouvait, il mordilla l'edredon voluptueusement rien que de se rapeller cette folle soirée qu'il avait passée avec lui même et exhala un gémissement d'auto-satisfaction qui se termina par un petit rire spasmodique.

Claude réussit enfin à s'extraire de la couette suintante et à déposer ses pieds aussi nus que le reste de son corps sur le parquet presque frais. Il esquissa quelques pas, regarda les autres qui dormaient, plissa légèrement les yeux pour tenter de les apercevoir. Il abandonna bien vite, de toutes façons il se retrouvait face à un dilemme plus poignant: Trouver quelque chose pour se vêtir. Il n'allait quand même pas s'emparer des vêtements qu'il avait hier... C'était tout simplement hors de question. Il n'allait tout de même pas garder ce vieux jean de travail, ce tee shirt impregné de sueur depuis plusieurs jours... Maintenant qu'il avait le pouvoir d'être beau, autant essayer de l'être. C'est pourquoi il fouilla dans l'armoire et en retira des vêtements qui ne pouvaient que ne pas être à lui. Le jeune homme s'étira une dernière fois dans la touffeur de la pièce avant d'ouvrir la porte de la salle de bains. Il frémit en posant le pied sur le carrelage. Ouh. Il faisait froid. Il jeta un coup d'oeil à la chaleur qu'il avait programmée sur le radiateur la veille pour se sentir plus à l'aise dans son programme. Vingt huit degrés. Ah, c'était peut-être pour cela... Il baissa la température d'un petit mouvement de doigt et se lava, non sans mal au départ, son épiderme ayant perdu l'habitude d'être exposée à une eau fraîche. En sortant il s'habilla puis il se contempla dans la glace, ne se trouvant pas trop mal. Il n'était pas un canon de la beauté, pas très musclé il était plutôt le chétif garçon qui se prend des gifles à la récré et incapable de soulever un pauvre pavé à mai 68. Cependant, il avait un charmant visage, surtout comparé à ce qu'il était devenu par la suite. Il ne put résister à l'envie de laisser glisser la main le long de sa propre joue, la caressant sensuellement, sentant le doux parfum de la jeunesse l'embaumer tout entier. Il finit par attraper ses doigts avec l'autre main, comme la raison saisissant le désir, et sortit de la chambre afin d'eclairer la faible lanterne de la conscience dans le brouillard de ses pulsions.

Il ne remarqua que tardivement qu'il n'était que trois heures du matin.

Que faire, dans cet endroit désert, à trois heures du matin?

Il ouvrit plusieurs portes, une seule l'intéressa, celle qui s'ouvrait sur les ténèbres du sous-sol. Une flamme s'alluma en ses yeux alors qu'il s'imagina toutes les merveilles qu'on pouvait fai.. trouver dans une cave. Il s'humecta les lèvres d'un petit coup de langue avant de s'y engager. Lumière, lampe, chandelle, bougie? Pour les faibles. L'aventure était plus délicieuse lorsqu'elle était mystérieuse... C'est ainsi qu'il pénetra dans ce trou béant qui ne semblait que l'attendre. Se tenant bien à la rampe, il ne dérapa (mal)heureusement pas sur les marches mais faillit trébucher sur une caisse non identifiée. Il trouva à l'aveuglette ce qui ressemblait à une bouteille, ou en tous cas à une chose allongée en ayant la forme. Il la parcourut des doigts et enfonça l'un de ses doigts dans le goulot afin de vérifier l'absence de bouchon. Une bouteille ouverte... Autant s'en méfier. Il la reposa là où il l'avait trouvée et allait reprendre ses recherches incertaines quand une lueur l'interrompit. Il pensait pourtant avoir fermé la porte derrière lui... Quelqu'un l'avait ouverte, et venait par ici. La porte se referma dans un cliquetis metallique, et la bougie tremblotante parcourut les murs tandis que son possesseur se déplaçait. Claude eut juste le temps de se faufiler derrière une caisse avant de se faire voir. La personne s'assit tout près de lui, sur une caisse en bois. Elle regardait par terre, des bouts de papier affalés, presque avalés par le ciment du sol. Tant mieux.

Le jeune homme se faufila un peu plus près d'elle pour mieux voir son visage mais ne le distingua pas vraiment, entre ses beaux cheveux noirs... Il risquerait d'être aperçu si il la regardait sous un autre angle... Mais il la devina jeune de par ses mains de poupee qui serraient le bougeoir avec la fermeté infantile de la jeune fille incertaine. Il se mordit la lèvres, alléché. Après tout, c'était isolé, ici. Et... Et si... Oui. Oui ! Un sourire presque béat se colla à son visage tandis qu'il arriva dans le dos de Lye. Claude leva les mains très lentement, retenant sa respiration, veillant à ne pas faire de bruit. En son esprit se passa un film de ce qu'il pourrait faire d'elle, de ce qu'il pourrait faire avec la bouteille qu'il avait effleuree tout à l'heure, de lui, de cette cave... Le garçon souffla sur la flamme, rétablissant l'obscurite dans la pièce, attrapa la bouche de Lye par derrière pour l'empêcher de crier et nicha son menton dans le creux de son cou, lui chuchotant


"Tu aimes les bonbons, jeune enfant?"

Classique. Classique, mais efficace. Il huma l'odeur des cheveux de la jeune fille et la tira en arrière afin de la faire tomber de son pièdestal.

Lui même ne savait pas dans quoi il venait de se fourrer....
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La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] _
MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeDim 1 Mar 2009 - 8:20

Les yeux toujours rivés sur la boite et sur la petite pile de feuilles dispersées sur le sol de la cave, elle guettait encore l'apparition d'un petit rongeur susceptible de la pagaille. Mais le silence régnait encore, sans que rien ne le perturbe. Les pensées de Lye allaient pouvoir reprendre leurs court sans difficulté et l'aider à s'évader plus encore dans la nuit. Elle ne s'attendait pas à être dérangée, à ces heures-ci, il y avait peu de chance que quelqu'un se rende à la cave. En effet, les chances que cela soit le cas était bien mince, et pourtant .. Alors qu'elle s'évadait une nouvelle fois dans certain point de sa journée, principalement vers sa nouvelle vie dans le pensionnat, maintenant qu'elle y était depuis déjà pas mal de semaines elle réalisait que sa sociabilité laissait fortement à désirer. En effet, bien que le bâtiment soit plutôt peuplé, par de jeunes personnes, n'avait pas apporté cette facilité à ce lier à d'autre. Elle n'avait que quelques rares connaissances et n'était liée en faite qu'à Edward. Celui-ci ayant disparu, on ne pouvait considérer qu'elle soit bien entourée. Et en cette longue nuit de réflexion, il aurait été préférable que Lye soit entourée ...


Soudainement, sa bougie qu'elle tenait d'une main légère s'éteignit, sans vraiment comprendre la raison, elle songea d'abord à un soupir un peu trop prononcé de sa part, mais l'idée fut bien vite contournée lorsque Lye fut tirée en arrière avec une force ou l'on ne descellait aucune hésitation. Elle se sentit amenée par une personne, qui d'une de ses mains, lui couvrait la bouche, l'empêchant d'hurler un peu trop fort. Mais l'instinct humain est comme ça .. Elle se mit à pousser des cris féroces, hurlant a pleine gorge, et plus elle se détruisait les cordes vocales, moins ses hurlements s'entendait. Que se passait-il ? Lye se débâtait, sans grandes conviction, la peur s'installait bien trop vite ce qui lui fit perdre le contrôle de ses mouvements, aucun n'était en harmonie avec le suivant, et c'était d'une étrange manière bien maladroite que la victime essayait de se défendre. Ses bras se balançaient de haut en bas donnant des coups, malheureusement ils n'étaient pas d'assez grande force pour blesser l'agresseur, et quelque gestes arrivait parfois contre le visage du jeune homme sans que cela ne lui fasse grand mal. Il en était évident, Lye était en sale position contre la personne qui la tenait et qui n'était apparemment pas en état de la lâcher. Elle se débâtait encore, articulant tout son corps pour qu'elle est une minute de répit et qu'enfin elle puisse partir en courant. Voilà ce qu'elle souhaitait faire, prendre les jambes à son cou et s'enfuir tant qu'il ne lui était encore rien arrivée.


Dans sa tête beaucoup de chose commençait à se basculer alors qu'un menton rude se posa contre son cou, la paralysant. Sa tête était coincé en arrière par sa longue chevelure elle même bloquée entre le torse de Claude et de son dos. Elle était donc déjà pas mal limité. Les cris qu'elle s'efforçait de pousser perdaient de plus en plus d'intensité, sa gorge étant déjà beaucoup irritée. Cependant, elle ne perdait pas espoirs. Tout était en place, elle avait monstrueusement peur, est-ce qu'elle allait se faire violer ? Pourquoi .. Pourquoi Elle ? Il lui semblait que personne n'était dans cette cave, alors que 3h00 du matin était déjà passé .. Lye se rendait compte de la stupidité dont elle faisait preuve .. Se rendre dans un endroit sombre, avec pour seul compagnie elle même et dans un lieu totalement flippant. Qu'elle idiote elle était, a quoi s'attendait-elle vraiment ? Il allait profiter d'elle, c'était évident .. Elle était complètement impuissante, à cette heure-ci, en pleine nuit, tout le monde dormait et personne ne s'inquiéterait de son absence si la personne qui la coinçait décidait de la tuer ensuite ... C'était regrettable, alors qu'elle stabilisait enfin sa vie, voilà qu'elle allait être réduite en poussière...


Enfin, la voix de la personne qui la tenait prisonnière résonna dans son dos, c'était donc un homme .. Lye s'en doutait, elle en était même sure. La force dont le jeune homme exerçait envers elle était un peu trop masculine, la grosse main placardé contre sa bouche montrait bien la définition d'un main d'homme. Alors elle avait raison ? Il allait profiter de son jeune corps encore saint, et la marquer jusqu'à la fin de ses jours ? Elle refusait cela, et les larmes commençaient a couler le long de ses joues. Pourquoi donc . Pourquoi fallait-il que cela lui arrive.. La fatigue se distinguait maintenant dans la fluidité absente de ses gestes, dans les hurlement qui s'usaient bien plus vite. Elle commençait à transpirer d'une chaleur qu'elle n'avait perçu avant. Tout cela s'était produit en seulement quelques secondes, la bougie éteinte, la main contre son visage, les larmes, la voix ... Pour Lye tout avait déjà duré plusieurs minutes alors qu'il n'en était pas le cas. Les bonbons .. Les bonbons, comme si elle était encore une enfant qu'on souhaitait amadoué par quelques sucreries, elle était déjà majeure, elle était coincée par quelqu'un qu'elle connaissait peut-être de vue. Etait-ce donc alors de l'ironie dont faisait preuve Claude ?


Elle ouvrit grand ses yeux effrayées, poussant un dernier cris qui ne parvint même pas jusqu'en haut des escaliers. C'était finit de son innocence.
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La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] _
MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeMar 3 Mar 2009 - 18:01

Oh, elle semblait délicieuse, elle l'était déjà à vrai dire, se disait-il alors qu'il enfouissait son nez entre ses cheveux noirs. En général, il tournait un moment autour des jolies nymphettes avant de tenter d'en approcher une. Il savait ainsi quelle ruse allait marcher, quelle enfant allait mordre a son hameçon, laquelle serait le moins capable de parler. Il etait passe professionel en ce sport que constituait l'observation des jeunes gens. Il savait quels etaient les risques d'un coup d'oeil, et d'un coup d'oeil la morphologie de Lye l'avait a peu pres renseigné sur son caractere. Ce regard perdu au sol, ces pieds legerement croisés, des longs cheveux noirs parfumés, légerement emmelés, tout était réuni pour produire son genre. Parfait. Tout était parfait. Les delicieux cris de surprise et de peur de la jeune fille s'estompèrent d'une seule pression de la main. Il commencait a connaitre son passe-temps, et s'arrangeait de sorte a ne pas se faire mordre. Son souffle lourd s'appuya sur l'epaule de l'inconnue, sur laquelle il fit glisser la manche de sa chemise légère. Il insinua ses doigts anguleux le long de la clavicule nue de la jeune fille afin de l'immobliser en l'attrapant par le torse plutot que par les epaules. Les gemissements etouffes par la deuxieme main du jeune homme fusaient, piteux. La charmante jeune fille tentait de vains mouvements afin de se defaire de son emprise, qu'il resserra un peu plus. Elle n'avait pas a tant s'agiter... Il etait malheureux qu'il ne puisse pas lui tounrer un peu autour avant de mordre dans la pomme. Il aimait observer les enfants, sentir sa raison faillir devant les decolletés innocents et les sourires de ces etres parfaits qui un jour deviendraient adultes et perdraient de leur saveur... Visiblement, Lye etait un peu plus vieille que les filles qu'il avait pris l'habitude de fréquenter, mais qu'importait, elle degageait le meme parfum, les memes gestes un peu naifs... Cette chance ne se reproduirait sans doute pas deux fois. Ou alors, il aurait de la chance... Hm, finalement, ce petit jeu etait bien divertissant. Il etait enfermé, mais moins de vingt quatre heures apres son arrivee, d'adorables petites jeunes filles lui tombaient entre les doigts.

Le garcon voulait néanmoins apercevoir son visage avant de sombrer dans la folie, se demandant si cette enfant etait bien un reve ou un cauchemar deguisé. Comment faire pour connaitre ses traits sans se faire voir de meme? Il ne fallait pas gacher la chance qui lui etait accordee d'agir dans l'anonymat, mais l'envie se fit trop forte. Il fouilla dans ses poches de sa main libres et sortit un briquet. Claude alluma une petite flamme, qu'il approcha des traits crispés de la jeune fille. Il pencha legerement la tete sur le coté afin d'apercevoir la frimousse de sa victime de derrière. La flamme sembla devorer le visage de la jeune fille effrayé en meme temps que le regard lubrique de Claude le devora. Il put ainsi entrapercevoir entre les vacillements du briquet ses yeux de jais qui papillotaient de peur, son nez discret respirant a grands coups, la paleur de son visage, rendu mordoré par la caresse de la lumiere sur sa peau. La main qui maintenait fermée la bouche de Lye descendit legerement pour s'appuyer sur sa gorge tressaillante, empechant toujours toute voix d'alerter qui que ce soit. Les levres entrouvertes se présenterent ainsi au jeune homme, qui serra les siennes, alleché. C'etait une jeune fille, mais elle n'avait pas perdu la candeur de l'enfant, ses traits meme gardaient la rondeur des traits de la nymphette prisonniere de ses doigts. Finalement, il avait attrapé le gros lot... Avant de prendre le risque de faire entrapercevoir son visage a l'inconnue, il eteignit l'etincelle que produisait son briquet et le bazarda dans sa poche. Claude glissa indécemment la main qui ne soutenait pas la gorge le long de son torse, s'impregnant des formes de la charmante jeune fille. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas fait quoi que ce soit avec une fille de cet age... Disons qu'avant d'entrer au pensionnat, il n'avait plus l'age ni le physique adequat pour s'enticher de petites adolescentes. Rien que se rapeller l'horreur de ses traits bouffis, de ses mains potelées, de son visage défiguré par le temps, la nourriture, la cigarette... L'agresseur frissonna, comme dans un mauvais roman. Mais tout était terminé ainsi, il etait jeune ! Ses levres frêles embrassèrent cette nuque opaline. Ce n'etait pas une dure a cuire visiblement, et elle n'allait pas lui en faire voir de toutes les couleurs... C'etait le moment d'agir, prendre trop de temps pour des premices timides et passionnés n'etait peut-etre pas la meilleure idée. Il ne savait pas si d'autres personnes pourraient entrer... Il n'avait pas pris beaucoup de precautions. De toutes facons... Ici, a quoi servaient-elles?

Inconscient.

Claude fit basculer la jeune fille sur le sol, s'asseyant son joli buste, faisant attention à ne pas abimer la marchandise. Il sentait entre ses cuisses la taille de la bambine. Se representant tenant une enfant sous son emprise, il s'imaginait deja les actions qu'il pouvait ou non effectuer et ne put qu'en sourire. Le noir n'empechait en rien son jeu. Il lui donnait une possibilité de plus, qu'il n'avait exploré que dans sa jeunesse, lorsque son corps vigoureux lui permettait de prendre des risques. A present, il n'avait plus tant a s'en faire. Il ne se rendait pas tellement compte, en verité, de l'atrocité des choses qu'il faisait, ni d'un possible impact sur le futur. Tout lui semblait si evident, et la charmante enfant etait si calme, peut-etre encore un peu endormie par le rytheme pesant de la nuit... Il n'allait pas se presser. Claude se pencha sur le corps étendu de la jeune fille et pressa elegamment ses levres contre les siennes. Sa main finit de déboutonner sa chemise. Son corps ne semblait attendre que ce signal. C'en etait fini.

Claude pourrait etre qualifié de pervers dans tous les sens du terme. Assez complaisant a faire du mal a son prochain, il avait egalement des pratiques tordues et agreables seulement pour sa propre personne. Claude etant un egoiste fini, le bien etre de cette charmante jeune fille ne lui importait guere. Elle etait a lui, n'arrivait pas a se defaire de l'etau de ses doigts vigoureux, c'etait tout ce qui comptait. Habitué a devoir fournir beaucoup d'efforts a cause de son travail et de son corps diminué, il ne maitrisait pas bien sa force, ce qui avait deja ete demontré lors de son entrevue avec Eva. Hm, dire qu'il avait failli tenter quoi que ce soit contre cette petite borgne... Il serait passé a cote de quelque chose... Le corps fremissant, tremblant, crispé de l'adolescente aux longs cheveux noirs n'avait vraiment rien a envier a celui de la maigrichonne.

Le calvaire dura un bon moment. Claude ne faisant pas les choses a moitié et etant habitué aux longues heures passees en compagnie de ses victimes, il en avait tiré un certain plaisir a accroitre au possible ses petits plaisirs. Bien entendu, il ne pouvait pas prendre tout le temps qu'il aurait voulu, presse par le temps et l'inquietude que quelqu'un s'introduise dans la cave, mais il disposa d'assez de marge pour humilier profondement la jouvencelle. Le vautour ne quittait pas la carcasse de la colombe avant de l'avoir entierement depecee.

Ainsi, lorsqu'il se separa de l'adolescente depucelee, la nuit commencait legerement a s'estomper, la lune se faisait pale meme si son regne durerait encore quelques heures en cette froide saison. Il devait etre environ quatre heures et demi. Autant ne pas tenter le diable, il ne savait pas a partir de quelle heure le pensionnat se reveillait. Il ferait peut-etre mieux de regagner sa chambre... Bien entendu, la jeune fille intervint dans ses pensees secondairement, et il avisa l'enfant souillee, tout en remettant sur lui tout ce qu'il etait necessaire de porter en societé. Il se pencha ensuite un peu sur elle. A l'aveuglette, il chercha son visage et le prit entre le pouce et l'index. Les levres de Claude rencontrerent de nouveau celles de Lye, les mordillant legerement. Il lui demanda, déformant sa voix grave pour la faire paraitre un peu plus aigue, paraissant fort charmante meme si ses propos etaient atroces


«Ca va? »

Bien sur qu'elle va bien, quelle question ! Elle vient de se faire voler sa candeur au profit d'un collectionneur d'innocence ! Tout va bien, bien sur. De toutes manieres, meme si la colombe est toujours en etat de voler... Le vautour rode et a en souvenir le visage candide de sa victime. Ces longs cheveux d'un noir profond ne devaient pas non plus etre si rependus... Lui? Son identité? Elle pouvait toujours rever. Il faisait tout pour ne pas qu'elle le reconnaisse si elle le croisait.

Alors qu'il separa son corps du sien, il dit, riant a moitié

« Je pense que nous nous reverrons, un jour ou l'autre... »

Le garcon s'eloigna d'un pas, pret a partir en la plantant la. Comme un jouet qui une fois usé devenait inutile. Pour le moment. Pour le moment.

«N'est-ce-p.. AH !»

Il trébucha alors a moitié sur une caisse. Pour eviter de tomber, il dut s'asseoir avec une certaine violence pres de Lye. Il etouffa un juron et afin de se donner une contenance, enchaina tout de suite sur autre chose - genre je ne vois pas du tout de quoi vous parlez, une chute? vous avez du faire erreur - sa voix gardant une intonation enjouée totalement deplacee

«Ah , hum... Tu t'apelles comment, au fait ? »

Allez, autant rester la. Il n'allait pas se rendormir, maintenant, de toutes manieres... Et puis partir apres cette pseudo-chute serait ternir son image.
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La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] _
MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 18:26

Assise sur ce sol froid qu'elle ne pouvait même pas discerner, Lye avait peur. Elle avait déjà la respiration qui montrait un certain stress par l'allure bien trop rapide qu'elle prenait. Lye sentait encore ses gestes diminué d'agilité et la panique prendre une tournure grotesque. Elle sentait l'impuissance s'installer et la réduire à une sorte de cobaye, a un jouet, ou a un simple exemple pour illustrer une expérience. Les scénarios se concrétisaient un à un dans sa tête, sa naïveté heurtait la dure réalité de la situation dans laquelle elle se retrouvait prise au piège par un pervers assoiffé de sexe et qui comptait à présent se défouler sur son frêle corps toujours bordé de son innocence d'enfant. C'était donc ça la vie ? Un nombre d'horribles choses qui vous tombent dessus quand vous êtes au meilleur de votre forme ? Et qui vous pourrisse l'existence pendant un autre long bout de vie ? Ou était-ce le destin ? Tant de question qui peuvent se poser une fois ce genre d'évènements passés. On ne réalise jamais correctement. Quand quelqu'un d'autre vie cela, ça nous dégoute un peu, on trouve ça affreux mais on oublie vite rien quand changeant de sujet. Quand il s'agit d'une personne proche de notre entourage, les choses sont un peu plus délicates et nous bouleversent plus profondément. Cependant, on finit par passer. En faite, si on réfléchit bien, ça n'arrive qu'aux autres jusqu'à ce que vous vous retrouviez assise et incapable de vous détacher d'une étreinte qui vous déplait. Le cou du sort, vous êtes condamnez à faire partie des exceptions, des ' autres '.


Lye avait l'impression - pas si étrange, que le temps s'écoulait à une vitesse inquiétante, en effet, tout allais bien trop lentement à son gout. Elle aurait souhaité ne pas sentir le souffle de l'homme qui la maintenant contre lui dans ses cheveux, dans se nuque. Elle le sentit détacher quelque peu sa main de sa bouche pour la rapprocher de sa gorge. Lye avait souhaité rien qu'une seconde qu'il émette une faille dans ses mouvements, une petite faille qui lui aurait permit une petite liberté de mouvements qui aurait pu l'aider à le repousser de toutes ses forces. Lye espérait inlassablement qu'une force inconnu allait émarger d'elle et lui permettre de s'enfuir à toutes jambes avant qu'il ne lui arrive quelque chose de bien trop sérieux. La suite des mouvements de l'homme étaient devenu bien trop prévisible et torturaient déjà la jeune fille avant même que Claude les fasses lui même. Lye sentit le premier geste qui marquait le début de l'horreur dont l'agresseur allait faire preuve. Sa chemise retomba doucement de son épaule, dévoilant sa peau blanche seulement à l'obscurité. Elle se sentait démunis de toutes défenses, on venait de l'enfermer dans une boite dont elle ne ressortirait que lorsque Claude en aurait décidé. Ses efforts étaient donc voués à un échec cuisant. Il allait se défouler sur elle et surement la briser la petite. Alors, la main de l'homme contre son torse disparu et dans la tête de Lye, une mine d'espoir scintillait. Allait-il l'a laisser s'enfuir ? Soudainement, une légère et fébrile lueur apparu tout prêt de son visage apeuré. Son regard passa la pièce en revu, et derrière la flamme se trouvait le visage de l'homme qui venait de la piéger. Cependant, la longue flamme dorée et ondulée ne lui laissa le temps d'apercevoir les durs traits de son agresseur, déjà elle s'éteignit. Alors, il venait de la regarder, ce brave pervers avait donc besoin du visage de sa victime pour agir ? Son imagination et le tactile ne devait apparemment pas lui suffire, il lui fallait l'apeurer un peu plus. Voilà que la flamme avait disparu avec la silhouette de Claude et que les espoirs de Lye repartaient se cacher dans ses mains moites et dans ses petits coups mal porter et sans impactes. Alors, Lye vacilla d'effroi, il venait de l'embrasser dans la nuque, il prenait plaisir a poser ses lèvres contre la fraicheur de sa peau. Les larmes commencèrent à couler contre son visage, heurtant la main de Claude qui faisait barrage a une bonne dizaine d'entres-elles tandis que l'autre ouvrait les boutons de sa chemise sans difficulté. Les frissons d'horreur prenaient Lye avec ferveur. Il allait la souillée. Il allait la détruire, il allait la torturer. Il allait prendre du plaisir avec sa dignité. Claude, déjà installé sur elle, la couvrant de baiser là ou sa peau était dégagée. Elle sentit ses mains caressées ses cuisse fines et nus. Elle sentit l'humiliation monter de cran en cran et déployer sur elle de nouvelles larmes plus grosses et piquante les unes que les autres. Quand à ses gémissements, ils ne suscitaient apparemment aucune réticences à son agresseur. La douleur la submergea des qu'il passa les frontières interdites. Il transperça sa candeur de fillette avec facilité, et plaisir. Elle sentit ces choses si désagréables qu'elles vous paralysent et vous détruisent. C'était horrible.

C'était cependant inévitable.


Son corps n'avait cessé de refuser tout le long, Son corps avait refuser, ça cognait contre les parois. Il l'avait laissé inerte et paralysé, le visage trempée, le cœur bousillé et l'âme déchirée. Il avait entendu son innocence se heurter à la douleur tout comme elle. C'était effroyable le bruit d'une innocence qui se casse, c'était effroyable. Désormais, seul le bruit des vêtements qui se caressaient sous les frottements parvenaient a briser le silence, il l'embrassa en guise d'adieu peut-être, cela la fit encore déglutir. Puis Lye entendit alors la voix de Claude brisé l'après destruction. Une question stupide, il s'attendait à une réponse ? Et à laquelle ? Il voulait qu'elle lui dise aussi, si son sexe l'avait faite mouillé ? Il voulait qu'elle lui arrache la figure avec ses ongles ou quoi ? Les larmes commençaient à s'assécher, et elle s'assit le plus loin possible de l'endroit ou elle se retrouvait allongée. Non Non. Ce n'était pas elle, contre se sol froid, qui venait de se faire arracher le pucelage avec pour seule amie l'impuissance. C'était dur, c'était comme ça. Et puis, c'était passé, mais ce n'était pas finit pour autant. Alors, elle garda le silence. Elle aurait du répondre ' non '. Qu'elle avait super mal. Dans tout les sens du terme possible, mais il lui aurait surement répondu quelque chose, et elle ne souhaitait que qu'il parte et la laisse. Ce qu'il comptait apparemment faire, en comptant la revoir, la peur ressurgit, et dans l'obscurité, le bruit d'une chute se fit alors entendre. Lye fut impassible au déroulement de la situation. Elle ne ressentit plus rien qui pourrait la poussé à se lever et à aider l'inconnu, le pervers. La réflexion était surtout à l'idée de comment se cacher ? Comment remonter dans son lit & a y rester indéfiniment ? Puis, la troublant, Claude resta assit près d'elle, et lui demanda son prénom. C'était du grand n'importe quoi. Il s'attendait vraiment à ce qu'elle lui donne ? N'importe qu'elle personne censé ne l'aurait pas fait ! il fallait avoir un peu de jugeote.


- Je m'appelle .. Je .. Lye.



Lye n'en avait pas, elle n'était donc pas censée, et bien trop naïve. N'importe qui aurait sentit que sa voix était portée par des sanglots incontrôlés et torturés. Elle lui avait donné, car elle avait toujours préféré la franchise, et parce que toute façon, si il la cherchait dans le pensionnat, il n'aurait aucune difficulté à la retrouver maintenant qu'il avait vu son visage, qu'il l'avait touché, qu'il l'avait embrassé. En idiote qu'elle était, elle lui retourna la question sans la terminée.

- Et... Et vo..


De franchise à franchise, peut-être lui dirait il. L'esprit de vengeance ne la côtoyait même pas, elle pensait seulement, que grâce à ça, elle pourrait le semer un peu plus parmi les mur du manoir.
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MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 22:04

Là, dans cette cave, à cette heure, une scène irréelle.

Un garçon et une fille assis l'un près de l'autre. Visiblement, la fille tentait de maintenir le plus de distance possible entre elle et l'autre. L'autre, au contraire, tenait de combler cet espace. Mais passée l'excitation du moment qu'il avait passé entre ses cuisses, il était disposé à faire durer le plaisir. Paradoxalement, il marchait ainsi. Du moins, quand le désir l'etranglait... La bete purement charnelle en lui s'etait endormie, et la plus pernicieuse s'eveilla en son etre qui n'abritait finalement que vices.

Un garçon et une fille...
On aurait pu naivement croire à une scène romantique.
Dans ce lieu, à cette heure, en ce contexte.
Non. Ce n'était pas romantique.

Le sourire du garçon s'etira legerement alors qu'il retraçait au travers de la nuit le corps de sa charmante fiancée d'une nuit. Il s'imagina dessiner sur ce papier noir gracieusement offert par la nuit ses épaules graciles couleur de lait, son dos souple, soyeux et nu, sa chevelure sombre et emmelée comme le serait une petite fille qui vient de sortir de l'eau. Et comme il aurait légèrement tiré sur l'élastique du maillot contre les hanches de la gracile nymphe, il se rapellait avoir tendu ces fins morceaux d'etoffe elastique qui réajustaient le buste de sa vaillante protegee jusqu'a lui arracher des complaintes douloureuses. Il s'imagina ebaucher - seulement ebaucher, comment peindre les traits que l'on n'a qu'entraperçu - ces levres etriquées qui auraient souhaité mordre sans en avoir la force, ce front envahi par les lianes de sa criniere, ces cils qu'il avait senti papilloner tout contre sa peau, tracant de voluptueuses griffures sur ses joues d'immonde ombre grimacante, pauvre blessure contre une créature si malfaisante.

Il n'avait pas besoin de plus de détails. Quelques lignes courbes, rondes mais crispées, deux points pour ses yeux noirs dans lesquels s'etait refletee la flamme de sa malveillance. Elle n'avait pu qu'entrapercevoir les traits de son agresseur, celui-ci se dissimulant au possible. Mais certes, elle avait vu quelque chose. Il esperait qu'avec le rictus odieux et contorsionné qu'il avait sur le visage, elle n'y avait vu que du feu. Le feu qu'il baladait a ce moment la près de ces traits de biche effrayée. Et la, prostrée et malveillante, débordant d'une haine qu'il boierait bien dans le receptacle de ses levres, dont il s'abreuverait au creux de son abdomen contracté, elle le regardait. Il savait qu'elle le regardait. Ces traits devaient etre convulsés d'une repugnance épouvantable, et son regard semblait posseder le pouvoir de tuer, sentant presque sa peau roussir sous ces assauts oculaires. Il s'imagina les gestes pouvant la repulser davantage encore, la degouter de lui plus qu'elle ne l'etait, l'ecœurer d'elle même qui faiblissait et encaissait sans jamais pouvoir lever un doigt sur lui.

Je m'apelle Lye. Lye, Elle, I Grec, Eux. Il s'imagina tout de suite le nom de l'enfant sous cette forme simpliste et enfantine, ressemblant a un surnom que l'on donnerait pour raccourcir l'un de ces affreux noms à rallonge qu'ont parfois tendance les parents a infliger aux enfants. Prenoms fastidieux a murmurer a l'oreille, prenoms delicieux à rapeller a sa memoire. Il se rapellait de l'Eglantine et de ses bouclettes aussi rousses que le charme automnal qui se degageait de son prenom, de la Gertrude et de ses rondeurs suggestives qu'il s'etait plue à pincer entre ses doigts vigoureux mais se faisant dejà vieux a l'epoque. Il se rapellait de la Marie Josette, amour plus antique qu'il aimait cependant evoquer dans ses fantasques divagations.

Lye.
L - Y - E .
Elle, I Grec, Eux.
Elle, Aïe , Eux.
Elle, Eux.
Lui.

Son sourire s'étira jusqu'a le faire grimacer nerveusement. Ses masques effrayants etaient pourtant parfaitement spontanes. C'etait peut-etre ce qui faiait le plus peur. Sa face d'ange etait ainsi en l'espace d'une seconde transformee en amas hideux de nerfs tendus, de pupilles contractèees, de dents legerement imbriquees les unes contre les autres. Il se passa genereusement la langue sur ses elvres dessechées, ne faisant que raviver sa soif. Le demon ressucitait en lui sous une autre forme. Naissait celle qui brise lentement et arrache les ailes du papillon en le regardant gesticuler de douleur lors de son méticuleux et calme ouvrage.

Moi.

Alors tres chere Lye, lierre et liseron de la languissante laideur de ma velleité, que comptes-tu donc faire? Me soutirer mon nom comme j'ai arrache le tien a ta langue pleurant encore sa perte? T'arracher le cœur fut chose agréable, et ton propre prénom prononcé en un soupir fut un présent inestimable, mais ne t'attend pas à la même chose de ma part... La seule chose que tu réussis tirer de moi fut un ricanement incertain et ce venin craché à ta ravissante figure.


«Comment je m'apelle? Hm... Tu pourrais m'apeller... Humbert Humbert, pourquoi pas, mignonnette.»

Bien sur que je me fous de ta gueule. Hin hin. Ton air outré doit etre delicieux a voir. Mais voyons ma jolie, un peu d'humour que diable ! Je suis quelqu'un de cultivé, et je sais reconnaitre le génie de ce classique littéraire ! Nabokov aurait pu etre mon idole si il avait su cerner mon personnage plus précisément. Il n'avait diagnostiqué en son ouvrage qu'un cas similaire mais ma propre mécanique restait encore a moitié inconnue... Un rire agita ma gorge avant que des paroles plus douces ne la calmerent, doux sucre après l'alcool

«Je rigole. Apelle moi Edouard.»

Ridicule hasard de la roulette des pseudonymes, destinée macabre. Son prenom imaginaire ressemblait en consonnance en tous point a celui qui se portait dans le cœur de l'enfant. Mais cela, il n'en savait pas. Et il s'en fichait, a vrai dire. La main du pseudo-Edouard ecrasa legerement celle de Lye sans le faire expres. Et d'une riante hypocrisie, il siffla

«Oh pardon, je ne voulais pas....»

Il approcha son visage de sa main et arracha a son epiderme un langoureux baiser alors qu'il enroula sa langue autour de son doigt blesse. Afin d'eviter une possible reaction, il retira son emprise tout de suite après, comme se rendant innocent de toute infraction. Quoi, un baiser louche ?! Mais je n'ai rien fait ! C'est ainsi qu'une nouvelle fois, il changea totalement de sujet, d'un air anodin et charmant

« Et ton age ?...»
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MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeMar 10 Mar 2009 - 21:16

Le semer un peu plus parmi ces murs. Comme si cette seule possibilité s'envisageais véritablement. C'était un peu ça ' Lye ', une jeune fille qui plaçait beaucoup trop d'espoirs dans les bons cotés des gens, estompant leur défaut d'un coup de souffle, les éparpillant aux quatre coins de sa tête, préférant les ranger pendant quelque temps dans la boite ' oubli ' qu'elle utilisait fervemment dans le seul but de ne pas juger les gens tout de suite. Bien évidemment, ce comportement lui avait souvent valu de sales rencontres et surprises. A être trop simple avec les gens qui ne méritaient aucune confiance, à être trop indulgente avec les gens qui se servaient d'elle et qui pourrissaient ses souvenirs. Et pourtant, sa propre naïveté ne perd jamais d'allure et la rend d'une très belle beauté et marquant ses yeux ternes d'une malice étrangère aux autres, à ceux qui profitent. Une fois de plus, la petite Lye à bien grandit, elle est devenue une femme, étrangement certes, elle porte la physionomie d'une jeune femme accomplit, d'où sa jolie ligne de corps qu'elle perdra comme toute femme un jour dans sa vie, sa maturité, bien qu'elle est toujours été prononcée, ne cessait d'exceller grâce à son propre vécu, d'heure en heure. Malgré tout ces critères qui parlent de la nature de femme que possédait Lye, du haut de ses 19 ans, le pétillant, l'espoir et son innocence désormais trouée l'avaient pendant bien longtemps préservé de la nature épuisante des adultes. Cette fois, cette fois sa nature enfantine ne l'avait pas sauvé. Elle était souillée, et assaillit par la douleur physique encore puissante. Ensuite, il y avait la douleur mental, elle ? Se battre contre des forces qui la dépassent? Oh, Lye en était capable. Mais n'était-ce pas encore un peu tôt pour s'en remettre ? L'heure était encore aux images dans sa tête, et il lui semblait qu'à chaque seconde qui s'écoulait, la douleur revenait et que la sensation de son corps contre celui de Claude lui avait brulé la peau.


Lye sentait encore sa respiration bien trop rapide, et rien que pour cela elle se détestait. C'était un signe qui prouvait la soumission qui l'avait prise plus tôt. Dans quelle imposture il l'avait placé. Elle ne le haïssait pas, elle lui en voulait, elle lui en voulait de lui avoir fait mal et qu'ensuite il lui demande si tout allait bien pour elle. Elle n'appréciait pas ce culot qui venait en rajouter une couche. Bien sur que Lye aurait préféré qu'il s'en aille et la laisse seule avec son désespoir. Bien sur, et vu la tournure de la bêtise de Lye, il aurait été préférable pour plus tard, pour son avenir, qu'il s'en aille. Ainsi elle ne lui aurait surement pas dit son prénom et en retour ne lui aurait pas demander le sien. Effrayer certes, mais sotte. Dans un autre cas, Lye serait partie à toute vitesse vers la porte qui lui permettrait de se retrouver dans les murs du manoir. Peut-être même aurait-elle pu l'enfermer dans la cave, aller chercher de l'aide et ensuite qu'il lui arrive la monnaie de sa pièce. Bête et crédule, naïve et enfantine, elle ne connaissait pas cette facette de l'être humain. Tant qu'on ne lui marchait pas sur les doigts de pied, elle s'abstenait d'embêter les autres. Devons nous en conclure que se faire violer n'est pas assez grave pour se venger ? Non, disons plutôt que le choc qui suivait l'acte était bien trop violent. A un tel point que Lye n'était pas encore tout à fait prête à le réaliser, malheureusement quand cela sera le cas, la chute risquait d'être forte.


Humbert ? Il se foutait d'elle et ne comptait pas lui donner son vrai nom. ce qui était étonnant .. Lye s'en doutait, mais elle aurait aimé qu'il est lui aussi cette franchise, elle lui avait prouvé, -ou elle voulait se le prouver, Qu'elle ne redoutait pas du tout une nouvelle rencontre avec son agresseur. Bien que véritablement, cela soit le cas et que celle-ci ne cessait de lui dévorer l'estomac d'une peur étonnante. Oh, il rigolait ? En effet c'était d'une hilarité impressionnante. Lye avait du mal à se sentir à l'aise, un mal fou. Elle avait peur, peut qu'il la retouche et que ses cris ne s'entendent pas, une fois de plus. Elle avait envie de partir, de s'enfuir, enfin elle réalisait la situation a laquelle elle se confrontait en restant assise dans cette pièce près de ce détraqué. Puis sans qu'elle s'y attende, d'une coïncidence inquiétante, le véritable ? prénom du jeune homme sonna de douces intonations au creux de son oreille. Edouard, il s'appelait comme son EDWARD, celui qui faisait battre son cœur, qui avait disparu. Il lui était complètement sortie de la tête, et rien qu'à cette idée, les larmes se faufilèrent vers la sortie. Puis cherchant à se ressaisir, elle répondit d'une voix qu'elle espérait assurée.


- Oh Ed.. Ed.. putin de merde... Edward. Enfin Edouard. C'est presque pareille, c'est..



Quelle vulgarité, ça ne lui ressemblait tellement pas, la situation était donc très particulière pour engendrer des mots pareilles de sa bouche. Les sanglots se rapprochant dangereusement, Lye préféra se taire, même si tout recommençait à tournoyer dans sa tête, à s'entremêler, à la perturber et à la pétrifier. Il ne pouvait pas s'agir de son Edward. Il était si doux, si tendre comparé à la brute qu'avait été Claude, jamais il n'aurait osé la toucher sans qu'elle n'en ait envie, sans qu'elle aussi le désire. Comment un homme comme son violeur pouvait il porter le même prénom que l'homme pour qui elle donnerait sa vie ? Était-ce une coïncidence ? Ce ne pouvait être que ça. Elle ravala ses larmes et déglutit. Puis un certain poids s'écrasa sur la tremblante main de Lye, d'après les excuses du pseudo Edouard, il venait de lui écrasé la main et en était désolé.



* Comme si tu l'étais vraiment enfoiré... *



Et sans qu'elle s'y attende, Claude enlaça son doigt de sa langue écœurant Lye plus encore. Cependant, avant que Lye est le temps de répondre à quoi que ce soit, à le gifler, à crier, à enlever sa main tremblante, Claude avait déjà relâché son emprise. La situation était assez comique, il faut l'avouer, comment une victime et son agresseur pouvait-il discuter entre eux, faire ' connaissance ' alors que peu avant il la violait indécemment et sans aucun scrupule. Décidément, Lye était vraiment cruche, ou trop bête, ou les deux.. La réponse à la question lui valu un certain temps de réflexion. Lye ignorait que Claude avait un penchant pour les jeunes, elle s'imaginait juste qu'il avait besoin d'une jeune nature pour satisfaire ses envies sexuelles et qu'il l'avait choisit elle. Alors, que devait-elle lui dire ? La vérité ? Ou au contraire un mensonge qui lui permettrait de peut-être s'en sortir par la suite ? Dans l'indécision, elle répondit :


- Je n'ai pas envie de vous le dire.


Cette fois, Lye avait adopté un ton très sec et froid, sa voix était plus portée bien qu'encore bancales, et toujours si peu assurée. Elle mourrait d'envie de se lever, et d'enfin partir, de se détacher de l'emprise encore mental qu'avait Claude sur elle, mais la peur la paralysait. Elle craignait que s elle se levait, il lui sauterait dessus à nouveau et qu'il reprendrait ses aises corporelles. Lye ne voulait absolument plus y penser, mais tout revenait dans une boucle inlassable se frotter à son imagination. C'était terrible, c' était trop tard.
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MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeVen 13 Mar 2009 - 8:58

Cependant, toute fuite etait impossible. Le canari en cage avait beau rever d'un exterieur, il etait a jamais enfermé dans sa prison doree, jusqu'a ce que la mort ou le maitre l'en sorte. Lui, il etait le maitre, et jouissait au possible de sa situation. Visiblement, malgre ses muscles bien fermes sur lesquels il avait auparavant indecemment apposé les doigts, elle ne souhaitait pas faire usage de la force. Elle avait bien raison, de toutes facons elle ne pourrait rien lui faire. Il etait bien confiant en ses propres capacites. Certes il n'etait pas tres fort non plus, et meme aux manifestations c'etait le p'tit a la traine qui se fait taper par les policiers car il court moins vite que ses compagnons. Mais c'etait un homme, et il possedait l'ingrate facilité de posséder une femme. Il preferait de loin les nymphettes en col bleu qui se promenaient leur sac sur le dos pour aller a l'ecole, qui se lancaient des insultes en croyant etre vulgaires, qui s'amusaient encore, dans les yeux desquelles une etincelle d'innocence brillait encore. Malheureusement dans l'obscurité on ne voyait rien, on sentait seulement la presence de l'essence des demoniaques petites filles qui l'etreignaient de desir. Elle etait assez vieille mais cependant...

Claude fut assez tordu pour ricaner aux murmures etouffés que le silence ambiant rendait audibles, meme si il ne comprenait absolument pas ce a quoi elle faisait allusion. Il n'etait pas completement stupide non plus et devina qu'Edouard devait ressembler au nom de quelqu'un qu'elle connaissait. Peut-etre une autre mauvaise experience? Le destin s'abattrait-il sur elle avec une determination exemplaire? Le pseudo-Edouard s'en mordilla la levre inferieure, se demanda quoi lui infliger ensuite qui pourrait finir de satisfaire le monstre en lui qui reclamait pitance. Ce fut en entendant la reponse effrontée de la petite jeune fille qu'en son etre perverti naquit un embryon d'idee. La jeune fille avait tenté de rassembler tout son courage pour lui repondre quelque chose d'inepte. De toutes manieres, il savait a peu ppres ou la situer.. Entre dix huit et vingt et un ans, quelque chose comme cela. Ce n'etait pas apelle pedophilie, la, ni meme trop grand ecart d'age. Il n'avait que vingt cinq ans, n'est ce pas?

Claude agrandit son sourire. Elle n'avait pas envie de lui dire, et s'opposait a sa propre volonté. C'etait assez interessant en soi. Elle ne le lassait pas... Seules certaines jeunes filles plus piquantes que les autres avaient l'honneur de continuer a l'interesser. La notion d'honneur est bien entendue relative au point de vue sous lequel on se place. Pour Lye, il n'etait pas sur que ce soit un honneur ou une bonne nouvelle, car elle enclenchait la machine de ses perversions. Se remettrait-il a apprecier les enfants d'un age superieur? Non, il appreciait cette enfant, seulement celle-ci, celle qui se terrait dans les confins de son corps trop adulte et se cachait les yeux pour ne pas voir la verité. Celle qu'il cherchait. Celle qu'il trouverait et etranglerait de ses propres mains.

L'ex-vieillard balada ses mains du cote des epaules de Lye qu'il saisit fermement. Il l'attira a lui assez sechement et la cala contre son torse, enserrant ses jambes des siennes afin de l'empecher de bouger. Il bloqua les epaules de la jolie nymphe et humant le doux parfum de ses cheveux, il se sentit vaciller. Cependant, il ne se laissa pas aller une seconde fois, c'eut ete moins amusant et aurait tué ses envies de maniere trop brutale, lui coupant tout appetit et lui otant le plaisir qu'il avait eprouvé antérieurement. Ses doigts s'egarerent sur les formes de la vieille adolescente presque jeune adulte qui cachait encore en elle l'enfant qu'il traquait. Il emit un petit rire inquietant avant de repondre a l'effronterie precedente.


«Tu ne veux pas me le dire, hein... »

Claude apposa ses levres sur la jolie nuque de l'enfant. Il n'allait rien lui faire, mais il faisait de son possible pour l'effrayer le plus possible. Dans une cave, dans le noir... Le decor etait en tous cas propoice a ce genre de peurs. Il ne devait pas trop trainer non plus, ignorant quelle heure il etait et ne souhaitant pas se retrouver face a face avec un autre pensionnaire. Mais ses manieres consciencieuses de faire ce qu'il avait a faire l'empechaient de trop se precipiter. Il trouva neanmoins un petit compromis lorsqu'il grinça

«J'ai un petit marché a te proposer. »

Oui, cela pourrait marcher. Claude posa son menton sur son epaule, la tenant fermement par la taille. Si elle criait, il l'etranglerait, ou quelque chose comme cela. Cependant, cela pourrait lui porter prejudice... Il tenait donc ses mains pretes a agir au cas ou elle trouverait assez de force pour s'egosiller. Il enonca donc les termes de son marché

« Je vais te poser quelques.. questions. Rien de bien mechant. Et plus tu y reponds... Plus je te laisse ta liberté. »

Ses mains enlevees de sa gorge, ses jambes otées des siennes, son torse loin du sien. Il pourrait ainsi prendre sa retraite apres un dernier coup au moral de la pauvre jeune fille.

« Ainsi a chaque question que je poserai et a laquelle tu repondras, je m'eloignerai un peu plus pour finir par partir. Tu seras enfin seule. »

Ni vu, ni connu. N'etait-ce pas honnete, comme marché? Il chantonna, sur son ton chuchotant

« Ma tres chere Lye. »

Il appuya bien sur la seule syllabe de son nom, se delectant de ses intonations. C'etait la seule information qu'il avait sur elle, apres tout.

« Alors, je repete. Quel est ton age ? »

Il approcha ses levres de l'oreille de l'enfant, lui chuchotant

« A cela, je vais ajouter... Hm... Qui est donc cet Edouard?»
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MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 17:36

Lye était complètement morte de peur. Elle ne savait pas comment agir, ni que faire, la sensation d'être coincée l'opressait, le noir de la pièce n'arrangeait rien. Elle savait parfaitement que tenté quelque chose, une fuite ou de le blesser était bien trop risqué .. Il la tuerait surement. Seulement, Lye n'avait aucune idée de ce qu'il comptait lui réserver .. Là encore l'imagination de Lye vagabondait dans un cercle sans fin. Elle se voyait morte, sans que personne ne le sache,après tout le peu de gens qui la connaissait ne s'inquieterait pas de sa disparition.. Sauf son Edward .. Mais lui aussi avait disparu maintenant. Elle se retrouvait donc seule sous les griffe d'un pervers assoiffé d'envies sexuelles très poussées. l pourrait la séquestré dans cette cave, et revenir à sa guise pour lui infliger de nouvelles douleurs corporelles et mentales. A cette idée, Lye ressera les dents plus fervement pour eviter une nouvelle chute de larme qui briserait sa protection, et sa résignation à lui donner plus de précision sur elle.

Lye se doutait bien que son agresseur n'apprécierait pas forcément la réponse qu'elle lui avait donné. Il n'allait s'en doute pas s'arreter là, et prendre la réponse d'une autre manière. Mais elle avait voulu essayer, elle esperait que tout irait bien, et qu'il ne la toucherait plus, plus jamais. Lye ferma les yeux et espera de toutes ses forces que son courage ne lui porterait pas mauvais augure - comme si fermer les yeux changerait quelque chose, elle qui était déjà dans le noir et qui n'y voyait rien. Encore un comportement d'enfant se traduisait par cette peur et ces stupides réactions inutiles. Lye aurait aimé pouvoir se teleporter et s'enfuir loin, loin, très loin. Elle qui pensait qu'attérir dans ce manoir arrangerait peut-être un peu sa vie, que ce n'était pas si mal. Cependant, maintenant elle ne désirait plus du tout rester une seconde de plus dans ce lieu ou regne tant de mal. Elle n'avait pas sa place ici.. Elle n'avait jamais trouvé sa place quelque part, mais elle savait pertinemment que désormais, elle se trouvait là ou elle n'aurait jamais du se trouver.

Dans ses pensées, Lye ne sentit pas immédiatemment la main de Claude qui se baladait sur son épaule. Alors elle ne réagit que lorsqu'il la saisit fermement La peur l'envahit plus puissante encore. Allait il encore profiter d'elle et de sa jeunesse qu'il avait bousillé ? Elle sentit alors qu'il l'encerclait de son corps, l'obligeant à se caler contre son torse, horreur. Elle pouvait sentir encore la transpiration de Claude contre son coup, cette transpiration qu'il avait laissé s'échaper lors de son viol. Lors de sa violence contre elle, impuissante. Les larmes recommençèrent à percer sa protection inutile elle le savait bien. Mais c'était trop tard, une fois les barrière franchit, elle baissa la tete, humilié, par lui, même par elle. Incapable jeune femme. A 19 ans, encore incapable de se défendre. La voix de claude veint alors rajouter un peu plus d'ombre à la pièce. Ses baisers dans le cou, toujours source de dégout mais Lye ne bougeait plus, elle attendait patiemment que tout prene enfin une fin. Or, une chose innatendu lui faisait face. il avait un marché à lui proposer. C'était assez dur pour la jeune cendre de s'immaginer marchander avec un tel homme, mais elle n'avait pas d'autre choix que de l'écouter, elle était en effet en assez mauvaise posture pour avouer son mécontentement.

Elle garda le silence, attendant alors plus d'explication de la part de ce Edouard, de ce Claude selon les points de vue. Il souhaitait prendre des informations sur elle et en echange lui offrir sa liberté progressivement. C'était un marché qui avait ses bons comme ses mauvais cotés. Lye ne savait pas. Si elle lui communiquait d'autre choses sur elle, il pourrait la retrouver et tout recommencerait. Cependant, elle pourrait lui mentir, mais Lye sentait qu'il n'était pas dup et qu'il se douterait donc d'un mensonge, il était donc inutil d'essayer puisque de toute façon, elle ne savait pas mentir, meme dans l'obscurité la plus complète elle serait vu à 30 km à la ronde. Lye se décida donc à repondre honnetement dans l'espoir de pouvoir partir et reprendre sa liberté. Rien ne l'empecherait ensuite d'aller demander de l'aide ensuite. Elle le fuyerait. a sa première question, Lye sentit un léger soulagement. Si il ne luiposait que ce genre de question, comme son age, ça n'était pas véritablement grave. Cependant .. Edward. Un poignard profond enclenchait alors son coeur comme une bombe a retardement Cela seulement parce qu'il lui manquait, qu'il avait disparu. Que lui aussi, l'avait abandonné lachement, sans nouvel, sans informations. Sans qu'elle puisse repartir sur de nouvelles bases sereinement. Elle déglutit, se dégoutant elle même.

- J'ai ... 19 ans. Elle prit une bonne inspiration, afin qu'il la trouve plus calme. & Edward, est mon premier amour, qui a disparu ici même il y a quelque mois, sans un mot à personne.

Elle ferma les yeux, sa voix avait déraillée.
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La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] _
MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeVen 19 Juin 2009 - 18:02

Et elle craquait, doucement, faiblement, comme une petite voix que l'on n'entend pas et qui se noie dans le brouahah. Il sentait ses tremblements entre ses doigts et son excitation retombée fit une embardee lorsqu'il effleura ses hanches fremissantes de peur et de dégoût. Il aimait ce dégoût là. Celui qu'entretenaient les filles autrefois lorsqu'il était entre leurs cuisses était plus comparable à celui qu'elles entretenaient pour son corps même, son corps dégoutant d'où pendait des morceaux de chair grasse qui semblaient prêtes à dégouliner de sa carcasse obscène. C'était un dégoût matériel, blessant et amer. Le dégoût de cette Lye était bien plus grisant que ces humiliations. Il était profondément moral, plongé dans ces dégueulasseries comme une mouette était plongée dans le petrole. Elle en ressortirait noircie, malade, presque morte. Il n'y aurait pas de sauveur, là était la seule certitude. Les écologistes sauvaient les volatiles, et Lye, personne ne la sauverait, pour la simple et bonne raison que...

« Hmf...»

Elle mettait un peu de temps à répondre. Elle était un peu hésitante, elle semblait presque prête à pleurer, maintenant qu'il avait prononcé le nom de ce fameux anonyme homonyme. Pour la faire se dépiecher un peu, la main de Claude glissa doucement sous sa poitrine fluette, ramassant le petit poids de cette rondeur exquise entre ses doigts, lui promettant un bien sombre avenir si elle ne se dépêchait pas un peu. Il fallait bien la sentir frémir, avoir peur, contre lui, avoir peur de ce qu'il pourrait faire, avoir peur du moindre de ses gestes, avoir peur de lui. Claude laissa échapper un rircanement spastique qui exprimait bien ce qu'il pensait de cette sensation. L'horreur du personnage commençait avec les plus petites et les plus obscènes perceptions. Tout ce qu'il discernait, que ce soit par l'ouïe, la vue, le toucher, le goût ou l'odorat, devenait vicié au moment où il commençait à y interpréter des choses suggestives. Ses lèvres simplement posées sur la nuque de l'enfant semblaient attendre un signal de départ pour de nouveau pouvoir la dévorer.

19 ans ?! Mais mais c'était VIEUX ! Claude tressaillit, ses ongles s'enfonçant légèrement dans l'épiderme glacé de Lye. Son corps était presque celui d'une enfant, même sa candeur était presque infantile, mais sa véritable maturité était celle d'une femme ADULTE ? Un instant, il eut l'impression d'avoir mordu à pleines dents dans une pomme pourrie en son coeur, mais se reprit vite et comme diraient les pervers internet, "a cat is fine too", autrement dit, tant qu'on y trouvait du plaisir, tout pouvait aller. Le pauvre Claude qui se serait une seconde juré de ne pas s'y faire prendre à nouveau se détendit un peu plus pour reccueillir dans le pavillon de son oreille. Maintenant qu'il écoutait la voix délicieusement éraillée de la jeune fille, il ne pouvait que se rendre à l'évidence qu'elle était bien adulte, qu'elle avait bien pu ne pas lui mentir, et qu'il s'était tout simplement volontairement aveuglé. Mais cela ne comptait plus, maintenant, cela n'avait même plus de sens. Ce qui en avait, c'était les paroles souffrante du fétu de paille qu'il serrait dans ses doigts. Elle pliait, prête à se briser, incapable de se fracasser complètement. Incapable de se laisser aller pour de bon, de pleurer, de péter les plombs. Sa raison ne tenait qu'à un fil. Et Claude en avait les ciseaux. La main de Claude se promena sur le torse de Lye, caressant les zones interdites d'une manière toujours aussi glauque, lui faisant un instant croire qu'il ne tiendrait pas sa promesse. Il finit par émettre un rire bref, lui mordilla le lobe de l'oreille et lui murmurant, à fleur de peau


« Tu as été gentille... Deux réponses, deux récompenses. Allez, de une, et de deux. »

Il déroula l'une puis l'autre de ses jambes des jambes de Lye, lui laissant déjà un peu plus de liberté. Mais il restait ses mains, ses ignobles mains baladeuses, et ses lèvres scabreuses qui ne cherchaient qu'à se repaître de sa peau moite et tendue sous ses cheveux de jais. Il serra un peu la prise de ses doigts sur le corps de la jeune fille, tenant à lui faire savoir que malgré sa progressive liberté, il la tenait à sa merci.

« Alors, pour la suite...»

Sa main traçait de petits ronds autour du nombril de la jeune fille, comme un homme psalmodiant des prières autour de l'autel de l'indécence. Cet homonyme était donc son premier amour, et l'avait abandonnée... Quelle triste histoire, il s'en émeuvait presque... Si seulement il n'avait pas déjà vécu tant de ruptures de ce genre, il aurait presque pu ressentir de la pitié envers elle. Mais là, il s'en fichait. Ce serait son premier râteau, et certainement pas le dernier. Ah, ah, elle en avait à apprendre, la petite... Il lui apprenait déjà qu'il ne fallait pas traîner seule, dans des lieux sombre...

« Ton amour, hm... Ton premier amour, hein... »

Claude la serra un peu plus contre lui, l'obligeant à se plaquer contre son torse

« Et maintenant ? »

Se sentant de bonne humeur, d'humeur à terroriser et à faire peur les petites lolitas, il ne lésina pas vraiment. Sentant dans l'attitude de Lye une jeune fille encore un peu effacée et n'osant pas s'affirmer, Claude glissa, aussi vicieux qu'un serpent, cherchant par ses questions posées d'un ton parfaitement jovial à enfoncer le poignard qu'il lui avait enfoncé dans le corps, la perforant de toutes part

« Et maintenant», repéta-t-il, « Ou sont tes amours, ou plutôt tes amis...? Tu devais bien t'ennuyer, pour venir ici toute seule... Sans personne... Dis moi le nom de tes amis, ma chère, ma trèèès chère Lye. Je meuuurs d'envie de les rencontrer... Tu as vraiment l'air très... populaire. »

Quel homme plein de bonté, il veut rencontrer les amis de sa victime, certainement pour faire ami-ami...! Ou juste pour enfoncer Lye dans sa solitude.
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La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] _
MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeMar 3 Nov 2009 - 18:16

Brisée. Elle se sentait disparaître à chaque mot, à chaque geste de son agresseur. Il la torturait de son odeur de ses doigts boudinés et rêches. La douceur de Lye et la dureté d'Edouard, du moins de Claude, ne s'associait pas du tout. Ces deux êtres étaient potentiellement fait pour être des contraires plutôt que deux complémentaires c'était là une évidence. Pourtant, il s'obstinait à l'arracher à ses derniers accords avec le bonheur. Brisée. Elle sentait encore son souffle s'étaler sur sa nuque et de descendre peu à peu contre sa peau nue, sur sa poitrine, jusqu'à son nombril. Elle avait peur, mais son adrénaline s'était quand même calmée . Elle avait l'espoir qu'il la libère maintenant qu'elle avait répondu à ses petites questions. Cependant ... Les mains de l'agresseur n'avait pas l'air de vouloir se détacher des anches, de la poitrine et de tout le reste du corps de Lye. Elle appréhendait chacun de ses mouvements avec la plus grande peur essayant par la même occasion de déduire son prochain geste comme s'il les enchainait dans un ordre bien définit, ainsi peut-être aurait elle pu parer une des prochaines caresses dégoutantes qu'il prendrait plaisir à faire. Malheureusement, il se trouvait qu'il allait complètement dans un sens aléatoire et au contraire, il paraissait évident qu'il évitait les mouvements à répétitions, au plus grand désarroi de Lye.

Puis avec toujours ses faux gestes tendres et doux mais toujours rêches et rapides, Lye sentit les caresses se faire moins étalées et plus discrètes sur son corps. Claude allait il enfin la laisser s'enfuir à toute jambe ? Ne parlons pas de merveille dans te tel moment. Lye sentit dans le noir de la salle comme un soulagement, un poids qui s'enlevait par morceau de son corps. Elle se questionna tout de même quelques secondes sur cette sensation pour enfin découvrir sous les paroles de Claude, qu'il la libérait, peut-être pas entièrement, mais juste assez pour qu'elle puisse sentir encore la partie basse de son corps. Faisait il exprès de lui rendre son appartenance à ses jambes, pour lui rappeler qu'elles pourraient lui servir à s'enfuir ? Cela serait inutile. Lye n'oserait jamais s'enfuir maintenant qu'elle savait ce dont il était capable. & il était certain qu'elle ne prendrait absolument pas le risque d'une rebelotte. Elle sentit à nouveau la douleur. Ses jambes souffraient du poids et de la force avec laquelle elles se trouvaient entourées. & une fois les deux jambes de Claude effacées, Lye eut un soupir où la douleur et le soulagement se confondaient. Le sol était très froid et cela amplifiât la multitudes de picotements, plus communément appelés sous le nom de 'fourmis', dans les genoux de Lye.

Tandis qu'elle se focalisait sur la redécouverte de ses jambes, Claude resserra près de lui le reste de son corps. Lye eut un haut de cœur mais se reteint de vomir et ravala une gorgée de salive. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'elle se rendit compte de la soif qui la tenaillait elle et le reste entier de sa bouche. Tandis qu'elle se trouvait en proie à un monstre elle devait en plus se trouver en difficulté de breuvage. C'est ce qu'on appel la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Claude enchaina dans la discutions et malheureusement, Lye ne se sentit plus la force de continuer. Ses vas et vient autour de son nombril lui irritait la peau et surtout la tête. Les larmes commencèrent à glisser sur sa figure et tombèrent près de sa gorge. Cet homme n'était vraiment pas idiot. Il se focalisait sur son amour disparu. Son tendre Edward qui malheureusement ne viendrait pas, ne viendrait plus près d'elle. Non Il se trouvait bien un Edouard près d'elle, trop proche d'elle. Un vilain et absurde jeune homme disgracieux et bien différent de son tendre.

& là ... Là se fut alors un dernier coup de couteau enfoncer au plus profond d'elle même. Lye essaya de se débattre avec ses épaules, du torse de Claude. Mais elle n'y mettait pas non plus toute sa force. Il était clair qu'elle n'osait pas mais qu'il avait également été trop loin. Elle devait sortir. Elle devait sortir, dans un parc, courir sans s'arrêter dans l'herbe et hurler. Hurler toutes ses tripes. Non... NON ELLE N'AVAIT PERSONNE. & elle n'avait jamais eut personne en fin de compte. Juste un courant d'air d'amour. Elle avait pu effleurer le bonheur mais n'avait malheureusement pas pu le côtoyer assez longtemps. Les étoiles avaient décidés que ses yeux n'étaient pas assez confortables et s'étaient enfuies ailleurs, près d'une demoiselle plus agréable, plus normal. Lye déglutit, mais se décida à répondre.

- Non NON arrêtez ça je vous en supplie .. Je n'en peux plus, je veux rentrer dormir, je promet, je vous assure que je ne parlerais de vous à personne. Je ne connais personne ici, et personne ne me connait. Les seuls personnes qui me connaissent ne m'apprécie pas pour une raison que j'ignore. S'il vous plait laissez moi... Vous n'avez plus besoin de moi maintenant.. J'ai .. J'ai.. j'ai envie de partir... Mon amour à disparu sans prévenir quiconque ni même moi, je n'ai aucun ami. Je me balade parce que je n'arrivais pas à dormir .. Voi .. voilà j'ai répondu à vos question maintenant laissé moi je n'en peux plus .. Dites moi enfin que c'est finit .. Que.. Que je peux rentrer dans ma chambre ..

La voix de Lye avait fournit une plus grande assurance. Le désespoir avait nourrit sa cause et lui avait permit de laisser son dégout de côté et d'implorer son agresseur de la laisser. Elle laissa retomber sa tête contre le torse de Claude connu sous Edouard. & ferma les yeux. Elle n'avait plus mal. Seulement elle n'en pouvait plus.

- S'il vous plait..
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MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitimeDim 22 Nov 2009 - 11:14

Voilà. Elle avait lâché prise. Il s'était acharné sur l'oiseau, et de la colombe ne restait que quelques plumes eparses, tâchées du reste de son sang. Il avait piétiné la jeune adulte, la vieille enfant, usée jusqu'à la corde, elle s'était brisée, et se mit à l'implorer.

Voilà. Il avait terrorisé une faible enfant, après lui avoir retiré tout ce à quoi elle tenait. Il se sentait fort, pas vrai ? Dans ce jeu puéril, il n'y avait qu'un gagnant possible, comme à des élections truquées. Il n'y avait qu'une issue, qu'un but. Comme dans les cours de recré, il n'y avait qu'un objectif : faire pleurer les filles. Les moyens utilisés pour ce faire étaient seulement différents. Voilà, t'as gagné. T'es content ?

Oui.

Ne cédant rien à la honte, Claude écoutait avec jubilation chacune des paroles de Lye, l'enfonçant de plus en plus dans les supplications. Il avait bien envie de lui refuser ce voyage vers la tranquilité, et de continuer son manège indécent, afin de ne plus rien laisser derrière lui de la pauvre fille solitaire qu'elle decrivait, délaissée même de celui qui aurait pu être son soutien. Celui qui aurait pu être cocu à l'instant même où ils parlaient, si il n'avait pas disparu dans la nature. Et celui qui aurait pu tirer Lye de cette si sombre affaire. Mais elle n'était plus rien, et elle l'implorait, tirant un large sourire à son tortionnaire. Néanmoins, il y avait dans le ton de sa victime quelque chose comme de l'assurance, ou comme l'envie de se sortir de ce mauvais pas, malgré la situation, malgré lui, malgré tout. Le jeune homme ne répondit pas. Elle appuya une nouvelle fois sa demande, son humble demande. Il n'aimait pas céder, et savait que celui qui cédait, supplications ou non, n'était plus en position de supériorité. Dans l'autre sens, il n'avait finalement plus envie de réduire en poussière la jeune fille. Pas en une seule fois. Pas si vite. Ce serait mâcher le plaisir, ce serait gâcher ce qui pourrait être étiré, en une spirale infernale où il pourrait traîner son corps et son âme, grotesque diable.


« Mhh. » laissa-t-il échapper de ses lèvres fermées, la tête calée contre celle de la jeune fille. Il n'avait plus rien à en tirer, aujourd'hui, après tout. Le vieil adolescent remonta légèrement ses mains, les baladant du côté de ses rondeurs, pour attraper le cou de l'innocente.

« Tu me demandes beaucoup, ma petite Lye, tu le sais, ça ? »

Il serra la gorge de l'enfant entre ses doigts, faisant mine de l'etrangler, lui coupant à moitié l'arrivée d'air, la lâchant brusquement. Sa décision était prise, désormais...

« Va, je te laisse... »

Il lui attrapa l'épaule et la fit pivoter afin de pouvoir se lever, la laissant à terre. Hors de question qu'elle s'en aille la première. Il se hissa sur ses jambes, surveillant la silhouette de LYe. On commençait à discerner les formes, le soleil devait être en train d'effacer la nuit, et par le soupirail on verrait peut-être poindre les premiers rayons de soleil dans peu de temps. Il ne fallait pas qu'il reste plus longtemps, où son identité se verrait compromise. Surplombant de toute sa hauteur sa victime relâchée, il se demanda un instant ce qu'elle fera, une fois que ce tournant était passé. Et ce qu'avait fait les autres de ses repas, une fois qu'il avait laissé leurs os blanchis. Mais il ne s'en tourmenta pas davantage. Parce qu'il s'en fichait bien.

« Ce n'est pas dans mes habitudes d'accéder à ce genre de demande... Tu sais à quoi t'attendre la prochaine fois. » fit-il en soulignant les derniers mots. Elle était libre, mais encore prisonnière de sa simple présence. Fuis, et il te retrouvera, évite le et il te suivra, ne traine plus dans les coins sombres, et il arrivera à trouver en plein jour une part d'ombre où t'emporter.

Claude se détourna, et monta une à une les marches de l'escalier. Il ouvrit la porte méticuleusement, faisant attention à ce que la luminosité de l'exxterieur ne dévoila pas son visage, sous peine de quoi tout son manège aurait été vain. Il jeta un dernier regard à l'endroit où Lye, assise, eclairée par quelques rayons de lumière venant de l'exterieur, attendait le départ de son bourreau. Il émit un petit rire, et glissa, assez fort pour qu'elle l'entende


« A bientôt. »

Sur ce, Claude se glissa par l'interstice de la porte, et eut l'amabilité d'appuyer sur l'interrupteur, une fois que seule sa main était encore coulée dans la pièce sombre. Avant de se retirer entièrement, et de laisser Lye seule avec le lugubre claquement de la porte.
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MessageSujet: Re: La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ]   La lueur d'une bougie éteinte. [ Pv : Claude ] Icon_minitime

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