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 Kim Jung [Finie]

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Kim Jung [Finie] _
MessageSujet: Kim Jung [Finie]   Kim Jung [Finie] Icon_minitimeVen 13 Fév 2009 - 13:47

Personnage:

Nom : Kim
Prénom : Jung
Age : 18 ans
Date de naissance : 14 mars

Histoire :

Une sonnerie retentit brusquement, la tirant de ses rêves. Son réveil. Encore heureux qu’elle le mettait toujours en avance. Elle resta un instant dans son lit, sans bouger. Elle n’avait rien pour la motiver à se lever. Ses pensées vagabondèrent un moment, sans but précis. Elle s’appelait Kim, elle était coréenne, ses parents étaient coréens, ses grands-parents étaient coréens. Ces derniers étaient arrivés en France, à Paris, après la guerre de 1940-1945. Elle habitait toujours cette fameuse ville.


Elle avait toujours eu une enfance normale, comme les autres filles de son âge, comme les enfants de son âge. Enfin presque. Car il y avait une chose qui la différenciait d’eux. Ou du moins qui la différenciait de la plupart d’entre eux. Sa vision de la vie. La vie de ses grands-parents avait été très difficile. Même une fois en France. Celles de ses parents l’étaient déjà moins mais elles avaient leur part de difficulté. Et cela, elle l’avait compris très jeune. Très très jeune. Mais cette différence ne l’empêcha pas de se faire des amis, comme tout le monde. Deux jeunes filles, Camille et Enélice. La première avait son franc-parler qui la démarquait elle aussi très vite, et la seconde était une jeune fille de famille respectable.
Enélice était aussi timide que Camille était extravertie

Puis vint l’année des huit ans de Kim. Cette année là elle ne l’oublierait jamais. Cette année marqua le début d’une amitié qui aura de grandes conséquences sur son avenir, sur sa vie. Elle eut la grande chance, et l’immense joie, de faire la connaissance d’un jeune garçon qui partageait sa vision de la vie, si rarement présente chez les jeunes de leur âge. Elle remarqua très vite que si elle avait des notes plus que correctes, enviables de la plupart de ses petits camarades, lui en avait des excellentes. A tel point qu’elles pouvaient même être enviable par elle. Non pas parce que sur le papier elles étaient si incroyablement différentes, mais parce que les notes sur le papier étaient bien loin de celles qu’il méritait. Il était d’une réelle intelligence supérieure aux autres, supérieure à la sienne. Elle aurait pu en être jalouse, mais à la place elle en était fière. Elle remarqua aussi que si elle avait deux réelles amies, lui en avait des superficiels, qui ne comprenaient pas sa façon de penser et n’essayaient pas plus que cela, à son avis, de comprendre. Si bien, que finalement ils ne furent plus ses amis. Elle aurait pu être triste pour son ami, et l’était un peu à dire vrai. Mais elle saisit surtout cette chance pour devenir plus qu’une simple amie. A son si jeune âge, elle ne savait pas ce que signifiait vraiment cette envie mais au fil des années, elle apprit à voir les choses en face. Cet ami là, ce garçon, elle l’aimait. Dès lors, elle en parla à ses amies. Si Enélice lui conseilla d’attendre d’être un peu plus âgée, jugeant que onze ans était trop jeune pour ces choses là, Camille lui conseilla de tout lui avouer, de l’embrasser et de ne pas écouter leur amie. Kim préféra suivre es conseils d’Enélice pendant plusieurs années.

Arriva bien vite ses seize ans. Enélice était passée de la gentille et timide mais néanmoins ouverte jeune fille à une adolescente dépressive, ne supportant plus les règles si stricte et triste de chez elle. Elle avait tentée à de nombreuses reprises, malgré les efforts de ses amies pour l’aider, de mettre fin à ses jours. Pourquoi ? Seulement pour les raisons précédemment citées ? Non, aussi pour son père qui était devenu assez alcoolique pour être suffisamment saoul chaque soir pour battre sa fille à défaut de le faire à sa mère qui préférait roucoulé avec un beau jeune homme rencontré sur le net avec qui elle eut bien vite un rendez-vous, puis un autre et encore un autre… Cela était bien évidemment leur vie le soir, la nuit car la journée ils devaient afficher un air de famille modèle. Cette vie de souffrance et de mensonges, dévorait de plus en plus cette si jeune et si fragile jeune fille qu’elle était. Au grand désarroi de ces deux amies. Kim était passionnée par le dessin, elle se baladait toujours avec un cahier à dessin et un crayon. Tant et si bien qu’elle avait souvent les mains un peu sales à cause de celui-ci. Sa fréquentation avec Camille fit qu’elle s’amusait à avoir une coiffure différente tous les jours, plus étranges que la précédente à chaque fois, exceptée lorsqu’elle voyait ce garçon qui avait volé son cœur. Avec lui, elle faisait aussi une coiffure différente à chaque fois mais des coiffures convenables, du style d’Enélice. Camille quant à elle, alla plus loin dans son côté extraverti, elle sortait encore et toujours avec des mecs, du même âge ou plus âgé qu’elle. Ayant ainsi très rapidement l’occasion de faire ses preuves au lit et de perdre sa virginité. Après cela, elle attendait de chacune de ses amies qu’elles fassent de même. Prétendant à Enélice que cela lui permettrait d’oublier ses ennuis l’espace d’une nuit, et à Kim d’oublier un amour qu’elle trainait depuis longtemps sans possibilités de conclure ou alors de simplement de conclure avec lui.
C’est dans cette dernière idée, que Kim décida alors de proposer une sortie cinéma à ce fameux garçon, convaincue de pouvoir saisir cette chance pour tout lui avouer.

Ce jour arriva enfin, un dimanche, seulement tout ne se passa pas comme elle l’avait prévu. Ce fut lui qui fit le premier pas. Il lui avoua son amour. Ils assistèrent ensuite à la séance. Elle avait tellement été prise au dépourvue qu’elle n’osait rien faire de plus que lui tenir la main, le regarder, espérant ainsi trouver le courage de lui dire ce qu’elle ressentait pour lui. Elle était tellement obnubilée par ce jeune garçon, qu’elle ne se souvint pas du film..Tout ce qu’elle savait, ce qu’elle n’avait pu oublier, c’était sa façon un peu maladroite de se jeter à l’eau. A la fin de la séance, sans plus y réfléchir elle prit sa main, fixa son regard dans le sien, ses joues rougirent, ses oreilles furent en feu mais elle se lança.


"Je t’aime."

Ces quelques mots furent les seuls qu’elle put prononcer. Elle s’attendait à ce qu’il l’embrasse. Enfin presque. Car elle savait qu’il n’était pas comme les autres, qu’il ne pensait pas comme les autres. Et ce jour là, il réagit effectivement autrement. Il prit sa main et ils sortirent de la salle, ils sortirent du cinéma. Ils ne firent rien de plus que se tenir les mains, cela ne la dérangeait pas, elle avait attendu si longtemps qu’elle pouvait attendre qu’il soit prêt à l’embrasser ou qu’elle ait le courage de le faire. Puis vint le moment où ils durent se quitter, c’était dur, elle savait au fond d’elle-même que malgré tout elle espérait qu’il franchisse ce pas ce soir même...

Cela faisait quelques mois qu’ils sortaient ensemble, mais rien n’avait changé. Il est vrai qu’elle avait une vision de la vie proche de la sienne. Elle comprenait qu’il ne voulait pas se laisser aller là où les autres n’attendaient guère. Mais elle était humaine. Humaine et âgée de seize ans. Elle avait celui qu’elle aimait le plus au monde à ses côtés mais ne pouvait l’embrasser. Non pas qu’elle n’osait toujours pas faire les choses. Mais les fréquentes paroles du jeune garçon comme quoi leur relation devait être platonique, qu’il était content qu’elle comprenne un tel principe. De même que celui de ne pas avoir d’enfants mais de les adopter. Seulement pour elle ce n’était qu’une façon de sa part de ne pas avouer qu’il était timide et n’osait rien faire de tel pour l’instant. Enfin, elle l’espérait, n’étant pas tout à fait sure elle hésitait à risquer de créer une situation de non retour…

Le temps passa, elle avait à présents dix-sept ans, dans quelques mois dix-huit. Ce jour arriva, ce soir arriva, elle s’en souvenait comme si c’était hier.
Ils allèrent dans un bar choisit par Kim, très romantique, avec la ferme intention de ne pas boire d’alcool. Comme toujours, elle accepta ses règles. Ils s’assirent et choisirent donc une boisson sans alcool. Si le propriétaire les regardait elle ne le remarqua pas tant elle était concentrée par ce qu’elle avait décidé de faire ce soir. Elle avait attendue plusieurs années pour se déclarer, à présent cela faisait un peu plus d’un an qu’ils étaient ensemble mais il ne s’était toujours pas décidé à l’embrasser. Elle était tolérante et patiente mais, là, il lui en demandait trop. L’idée que ce qu’il disait souvent était ce qu’il pensait réellement lui traversa l’esprit à ce moment là, mais comme toutes les autres fois elle mit cela de côté n’acceptant pas cette perspective. C’est ainsi qu’elle prit la décision de mettre sa tête sur son épaule, pour ne pas qu’il soupçonne quoique se soit elle feignit une petite fatigue. Elle jugeait avoir assez longtemps attendu que le jeune homme se décide à aller au-delà de sa timidité et avait donc décidé de…l’aider un peu. Elle releva un peu la tête, le regarda droit dans les yeux et, d’une voix douce et songeuse, lui dit :


"Tu es vraiment quelqu'un de bien..."

Elle le vit légèrement sourire, c’était bon signe pour la suite. Ils parlèrent, parlèrent, ce qui permit à la jeune fille de s’approcher du jeune garçon, petit à petit pour ne pas attirer son attention. Puis, lorsqu’elle fut assez proche de lui, à son avis, elle se décida à tenter le tout pour le tout et essaya de l’embrasser, sur les lèvres bien entendu. Malheureusement elle n’y parvint pas. Le jeune homme, poussé par un instinct bien mal venu, remarqua ce qu’elle voulait faire, la poussa, et la regarda furieusement…elle perçut également de la tristesse dans son regard mais ne comprit pas pourquoi. Elle était tellement surprise de sa réaction, qu’elle fut persuadée l’espace de quelques secondes qu’il s’était joué d’elle et qu’il ne l’aimait pas vraiment.
Puis il lui dit, furieux :


"Je pensais pas que tu ferais...."

Elle le coupa alors, que racontait-il ? C’était tout à fait normal pour un couple de faire ce genre de choses !

"Mais tous les couples le font...
- On avait dit pas nous... On se l'était promis!"

Elle ne comprenait vraiment rien. Alors quoi ?! Il était vraiment sérieux ?

"Ce n’était pas une blague ?... C'est saugrenu, il faut montrer que l'on s'aime... On vit des contacts humains...
- Je pensais que l'humain, c'était autre chose qu'un animal. "


Comment avait-elle fait pour ne pas voir sa véritable façon de penser pendant toutes ces années. Là, en l’espace de quelques secondes elle revit toutes les discussions avec le jeune homme, où, tellement amoureuse et ne pouvant accepter une telle vérité, elle avait imaginé des prétextes plus stupides les uns que les autres. Seulement, malgré le fait qu’elle ouvrait enfin les yeux, elle ne pouvait renier ses sentiments pour lui. Elle devait essayer de le raisonner. Mieux valait le faire tard que jamais.

" Pas un animal comme les autres seulement... moi je veux être avec toi… mais je voudrais aussi pouvoir t'embrasser, comprend...
- Non. "


N’en pouvant plus, elle finit par poser une question qu’elle regrettera profondément par la suite :

"Il te faut choisir... Moi, ou la vision de l'amour qui te convient?
-...."


Il regarda la jeune fille, ses yeux se remplissant de larmes. Il se mordit la lèvre pour les retenir, et empoignant son manteau et il lui dit doucement :

"Moi je crois que je n'ai plus de vision de l'amour… ni de l'homme."

Quoi ? Mais que racontait-il encore ? Ce ne pouvait pas être à cause de ce qu’elle avait fait, où plutôt tenté, oui TENTE de faire, alors pourquoi ?! Elle le vit marcher et sortir sous le regard étonné du propriétaire. Sa vue se brouillait, elle ne pouvait plus retenir ses larmes. Bien qu’elle vienne enfin d’ouvrir les yeux sur le genre de garçon qu’il était vraiment, elle l’aimait, elle l’aimait vraiment. Le serveur lui prépara une boisson gratuite pour la consoler de la perte de cet être cher. A présent elle était seule, face au verre de ce jeune homme dont elle était éprise, pas encore vide.


Elle était toujours allongée, combien de minutes étaient passées depuis la sonnerie de son réveil ? Dix. Elle s’assit sur son lit, mit ses chaussons, sortit de la chambre pour se rendre dans la salle de bain. Elle mit de l’eau sur son visage, pour effacer les larmes qui avaient coulé pendant qu’elle s’était remémorée le passé. Après cela elle se prépara, descendit manger, puis remonta dans sa chambre pour vérifier que toutes ses affaires étaient bien dans son sac. Pendant son trajet jusqu’à son établissement, ses dernières erreurs, tant avec lui qu’avec ses amies, lui revinrent encore en mémoire.


Plusieurs jours passèrent, il l’ignorait sans cesse, sans doute n’était-il pas en état de supporter de lui reparler. Elle, avait fini par encaisser le choc, bien qu’elle découvrit vite que ce jour là il s’était blessé à l’œil après leur dispute, mais elle n’avait pas perdue espoir. Quelque chose dans ses paroles sonnait étrangement. Elle ne savait pas quoi, mais espérait un jour oser l’approcher de nouveau et lui demander. Camille s’était un peu détachée d’elle et Enélice, tellement préoccupée par ses amours d’un soir. Enélice, quant à elle, se présenta un jour devant elle sans lui adressa un regard ni une parole. Que lui était-il arrivé ? Elle ne le savait pas, elle-même était si préoccupée par son amour de toujours qu’elle avait perdue de façon si inattendue, si soudaine…

Un jour, alors qu’elle était restée un peu tard dans l’établissement, elle heurta une jeune fille et lui fit lâcher une feuille qu’elle tenait à la main. Elle la ramassa et allait pour la lui rendre lorsqu’elle remarqua que c’était son amie, Enélice. Inquiète, elle lu ce qui était sur la feuille :

A quoi bon vivre, si on n’a personne.
Aucun clairon, aucune cloche ne sonne
Un changement pourtant attendu,
Pour une jeune fille mise à nue.

Qu’est-ce qu’une vie sans réel existence ?
Sans espoir et sans envie de se battre ?
Si humiliée et brisée en tout sens.
N’ayant à l’esprit qu’un être à abattre.

Suis-je si sotte pour lui avoir fait confiance ?
Pour l’avoir crut et lui avoir tout pardonné ?
Il n’a pu s’empêcher de commettre cette horreur…

Bien que mon visage’ reflétait une terreur,
Qu’il aurait dû pouvoir deviner, remarquer.
Mais à présent, je dois m’affliger une’ sentence !...

Eh bien, il semblait qu’elle était une nouvelle fois en dépression.


Dernière édition par Kim Jung le Mar 17 Fév 2009 - 9:12, édité 1 fois
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Kim Jung [Finie] _
MessageSujet: Re: Kim Jung [Finie]   Kim Jung [Finie] Icon_minitimeVen 13 Fév 2009 - 13:48

"Que se passe-t-il ?
_ Je ne sais pas si je dois t’en parler, tu sais…répondit la jeune fille, vraiment l’air gênée
_ Ne t’inquiète pas, vas-y. Je t’ai toujours écouté et soutenu jusqu’à maintenant, alors ?!
_ Oui…Tu sais ce garçon avec qui je sortais récemment ?
_ Oui… ?
_ Eh bien…disons qu’il n’a pas voulu sortir avec moi pour ce que je suis intérieurement…
_ Vas-y explique en détail. "


Son amie hésita un moment, un long moment, mais céda finalement, en larmes :

"Il m’a violée."

Kim n’en revenait pas, non pas qu’elle ne savait pas que cela arrivait. Mais, cela faisait malgré tout un choc en l’entendant. Cela faisait plusieurs mois qu’elle ne lui parlait plus, lorsqu’elle l’avait ignorée et refusée par la suite de s’expliquer, elle cru qu’elle réagissait comme Camille. Enélice sortait depuis deux mois avec son petit ami. A ce moment elle se souvint qu’il lui avait été présenté par Camille, ou était-elle d’ailleurs ? Certes Kim non plus n’avait pas été là pour son amie mais elles étaient deux à avoir commis une erreur. Sa surprise se changea ainsi rapidement en colère, non pas contre Camille mais contre ce garçon qui avait osé…osé s’en prendre à Enélice. Elle savait qu’une fois Camille mise au courant, elle n’hésiterait pas à lui jouer un salle coup qu’il ne serait pas près d’oublier. Elle regarda son amie, la prit dans ses bras et s’excusa pour sa stupidité. Enélice se déchargea alors dans les bras de son amie. C’est ce moment que choisit Camille pour les surprendre, ses deux amies lui expliquèrent la situation. Le regard de leur amie en disait long sur les hypothèses exactes de Kim. Elles prirent toute deux Enélice, la ramenèrent chez elle, et la rassurèrent en lui promettant de s’occuper de lui personnellement.
Le lendemain, elles choppèrent le mec en question, lui donnèrent une bonne leçon et une bonne humiliation. A présent se serait à la justice de faire le reste.

Après cette affaire de réglée, Camille prit la parole :


" Kim ?
_ Oui ? Qu’y a-t-il ?
_ Tu sais que ton ex est porté malade depuis trois jours ?
_ Oui, c’est moi qui te l’ai dit, pourquoi ?
_ Eh bien, en fait il est porté disparut."



Là, pour Kim, le monde s’arrêta de tourner. Il ne pouvait pas avoir disparut, il ne le pouvait pas ! Elle avait décidé de prendre son courage à deux mains et d’aller lui parler dans un futur très proche. Elle s’était rendu compte qu’entre ne pas pouvoir lui parler et ne simplement pas pouvoir l’embrasser, elle était prête à sacrifier ses désirs personnels pour celui qu’elle aimait. Et lui, lui avait disparut ?! Non, non, non, il ne pouvait pas !

Elle releva soudain la tête, elle se trouvait devant le portail de son établissement. Elle s’apprêtait soudainement à faire demi-tour, elle n’avait pas envi de passer sa journée en salle de cours. Mais une jeune fille de sa classe, aux courts cheveux brun, teint un peu rose et aux yeux sombres, vint la trouver précipitamment, haletante après une course folle et dit :


"Kim, le proviseur te veut dans son bureau immédiatement. Il y a une femme qui hurle que tu lui as pris son fils. Elle est complètement cinglée, fais attention à toi."

Sans un mot, Kim acquiesça de la tête, et se dirigea d’un pas décidé en direction du bureau du proviseur. Quelle que soit la personne qui piquait un scandale, ses accusations étaient tellement invraisemblables qu’elle jugea sa convocation comme étant une simple formalité pour calmer la jeune femme. Arrivée devant la porte, elle toqua trois petits coups et, avec l’accord du proviseur, entra. Elle n’était jamais entrée dans cette pièce, elle avait toujours eu des notes excellentes et un comportement qui allait avec. Cela expliquait qu’elle détailla la pièce. Elle était à la fois d’une décoration d’une sobriété étonnante et fortement éclairée. La pièce était quasiment vide, un long placard, un bureau, et trois chaises : l’un pour le proviseur et deux pour les « invités ». Elle remarqua d’ailleurs la jeune femme qui était assise sur l’une d’elles. Elle remarqua tout de suite que celle-ci avait une forte ressemblance avec une personne qu’elle ne connaissait que trop bien, le garçon de sa vie. Alors c’était lui qu’elle était supposée avoir pris à sa mère ? Décidemment, ces derniers temps c’était tuile sur tuile qui lui tombait dessus.
La jeune femme détailla la jeune fille qui venait d’entrer, elle ressemblait effectivement à une coréenne, très mignonne de surcroît. Mais cela ne lui laissait pas le droit de lui prendre son enfant, son unique enfant.
Le proviseur les laissa s’observer, profitant d’un moment de silence de la part de la mère. Puis, lorsque cette dernière allait pour ouvrir la bouche, il convia Kim à s’asseoir sur la chaise vacante, ce qu’elle fit. Il lui sourit gentiment, comment cette femme pouvait croire qu’une si brillante et sérieuse élève pouvait avoir un quelconque lien avec la disparition de son fils ? Puis il expliqua à la jeune fille :


"Bonjour, et merci d’avoir accepté ma convocation à mon bureau (genre elle avait eu le choix). Cette jeune femme se trouve être la mère du jeune garçon qui a disparu, tu en as entendu parler ?"

Elle pesa ses mots, et répondit avec un sourire aimable au visage.

"Oui, monsieur. C’est un ami."

La mère, qui attendait impatiemment l’occasion de parler, ne laissa pas le temps au proviseur de poursuivre et se mit à crier :

"Un ami ?! C’est ton petit ami, oui ?! Et tu l’as poussé à fuir, hein ?! On est-il ?! "

Elle commença à secouer la jeune fille comme un vulgaire prunier mais le proviseur intervint et pria la jeune femme de se calmer, n’ayant aucune preuve de ses accusations. Après quoi il décida de continuer ce qu’il avait commencé.

"Quand avez-vous parlé à ce jeune homme pour la dernière fois ?
_ Il y a bientôt près d’un an.
_ Donc vous ne savez pas où i peut être allée ?
_ Non monsieur.
"

Il acquiesça comme s’il se doutait déjà dès le début qu’elle n’y était pour rien et pria donc la mère de sortir de son bureau et d’éviter de continuer à proférer des accusations sans aucunes preuves.

Les cours se passèrent normalement après cet épisode. A la fin de la journée, elle rentra chez elle, fit ses devoirs en vitesse, prit ses affaires de dessin et sorti. Où ? En face du dernier restaurant ou elle avait pu se tenir à ses côtés en tant que petite amie. Depuis leur rupture elle venait là très souvent. Mais pas seulement ici. Elle se rendait aussi en face du fameux cinéma où tout avait commencé, aux endroits où ils s’étaient vraiment bien amusé ensembles. Tous ces lieux, elle les représentait en un même carnet à dessin. Dans un deuxième figurait plusieurs dessins de lui, de face, de dos, de profils, d’avant leur histoire, pendant et après. Elle en avait un troisième, toujours vide, qu’elle réservait pour les dessins d’une nouvelle vie, avec ou sans lui. Mais avec serait le mieux.

Lorsqu’elle se réveilla, elle vit un début de rayons de soleil, il ne devait pas s’être levé depuis longtemps. Son réveil n’avait pas sonné. De toute façon elle n’avait pas envie de se lever aujourd’hui. Aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. C’était la date si précieuse en son cœur, la date de leur premier jour ensemble. Ce coup de nostalgie finit par la décider de se lever. Elle se prépara, prit son sac, y mit ses carnet à dessins, ses crayons, une photo de ses deux amies, et quelques petits accessoires qui lui permettait de faire des coiffures vraiment étonnantes. Après cela, elle décida de se rendre devant le même restaurant que lors de son dernier croquis. Une fois encore elle se repassa la scène et les paroles et se dit qu’elle avait vraiment été stupide d’agir comme elle l’avait fait car à présent elle n’avait plus rien. Plus aucun avenir. Sans lui, quel avenir pourrait-elle avoir ? Elle vivrait sans vivre, cela n’aurait aucun intérêt…

Elle marchait depuis plusieurs heures déjà, elle ne savait pas où elle allait mais elle y allait. La neige avait commencé à tomber, elle sortit son parapluie et continua à avancer. Soudain, elle se rendit compte qu’il faisait nuit. Il fallait peut-être qu’elle appelle ses parents ? Elle sortit alors son téléphone portable, mais elle n’avait pas de réseau. Elle regarda autour d’elle, elle ne reconnut pas l’endroit. C’est alors qu’elle vit une étrange maison avec de la lumière à l’intérieur, tant mieux elle pourrait joindre ses parents et se renseigner pour retrouver son chemin. Elle frappa à la porte, personne ne répondit. Elle décida donc de sonner, toujours personne. Elle frappa de nouveau mais cette fois dès le premier coup la porte s’entrouvrit. Elle crut que quelqu’un l’avait ouverte alors elle attendit mais elle ne s’ouvra pas plus. Elle poussa donc légèrement la porte mais ne vit personne, elle décida donc d’entrer. Elle fut tellement subjuguée par ce qu’elle voyait, par la beauté du hall qu’elle avança plus qu’elle ne l’aurait voulu. S’est alors que la porte se fermi d’un cou, la faisant sursauter de surprise. Elle appela une nouvelle fois pour voir s’il y avait quelqu’un mais toujours personne ne venait, elle se dit donc que les gens avaient oubliés d’éteindre les lumières et voulu ressortir. Mais lorsqu’elle voulu ouvrir la porte, elle n’y arriva pas…



Caractère :

Jusqu'au collège, Kim était l'une de ces enfants un peu désintéressées, qui ne vit que pour l'école et ne se fait pas beaucoup d'ami, tant elle parait timide, ou plutôt solitaire. Elle jugeait un peu les autres de haut, et n'aimait pas vraiment les blagues débiles des gamins de maternelle et de primaire. Elle vivait pour ses bouquins jusqu'au collège et n'avait qu'un ami qui lui même n'était pas très intègre a la classe. Au collège, on peut noter une légère amélioration : même si elle n'aimait pas vraiment parler aux autres élèves, elle se lia néanmoins avec deux filles de sa classe, Enélice et Camille. Avec elles, qui sont pourtant les parfaites opposées l'une de l'autre, elle réussit a s'ouvrir aux autres et a devenir ce qu'elle est maintenant: une fille énergique et festive, qui n'a pas froid aux yeux et n'hésite pas a s'ouvrir aux autres, se détachant peu a peu des idées de son ami d'enfance.

Lorsqu'elle a rompu avec son petit ami, elles se sont séparées quelques mois pour s'occuper chacune de leurs problèmes et de leurs petits secrets. Ne se remettant pas très bien de sa séparation, elle resta en froid avec les autres un moment ce qui refroidit un peu son énergie qu'elle avait gagne au collège. Durant ce laps de temps, elle put se consacrer au dessin, sa seule véritable passion depuis qu'elle s'est ouverte aux autres. On la félicite souvent sur ses croquis, mais est plutôt modeste et croit qu'elle gribouille plus qu'elle ne dessine.

Le jour ou elle arrive a reprendre contact avec ses amies, elle apprend en même temps que son ancien petit ami dont elle cherchait toujours la compagnie a fugué. Si son monde s'effondre, elle a réussi a reprendre pied grâce a Camille et Enelice, qui lui rendit un peu de sa joie de vivre, même si elle reste nostalgique et erre dans les endroits ou ils avaient l'habitude d'aller au cas ou il déciderait de revenir. Plus tard, les accusations de la mère de celui ci lui firent l'effet d'une gifle, et elle décida de vivre au jour le jour en enfermant en elle toute sa tristesse. Jusqu'au jour ou elle remarqua le pensionnat, elle vécut donc joyeusement avec ses amies et passèrent beaucoup de temps ensemble, lui permettant ainsi de laisser ses sentiments enfermes au plus profond d'elle même lorsqu'elle affiche un large sourire.


Physique :

Des le plus jeune age, Kim a été considérée comme une des filles les plus mignonnes de sa classe. La petite asiatique a en effet beaucoup de charme, qui s'est entretenue avec l'age. Petite, ses courts cheveux noirs et ses yeux noirs pétillant de malice remportaient un franc succès auprès des garçons, mais il fallait dire que ce n'était pas son plus grand intérêt. Son visage pale est reste assez enfantin, elle ne semble pas adulte et s'élève a un mètre soixante cinq environ. Elle a laisse pousse ses cheveux qui sont maintenant une grande cascade noire bien lisse qui descend jusqu'au bas des omoplates. Elle a les yeux brides des asiatiques, très noirs, et de fin sourcils bruns les surplombent.

Ses fines mains sont un peu noircies par la mine de crayon car elle se promène toujours avec un petit carnet de croquis et plusieurs crayons a papier. Sa passion pour le dessin l'amène a beaucoup se promener, et elle s'habille souvent en conséquence, préférant les habits bien solides et chauds aux mini jupes et les chaussures a talons. Néanmoins sa fréquentation avec Enélice lui permit de ne pas se désintéresser complètement de sa féminité. Elle se maquille un peu au niveau des yeux et aime bien l'esthétique des vêtements qu'elle porte, plutôt sobres mais considérés classes par ses amies. Elle garde toujours un sac en bandoulière kaki à l'épaule pour ne pas rester loin de son matériel et au moment de rentrer au pensionnat, elle avait aussi un joli parapluie rouge.

Elle a une voix assez charmante, ni trop aiguë, ni trop grave. Elle est assez menue, elle s'est un peu musclée grâce a la fréquentation de Camille car il ne fallait pas qu'elle se laisse faire, et sait supporter et porter des coups lorsqu'on la cherche (au pire des cas, elle sait fuir), mais n'aime pas faire d'efforts inutiles. Poussée par ses deux amies, elle a pris l'habitude de se teindre ou de se coiffer les cheveux différemment chaque jour, ce qui donne des looks totalement improbables de temps en temps. Bien entendu, elle garde des vêtements plutôt sages, ce qui accentue encore le cote décalé de ses habitudes...


Pouvoir :

En dessinant un objet ou une personne dont elle a vu la photographie ou qu'elle a simplement aperçu, en dessinant le décor meme vague de la pièce, elle peut faire venir cet objet ou cette personne dedans.

Alter Ego Astral :

Nupples, une boule de poils rouges, montée sur de longues pattes.

Passion(s) :

Elle passe beaucoup de temps à dessiner, à se faire des coiffures différentes chaque jour.

N'aime pas / Phobie(s) :

Elle n'aimait pas les gens lorsqu'elle était jeune, puis sa vision des choses a peu à peu changée grâce à ses amies. Elle n'aime pas non plus qu'on s'en prenne à ses amies (logique hein).

► Pour avoir le personnage :

Avez-vous bien lu les règles ? [Code Boooon ! <3]
Où avez vous trouvé ce forum ? Eldarianne
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ?non
♦ ...Dans ce forum ?non
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Kim Jung [Finie] _
MessageSujet: Re: Kim Jung [Finie]   Kim Jung [Finie] Icon_minitimeMar 17 Fév 2009 - 9:40

  • Le code est bon, je le valide ! 8D


Bienvenue à toi, j'éespère que tu t'intègreras vite sur ce forum !

*sort en courant*

Validééééé
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Kim Jung [Finie] _
MessageSujet: Re: Kim Jung [Finie]   Kim Jung [Finie] Icon_minitime

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Kim Jung [Finie]

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