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 Gladys Bluepath

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Gladys Bluepath _
MessageSujet: Gladys Bluepath   Gladys Bluepath Icon_minitimeJeu 12 Mar 2009 - 9:18

Personnage:

Nom : Bluepath

Prénom : Gladys

Age : Littéralement? Elle a 5 ans. Cependant, elle a la conscience et le corps apparent d'une femme de 20 ans.

Date de naissance : 14 janvier

Histoire :

Journal - Retrospective de ma vie jusqu'a maintenant

Il parait que les personnes de la « Gente » ne se rapellent pas de leur naissance. Je me souviens du moindre détail.

« Retrait du cordon : Effectué »
« Electro-encephalogramme : RAS »
« Réaction à la lumière : OK »
« Reflexes : OK »
« Mode manuel enclenché.»

D'abord, ce ne fut que des sensations, sourdes et lointaines, attenuées par l'eau qui recouvraient mon corps. Je ne bougeais que faiblement, rencontrant la résistence de l'élément aquatique contre mes cuisses. Aucun son ne me parvenait, moi qui plongée dans un liquide opaque, legèrement bleuté. Je sentais que quelque chose me manquait. Et ce quelque chose me fut apporté par le tuyau entre mes lèvres, cet oxygène dont j'ignorait le nom ou le sens mais qui, le savais-je instinctivement, etait necessaire. Mes poumons me firent souffrir, se remplissant et se vidant de cet element fugace.

«Retrait du liquide: effectué»

La chaleur engloutissant mon corps me fut retirée et la lumière envahit mes sens et me poussa a ouvrir legerement mes yeux gonflés. Trop de lumière. Mes pupilles encore dilatées se retractèrent en meme temps que mes muscles se contractèrent. Un peu du liquide gélatineux restait dans les creux de mon anatomie et chatouillaient désagréablement mes sens. Des silhouettes se sont pressées autour de moi, Ils ont déplié mes membres froissés comme on ouvre une ombrelle et armés de chiffons imbibés de liquide stérile, ont nettoyé la nouvelle dépouille qu'ils avaient sous les yeux. Plus tard, je me suis dit qu'ils avaient été presque obscènes dans leur travail. A ce moment, je n'étais mue d'aucune pensée intelligible et clignais lentement des yeux en regardant passivement le plafond, bougeant legerement en un spasme mécanique ma jambe chétive.

Je sentis un liquide souiller mes cuisses, et n'y aurais pris garde si cela ne s'était soldé par une douleur tiraillant mon bas-ventre. Les silhouettes n'empressèrent de prélever l'humeur rougeâtre et de déclamer que les organes génitaux marchaient convenablement. Je ne compris le sens que plus tard. Mais je me rapelle de tout.

Normal, je suis moins imparfaite que les autres. J'ai été créée pour cela.

Gladys Bluepath était une très belle adolescente. Elle est devenue une très belle jeune femme. Cependant, comme tous ceux de la «Gente», elle avait peur de se fâner, car les roses ne restent jamais dans leurs meilleurs jours. La Gente sont les gens qui ont été des nourissons, des enfants, des adolescents, des adultes, et qui pouvaient devenir des vieillards. La Gente sont les gens venus de l'utérus d'une mère et gardant leur conscience a vif. C'est le corps originel de toute humanité. Nous, nous ne sommes que des doublures, ou des remplaçants.

Gladys Bluepath était une très belle femme et comme toute la Gente, s'etait fait faire des doublures. Ce que l'on pourrait apeller des clones. Je suis la troisième de la liste. Gladys Bluepath 3. Je suis ce que l'on a apelle «première génération», je ne savais pas pourquoi à l'époque. Gladys Bluepath 1.3., GP13. La première de la liste était fixée à 10 ans, la seconde à 15. Naturellement, j'étais donc née à vingt ans. Il y avait aussi celle de 25 et celle de 30. Nous étions cinq, et resterions à notre âge respectif. Gladys Bluepath se faisait faire une copie de soi tous les cinq ans, tel qu'il était recommendé. Ainsi, dès qu'elle le voudrait, dès qu'elle serait gravement blessée ou juste mécontente de son apparence, sa conscience serait transferée dans l'une de ses copies, celle qu'elle chérirait le plus. Notre patrimoine est sauvegardé afin de faire une autre copie. Ainsi, la conscience de ceux de la Gente survivait tant que le propriétaire le voulait.

Et nous... Nous vivions toujours au même age, on pourrait croire que nous etions immortels. Cependant, notre propre conscience serait effacée un jour ou l'autre par l'intrusion de celle de Gladys Bluepath. Quant a notre corps, il était rendu immuable dans le temps grace à un appareil implanté en notre corps mais lors du transfert, il était retiré car capable de s'emballer à tout instant et de causer une mort rapide. En effet, notre vie n'avait pas grand interet ni grande valeur, on pouvait donc la mettre en jeu sans s'en soucier, nous n'existions que pour etre pretes a tout moment d'etre remplacées. Nous le savions et l'acceptions comme si cela allait de soi, notre éducation fut sommaire mais devait stimuler les neurones afin de faciliter l'implantation de la conscience de Gladys. Pour ce meme but, on nous avait habituées a aimer ce qu'elle aimait, a ecouter ce qu'elle ecoutait. Elle avait un gout que je qualifierais d'atroce maintenant mais qu'a l'époque j'aimais autant qu'elle pouvait l'aimer. Ne pas developper de qualité, de defaut, de personalité. Il fallait tout simplement attendre.

Les deux premières années, j'ai vécu ainsi dans notre departement a suivre les cours du bot integré à la capsule. Je n'avais pas vraiment de relations avec les autres, nous nous cotoyons presque sans nous parler dans ce minuscule endroit asceptisé, ou tout nous etait garanti pour rester au meilleur de notre forme. J'ai recu des cours de gymnastique et d'endurance car Gladys voulait de notre corps la meilleure forme. Visiblement, dans la prochaine vie qu'elle voulait s'offrir, elle voulait devenir forte et athlétique. Alors que dans sa véritable vie, au dehors, dont je ne voyais qu'un arbre et devinait qu'un ciel par dessus ces batiments blanc immaculé, elle s'entrainait a avoir une certaine technique et une connaissance des arts sportifs, les receptacles devaient avoir la force, la souplesse et l'endurance necessaire. Lorsque mon alter ego de vingt cinq ans fut choisi, je ne ressentis pas grand chose. Je n'avais pas ete habituee aux relations humaines, et puis de toutes facons elle fut remplacée, alors ce n'etait pas tres grave.

Le probleme vint de l'exterieur et non vraiment de moi. Chaque jour, des gens venaient et s'occupaient un peu de nous, c'etait des employes de la clinique specialisees qui etait censes nous apporter un peu de chaleur humaine. Je les connaissais de vue mais ne leur adressait pas la parole. Ils etaient superieurs a moi, m'avait-on appris et assené. Je ne voyais pas de raison de les attaquer. Ils pouvaient laisser la porte ouverte qu'on ne se serait pas enfuies. Nous n'etions ni heureuses, ni malheureuses, nous vivions dans le confort et une certaine insoucience liee a notre ignorance. Tout au long de la troisieme annee, je croisai le regard d'un garcon qui s'occupait de la maintenance. C'etait un gars de la Gente, mais sans les moyens de s'offrir des assurances vie. Pour moi, il n'etait rien d'autre qu'un paysage. Indifference.

On nous traita moins bien, vers la fin de la troisième. Je le remarquai et le demandai a la maintenance, qui ne me repondit pas. Bien. J'acquiscai docilement et m'assis sur le lit. Nous n'avions pas a savoir, si quelqu'un ne voulait pas nous dire quelque chose. Nous n'avions pas a nous enquerir de quoi que ce soit a la base, mais j'aimais bien mon oreiller, il etait confortable, et on me l'a enleve. J'etais un peu triste.

Une nuit, alors que les autres dormaient, j'étais assise près de la fenetre qui dispensait un peu de lumiere naturelle dans notre cocon artificiel. Je n'arrivais pas a bien dormir, sans mon oreiller. Je posai la tete sur ma main, regardant l'arbre qui bouchait a moitié le paysage, m'empechant de voir plus loin que le centre. C'etait le monde de la Gente, et de n'etait pas abilitee, pas autorisee a y aller. Ni a le voir, visiblement. Je soupirai, me demandant si je devais faire des assouplissements ou continuer les lecons de polonais que j'avais commencees l'avant-veille. J'allais me lever lorsque les veilleuses s'eteignirent. Je jetai un coup d'oeil par la fenetre qui dispensait un rayon de lune au travers du dortoir. En face, les veilleuses etaient encore allumees. Calme, je me dis que cela devait etre une panne, c'etait deja arrive une fois.

J'entendis taper contre la vitre. C'était le petit agent de maintenance. Je lui fit un petit signe de la main comme m'avait appris a le faire les menageres, me demandant pourquoi il passait par la fenetre. Il brandit un pied de biche et brisa le carreau. Un vent frais s'engloutit dans la salle et fouetta ma figure. Eberluee, je regardai cet individu violer l'endroit qui m'etait le plus sur. Il me chuchota en ma prenant la main

«Viens.
- Euh... pourquoi?
- On va t'effacer.
- Ah. Me transferer. Et alors?
- Non, pas te transferer ! T'effacer completement. Allez viens, on a pas le temps la !
- M'effacer?»

Malgre sa force, je m'opposais a lui, me demandant si il n'etait pas un individu dangereux.

« Je suis de la Gente. Tu me dois obeissance. Viens.
- ...»

Il avait malheureusement raison. J'acquiescai et enjamba la fenetre. Je demandai finalement

« Moi tout seule?
- Ouais. Trop de gens c'est encore moins discret que ca.»

Je ne posai pas plus de questions, ne comprenant decidement rien a ce qu'il racontait, et posai mes jambes sur la maigre bande d'acier dont le froid agressa ma peau. Je dus longer le mur afin d'eviter de tomber et malgre ma forme physique, eut du mal a rester en equilibre en pratique. Il dut me faire avancer. J'avais froid, j'avais envie de rentrer. Mais il etait de la Gente, et je ne pouvais pas m'opposer a lui... Je parvins a me hisser sur l'escalier metallique qui serpentait le long du batiment immaculé qui semblait presque briller sous le manteau bleuté de la nuit. Je me focalisais sur la route a suivre, veillant a ne pas poser le regard autre part. Je n'etais pas autorisee a regarder le monde exterieur a ma cellule. J'obeissais aveuglement pour ne pas etre en tort. J'entendis alors du bruit, alors que nous posions les pieds sur le sol dallé de la cour interieure

« Halte !
- Continue a marcher, viens ! »

On me disait de m'arreter, de marcher.. Trop d'informations a la fois. Je ralentis le pas, perplexe, quand je sentis une vive douleur traverser ma jambe. Avant meme de pouvoir aviser ce qui me causait pareille douleur, je tombai. Mon champ de vision se brouilla un instant. Je jetai un coup d'oeil a ma jambe, dont l'extremité avait ete brutalement sectionnée. Un autre coup fit valdinguer l'une de mes mains. La douleur paralysait mon corps entier. Le garcon me tira, me prenant dans ses bras.

« Halte ! »

Je voulus repousser le garcon. On me disait halete, je devais obeir. Cependant, ma conscience flancha par l'afflux de sang s'echappant de mon corps et ce fut le noir complet.

--

«Gladys, viens par ici.»

La jeune fille ferma son carnet. Ses souvenirs n'allaient pas s'envoler pour si peu. elle continuerait a ecrire plus tard... Gladys ferma son stylo et scella son pauvre journal. On lui avait dit de le tenir pour raviver ses souvenirs qui risquaient de s'effriter a tout moment, a present. Elle trouvait cela un peu stupide, et ne comprenait pas le sens de pareils conseils, mais elle se pliait docilement a ce que disait le medecin qui etait quelqu'un de sage et respectable. Pas comme certains, ne put-elle pas s'empecher de remarquer en attachant sa prothèse et en lacant ses chaussures. Aujourd'hui serait un grand jour. Ils pourraient enfin attaquer l'hopital central de la ville... Gladus fit legerement craquer ses phalanges en un geste particulierement cliché mais qui la faisait toujours autant rire lorsqu'elle le retrouvait dans les films qu'on lui avait fait voir. Durant ces deux ans, son ouverture au monde avait ete difficile. Surtout au debut, se dit elle, preparant son gilet.

«T'es enfin prete?
- Ouais ouais on n'est pas presses hein.
- T'façons les filles faut toujours que ca se prepare des heures...
- Tu veux mon poing dans la gueule?»

Par cela elle soulignait que mettre ses protheses souvent seule etait un exercice assez long. Son coequipier haussa legerement les epaules et se detourna, ne souhaitant pas discuter plus que cela. Elle avait toujours le dernier mot, apres tout. Gladys sourit legerement. En une demi-seconde elle sortit son pistolet de sa poche et tira trois rafales vers son coequipier qui eut juste le temps d'esquiver, roussissant quelques cheveux au passage. Il gromella

«Eh, t'avais dit un poing, pas un laser.
- Tralala ~ »

Face a l'air insouciant, presque innocent de la gamine, il prefera ne rien dire, sorte de grand frere inconsistant. Il la prit neanmoins par les cheveux pour la tirer jusqu'a la navette qu'ils allaient prendre. Le voyage fut assez long, la base n'etant pas toute proche de la ville. Gladys s'affaissa sur l'epaule de son sauveur et regarda le paysage. Il lui apparaissait dans toute sa splendeur decharnee, son chaos esthetique charmait ses yeux si fermés auparavant. Le monde etait grand et elle commencait seulement a le decouvrir. Cependant, une impression de «derniere fois» traversait son esprit. Et si c'etait la derniere fois qu'elle voyait l'entrelacement de ces branches nues, les lacs verdatres et le ciel rougeoyant ? Cette pensee lui arracha un morne sourire. Non, elle n'allait pas se faire tuer, quelle idee...

«'Tain !»

Desarmée par l'un des gardes, Gladys cherchait des yeux un truc utilisable, tout en se devant d'esquiver les tirs impitoyables de ces molosses. Elle savait a quel point ils etaient intraitables, surtout apres avoir perdu deux moitiés de membres. Gladys se jeta en derapant sous une carcasse de voiture. Disons que leur attaque n'avait pas ete aussi discrete que prevu. Ils allaient sans doute devoir se replier, les renforts arriveraient d'un instant a un autre et la situation deviendrait inextricable. Cependant, elle avait envie de regler son compte au barbare qui lui tirait dessus. La carcasse volait en eclat petit a petit, au fur et a mesure que les tirs desintegraient la tole. Elle allait devoir improviser. Et son coequipier detestait quand elle improvisait. Boarfe tant pis.

Gladys attrapa le pauvre reste de la voiture, qu'elle parvint a soulever sans trop de peine - comme il ne devait rester que deux trois morceaux de tole de toutes manieres - avant de se jeter en avant, son bouclier de fortune entre les bras. Au milieu de sa course, sentant l'acier faiblir, elle lanca son seul rempart sur l'ennemi qui visiblement ne s'attendait pas a cela. Avant qu'il ne puisse se debarasser de la voiture qui lui bouchait le paysage plus qu'autre chose, Gladys fondit sur lui, et frappa le poing de l'armoire a glace du revers de l'avant bras sans une once d'hesitation. Le garde laissa tomber l'arme qu'il tenait, les veines largement entaillées. Gladys retroussa sa manche qu'elle venait d'abimer en utilisant sa prothese et n'eut plus qu'a changer le mode de celle-ci pour achever celui qui lui avait pris son arme. Elle recupera la sienne.

« Vous etes encerclés. Veuillez deposer toute arme et mettre les mains derriere votre tete.»

... Et merde.
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Gladys Bluepath _
MessageSujet: Re: Gladys Bluepath   Gladys Bluepath Icon_minitimeJeu 12 Mar 2009 - 9:19

Gladys se rua dans une maison, dont elle escalada les etages un a un afin de parvenir aux toits, avant qu'elle ne se fasse remarquer. Elle chercha des yeux son coequipier a qui elle fit un signe. Mais a peine eut-il le temps de s'engager dans la voie des toits qu'une rafale le faucha. Gladys etouffa un cri de stupeur et se porta a son secours. Elle parvint a le porter sur son dos un peu plus facilement des qu'ils arriverent aux toits, mais ce poids sur ses epaules risquait de la ralentir et de l'handicaper. Gladys fit donc basculer son partenaire derriere une cheminee afin d'examiner ses blessures. Son torse etait profondement ouvert, et il n'en avait plus pour longtemps. Le regard de Gladys se ferma lorsque les yeux vitreux de celui qui l'avait auparavant sauvee de son triste destin se poserent sur elle. Il caressa doucement sa joue, savourant ses derniers instants aupres de celle qu'il avait toujours affectionnée et dont il avait reussi a tirer quelques sourires, malgre le vide de beaucoup de ses emotions. Peut-etre qu'au bout d'un moment, elle aurait reussi a comprendre... Il mourut une larme coulant le long de sa joue. Gladys ferma ses yeux et deposa un baiser sur son front tel qu'il etait coutume de le faire. Elle se leva et toute trace de tristesse effacee, elle lui tira plusieurs fois dessus. Histoire de voir si il etait bien mort. Si il etait vivant et attrapé, on pourrait le faire parler. C'est tout. Elle s'acharna etrangement sur son corps et ne le laissa en paix qu'une fois le pistolet dechargé de son energie. Elle lanca son arme aux pieds de son coequipier et marmona

«Cretin.»

Elle se detourna. Elle n'avait plus rien a faire ici, et devait fuir au plus vite avant que...

Un helicoptere rugit non loin d'elle. Elle ne l'avait pas entendu approcher, avec les rafales qu'elle avait tirees. Gladys eut juste le temps de se mettre a l'abri pour echapper aux tirs. Elle courut, sauta, bondit le plus vite qu'il lui etait possible. Elle avait tout fait pour s'accrocher a la vie, depuis ce jour. Elle n'allait pas se laisser avoir comme cela. Elle s'etait battue pour cette rebellion qui organisait des attentats dans cette ville manicheene qui ne semblait pas vouloir changer en mieux. Elle avait acquis trop de choses, elle avait fait trop de sacrifices. Elle avait vecu trop de choses, ces choses qu'elle devait noter dans son carnet pour s'en souvenir. Elle ne devait pas mourir. Gladys courut jusqu'a s'egarer dans les banlieues. Essoufflée elle s'engagea dans un grand parc, lieu ou elle serait plus a l'abri que dans les rues. Des voix, encore. Decidement jamais tranquille. Blessee assez legerement, elle n'etait pas en danger, mais surtout fatiguee, se demandant comment elle pourrait retrouver le camp sans y attirer les autorites. Il etait temps de reprendre les chemins du toit. La premiere batisse sur son chemin fera l'affaire.

Oui, elle ferait l'affaire...

Physique :

Gladys était une belle femme. Ses doubles se devaient de l'etre egalement. Certes elle n'est pas parfaite mais on pourrait la qualifier d'assez petillante dans son genre. Elle est d'assez petite taille, ne depassant pas le metre soixante dix, ce qui est fort rare a son epoque ou la taille moyenne d'une femme a atteint le metre quatre-vingt. Mince et longiligne, elle a des muscles de danseuse, forts mais discrets, des articulations souples dues a ses maints entrainements. Cependant, des handicaps physiques lui ont rendu la vie dure. En effet, elle a perdu la moitié de son avant bras gauche et une grande partie de sa jambe droite. Les protheses sont extremement perfectionnées certes mais n'egaleront jamais l'habilité d'une jambe humaine, elle est souvent bien plus maladroite que ses confreres a cause de cela, ne sachant pas encore tres bien les utiliser. Elle a pourtant demande a ce que beaucoup d'options soient disponibles, notamment au niveau de la main dont elle peut aiguiser les extremités et du revers de l'avant bras cachant une lame. Ce ne sont que des exemples, mais la plupart des autres options sont purement utilitaires.

La jeune femme a ete faconnée par les combats, elle en perd un peu de sa beaute. Beaucoup de cicatrices jalonnent son torse et ses bras, seul son visage semble a peu pres intact. Ce joli visage de poupee que le modele original lui a donné... Gladys a en effet un visage assez charmant, un petit visage aux traits reguliers et aux grands yeux d'une couleur indefinissable, se baladant selon l'eclairage entre le violet le vert ou le bleu. Ils sont en general tres calmes, les fins sourcils surplombant ses grands yeux aux longs cils ne cillant pas souvent. Ses courts cheveux blonds sont parsemés de meches colorées. Seul son visage est resté intact. Seul son visage pourrait ressembler a celui d'une poupee. Une poupee douce et calme qui n'aspire ni a tuer ni a epargner, seulement a vivre telle une humaine...

Caractère :

Gladys n'a pas une personnalité tres affirmée. Et pour cause, les traces d'originalité qu'elle aurait pu avoir etaient etouffees dans l'oeuf a l'hopital, ou elle devait aimer ce que son original aimait, qui n'etait pas du meilleur gout. Sauvee par son futur coequipier, elle aurait pu nourrir quelque chose en elle, cependant malgre ses propres efforts et ceux de son entourage, elle ne comprend pas beaucoup des reactions humaines. Elle nourrit une sorte d'affection envers ceux du camp et son sauveur qui se traduirait par une amitie, mais elle ne va pas souvent jusque la. Par contre, elle a pu voir la haine et les effets qu'elle avait. La sienne s'est tarie des qu'elle l'a ressentie, comme tout autre sentiment. Le seul qu'il lui reste est une sorte d'amertume desinteressee.

Cependant, malgre ses penchants assez plats, elle peut etre d'assez agreable compagnie. Elle sait rire des blagues vaseuses de ses compatriotes et malgre sa brusquerie involontaire qui l'a faite bruler pas mal de tentes, on peut dire qu'elle est assez utile. Le sourire ne lui est pas inconnu et lui reste agreable, cependant les occasions sont rares de sourire dans son pays et elle s'accroche a cette ephemere joie le plus longtemps possible avant de replonger dans la platitude la plus morne. La pitié ou la rage lui sont inconnues. Ses gouts sont peu prononcés. Calme et neutre, c'est tout ce qui lui reste, c'est ce qui peut apaiser et ce qui peut blesser le plus. La neutralité. L'indifference. Un sourire ephemere.

Ses seules passions se sont resumees a la medecine et a l'electronique. Elle sait dispenser des premiers soins bien efficaces et aurait aimé en apprendre plus sur le sujet, mais elle etait surtout envoyée au front alors son temps libre etait assez limité. Quant a l'electronique, elle ne s'y connait pas tellement en piratage mais arrive a bidouiller pas mal de choses en son avantage.

Pouvoir : Pouvoir transformer tout élément contenant de l'H2O en glace

Alter Ego Astral : Une fouine sans nom.

Passion(s) : L'electronique et la medecine
N'aime pas / Phobie(s) : La foule

Pour avoir le personnage :

Avez-vous bien lu les règles ? Toup toup (Aphie- flemme de mettre en gras et en violet)
Où avez vous trouvé ce forum ? Ohoh 8D
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ? Nope
♦ ...Dans ce forum ? Nope \o/
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Gladys Bluepath _
MessageSujet: Re: Gladys Bluepath   Gladys Bluepath Icon_minitimeVen 13 Mar 2009 - 20:30

Gnuf è_é *accepte*
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Gladys Bluepath _
MessageSujet: Re: Gladys Bluepath   Gladys Bluepath Icon_minitime

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