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 Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE]

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Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] _
MessageSujet: Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE]   Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] Icon_minitimeDim 14 Juin 2009 - 20:39

    [En fait si, vous pouvez répondre]


    - À demain !

    Descendant la côte à toute vitesse sur son vélo, Barthélemy agitait le bras en direction de ses camarades qui se faisaient de plus en plus petits derrière lui. Encore une belle soirée qui s'annonçait, encore un délicieux repas qu'aurait préparé sa mère durant la journée, encore les cris de son père à l'encontre de la société qui animeraient le repas. Les soirées dans la famille Soren étaient constamment comme ça, et invités ou pas, elles ne dérogeaient jamais à la règle. Et bien que tout ceci soit teinté d'une banalité qui en ferait déprimer plus d'un, Bartok y voyait un moment où la famille était réunie, où l'on s'écoutait parler tout en avalant goulûment un met délicieux. D'ailleurs, son estomac se manifesta à peine le blondinet se demanda-t-il ce qui se présenterait dans son assiette. Poisson ? Viande ? Et quels légumes ? Une salade peut-être... À moins qu'elle n'ait opté pour un plateau télé !

    - D'où ça sort ça ?

    Les pneus du vélo crissèrent sous la pression des freins qu'ils n'avaient pas vue venir, tout comme les semelles des chaussures de Bart eurent chaud au talon lorsqu'il décida d'en plus, histoire d'être sûr de s'arrêter pour de bon, tendre les jambes. Les traînées de caoutchouc s'arrêtèrent devant de grandes grilles donnant sur un jardin à l'allure glauque, lequel menait à un manoir à vous donner la chair de poule. Mais Bart n'ayant rien d'un piaf de basse-cour ne releva pas ce détail et, intrigué, mit pied à terre. Ce bâtiment n'avait jamais été là, pas même durant la matinée. Ou du moins, le jeune homme ne l'avait alors pas remarqué. Et bien que tout ceci n'ait rien de naturel, la première pensée qui lui vint à l'esprit fut "chouette, des nouveaux voisins !". Il poussa alors les grilles, songeant sur le coup qu'elles avaient bien besoin d'être huilées, et avança jusqu'à l'immense porte d'entrée.
    N'y trouvant aucune serrure, il décida donc de frapper trois fois, de manière à bien se faire entendre dans une si grande demeure. Mais rien, pas une réponse. Du moins, pas de réponse humaine. La porte, elle, avait l'air décidée à ce que le blondinet entre, et lui tendit une perche de taille en s'entrouvrant dans un grincement sinistre. C'en fut trop pour la curiosité de Barthélémy. Ce dernier finit de pousser la masse en bois, et fit quelques pas à l'intérieur, avant d'entendre la porte claquer violemment derrière lui, le faisant se retourner dans un sursaut. C'est à cet instant qu'il réalisa qu'il venait de faire une grosse bêtise.


    - Maman...

    Mais là où il était, elle ne pourrait pas l'entendre. Complètement apeuré, le blondinet s'acharna sur la poignée qui ne voulait rien entendre. Pris au piège. Se retournant pour juger sa situation, Barthélemy aperçut un panneau d'affichage, et eut la bonne idée d'aller s'y renseigner. Chacun des mots qui y étaient écrits lui donnèrent des frissons dans le dos. Il ne lui en fallait pas plus, il avait déjà gobé tout ce qu'il venait de lire.

    - J'suis sûr qu'ils font pas de rôti de bœuf ici...
    - Coin.


    Un couinement sinistre, digne d'un canard en plastique, avait été émis juste derrière lui. Se retournant par petits mouvements des épaules, Barthélemy fut persuadé qu'il avait atterri en Enfer à la simple vue de l'animal : un pingouin turquoise qui ne lui arrivait même pas au mollet. Même s'il se l'était inventé étant enfant, il l'avait banni de sa mémoire, et considérait donc ce face à face comme leur première rencontre.

    - AAAAAAH !

    C'en était trop pour lui. Ses jambes s'emballèrent et le dirigèrent vers une destination inconnue, chose contre laquelle il n'était point, du moment qu'il s'éloignait de l'animal du démon. Enfin, c'était sans compter sur la colonne de marbre qui jaillit en plein milieu de sa trajectoire et qu'il n'eut pas le temps d'éviter. Ou plutôt, qu'il n'avait pas vue, restons réalistes.
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Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] _
MessageSujet: Re: Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE]   Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] Icon_minitimeDim 14 Juin 2009 - 21:10

[ Parce que moi aussi je suis venus ici pour Rp ]

Parce qu’il arrive un moment ou tout vas de travers, parce qu’il arrive un moment où l’on a besoin de partir. Elle avait pris sa valise, l’avait remplis et était partis, la nuit. Elle avait traversé la forêt, elle avait couru parce qu’elle avait eu peur. Et la voila à présent dans une vieille bâtisse. Samuel posa sa valise devant la porte et fit quelques pas dans le hall, là elle tourna autour d’elle pour regarder l’immense pièce qui était vide. Sam passa sa main dans son cou se demandant que faire à présent, cela n’était pas très comment dire polie d’entrer chez quelqu’un en pleine nuit. Elle se décida tout de même a avancé et d’une voix tremblante elle appelait :
-Excusez moi ?....Excusez moi ?!...EXCUSEZ-MOI ??!!
Elle marqua un temps d’arrêt et tenta une nouvelle fois. S’il n’y avait personne et bien, elle repartirait comme elle venait d’entrer.
-Il y a quelqu’un ?...Répondez s’il vous plait…Je me suis perdue et…
Samuel soupira et se retourna tête baissé, visiblement il n’y avait personne où bien ils dormaient tous.
-A quoi bon, de toute façon il n’y a personne ici ce que je peux avoir de la chance…et en plus je parle toute seule ! Raaah...
Elle secoua sa tête de droite à gauche comme pour chasser cette mauvaise habitude qu’elle venait de prendre et entreprit de reprendre ses valises quand elle entendit du bruit dans l’entrée. Sam se retourna rapidement et un peu effrayé, elle répéta encore la même phrase.
-Il, il y a quelqu’un ? *Silence* Ce n’est vraiment pas marrant, je me suis perdue, montrez vous.
Mauvaise initiative peut-être, une masse blanche sortit de nulle part se montra derrière un des sièges, la jeune fille sursauta et dans un petit cri, elle porta ses mains au visage et tout devint noir [nan c’est pas vraiiiie =_=] mais pas comme lorsqu’on se cache les yeux pour une surprise, plutôt comme lorsqu’il n’y a plus que du noir autour de nous. Elle avait l’impression d’être dans une pièce totalement noir, pas sans lumière, non, puisqu’elle voyait le planché vieillit par le temps, comme si elle était entouré de murs…noir, oui c’est ça, noir. Comme une ombre ? Par curiosité elle passa sa main sur le « mur d’ombre » et celui-ci n’était pas dur, non. De l’extérieur, on ne voyait d’une sorte d’immense boite avec par moment des mains qui sortaient de nulle part. Samy respira un bon coup et s’assise par terre sous le choc.
-Ça, c’est vraiment, mais alors vraiment pas normal du tout.
L’adolescente resta ainsi, dans son cube d’ombre au moins 5 minutes à réfléchir sur les évènements lorsqu’un oiseau réussit à entrer dans sa petite pièce qui n’est sensé protéger qu’elle seule. Le volatil était un moineau, un moineau comme on en croise souvent, très, très souvent, un oiseau ordinaire quoi. Mais lorsqu’il entra Samuel se sentit en sécurité, il semblait la connaitre plus que tout et accroché à sa patte, il y avait un petit rouleau de papier. Elle s’empressa alors de prendre ce petit parchemin lorsque l’oiseau se posa sur sa main.
« Samuel robert,
Tu es entré ici en pleine nuit et je ne t’en félicite pas »
-On me fait la morale ou quoi ? Je rêve mon dieu…
Sam se frotta les yeux et continua à lire, se demandant ce que signifiait tous ce cirque tout a fait grotesque et surtout, quand pourra-t-elle dormir un peu.
« Je suis ton AEA, si tu avais pris la peine de lire le panneau à droite de la porte d’entrée au lieu de crier comme une idiote en réveillant les pensionnaires ET le fantôme que tu as vus a l’instant tu saurais de quoi je parle »

Samuel regarda intriguer l’oiseau et pensa qu’elle ferait mieux de se lever et de partir de cet endroit de fou mais elle replongea tout de même dans ce texte si étrange.
« NE PENSE PAS A PARTIR D’ICI ! »

Sam regarda autour d’elle, qui pouvait bien savoir ce qu’elle pensait en ce moment même.
« Je suis Tim, ton moineau.
Tu sais celui qui a mangé le gâteau de Tante Sophie et celui qui a cassé la télécommande de la télé d’Oncle Ted et celui qui a déchiré le courrier ? Mais malheureusement, tu n’as jamais voulus me donner la parole alors que tu m’as crée ! Et oui, je n’étais bon qu’à faire des bêtises et t’écouter te plaindre la nuit.
Pour tout te dire je suis ton ami imaginaire en gros, si tu veux. J’ai disparus quand ton père est mort et quand ta mère et partit dans un centre. Depuis tu m’as oublié, mais en entrant ici et bien…me revoilà ! »

-Tim ?
A ce moment là, l’oiseau chanta comme pour acquiescer.
« Oui, oui, c’est moi !
Depuis que tu es ici j’ai repris en quelques sortes vit vois-tu ?
Mais en pénétrant dans ce pensionnat… »

Samuel interrompit sa lecture et regarda le moineau.
-Alors là, je t’arrête tout de suite ! Un Pensionnat ? Je viens de fuguer d’un internat pour me retrouver dans ce pensionnat ?! Mais, mais c’est…Raah je sors d’ici.
A ce moment précis son cube d’ombre explosa en poussière et elle se dirigea vers la porte. Elle tourna plusieurs fois la poignée, rien à faire. La porte était comme bloqué. Elle laissa tomber et glissa le long de la porte. Tim qui virevoltait dans les airs au dessus de la tête de Sam, se posa sur son crâne et lui picora le front. Elle réagit en un éclair et elle le repoussa doucement.
-Je te lis ok ?
« Donc je disais…
En pénétrant dans ce pensionnat tu as hérité d’un pouvoir. C’est ça le gros cube noir, l’espèce de pièce que tu as créé en voyant le spectre. Tu contrôles les ombres. Tu modifie, amplifie créé des ombres a volonté, tu créer des clones d’ombres des objets, enfin des ombres d’objets. Et puis j’ajoute avant de te dire au revoir, que même si je ne parle pas, je chante alors écoutes mes chants, observes moi et tu me comprendras. Si tu me tue je reviendrais a la vie et te tuerais sois en sur !
Bye-bye
Tim. »

Samuel sourit à la dernière remarque de son ami et elle le caressa d’un doigt.
-Désolé de t’avoir oublié…Elle prit sa valise et lorsqu’elle se releva, elle se retrouva nez a nez avec un panneau d’affichage, rien de plus banal. Elle le lu rapidement « n’hésitez pas, j’ai comme vous, désespérément tenté de sortir des centaines de fois, en vain. » Samuel sourit et pensa que c’était parfait, elle qui voulait partir.
-Bon Tim, trouvons-nous une chambre à coucher, je suis crevée. Tu connais les lieux, alors guide moi.
L’oiseau s’envola et Sam se contenta de le suivre gentiment. Elle entendit ensuite la porte se rouvrir et, alors qu'elle était déjà plutôt loin, elle accouru vers celle-ci et trébucha sur le corps d'un jeune homme qui venait sans doute de se prendre le marbre devant lui, il avait l'air....effrayé. Si cela était le mot.
-Coin...Coin...
Un petit pinguoin turquoise tournait en rond autour des deux adolescent a présent au sol. *Qu'il est mignon *3* * Samuel devait être la seule a penser cela. Tim lui, le moineau, sautillait derrière le petit animal, quel beau duo d'abrutis. Elle se releva avec mal et s'agenouilla près de l'adolescent sonné.
-Vous allez bien ?
Sans réponse, elle le secoua du doigt, tapotant sur l'épaule du jeune garçon avec son index.
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Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] _
MessageSujet: Re: Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE]   Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] Icon_minitimeLun 15 Juin 2009 - 13:18

    - Et la priorité à droite ?

    Étalé de tout son long sur un plancher à l'air douteux, Barthélemy Soren maudissait je jour où cette colonne avait vu le jour. Couché de tout son long sur le ventre, jambes et bras respectivement tendus en arrière et en avant, il toussa violemment, la poussière s'étant incrusté entre les lattes qui avoisinaient son visage ayant quelque peu irrité ses sinus. Il avait mal, il était perdu, avait chopé une allergie, mais la présence démoniaque ne se faisait plus sentir. Sans doute n'avait-ce été qu'un tour que lui avait joué son imagination, que cette colonne avait effacé, comme par... Magie ? En même temps dans cet endroit, ça n'aurait pas été étonnant à en croire les petits mots qu'il avait pu lire. Le voici donc totalement libéré d'une présence non désirée, ou plutôt, redoutée.

    - Coin coin.

    Oh, flûte alors, j'ai parlé trop vite... Bart souleva avec peine la tête, la trace du plancher gravée sur l'une de ses joues, et regarda derrière lui, encore une fois. Le pingouin avançait d'une démarche singulière consistant à se balancer de droite à gauche tout en gagnant du terrain, brandissant à chaque "pas" ses pattes dangereusement palmées. C'en était terminé de Barthélemy Soren, sa vie s'achèverait dans un manoir hanté, hors de portée de tout regard extérieur, et personne ne songera à l'atrocité qu'il aurait subie. Une larme perla au coin de son œil droit. Adieu rôtis, adieu formats aigle, adieu adieu, adieu Bartok.
    Et, alors qu'il se préparait à endurer les pires souffrances pour finalement mourir dans l'anonymat, une violente douleur le prit au flanc. Je ne saurais vous dire s'il s'agissait du droit ou du gauche, mais finalement, quelle importance ? Le pingouin exécutait sa terrible tâche, et le blondinet était bien trop terrorisé pour regarder, le visage enfoui dans ses mains.


    - Vous allez bien ?

    Une feinte du vil animal ? Non, impossible... Ou alors l'oiseau avait un talent naturel pour imiter la voix d'une adolescente dans la fleur de l'âge. Barthélemy ouvrit doucement les yeux, et les leva lentement vers ce qu'il vit être une jeune fille brune.

    - Aïeuh.

    Oui, aïeuh, c'était le fond de la pensée de Bart à cet instant précis. Jusqu'à ce qu'un "coin coin" constant ne lui parvienne à l'oreille. Il était encore là ! Leur tournant autour, suivi d'un moineau. L'air terrifié, il se servit de l'inconnue comme d'un bouclier humain.

    - Aaaah ils sont deux maintenant !

    La force persuasive du pingouin turquoise était aberrante. Il lui suffisait d'un instant pour rallier un autre volatile à sa cause soit : éliminer tout être blond du nom de Barthélemy étant à cet instant précis, tétanisé par la peur. Jusqu'à ce qu'il ne remarque une chose. Ses yeux s'abaissèrent, lui donnant une magnifique perspective sur le corps de la jeune femme. Et quand je dis "corps", je parle bien d'un corps, ne comportant que des sous vêtements. il n'en fallut pas plus pour faire passer Bart du cachet d'aspirine à la tomate en un quart de seconde. Comme s'il allait deviner que son pouvoir consistait à voir les corps au delà des matières. Et pour l'instant, il n'en était qu'au stade "vêtements".

    - Tu tu tu tu tuuu... Vous êtes tous habillés comme ça ici ?
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Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] _
MessageSujet: Re: Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE]   Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] Icon_minitimeLun 15 Juin 2009 - 16:01

Quand le blondinet ouvrit les yeux, il sauta derrière Samuel. Il avait si peur que ça de cet animal ? Le pauvre petit pingouin…Alors que Samuel se baissait encore plus qu’elle ne l’était pour attraper le petit AEA de l’inconnu, elle entendit enfin le garçon s’exprimer a elle et pas a lui-même ou aux deux abrutis. Elle se retourna face au jeune homme qui était rouge, autant que le tee-shirt que portait Sam. Elle baissa son regard sur ses vêtements, n’y trouvant rien de bien particulier. Elle tenait fermement le pingouin dans sa main gauche et de la droite lui caressait le crâne. Tim, un peu jaloux, monta sur l’épaule de la jeune femme et frotta sa joue contre la sienne. Elle sourit et dit au garçon qui avait l’air confus et très embarrassé.
-Habillés comment ? Je suis normale. Tee-shirt, mini-jupe. Tout ce qu’il y a de plus banal. Si dans la ville où vous étiez les filles n’étaient pas comme ça et bien c’est que vous ne venez pas de la même que moi en tous cas.
Elle lui adressa un sourire des plus amicaux pour le mettre en confiance. Il n’avait vraiment pas l’air bien. Surtout en présence de son AEA ce qui est plutôt étrange, le pensionnat aurait-il fait une erreur d’AEA ? Elle leva les yeux au ciel, enfin au plafond come pour y trouver sa réponse et se dit qu’il n’avait peut-être pas compris la situation.
-Vous n’avez peut-être pas compris la situation…On est enfermé ici pour toujours en gros. Lorsqu’on est entrés, on nous a attribué un pouvoir et un AEA, l’AEA c’est notre ami imaginaire en quelque sorte. N’est-ce pas Tim ? L’oiseau se mit à voler dans les airs et vint sur l’épaule du jeune homme. Le vôtre c’est ce petit pingouin. Et mon pouvoir à moi c’est contrôler l’ombre. Pour l’instant ça ne m’est d’aucune utilité malheureusement…
Samuel espérait avoir réconforté le garçon qui restait tout de même très rouge. Elle posa sa main sur son front pour prendre sa température mais il n’était pas chaud, elle se leva et lui tendit sa main pour qu’il se lève. Bien évidemment avant cela elle avait reposé le petit animal turquoise au sol et Tim était revenu sur son épaule.
-Vous n’avez pas l’air bien Monsieur….Monsieur comment d’ailleurs ?
L’adolescente avait prit très tôt l’habitude de vouvoyer les gens quand elle ne les connaissait pas, même si leur âge était proche du sien. Cela pouvait paraitre bizarre mais elle ne s’en rendait pas vraiment compte. Et puis, cet homme avait l’air un peu plus âgé qu’elle. Après s’être relevé, elle se présenta enfin à lui.
-Samuel Robert, enchantée. Je viens d’arriver quelques minutes avant vous. Euhm…Vous avez l’heure ? Quand je suis arrivé, il était très tard et donc….donc voilà.
Elle lui accorda un autre sourire, il devait être chanceux. Elle ne sourirait comme ça qu’aux enfants. Peut-être qu’elle se comportait ainsi car il ressemblait plus a un gosse de 7 ans qu’a un mec de 19 ans. Tim sauta par terre pour suivre son ami Mr. Coin-coin, rebaptisé ainsi par notre chère Samuel, ainsi le « coin » de Mr. Coin-coin était automatiquement suivi d’un « piip » de Tim. Sam, attendrit par ce petit spectacle s’accroupie pour être a la hauteur des deux AEA.
-Si l’on oublie qu’ils sont un pingouin et un moineau ils sont trop mignons, n’est-ce pas ?
Elle releva la tête vers le beau blond l’invitant du regard à faire de même. Les deux oiseaux marchaient en formant des petits huit, c’était vraiment adorable *o*.

[ vraiment minuscule, pardon =/ ]
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Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] _
MessageSujet: Re: Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE]   Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] Icon_minitimeMar 16 Juin 2009 - 2:13

[Hum, je pense le mien risque de pas être terrible. Et je ne dirai pas "non plus" parce-que le tiens est très convenable :] ]


    Barthélemy était au bord de l'explosion cardiaque. Les vaisseaux sanguins présents dans ses tempes tentaient de les exploser, tendis que ses yeux ne savaient plus où se poser. Où qu'ils ne fixent la jeune fille, ils se voyaient confrontés à de la chair dénudée, et s'ils essayaient de se réfugier sur un bout de tissu, ils se retrouvaient face à des atouts féminins dont ils se seraient bien passés. La regarder dans les yeux ? Après avoir vu tout le reste, Bart n'aurait pas osé. Faisant un bond en arrière, il jugea préférable de s'éloigner reprendre son souffle.

    - Habillés comment ? Je suis normale. Tee-shirt, mini-jupe. Tout ce qu’il y a de plus banal. Si dans la ville où vous étiez les filles n’étaient pas comme ça et bien c’est que vous ne venez pas de la même que moi en tous cas.

    Cette demoiselle et lui n'avaient pas la même notion du t-shirt, et encore moins de la minijupe songea Bart. Chez lui, cette dernière arrivait minimum mi cuisse, et quant au t-shirt, il était sans armatures. Traumatisé comme il l'était, autant dire que le sourire se voulant rassurant de la demoiselle ne l'atteignit pas le moins du monde.

    - Vous n’avez peut-être pas compris la situation…On est enfermé ici pour toujours en gros. Lorsqu’on est entrés, on nous a attribué un pouvoir et un AEA, l’AEA c’est notre ami imaginaire en quelque sorte. N’est-ce pas Tim ?
    Le vôtre c’est ce petit pingouin. Et mon pouvoir à moi c’est contrôler l’ombre. Pour l’instant ça ne m’est d’aucune utilité malheureusement…


    Pourquoi lui disait-elle ce qu'il avait déjà lu sur le panneau ? Quoi ? Ce pingouin était son alter égo ? Impossible, il s'agissait là d'un immonde oiseau psychopathe et assoiffé de sang. De son sang. À moins que...
    L'imagination de Barthélemy s'emballa, ce qui lui fit faire abstraction de tout ce qui se passait autour. Ce dangereux animal le représentait ? Mais alors, il n'était pas ce qu'il croyait être... Alors qu'il avait toujours cru dormir comme un bébé loir fatigué d'avoir englouti une plaquette entière de somnifères, il avait donc été un dangereux criminel, sadique et discret. Oui, discret, parce-qu'il n'avait jamais rien lu dans le journal qui ait été en rapport avec des crimes abominablement commis. C'était donc ça, c'était donc sa nature profonde, c'était...


    - Monsieur comment d’ailleurs ?

    Brusque retour à ce qu'il restait de la réalité en ce lieu sinistre. Monsieur ? D'où l'appelait-elle comme ça ? Et pourquoi le vouvoyait-elle ? Barthélemy tendit ses mains devant lui, vérifiant qu'elles n'étaient pas ridées. Sait-on jamais, en passant cette porte, peut-être avait-il vieilli d'une cinquantaine d'années, mais il n'en était rien. Elles étaient toujours aussi blanches et aussi effilées que quand il était entré.

    - Ba, Ba, Ba... Barthélemy.

    Ne lui demandez pas de parler correctement devant une jeune fille dénudée et un pingouin. Trop tétanisé pour réagir lorsqu'elle posa sa main sur son front, il lâcha un soupir de soulagement lorsqu'il la senti s'éloigner un peu. Il en avait presque oublié le pingouin.
    Il l'avait totalement banni de son esprit à l'instant même où la dénommée Samuel s'était levée. Avait-elle seulement idée de la perspective qu'elle lui offrait ? Ou plutôt, faisait subir, n'oublions pas qu'il s'agit ici de Bart.


    - Gniiiii...

    Déglutissant difficilement, Barthélemy ne fit aucun mouvement, se contentant de suivre Samuel des yeux, par politesse, puisqu'elle lui faisait l'honneur de lui tenir compagnie. Et comme Bartok avait été bien élevé, dans le respect et l'attention des autres, il était impensable pour lui de détourner le regard. Quoique. À présent, elle était accroupie à côté de lui. Et qui dit demoiselle accroupie, dit cambrure. Et qui dit cambrure dit "Bart a besoin d'air, ouvrez les fenêtres !".

    - Si l’on oublie qu’ils sont un pingouin et un moineau ils sont trop mignons, n’est-ce pas ?

    À vrai dire, le pingouin et le piaf de ville avaient été relégués au second plan. Le blondinet pointa tour à tour le niveau du soutient gorge puis de la culotte de l'adolescente.

    - Blanc, blanc... Dentelle...

    Mettons que c'était en effet le cas, Samuel portait des sous vêtements blancs en dentelle, par souci de pratique pour ce post manquant cruellement d'imagination. Certes, j'aurais pu lui faire dire "lingerie coquine rouge et noire à nœuds et froufrous, mais c'eut été potentiellement risqué de faire mettre à un personnage, qu'au fond je connais moins bien que sa narratrice, des dessous affriolants. Autant rester dans le classique.
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Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] _
MessageSujet: Re: Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE]   Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] Icon_minitimeMar 16 Juin 2009 - 14:53

Samuel ne comprit pas ce que disait Barthelemy, il pointait du doigt sa poitrine et ses hanche et répété « blanc, blanc…Dentelle… ». Elle se mordit la lèvre inférieure, signe qu’elle réfléchissait et dit tout aussi naïvement que paraissait Barthélemy.
-Quoi, blanc ? Dentelle ? La seule chose qui ressemble à ça se sont mes sous-vêtements et ça, tu ne peux pas…
Elle marqua un temps d’arrêt, l’expression sur son visage changea pour laisser place à un air blasé, sans aucunes expressions. Elle dit alors, ne s’adressant qu’à elle-même.
-Il peut les voir. Non. Il ne voit que ça. Il me voit presque à poil…
Pendant qu’elle parlait, elle s’était levé et retourné dos à Soren. Son air changea encore une fois et cette fois-ci elle n’éprouvait que de la haine envers Barthélémy, c’est vrai quoi, il la voit comme ça et il dit rien, il profite ? Elle ria jaune et se retourna face a lui. Petit à petit elle se baissait et finit par lui sauter dessus, lui tenant fermement les épaules et le secouant en avant et en arrière.
-Tu me vois en sous-vêtements et tu ne dit rien ! Mais tu…tu ne réfléchis pas ou tu as fait exprès ? Tu comptais me le dire quand au juste !
Elle se re-rendit compte de la situation et se pencha pour obliger Barthélémy à s’allonger. Elle lui plaqua ses mains sur ses yeux.
-Tu ne regardes pas pervers ! Ou ton pingouin te suceras le cerveau jusqu’au dernier neurone !
Samuel était donc à cheval sur le pauvre Barthelemy à qui elle cachait la vue avec ses mains, du moins elle espérait bien. Elle soupira, restant dans la même position, cherchant une solution a son problème, car oui c’était SON problème a elle après tout. Elle était victime du pouvoir de ce mec et lui, lui…Enfin. C’était pour ça qu’il était rouge et semblait plus effrayé qu’autre chose. Au moins il n’avait pas attrapé de maladie c’était déjà ça.
-Tu me vois comme ça depuis quand au juste ? Tu n’arrives pas à contrôler ton pouvoir ?
Et pour ne pas être interrompue par le pingouin qui faisait tant peur a Barthelemy, elle s’enferma avec le jeune homme dans sa boite d’ombre, ainsi, personne ne pourrait rentrer, sauf Tim bien sur. Elle stoppa son emprise sur le jeune homme en arrêtant de lui boucher la vue un moment pour pouvoir se passer la main dans les cheveux, ça l’aidait à réfléchir. Mais quand Soren releva la tête elle lui colla immédiatement ses mains sur les yeux.
-Réfléchissons…
Elle se mordit une nouvelle fois la lèvre inférieure, voyons…Elle s’était enfermé avec lui dans sa salle d’ombre, évitant ainsi l’intrusion de l’animal turquoise, elle lui cachait les yeux avec les mains et avait le contrôle de la situation si l’on en croit la position qu’elle avait sur le jeune homme. Comment éviter qu’il ne pose le regard sur elle…
-Et si, tu me regardait uniquement dans les yeux ? C’est parfait non ?
Elle hotta ses mains du visage du garçon et se releva pour s’asseoir par terre. Samuel soupira, elle avait trouvé une solution qui n’était surement pas la bonne mais elle l’avait trouvé.
- Excuse-moi.
En disant cela elle passa sa main dans son coin, signe qu’elle était embarrassé, En même temps, elle lui avait bouché la vue 5 bonnes minutes et l’avait immobilisé au sol pendant qu’elle réfléchissait, un peu bête comme résonnement. Elle appela Tim qui traversa aisément la barrière noir tandis qu’on entendait un petit « boum-boum » près de la jeune fille. Le pingouin tentait désespérément de rentrer. Elle regarda Barthelemy dans les yeux et lui dit :
-Je ne le ferais rentrer ici que si tu le veux. Mais sache qu’il te suivra toujours, il ne veut que ton bien c’est ton ami que tu le veuille ou non.
Le petit oiseau se posa sur le doigt de sa maitresse qui le caressa tendrement lui souriant. Puis Tim sautilla sur le bras jusqu'à l’épaule de Samuel où il s’arrêta pour se recroquevillé dans le creux du cou de la jeune fille. De temps à autres, il frottait sa joue contre la peau de Sam qui, du bout des doigts le caressait dans le sens des plumes, de la tête jusqu'à la queue. Barthelemy était réduit au second plan, il ne pourrait sortir d’ici que si Samuel le souhaite. Elle lui adressa un regard.
-Tu devrais faire ami-ami avec lui. Pourquoi tu ne l’aimes pas ?
Elle marqua un temps d’arrêt cherchant quelque chose à dire.
-S’il avait voulu te tuer tu serais déjà mort depuis longtemps de toute façon.
Elle ricana à sa remarque qui n’avait rien d’amicale. Puis elle bailla, elle n’avait pas dormit depuis longtemps et tombait presque de fatigue, elle sourit dans le vide oubliant un instant ce qui se passait tout près d’elle.
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MessageSujet: Re: Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE]   Maman, qu'ai-je fait ? [LIBRE] Icon_minitime

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