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 Une arme humaine... Trouillarde? [Libre]

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Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] _
MessageSujet: Une arme humaine... Trouillarde? [Libre]   Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] Icon_minitimeJeu 9 Juil 2009 - 20:04

    Cela faisait maintenant presque quarante-cinq minutes qu’Amery courait ainsi, à en perdre haleine. Ses muscles commençaient à faiblir, le suppliant de s’arrêter, mais il ne le pouvait pas. S’il le faisait, s’il écoutait son corps tendu à bloc et ses poumons en feus, il n’en sortirai sûrement pas vivant. Sauf s’il tuait, mais il n’était pas un assassin, et ce n’était pas une mince à faire. Non, il devait simplement encore courir, martyrisé par le bruit des sabots qui le poursuivaient. Un rictus montrant l’effort se peignait sur son visage, des gouttes de sueurs perlant sur son front et ses joues. Derrière lui, il entendait le puissant souffle du cheval qui le coursait, lui aussi semblait à bout. Le jeu allait se jouer sur le premier qui lâcherait, et Amery espérait que ce ne soit pas lui. Le chemin sur lequel il courait était fait de terre, et le martèlement de ses pas et ceux du cheval soulevaient de la poussière qui était retenue par les arbres encadrant ce chemin, lui piquant les yeux. Puis enfin, les arbres se dissipèrent, et il fut enfin sortit du bois. Encore mieux : un manoir s’élevait sur une colline à sa gauche. Sa chance de s’en sortir. Sans perdre une seconde, il vira à gauche et gravit à pleine vitesse la pente douce de la colline. Il avait accéléré, poussant ses muscles à leur limite, prêts à rompre jusqu’à tout instant – et pourvut que cela n’arrive pas ! –. Ses pieds s’enfonçaient dans la terre, parfois glissaient lorsqu’elle était meuble. Il tourna la tête par-dessus son épaule, voyant le cheval luisant de sueur à une dizaine de mètres de lui. Et puis il fut enfin arrivé devant la porte. Il pria le ciel qu’elle ne soit pas verrouillée en posant la main sur la poignée. Lorsqu’il l’actionna, il sentit le battant de la porte s’éloigner de lui : la porte s’était ouverte ! Il allait enfin être en sécurité ! Enfin… C’est ce qu’il croyait, mais s’il avait su à quel manoir appartenait la porte qu’il s’apprêtait à franchir, il aurait peut-être préféré se livrer au cavalier qui le traquait…

    La grande salle que constituait le hall du manoir du pensionnat interdit était tout bonnement vide. Vide de vie, vide de lumière extérieur, vide de mouvement, vide de son : vide. Même pas un léger tapis de poussière sur les meubles. Rien ne semblait pouvoir déranger cette tranquillité, et pourtant… La porte d’entrée s’ouvrit brusquement, laissant apparaître un jeune garçon essoufflé aux cheveux châtain cendré en bataille et aux yeux d’un vert émeraude luisant d’espoir. Celui-ci ce précipita à l’intérieur en gardant la main sur la poignée, mais une fois totalement entré dans la pièce, il plaqua ses mains sur la porte et la repoussa de toute ses forces. Elle se referma dans un grand : « BOUM ! » accentué par la résonance de l’endroit où le garçon se trouvait.

    Amery était enfin rentré. Maintenant qu’il s’était arrêtait de courir, ses jambes en coton semblaient de plus pouvoir supporter son propre poids. Et pourtant, tout n’était pas encore gagné. Les gens qui habitaient le manoir viendraient sûrement, et le cavalier pouvait toujours entrer. Mais il était prêt, le cavalier à terre, il pouvait gagner. Il bondit en arrière pour s’éloigner de la porte et banda ses muscles : il voulait surprendre son adversaire. Il allait arrivait d’un instant à l’autre… Maintenant ? Que faisait-il, pourquoi n’entrait-il pas ? Amery attendit ainsi pendant une minute, mais le moment qu’il entendait n’arriva pas. Il finit par se détendre et s’approcher de la porte. Il colla sa joue et son oreille à celle-ci, guettant le moindre bruit. Mais derrière le bois qui constituait la porte, il n’entendait strictement rien. Intrigué, il posa la main une fois de plus sur la poignée pour rouvrir la porte : en vain. Pourtant, il n’avait pas bloqué la serrure après être entré. Etrange… Il réessaya, mais le résultat était toujours le même. Après tout, c’était peut-être une bonne chose : si lui n’arrivait pas à ouvrir cette satanée porte, le cavalier n’aurait certainement pas de meilleur résultats.

    Rassuré, il s’éloigna de la porte et se retourna pour pouvoir mieux observer les lieux. C’était un hall très beau aux décorations somptueuses, mais le plus impressionnant restait ce massif escalier. Amery fit quelques pas en avant, le son de ses pieds touchant le sol se répercutait entre les murs de la salle. Le garçon s’arrêta et tendit l’oreille à la recherche d’un quelconque bruit trahissant l’arrivée de quelqu’un. Mais non, rien de plus que le bourdonnement de son sang véhiculant à toute vitesse pour fournir de l’oxygène à ses muscles endoloris. Cet endroit était calme, peut-être même trop au goût d’Amery. Il se retourna vers la porte, soudain anxieux, toujours intrigué du fait qu’il ne puisse pas sortir. C’est en faisant cela qu’il aperçut un petit tableau accroché au mur à la droite de la porte. Il n’y avait pas fait attention plus tôt, trop occupé à attendre le cavalier. Il s’en approcha en se crispant alors que ses pas résonnaient comme s’ils voulaient hurler : « Il est là ! Il est là ! ». Ce fut donc avec un grand soulagement qu’il s’arrêta devant le panneau. La lumière que produisait les lustres lui suffisaient à peine de pouvoir lire les quelques morceaux de papiers qui y étaient accrochés. Il plissa les yeux pour pouvoir lire ce qu’il y avait d’écrit, et les premiers mots le surprirent assez. Ceux-ci s’adressaient très directement au lecteur : « … vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie. ». Le garçon fronça les sourcils, intrigué par cette phrase qui lui semblait très pessimiste. Il reprit sa lecture, des perles de sueur froides lui coulaient dans la nuque. Son estomac se noua lorsque ce premier mot cita la porte. Oui, il avait bel et bien tenté de l’ouvrir, mais en vain… Il termina de lire ce premier message avec un affreux goût âcre dans la bouche. Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Un pouvoir ? Un alter ego astral ? Il laissa échappé un léger rire ironique, plus pour se rassurer que pour se moquer du texte. Après tout, ce qu’il était écrit sur la porte était vrai, malheureusement. Il n’était pas tout à fait convaincu lorsque il entendit derrière lui un léger bruit feutré. Sa peau se hérissa de chaire de poule et il eut la sensation que tout son sang retombait dans ses pieds. Il se retourna brusquement et eut un violent tremblement en voyant le félin s’approcher de lui. Un tigre ? Une panthère ? Qu’est-ce qu’il en savait lui, ce qui était claire c’est qu’il était en danger ! Par reflex, il fit un brusque pas en arrière et se cogna la tête contre le panneau. Le panneau ? Justement, celui-ci ne disait-il pas qu’un animal viendrait lui parler ? Son estomac se dénoua un peu, et il espérait de tout cœur que ce félin fut justement cet alter ego astral. Celui-ci s’avança vers lui du pas souple et gracieux propre aux félins, lorsqu’il ne fut qu’à une dizaine de centimètre d’Amery, le garçon s’abaissa en position accroupie pour se mettre à la même hauteur que le chat agrandit. L’animal bascula la tête sur le côté et redressa les oreilles, comme intrigué. Puis il tira les babines en arrière, comme s’il souriait et une voix féminine et malicieuse s’éleva tandis que ses lèvres remuaient :

    «
    Ça faisait un bon moment, tient ! »

    Abasourdit, Amery se laissa glisser dos au mur jusqu’à ce que ses fesses touchent le sol et ouvrit grand la bouche.

    «
    Arrête de faire cette tête là, tu vas finir par avaler une mouche. »

    L’animal se détourna et dit sans même se retourner :

    «
    Tu ne te souviens pas de moi, hein ? Mon nom est Celest, tâche de le retenir. »

    Le puma s’arrêta et s’allongea sur le sol face à Amery, il croisa les antérieurs et y posa son menton en regardant Amery d’un air impatient tandis que sa queue remuait.

    «
    Dépêche-toi de finir de lire le panneau s’il te plait. J’ai autre chose à faire que de te regarder d’un air béat. »

    Toujours sous le coup, Amery acquiesça d’un signe de la tête, se releva et reprit sa lecture, prêt à croire chaque mot écrit sur le papier après avoir vu Celest. Le deuxième message semblait bien plus optimiste que le premier, et cela rassura le garçon. Mais cela ne dura pas très longtemps, au troisième mot, il déglutit. Ainsi donc, il était coincé ici, il allait découvrir un pouvoir et être suivit par un alter ego astral qui s’appelait Celest ? Mais où était passée la logique ! Il ne reverrait peut-être jamais son maître. Les larmes aux yeux, il fixa d’un air intense le tableau en attendant que cette vague de nostalgie lui passe en laissant vagabonder son esprit. C’est un nouveau frottement qui le tira de ses pensées, Celest s’impatientait-elle ?

    «
    Euh~… »

    Il se retourna en se demandant de quoi il aurait l’air en parlant à un félin lorsqu’il vit la silhouette qui se tenait près de lui. Prit de stupeur, il ne put s’empêcher de sursauter et de se cogner une nouvelle fois la tête contre le panneau.
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Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] _
MessageSujet: Re: Une arme humaine... Trouillarde? [Libre]   Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] Icon_minitimeJeu 9 Juil 2009 - 22:08

- Tu vas être malade…
- Che ché mais ché cro bon !
(Je sais mais c’est trop bon !)


Léandre avait à peine finit sa bouchée, avalant le concentré de sucre rose, qu’il piocha un nouveau bonbon dans le sachet. Il n’avait aucune idée du nom de ce qu’il mangeait, tout ce qu’il pouvait dire était que ces drôles de friandises avaient la texture d’une guimauve et le goût d’une pâte de fruit. Les roses étaient à la fraise, les bleus à la myrtille, les oranges pouvaient être soient abricots soient clémentine suivant s’ils étaient plus ou moins foncés… Et les meilleures, les jaunes étaient à la mangue. Enfin, c’est ce qui était écrit sur le paquet. Léandre ne connaissait vraiment ces saveurs qu’à travers les bonbons. En général, quand il essayait de manger ce genre de chose, elles ne restaient que très peu de temps dans son estomac… Il avait donc apprit à modérer sa consommation d’aliments humains.

- C’est pas tout rose d’être un vampire, quand même. Pas comme dans le film de la dernière fois où il avait juste à claquer des doigts et on lui donnait ce qu’il voulait… Hein Andreï ?
- Je n’en suis pas un, mais à te voir…

Le loup pouffa, le pire c’est que Léandre était obligé de dire la vérité, il pensait donc ce qu’il disait.

- Non, mais c’est vrai ! Je peux rien manger…
- A part des bonbons et du sang.

Un long frisson parcouru l’échine du jeune vampire en même temps qu’une grimace déforma ses traits fins et gracieux. Le paquet de bonbon toucha le sol et son ancien propriétaire courut vers les toilettes qui n’étaient heureusement pas très loin. Le loup ramassa le paquet entre ses crocs et trottina jusqu’aux toilettes, l’air victorieux.

- Une guimauve ?
- Mais c’est pas que ça, pourquoi t’as parlé de… De… Enfin tu vois quoi ?
- C’est pas de ma faute si t’es hémophobe à ce point là.

Léandre se passa le visage sous un robinet d’eau froide, s’essuya et reprit un bonbon dans le paquet. Étrangement, il se mit à en manger beaucoup moins d’un coup. Marchant vers le hall, Léandre voulait savoir si un nouveau était arrivé. Il devait avoir le chic pour tomber sur des drogués ou des dealers… Avec un peu de chance, celui-ci n’aurait rien prit et serait peut-être même clean. Et puis l’entrée n’était pas très éclairée. Il ne s’endormirait pas comme ça. Oui, parce que les pièces du pensionnat que Léandre appréciait avait tendance à être trop lumineuses en plein jour. Et comme le cimetière était trop loin pour qu’il y retourne en ce magnifique milieu d’après-midi… Ce serait trop bête de tomber de sommeil en plein milieu du chemin, n’est ce pas ?
Léandre s’apprêta à descendre les marches de l’imposant escalier quand il l’aperçut. Il y avait donc bien un nouveau. Magnifique, une nouvelle connaissance ! Appréciant l’obscurité de la salle, Léandre se glissa jusqu’en bas des marches. Pour une fois, il fit preuve d’assez de discrétion pour ne pas se faire repérer. Incroyable.
Voyant le nouveau venu se cogner par la surprise, Léandre en lâcha son paquet de bonbon, s’avançant vers lui.

- Tu vas bien ? Je voulais pas te faire peur, désolé. Tu veux de l’aide ?

Andreï récupéra une nouvelle fois le paquet de bonbon, le déposant contre le mur avant de saluer l’autre AEA présent d’un signe de tête respectueux. En plus, Léandre avait tout du parfait petit enfant de 13 ans légèrement efféminé… Malgré ses 300 ans bien passés, qui pourrait deviner ce qu'il était réellement ?
Vraiment désolé d’être la cause de cet accident, le jeune vampire tritura la ceinture qui maintenait son jean large autour de sa taille.
C’est Andreï qui prit les devants, voyant en deux secondes que d’ici une heure le seul changement serait sans doute que le jeune vampire ne toucherait plus à sa ceinture mais à son débardeur noir ou, dans le pire des cas, aux lacets de ses baskets.

- Je me présente, Andreï. Je suis l’alter ego astral de Léandre.

A l’entente de son prénom, celui-ci releva la tête et se reprit. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’il ne commence à se présenter.

- Je suis un vampire et… Nan mais j’en ai marre ! Il leva un regard humide vers le pauvre nouveau. Tu as lus le panneaux ? Hé bien moi, mon pouvoirs c’est de dire la vérité ! C’est nul, nul, nul et archi nul… Toi aussi tu ne vas pas pouvoir mentir. M’enfin, je suis enchanté de te rencontrer et… Encore désolé de t’avoir fait peur.
- C’est pas de sa faute… Et puis fait pas cette tête là, regarde-le. Il a l’air méchant ou prêt à te sauter dessus pour te mordre ?

Léandre soupira avant d’offrir un sourire désolé à son vis-à-vis et à son AEA.

- Bienvenue dans le Pensionnat. Vous vous appelez comment ?


[Et une catastrophe ambulante, une ! Si ça ne te convient pas, je modifie illico presto =) ]
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Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] _
MessageSujet: Re: Une arme humaine... Trouillarde? [Libre]   Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] Icon_minitimeJeu 16 Juil 2009 - 14:13

    Instinctivement, Amery plaqua sa main derrière la tête, là où il venait de se cogner. Il pouvait déjà sentir une bosse pointer le bout de son nez. Il plissa son nez d’un air agacé, il en avait plus que marre de se cogner. Il rabaissa son bras et retourna son attention vers la personne qui l’avait fait sursauter. Celui-ci semblait assez jeune, en tout cas par rapport à Amery et ses 16 ans, même s’il faisait un peu plus jeune. Amery qui n’était pas du genre à observer les gens des pieds à la tête jusqu’à derrière les oreilles ne le détailla pas plus que cela.

    «
    Tu vas bien ? Je voulais pas te faire peur, désolé. Tu veux de l’aide ? »

    Prit au dépourvut, Amery se contenta d’hocher la tête pour répondre à la première question. Le pauvre garçon qui venait de connaître une grosse vague d’émotions avait le cœur qui battait à fond et tellement fort qu’il se demandait si l’autre personne ne pouvait pas l’entendre lui aussi. Il dit d’une voix fébrile :

    «
    Oh euh… Non, non, c’est bon je n’ai pas besoin de… Euh… »

    Sa voix avait déraillée lorsqu’il avait vu le loup blanc qui se tenait près de l’inconnu. La jeune arme humaine ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux d’un air impressionné, il ne s’était jamais tenu aussi près d’un loup. Il jeta un œil à Celest qui était toujours allongée et qui les regardait d’un air peu intéressé. Du peu qu’il la connaissait, elle semblait avoir un caractère bien trempé…

    D’un air intimidé, il riva son regard à ses pieds en se demandant qu’elle réaction il fallait avoir. Il n’avait jamais excellé dans le domaine des rapports humains. Surtout qu’à ce moment là, son esprit était embrumé par tout ce qu’il venait de vivre. Il était si tendu qu’il faillit re sursauter en entendant la voix du loup se présenter, lui et le garçon. Ils s’appelaient donc respectivement Andreï et Léandre. Se maudissant intérieurement, Amery releva son regard sur Léandre qui venait de prendre la parole. A la fin de la première phrase, Amery tiqua. Une vampire ? Ce garçon était un vampire ? Il pâlit et regarda Léandre d’un air légèrement effrayé. Peut-être que ce n’était pas une si bonne idée, d’être entré dans ce manoir finalement… Il lui expliqua que son pouvoir consisté à dire constamment la vérité. La jeune arme humaine pensa qu’en effet, ce pouvoir ne devait pas être facile à vivre. Il se demanda quel serait le sien, en espérant que se ne soit pas quelque chose dans ce type là. Andreï semblait avoir perçu le léger malaise d’Amery car il déclara :

    «
    C’est pas de sa faute… Et puis fait pas cette tête là, regarde-le. Il a l’air méchant ou prêt à te sauter dessus pour te mordre ? »

    Il fallait avouer que Léandre n’avait en rien l’air agressif ou méchant… Mais Amery restait quand même sur ses gardes, ayant été élevé en lui disant de ce méfier de tout ce qui avait un rapport avec de l’occulte. Il prit un profonde inspiration et dit d’une voix qu’il voulait assurée, mais qui ne l’était pas du tout :

    «
    Enchanté. Moi c’est Amery, et là-bas, allongée sur le sol c’est Celest. »

    L’intéressée redressa les oreille et se releva en s’approchant d’Amery. En passant devant les deux autres, elle dit d’un ton totalement neutre :

    «
    Salut. »
    « Alors, c’est ça ton pouvoir ? Moi je ne le connais pas encore, en fait. Et pour tout à l’heure, ce n’est pas très grave. Euh… Je n’ai pas trop l’habitude qu’on me vouvoie, alors tu peux dire tu, hein ? »

    En disant cela, Amery n’avait pas pu s’empêcher de jeter des coups d’œil à la bouche de Léandre, à la recherche de dents pointues. De ce fait, il rougit légèrement et ajouté :

    «
    Oh désolé, tu es le premier vampire que je rencontre pour tout te dire… Ça m’effraie tout autant que ça me fascine ! Ah, d’ailleurs moi je suis une arme humaine en cours d’apprentissage. »

    Prenant son courage à deux mains, il fit un pas en avant et jeta un coup d’œil circulaire au hall.

    «
    Alors comme ça, tout ce qui est dit dans le panneau est vrai… Et cet endroit, il est comment ? Plutôt grand ? »

    [Désolée si j'ai mis longtemps à répondre. :X]
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Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] _
MessageSujet: Re: Une arme humaine... Trouillarde? [Libre]   Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] Icon_minitimeJeu 16 Juil 2009 - 20:57

Il faudrait sans doute un peu de temps à l’autre jeune homme pour qu’il comprenne que le plus en danger ici était sans doute Léandre. Tout juste capable de se battre, il était loin d’être une menace, même pour le plus inoffensif et sans défense des humains. Il aurait put. En 300 ans il aurait largement put avoir une aura terrifiante, des pouvoirs, des capacités surdéveloppées… Mais à force de ne pas se nourrir, le seul point vampirique qu’il subissait pleinement était sans doute le soleil et l’incapacité à vieillir… Le premier n’étant pas forcément une bonne chose.
Amery… Léandre ne put retenir un sourire, il trouvait ce nom assez beau et il sonnait aussi vieux que celui de son père. Au tour de Léandre de saluer le puma d’un signe de tête avant de continuer de regarder Amery.
Léandre commença sa réponse par un petit soupir. Plus il y pensait, plus son pouvoir l’exaspérait… Déjà qu’il avait tendance à ne pas faire attention à ce qu’il disait… Sans doute qu’il pourrait être capable de le contrôler au bout d’un moment, mais ce n’était pas pour tout de suite.

- Ho, ne t’inquiète pas… Ton pouvoir, soit pas trop pressé de l’avoir, des fois on regrette un peu.

Le jeune vampire offrit un sourire désolé à son vis-à-vis, dévoilant sa magnifique rangée de crocs acérés ornée de deux canines légèrement proéminentes. Magnifique panoplie du suceur de sang dont il ne se servait que pour manger des bonbons et, une fois par an quand la faim le tiraillait de trop, pour prendre une ou deux vies humaines.

- Pas grave, pas grave… Les gens ont tous tendance à paniquer quand j’en parle. Il montra une de ses canines de l’index avant de froncer les sourcils Heu… Excuse ma question mais… C’est quoi une arme humaine ? En 300 ans d’existence, je n’en ai jamais entendu parler de façon réaliste… Dans la science-fiction oui mais en vrai… Enfin tu vois ce que je veux dire ? Sans doute comme les vampires pour toi.

En attendant une réponse, Léandre fit une rapide description de ce qu’il avait vu du manoir et ce qu’il en connaissait pour répondre à la question d’Amery.

- Non, c’est pas grand… C’est gigantesque. Je sais qu’il y a des jardins… Mais perso, l’extérieur en plein jour c’est pas mon truc. Y a un cimetière, un super salon et une grande bibliothèque… Faudra que tu te fasses une place dans un dortoir, toi. Niveau pouvoir j’ai aperçut des gens se téléporter, traverser les murs, faire apparaître des armes, leur dessins… Rien de pire que le mien en tout cas… Pas grand-chose à dire sur les AEA. Léandre marqua une pause, regarda à droite à gauche comme s’il se sentait épié et se rapprocha d’un pas d’Amery, comme si ce qu’il allait dire était un secret d’Etat. Mais le pire ici, ce sont les pensionnaires. Il fit un demi-tour sur lui-même avant de lever les yeux vers le lustre. Si tu veux mon avis, je ne suis pas le seul à ne pas être humain… Et je suis loin d’être le plus dangereux. Je pense, sans vouloir te vexer, que ce pensionnat est un énorme musée des horreurs. Je crois qu’il y en a même qui sont d’un temps bien plus lointain que 2000, ou bien plus ancien… Un sourire rassurant revint étirer ses lèvres. M’enfin te torture pas pour ça, y aura toujours quelqu’un pour t’aider dans le coin, y a pas que des pourris ici.

Après son très, très long discours, Léandre s’assit sur la première marche de l’escalier, les coudes posés sur ses genoux, le menton sur ses mains. Andreï le suivit, le paquet de guimauve toujours dans la gueule en remuant doucement la queue.

- Au fait, pourquoi tu es rentré ? T’avais l’air essoufflé. Moi… Moi c’est encore un truc à la con. Si tu veux je te raconterais mais c’est pas terrible.

Oui, c’est vrai, Léandre était un moulin à parole quand il le voulait. Si le sujet l’inspirait, il pouvait faire des monologues de plusieurs minutes sans s’arrêter et sans avoir besoin de réfléchir à ce qu’il disait. Ce qui ne l’empêchait pas, bien sûr, de dire des choses parfois gênantes ou qu’il aurait préféré gardées pour lui.



[C'est pas grave ^^]
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MessageSujet: Re: Une arme humaine... Trouillarde? [Libre]   Une arme humaine... Trouillarde? [Libre] Icon_minitime

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