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 Le Huitième Enfer [ Libre, prière de taper l'incruste =D ]

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Le Huitième Enfer [ Libre, prière de taper l'incruste =D ] _
MessageSujet: Le Huitième Enfer [ Libre, prière de taper l'incruste =D ]   Le Huitième Enfer [ Libre, prière de taper l'incruste =D ] Icon_minitimeMar 4 Aoû 2009 - 12:31

    " Ô, Cassandra, Déesse de Miséricorde, ayez pitié de ma misérable existence ! Pardonnez-moi, Soeur de Vie, si je ne puis accomplir ma Mission Suprême ! Que je gèle dans le plus froid des Enfers de Zandru, que mon âme soit damnée à tout jamais si je Vous ai déplu ! Que les flammes de Votre rage s'abbattent sur moi, Ô Reine de Toute Chose et Gardienne du Savoir Vrai si je Vous déplaît e quoi que ce soit. Très Sainte Cassandra, donnez-moi la Force ! Je désire Vous servir de toute mon âme, et si ma mort est Votre bon plaisir, alors que je meure ! Ma Foi Vous appartiendra pour toujours, quoi qu'il arrive ! "

Ceci n'était qu'un minuscule extrait des prières qu'un Juphylii devait prononcer chaque jours pour obtenir le Pardon Universel qu'accordait la Très Sainte Cassandra à tous, même sa soeur renégate, Cassilda, déesse de pêchés, épouse de Zandru et adultérine. Ce fut son sang impie qui créa la race maudite des Eridanis, lorsqu'il coula sur la neige, tandis que les Larmes Sacrées de Cassandra étaient à l'origine des Juphylii. Quel courage avait eu Cassandra d'offrir le pardon à sa soeur, et quelle miséricorde ! La Déesse était admirable en toute chose, voilà pourquoi tous se devaient de tuer les Eridanis, afin qu'eux aussi aient droit au Pardon Suprême, car il était accordé à tous ceux qui mourraient dans les rituels, éviscérés en sacrifice sur l'autel, par un Shaman ou un Paladin. Voilà pourquoi le Héros de l'Antique Prophétie se devait de gagner l'éternité, afin d'être le Gardien Solitaire qui veillerait que tous obtiennent le Paradis. Il se sacrifiait, en quelque sorte, puisque lui ne connaîtrait jamais le repos, jamais les rivières de miel ni les fruits juteux du Wha'diya. Il se dresserait courageusement contre l'hérétisme, unique représentant de la Vraie Foi, et accorderait à tous ce qu'il n'obtiendrait jamais. Il serait un Héros, et son nom serait béni et craint pour toute l'éternité !
Laissons un instant Lüdwein à ses rêves de grandeur et examinons un peu la situation. Depuis le coucher des Lunes, cette silhouette sombre se détachait sur la neige immaculée, revêtue de son habituelle cape bleu nuit, réservée aux Shaman. Protégé par divers sortilèges, et, même s'il ne s'en souvenait plus, par les esprit des Neiges, il ne ressentait aucun froid, aucun malaise. Cela faisait plusieurs décades qu'il avançait sans bruit dans les pentes glacées de la Dorsale. Nul besoin de se nourrir, nul besoin de se reposer, des facultés héritées de son sang impie d'Eridani et renforcées par des sorts runiques. Il avançait patiemment, déclamant en marchant les innombrables prières à chaque Dieu qu'un Shaman se devait de réciter ou de penser tous les jours, sans aucune exception. La seule excuse permettant de se soustraire à ce rituel était d'être un Shaman au service d'un unique Dieu, ou, éventuellement, la mort. Quelle religion peu contraignante, n'est-ce pas ?

Il approchait du but, il en était certain, voilà pourquoi il récita une rapide prière à Tal'haab, Dieu de la Chance, du Commerce et des Voleurs. En temps normal, il le boudait un peu, car il réprouvait ses agissements. En fait Tal'haab n'avait même pas tué Herkul, un demi-dieu demi-Eridani, créature totalement contre-nature, plus que lui-même, presque. Lüdwein s'attela à museler ses pensées, pour que le dieu lui accorde la Chance et ne sache pas qu'il le méprisait profondément. Puis il lança une prière au Saint Patron des Paladins, là-haut dans les cieux, avant de reprendre sa route. Il aurait besoin de toute l'aide possible pour obtenir cet immense pouvoir dont lui avait parlé le vieux Terranan. C'était quoi son nom, déjà ? Quelque chose qui commençait par P... Piotr ? Non, quelque chose d'imprononçable, et un nom... Idiomas ! Initiales P. I., voilà tout ce qu'avait retenu le jeune extra-terrestre. Enfin bref, le vieillard lui avait parlé du pouvoir suprême qui dormait là, le pouvoir de l'immortalité ! Le Vengeur avait aussitôt décidé de conquérir ce pouvoir immense, et avait obtenu de l'homme une carte. Donc normalement, c'était juste après la prochaine crête...
Il arriva enfin au sommet le plus haut de la Dorsale. Un panorama imprsionnant l'entourait, il surplombait la planète entière du regard, et il aperçevait même l'astroport des Terriens. Bien entendu, à cette altitude, l'atmosphère était trop raréfiée pour que quiconque puisse survivre, mais lui s'était protégé par une centaine de sortilèges, et une prière à chacun des deux mille huit cent quarante-trois dieux du Panthéon. Il était paré. Il respira un grand coup, nettoya les dorures de sa cape et son masque, vérifia que les couleurs étaient éclatantes, puis se retourna. Il allait affronter son destin.

La Porte.
Il n'avait d'yeux que pour elle.
Une gigantesque porte, proche des dix mètres de haut, suspendue dans le vide. Elle était en bois, entièrement sculptée des dieux et des déesses du Septième Enfer de Zandru. Lüdwein frissona devant les atroces souffrances que subissaient les personnages. Les occupants du pire des enfers, l'enfer du Vide Absolu. Atroce. Ce devait être pour dissuader les Eridanis de toucher à l'immortalité. Il carra les épaules et avança résolument. Il contempla longuement les bas-reliefs, cherchant à deviner pourquoi des sujets si atroces. Puis il fit le tour de la porte, et retrouva les figures au dos. L'immortalité devait être à l'intérieur. Il ouvrit légèrement le battant, observa l'intérieur et constata qu'il s'agissait d'un grand hall, orné de toiles d'araignées. Les meubles correspondaient à la morphologie des Terriens. Il ouvrit en grand, jeta un sort de Supression des Pièges, puis passa le seuil.
Il fit un pas à l'intérieur.
La porte claqua dans son dos.
Coincé.

Insouciant, il se dirigea vers une sorte de globe rose à fourrure. Curieux aspect pour l'immortalité, mais bon, les Dieux ont de ces idées, parfois. Il l'attrappa, le manipula quelques instants, puis hurla quand la boule le mordit à l'index. Immédiatement, il projeta cette saleté par terre, à l'autre bout de la pièce. Tant pis pour l'immortélité, il ne resterait pas une minute de plus dans un endroit aussi bizarre ! Il leva son sceptre vers la porte, prononça le sort de Réduction en Poussière et... Rien.
Dans son dos, la boule rose ricana.
    " Dommage, hein, le fanatique ? Eh non, tu peux pas sortir d'ici. Je t'explique le topo ? T'es coincé. Pour l'éternité. Et t'as plus un seul pouvoir, à part un... Euh, en fait, disons que t'as plus de pouvoir, parce que vu ce que c'est... "

Lüdwein choisit d'ignorer cette sale bestiole. S'il avait perdu tous ses pouvoirs, il avait encore la force légendaire des Juphylis. Il se débarassa prestement de sa cape, révélant ses quatre bras et sa peau bleue. Puis il fonça vers la porte, qu'il cogna de l'épaule, d'une force à éjecter un vaisseau dans l'espace. La porte n'avait pas une fêlure à la fin de l'assaut. Lui venait de se casser deux côtes. Il s'assit pour réfléchir quelques instants à sa situation.
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Le Huitième Enfer [ Libre, prière de taper l'incruste =D ] _
MessageSujet: Re: Le Huitième Enfer [ Libre, prière de taper l'incruste =D ]   Le Huitième Enfer [ Libre, prière de taper l'incruste =D ] Icon_minitimeVen 7 Aoû 2009 - 14:09

Sir Anthèlme Gauvin était sur son destrier et Tristan les suivait à pied de très près. Ils étaient dans une forêt, sombre et plutôt sinistre.
Notre cher Anthèlme était accoutré* de son armure, comme à son habitude. Tristan, toujours dans ses vieux vêtements. Donc, cela était une journée tout à fait banal, avec une quête plus ou moins banal. Trouver l'épée qu'une fée à laisser pour son roi dans la forêt la plus dangereuse de tout le royaume...
Elle était très loin du château d'ailleurs. Sir Anthèlme se demandait si c'était pas pour se débarrassé de Tristan qu'il était rendu ici. Le roi devait en avoir marre de son fidèle écuyer. Anthèlme avait mis plusieurs jolie fleurs à la crinière de son fidèle Destrier. Il descendit de son beau étalon, pour mieux voir le sol. L'épée était apparemment dans une pierre sainte, que seul un chevalier digne de ce rang pourrait la retirer. Il espérait la trouver au plus vite, la nuit commencé à tomber, et la pluie elle, avait déjà commencé.
Anthèlme s'arrêta et respira une grande bouffée d'air. Il entendit ainsi, mélangé aux bruits de la pluie, les petites chansons des oiseaux. Ce qui le rendit très calme. Il se sentait très apaisait, et en paix avec la nature. Il regarda son écuyer, qui semblait ne pas aimer la pluie.
C'est qui est plutôt idiot pour lui, il pleuvait comme je ne sais point quoi. La pluie était quand même assez fine, et rafraîchissante. Anthèlme, continuait donc son avancé dans la forêt. Aucune épée depuis maintenant trois jours. Trois jours, sans aucune trouvaille. Anthèlme décida de retourner au château. Mais il se rendit bien compte, très vite, qu'ils étaient perdu.


-Palsambleu !Nul ne peut sortir ce que nous deviendrons*!

Anthèlme n'était pas très content. Il sentit que le roi avait décidé de refuser la noce de sa fille avec lui. Il se sentit trahi. Désespérément, et pour son amour avec Iseult, il chercha la route, suivit de son destrier, et Tristan. Attendez... Mais où il est ?! Tristan n'était plus avec Anthèlme. Qu'il soit maudit cet écuyer ! Toujours à se pavaner à la taverne, toujours en train de festoyer. Il devait toujours être saoul lors de cet quête.
Tout du moins, ce qui semblait être une véritable quête. Il remonta sur le dos de son destrier, et il chercha à dos de son très beau étalon, ou pouvait se trouver la sortie de cet forêt immense. Il ne trouvât qu'une très étrange bâtisse. Une maison construite comme nul part ailleurs. Une nouvelle forme de maison sans doute. Ce devait être très récent. Il descendit de Destin( Son destrier).
Il ouvrit la porte, tenant la bride de son destrier, et il entra. Destin le suivit. La porte se referma derrière eux. Qu'est ce que ?! Ils étaient enfermé. Avec une sorte de monstre de 4M de haut !

-Diantre! Qu'est ce que c'est ?

Il ne put empêcher cet étonnement. Il y avait devant ses yeux, une créature si immense, qu'il ne pouvait que être sur le cul. Incroyablement, cette créature semblait humanoïde. Elle avait pourtant 4 bras et 2 jambes. Ce qui choqua beaucoup Anthèlme. Il décida de sortir son épée. On sait jamais si cette immense bête était féroce, ou pas.
Il remarqua aussi une petite boule de poil rose. Qui semblait être torturer par cette énorme et incommensurable créature. Une grande couverture, qui devait servir de cape, gisait au sol. Il se demandait ce que c'était donc. Un troubadour lui avait raconté une histoire, toute en poésie, avec des titans. En serait-ce un ? Devant ce titan, il écarquilla les yeux.
Très surpris, comme n'importe qui bien sûr, il se demandait une seule chose: Comment il est entré par cette petite porte ? Même lui, avec ses 2m10 a dut se baisser pour rentrer. Et le plafond semblait être plus bas que ça pourtant, là, il était à 5m au moins au dessus de sa tête. Cet endroit est de la sorcellerie ! Il devait être brûler ! Tout comme les sorcières.
Il inspecta le monstre de haut en bas. Il cru voir des cheveux châtains, une sorte de masque qui cachait son visage. Sa taille si impressionnante et gigantesque n'effrayait pas notre Anthèlme. Il n'avait peur que des sorcières et des loups. Pas des titans !
Bien qu'il n'en avait jamais rencontré auparavant, il fit mine de ne pas avoir peur, mais au fond de lui, il avait extrêmement peur. Pire qu'une horde de loups et de sorcières réunit. Ce titan, pourrait l'écraser sans le vouloir.
Malgré la taille imposante d'Anthèlme, il se sentit très petit. Un différence de 1m90 en lui et le paladin. Une différence tout de même énorme. Il avait l'habitude d'être le plus grand. Au royaume, la deuxième personne la plus grande mesurait 1m80. Anthèlme avait des parents sûrement très grand... Ce qui lui a donné cette taille de 2M10.
Il soupira, et pris une fleur sur la crinière de Destin, se mit à la sentir. Ce qui l'apaisa, sa peur s'envolait peu à peu. Certes, sûrement pas pour très longtemps. Il reposa la fleur sur la douce crinière de son plus fidèle ami.
Il se mit à regarder autour de lui, hormis le géant. Tout était différent ce qu'il connaissait. Des meubles étrangement fait, il cru même voir des sortes de parchemins. Il s'y approcha, mais ne sachant pas lire, il se demandait ce qui pouvait être écrit ici.
Soudain, il remarqua un escalier, et une porte qui menait autre part. Il avait une décision à prendre. Soit il restait ici, soit il partait en fuyant le monstre.
Il décida de rester ici pendant quelques minutes, ne serait-ce le temps de voir son écuyer arrivait. Du coup, il voulait partir de cette bâtisse, pour la visiter ensuite avec son écuyer. Il pris la poignée de la porte, la tourna, et l'ouvrit. Tout de moins, c'est ce qu'il avait essayait de faire.
Seul la dernière étape était problématique: Elle était comme verrouillé ! Il frappa dessus, en vain. Il s'assit par terre. Il attendait que quelqu'un vienne l'aider. On sait jamais, quelqu'un avait peut être la clé. Un seul détail qui gênât beaucoup Anthèlme. Il n'y avait absolument aucune serrure !
Il comprit donc, que cet endroit était de la pure sorcellerie ! Si il aurait pus, il aurait allumé un feu et brûler cette endroit. Mais il aurait brûler avec. Rejetant l'idée de brûler la bâtisse, il décida d'attendre tout simplement. La porte semblait s'ouvrir que de l'extérieur.
Si quelqu'un ouvre la porte, il pourra sortir ! Il attendait, il attendait. Pendant une heure, deux heures, rien ne s'est passé. Il en avait même oublié le titan qui était dans la salle avec lui. Il dégaina son épée, pris son écu, et se préparer à se battre en revoyant le titan.
Il n'avait sans doute, aucune chance de le vaincre. Il avait quatres bras à ne pas oublié, et une taille incroyable. Sans doute, une force incroyable, allant avec sa grande taille. Les titans ont une force titanesque, si je puis dire. Il est impossible d'avoir cette force là, pour un simple humain comme Anthèlme.
Il se mit à genou et il pria, tout en confessant ses pêchés. Il demanda le pardon à Dieu. Que dieu lui guide ses actes, et que ses pêchés soient pardonnés. Il pria pour survivre contre ce titan, il pria aussi pour sortir de cet endroit maudit. Il pria donc pour tout plein de choses, il pria même pour son écuyer, et les petits oiseaux.
Il se remit debout, et se mis à caresser la crinière de son étalon. Il se colla à lui, comme si il lui faisait un gros câlin. Comme c'est mignon. Il lui caressait désormais sa tête. Destin ne semblait pas aimait ça, il décida de lui caresser son si beau dos.
Tout en caressant son cheval, il remarqua plusieurs tableaux dans la pièce. Des tableaux totalement inconnus. Tout comme le reste ici. Ils étaient tous assez étrange. Certains montré la paix, d'autre, la guerre. Certains était sombre, d'autres était clair. Tout ceci était bouleversant.
Il y en avait un, avec plein de fleur, et des petits oiseaux, et un aigle noir. Il y avait aussi une sorte d'écuyer dedans, ainsi que quelques goutes de sang. Ce tableau semblait être la description en image de notre ami Anthèlme ! Ceci est très incroyable ! Ce n'est qu'une coïncidence, sans doute. Ce n'est pas possible de prédire qu'un gars, comme Anthèlme va venir dans une maison aussi étrange, et savoir son caractère, et son histoire. Le seul truc faux: C'est l'aigle noir. Anthèlme n'a jamais vu d'aigle noir.
Certes, il adore les aigles, mais n'en a jamais eu, sa colle pas vraiment. C'était sans doute pour une question d'esthétique du tableau. Malgré la ressemblance aux caractères d'Anthèlme, ce tableau n'était pas très beau pourtant. Deux contrastes ne semblaient pas coller. Comme dans son caractère d'ailleurs. La gentillesse, calme, et la brute féroce...


___________________
*Accoutré= Vêtu, habillé.
*Nul ne peut sortir ce que nous deviendrons= Nul ne peut prédire notre sort.
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