Le destin en a voulu ainsi... [poste unique]

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Symphrosina venait d'entrer dans le manoir quand la porte se refermait derrière elle. Elle regarda autour d'elle, personne... Il ne devait pas y avoir grand monde qui vit ici, en tout cas ça en donnait l'impression. Rosina avança de quelques pas et vit un panneau avec des feuilles dessus. Elle s'avança tranquillement vers le panneau et lu ce qu'il y avait dessus... Bon les premiers messages ne l’inquiétaient pas plus que ça... Ok, elle était de nouveau enfermée mais au moins elle avait pu goûter à la liberté quelques années. Ouvrir la porte ? Il ne fallait apparemment même pas y penser. Bon, il ne faudra pas s'étonner si elle voit un animal surgir de nulle part et lui parle. Comme ils l’expliquaient si bien sur le panneau, ce manoir est magique...Rosina se demandait bien quel genre de pouvoir elle allait avoir.

*Bon, on reste calme et regarde la situation en face, il n’y a rien de grave, je suis juste enfermée dans un manoir à vie…*

Oui, c’était juste ça, et rien d’autre, elle rencontrerait même un ancien ami, mais qui sa pouvait bien être ? Elle n’avait jamais eu d’amis, en tout cas de ce qu’elle se souvenait. Quand une voix se fit entendre.

"Alors tu as pus aller dehors ?"

C'était une voix grave, et Rosina vit un faucon voler devant elle, surement l'alter ego astral. D’ailleurs, maintenant, elle se rappelait que justement elle s’était imaginé un faucon, dans sa jeunesse, pour seul ami. Et elle lui répondit.

« Si je suis là, c’est que j’ai pu aller dehors… Hum attend que je me rappelle de ton prénom… »
« Je suis content que tu te souviens de moi. »
« Je viens juste de m’en souvenir… Ah oui ! Hore…c’est bien ça ? »
« Oui, Rosi. »
« Bon et maintenant, où on va ? »
« Où tu voudras. »
« Tu m’aide pas vraiment… »

Et Rosina partit dans une direction inconnue, maintenant qu’elle était ici pour toujours, elle devrait visiter les lieux, mais ce manoir avait l’air grand…très grand. Un message du tableau lui revint en tête, et elle se demandait vraiment si elle avait lu le mot « fantôme ». Rien que d’y penser ça la faisait frissonner alors elle décida d’oublier ce qui avait été marqué sur ce mot. Mais pour l’instant elle déambulait dans les couloirs…