Tratimir ouvrit la porte doucement. Il entra dans la pièce tout en boitant. Il découvrit que c'était une cuisine. Simplement une cuisine. Cherchant autre chose que la cuisine, il voulait partir, mais son ventre s'est mit à gargouiller. Il avait faim.
Il regarda autour de lui pour vérifier qu'il n'y avait personne. Il se dirigea vers le frigo. Il découvrit avec stupeur qu'il était vide. Seul un yaourt périmé depuis 5 ans. Il chercha donc un placard. Il doit bien y avoir à manger !
Il trouva donc un placard. La porte de ce fameux placard était toute poussiéreuse et très abimé. Il ouvrit, et cassa la porte. Quel manchot ce gars ! Enfin, il trouva un paquet de chips. Seulement un. Il le prit donc, et mangea toutes les chips avec appétit.
Il regarda partout autour de lui encore une fois. Toujours pour la même raison, vérifier qu'il n'y a personne. Il ne veut pas aller en prison pour un paquet de chips... Donc, il finit son paquet de chips très rapidement qui faisait que comblait un petit vide dans son estomac.
Il regarda sa blessure à la jambe. La balle était bel et bien rentré. Impossible à la retirer à la main. Il devait se faire opérer. Mais il est coincé ici, dehors, les policiers sont là. Si il sort, il se fera tirer dessus comme un lapin, le résultat sera le même. Il va peut être trouver de l'aide dans ce manoir.
C'est ce qu'il espérait, pourtant, il désespérait de voir personne aussi. Il est presque sûr que le manoir est abandonné depuis très longtemps. Il se dirigea vers une chaise tout en boitant pour s'assoir. Il s'assit, et resta ici, pour se reposer.
Il était donc repartit pour sortir de la cuisine, mais il décida de rester ici. Il chercha encore si il y avait de la nourriture. Autre que celle sur la table du milieu, moisi, entouré de mouche. Il y avait même des vers dedans. Ce qui le dégoutât. Pourtant, il pourrait être habitué à des détritus.
Sans doute le fait qu'il est dans un grand manoir qu'il se dit que c'est à des gens riches. Des gens riches qui sont pas très propres, certes ou alors mort...
Il pensait plutôt à la deuxième hypothèse, les propriétaires devaient être mort. Aucune nourriture, plein de poussière partout, les meubles sont tous usés.
Pourtant, certains indices pourrait lui faire penser que des gens vive dedans. Des traces de doigts, des traces de pas. Et aucune poussière sur les chaises, à croire qu'elle était toujours utilisé.
Mais, il n'avait pas fit mine d'avoir vu ce détail qui pour lui aurait était insignifiant.
Il regarda donc à nouveau sa blessure à la jambe. La blessure était vraiment grave. Elle nécessite des soins de toute urgence or il ne peut pas en avoir pour le moment. Il pourrait sortir d'ici, comme dit précédemment, mais il se ferait arrêter par la police. Il préférerait mourir qu'aller en prison, or ici, sans soins, il mourra.Le choix est donc pas difficile du tout.
Il reste donc dans le manoir. En espérant trouver de l'aide ici. Il n'y a peu d'espoir, étant donné qu'il a l'air abandonné. Un véritable désert. Même les indices, on sait pas si c'est quelqu'un qui s'est aventurer ici comme Tratimir, ou si il y a bien de la vie dans le manoir.
Il cherchait donc une infirmerie et des gens qui peuvent l'aider. Tout seul, il pourra pas faire grand chose. Peut être juste désinfecter sa plaie. Mais tout de même , ce n'est pas l'idéal. Il devait subir une opération.
Il frappa la table avec toute sa colère qu'il avait en lui. Ce qui la cassa.Cette colère, est assez récurrente, il est en colère contre la vie, contre sa vie. Tout de même, pauvre table ! Il commença à pleurer. Ce grand homme, pleurait bel et bien. Il avait tout simplement... peur. Oui, il avait peur.
Sa vie n'est que misère, il commence à trop en souffrir. Il a pourtant peur... Peur de mourir, pas vraiment.Seulement, il a quelques objectifs avant cela. Il voudrait savoir qui était ses parents avant cela. Il voulait aussi savoir comment ils étaient mort. On lui a dit qu'ils étaient mort dans un accident de voiture.
Il n'y croyait bizarrement pas mais pas du tout.
Il espérerait trouver la vérité, avant de partir de ce monde. Un homme soif de vérité, et de savoir aussi. Il est peut être brutal, mais il est aussi un peu sentimental. Il aurait était très gentil si il n'avait pas vécu dans la rue. Il a été influencé par ses amis. Enfin, à ceux qu'il croyait être leur ami.
Il s'en veut tellement quand il y pense. Il a fait pleins de conneries. Sans doute pleins qu'il a oublier. Il aimerait remonter dans le temps, pouvoir tout changer. Même avec une machine à remonter le temps, quelque chose dit qu'on ne peut pas changer le passé. Ou alors, si on y arrive, il devient toujours pire qu'auparavant.
Il regarda dans la cuisine encore une fois. Toujours personne. Il soupira. Il resta assis et attendait. Il attendait qu'une personne entre, il ne pouvait plus se déplacer. Pour s'occuper, il refaisait ses bandages, regarder si sa saignait toujours pour certains. Il en retira trois ou quatre , les blessures étaient cicatriser. Il les déposa sur ce qui restait de la table. Il mit son katana sur le reste de la table aussi, il pouvait plus le portait non plus. Il enleva son haut qui le gênait. Il découvrit une petite écharde. Il se l'enleva. Il soupira en disant quelques mots:

-Quand est ce que je serais plus maudit ?

Il soupira et regarda le ciel comme si il demandait ça à un dieu. Pourtant, il n'était pas très croyant en un créateur du monde. Il croit plutôt en une force mystique qui pousse le gens à faire des choses. Comme si quelqu'un le dirige, comme si quelqu'un lui demandait de faire un truc, et qu'il s'exécutait tout le temps, sans pouvoir râler. Sans pouvoir faire quoique ce soit.
Il pense que quelqu'un joue avec sa vie. Et que chaque personne vivante à quelqu'un qui les dirige. Ce n'est pas la même personne pour chaque être humain ou toutes formes de vie sur terre. Oui, des gens nous contrôlent. Certains parano dirait que c'est le gouvernement, mais lui il pense plutôt à une force mystique. Il se mit à grimacer de douleur... Est ce que quelqu'un va venir l'aider ?

J'ouvris la porte. Je me retourna mais Nico avait disparu... baaa, il devait être parti... je regarda où j'étais arrivé. Une table... des étagère... et quelqu'un??? Je m'approcha...

-Ahem... bonjour... dis-je...

-DANGER DANGER! Il a un katana, il a un katana!
Mon pistolet apparu dans ma main droite. Je visa Ombre.

Bon maintenant, t'as deux choix. Ou, un, tu la boucles, ou, deux, je te flingue. Compris?

Pour bien lui faire comprendre, je tira à quelques centimètres de ses ailes.

-Pigé?
-Je me tais je me tais je me tais!!!
-Bon...

Je me retourna, et je revis l'homme... je l'avais oublié dans cette histoire.



Pendant ce temps, Ombre visita la cuisine... et revient l'air dépité. Mais il ne pipa mot, et il se posa sur mon épaule, tranquillement... je crois... vu qu'il regardait encore mon arme... Il faudrait qu'il se rappelle qui est le chef entre nous deux, et que si il est encore agressif... il va mal finir...mais je suis sur qu'il a compris... Tout en pensant à cela, je regarda l'homme en face de moi... il avait effectivement un katana, et il semblait assez fort... peut être était-t-il dangereux, peut être ne l'était-t-il pas... on verra plus tard. Puis je remarqua sa jambe... il était blessé. Une balle?... je sais pas trop... si ça se trouve un coup de katana vu qu'il en avait un... baaa... on verra plus tard...

Bonjour... je suis Kérian... qui êtes-vous? Vous êtes blessé?

Ah ! Tratimir soupira de soulagement. Un habitant de ce pensionnat interdit était là, juste devant lui. Il se posait juste des questions. La première: Est-ce un flic ? La deuxième qu'il se posait, ce fut quand le papillon se mit à parler.
Tout en étant très surpris, il répondit pas à futur sauveur(Peut-être) sur qui il était. C'était sans doute plus prudent ainsi. Si c'était un flic, il le saurait. Du coup, pas besoin de se présenter dans ce cas là, vous croyez pas ? C'est un peu ironique tout de même.
Il regarda le flingue de Kérian qui pointait le beau papillon. Tratimir se décidait d'ouvrir la parole juste après que son interlocuteur. Il voulait juste lui posait ses deux questions.

-Tu es flic ? C'est quoi cet animal là ?

Deux questions. Simple et précise. Il n'avait pas non plus grand chose à lui demander, il n'avait même pas dit une moindre salutation. Il regardait plus attentivement Kérian. Ce dernier, semblait être assez jeune et même trop jeune pour faire partit de la police. Il semblait avoir 16/17 ans.
Il venait de se souvenir d'un truc, il devait rester gentil avec lui. Si c'était pas un flic, il pourrait l'aider. Il s'excusa donc pour son impolitesse, mais lui expliqua pas sa situation compliqué. A la question si il était blessé, Tratimir voulait lui dire: Bin non, tout va bien, j'ai juste une balle dans la jambe, bouffon. Mais il ne lui a pas dit ça de la sorte, tout de même.

-Je suis effectivement blessé... Je me suis pris une balle perdue.

Un mensonge qui en entrainera sans doute d'autres par la suite. Dans cet endroit bizarre, il se sentait pas vraiment une sécurité, il restait donc pas très serein. Il restait donc le même homme. Brutal, mais qui sait aussi réfléchir.
Il soupira à nouveau. Il regarda à nouveau Kérian. Il n'avait définitivement pas la carrure d'un flic, mais plus d'un gamin encore immature. Il se mit à rire en pensant cela. Il s'excusa.
Il venait de s'apercevoir d'un truc: Il n'avait pas vu prendre son arme. Comme si elle était apparu comme par magie dans sa main. Il se secoua la tête, c'était impossible voyons ! Ce n'était sans doute qu'un cauchemar.
Oui, un cauchemar très réaliste et douleureux, car la douleur il l'a ressenti tout de même. C'était donc pas un cauchemar, mais bel et bien la réalité. Inimaginable, il se souvint soudain du panneau d'affichage. Ce n'était donc pas une mauvaise farce ?
Il y avait au moins un truc de vrai: Un animal qui parle. Le pouvoir, il n'était pas encore sûr. Lui, il en voudrait un super cool. Surtout surpuissant, capable de tout tuer d'un seul coup. Oui, rasé ce bâtiment serait superbe, et les flics pourraient rien contre lui. Il serait donc enfin un homme 'libre'. Il pourrait enfin vivre une vie paisible et douce. Fondé une famille, avoir des vraies amis.
Pour le moment, il n'avait absolument aucun pouvoir. Oui, aucun. Il ne pouvait donc pas tout à fait croire ceci. Il veut en être persuadé. Il croira au pouvoir quand il aura le sien. Tant qu'il en a pas, il n'y croira pas. C'était totalement improbable. Invraisemblable. Il cherchait bien aussi une raison pour la quelle la porte ne s'était pas ouverte.
Il regarda son katana. Il avait pas été réparé depuis un bail, tout de même. Il faudrait qu'il le fasse, plus tard. Beaucoup d'impact était visibles, ce qui le gênait beaucoup. De plus, une lame abîmé est une lame qui tranche mal. Même si n'importe quel lame peut tout trancher, une bonne lame aide tout de même.
Il se racla la gorge, avant de reprendre la parole:

-Pouvez vous m'aider ? Au fait, je m'appelle Tratimir.

Il mentait un peu, car Tratimir n'est pas vraiment son vrai nom, tout de même il est connu par celui ci. Son nom est un mensonge à la base. Il ment donc toujours, à tout le monde. Sa véritable identité est donc inconnu.

Cet homme est bizarre... il m'a demandé si j'étais un flic, il a rit tout seul et puis il m'a avoué avoir pris une balle perdu... mouai...

-Pouvez vous m'aider ? Au fait, je m'appelle Tratimir.
Je suis Kérian... a part en vous abattant je sais pas comment vous aider... mais bon, j'ai pas trop envie. Si vous le voulez vraiment, je le ferai, sinon attendez un peu, que j'en ai envie.

Je savais que des années plus tôt, j'aurai ri en disant cela, mais là, j'étais on ne peu plus sérieux. Je me faisais peur parfois... Quoique non, je me trouve super cool! Comme dans un jeu vidéo!

Euh... Kérian...
-Oui, Ombre?
Et bien, tu n'étais pas venu ici pour manger? Je sais que c'est bête de dire ça, mais bon... pourquoi attendre? Quoique c'ets vrai qu'il n'y a rien...
C'est vrai... mais j'ai plus faim... je réfléchis... Dis tu peu chercher si tu trouves de quoi faire une bombe? J'ai très envie de faire péter quelque chose ici... C'est pas une bonne idée?

Ombre était content, ça se voit. Ou plutôt il étais content que je repensa aux bonnes choses... c'est vrai quoi! Fallai pas que j'oublie les bonnes choses dans la vie... et que j'aille dans le dortoir des filles... il le fallait! Comme faire péter quelque chose, je suis sur que l'on trouvera quelque chose... Baaa... en attendant, j'avais plus faim, et j'avais envie de me défouler. Je m'approcha donc du mur, je pris mes deux armes... et je commença à tirer en reculant, en avançant, en m'amusant quoi! Puis au bout de cinq minutes, je repensa à l'homme. Mince je l'avais oublié. Vu le trou dans le mur, il avait du manger... le mur, pas l'homme! Je me retourna...

Excusez moi je réfléchissais un peu. Je voit pas comment je peux vous aider, mais si pensez à un truc, je veux bien essayer.

Et je souris... en regardant mes deux pistolets. Ils disparurent, car je ne voulais plus les voir.

Alors? On fait quoi?

Tratimir se mit à désespérer. Il avait un boulet en face de lui ou quoi ? Franchement, il n'y avait pas 30 solutions. La première qu'il viendrait à n'importe quel imbécile c'est de trouver le moyen de soigner sa blessure. Donc trouver l'infirmerie, ou même un médecin. Il regarda Kérian dans les yeux.

-D'après toi ? Tu vas m'aider à trouver rien qu'une trousse de secours, n'importe quoi pour me soigner. Si tu sais rien faire, tu me sers à rien, et tu risque de me gonfler.

Il soupirait à nouveau. Il voulu bien le frapper. Oui, il ne le fit pas, il pouvait toujours se rendre utile, il espérait bien. Rien que le fait de l'aider d'aller à l'infirmerie, ou alors lui chercher juste une trousse de secours qui lui permettrait de retirer la balle.
Auparavant, il ne l'avait jamais fait seul. C'était généralement avec l'aide d'un de ses amies. Sans lui, il va devoir faire ça tout seul. Difficile, sans doute. Est ce que ce dernier en face de lui nommé Kérian va pouvoir l'aider ? Il craignait bien que non. Il semblait être vraiment un idiot.
Tratimir cogna la table devant lui, sans vouloir la casser. Elle se cassa malgré tout, pas très solide. Il soupirait une nouvelle fois. Il prit son katana, voulant bien tranché la gueule de son interlocuteur, mais il ne fit bien sûr rien.
Il voulait s'en servir de béquille. Il marcha vers la porte. Il voulait juste aller vers l'infirmerie. Il regarda la porte, se tourna vers Kérian.

-Bon alors, tu m'aide à aller jusqu'à l'infirmerie ? Sa fait un mal de chien, bordel.

Essayer d'être gentils avec une balle dans la jambe, c'est assez compliqué. Il gardait plus trop son sang froid, et sa sentit au ton de ses paroles. Il soupirait encore à nouveau. Il ne devait tout de même garder le maximum son calme. Il ne pouvait pas décliner tout aide.
La malchance était sans doute du côté de ce bon Tratimir. Après la balle, il tombe sur quelqu'un de très idiot qui va sans doute pas lui servir à grand chose. Il sait peut-être même pas où se trouve une foutue infirmerie.
Tratimir s'écroula au sol. Son katana avait glissé au sol, il n'était pas très pratique.