Kérian poussa la porte et entra. Il découvrit un couloir gris. Sur chacun des côtés se trouvait des portes, des centaines de portes... il ne voyait pas le bout du couloir... L'architecture était sobre, mais un peu ancienne...

-Mais dans quoi me suis-je encore fourré... hein Ombre?
Ohh... tu es ici chez "toi" maintenant... Vu le tableau... je pense que tout espoir est vain...
-Imbécile! ne dis pas ça! Si tu continues...

Kérian ouvrit de très grands yeux... et il regarda ses mains. Il vit deux sortes de pistolets dans chacune. Il s'assit... et se mit a réfléchir...

Comment ces pistolets sont arrivés là...

Il ne lui restait plus qu'à croire le panneau d'affichage, c'était de la magie... mais il était encore un petit peu sceptique sur ce manoir. En effet, pour lui, la magie n'existait que dans les livres... Mais après ce qu'il avait vu de ces pistolets, ou plutôt, ce qu'il avait supposé, Kérian était prêt à tout. Il s'interrogea donc sur ces armes, qui, somme toute, lui étaient inconnus.

-Vérifions de quel calibre sont ces armes, cela peut toujours servir.

Il déchargea, et inspecta les armes...

-Ce sont des 9mm? Je ne connaissais pas cette forme, pour l'arme en elle même. Mais je trouve ça très... beau. Bon... Ombre... tu crois que des gens vont passer par ici?
- C'est possible... mais fais attention...

Kérian se demanda quand même pourquoi il se trouvait là, il ne s'était pas trompé de maison, non? De plus, l'architecture semblait ancienne, alors, il aurait du se retrouver avec une épée ou une lance dans les mains, pas des 9mm! Il rechargea ses armes. Et elles disparurent!

-Mais, c'est quoi ces histoires? Ces armes viennent et s'en vont! Bon... je vais m'assoir et attendre que quelqu'un passe...
-C'est sans doute la meilleure chose à faire, Kérian... Mais tu devrais quand même essayer de récupérer tes pistolets, cela peut être dangereux ici...

Kérian se concentra... et attendit... attendit... mais rien n'arriva...

-Mince... Bon j'vais réessayer.

Il se concentra et ferma les yeux... toujours plus... et il entendit un bruit d'objet qui tombe... Il rouvrit les yeux, et vit ses pistolets.

-Bon, maintenant, on attends?

Larn marchait dans les couloirs depuis bien quarante minutes. La sortie, qu'elle espérait, devenait un peu plus rêve à chacun de ses pas. Plus elle avançait, plus elle se perdait et plus sa peur augmentait. Elle n'arrêtait pas de regarder derrière elle, devant, en haut, en bas. Elle était totalement paniquée.
*Les cours ont du déjà commencer...*
Voilà la seule pensée qui l'a préoccupée. Elle ne voulait se résoudre à croire le panneau d'affichage. Même si Lor l'avait approuvé.
Pour elle, sa petite vie tranquille continuait. Elle s'était juste paumée dans un manoir ancien. Tout de moins, elle s'en était convainque. En marchant, elle racontait sa vie à Lor d'une voix tremblante. Quand elle terminait une phrase, elle répétait toujours :
-"Tu vois, tout ça, c'est impossible que ça disparaisse... Tu vois... Ce lieu est mon imagination... C'est tout..."
Lor la suivait, désolé. Elle ne l'écoutait pas. Mais lui si. Et au fur et à mesure qu'il l'écoutait, il percevait une note de mélancolie qui devenait de plus en plus intense.
Aurore avait déjà les larmes aux yeux. Car si sa volonté ne voulait pas l'admettre, son cœur l'avait déjà fait.
Alors qu'elle arpentait un nouveau couloir, elle vit un jeune homme assit. Elle se figea par la terreur.
*C'est peut être...le propriétaire...du manoir...*
Elle était apeurée. Puis elle fit un pas en avant, tendue comme un arc. Au moindre geste suspect, elle déguerpissait en courant. Elle en fit un autre, puis un troisième, un quatrième et ainsi de suite. Assez proche mais comme même assez loin de la personne, elle bégaya :
-"Savez...vous...où...où...se trouve la...sortie... ? Je me suis perdue... Je ne comptais... vous déranger..."
Elle ne put en dire plus. Ses mots étaient coincés dans sa gorge. Alors tremblante, elle attendit la réponse du jeune homme. En priant pour qu'il ne la mange pas.

Encore une journée comme les autre à vagabonder dans les couloirs… Je ne sais même plus depuis quand je suis entré… Presque deux ans. Peut-être même plus… Mon âge lui semblait s’être fixer autour des seize ans et demi… Un peu de poils au menton, mais pas beaucoup.

Je m’étais habitué peu à peu à se pensionnat. Il fallait occuper chacun de ses jours comme on pouvait. Trouver des activités à faire quand c’était pas elles qui vous trouvaient. Aujourd’hui, j’avais décidé d’aller au parc, me balader. Et c’est ainsi que je me retrouver dans se même couloir toujours immensément long…

J’essayais vainement de bouger mes ailes, qui faisaient maintenant presque toute la taille de mon dos, mais j’avais beau sentir les muscles se contracter, presque les plumes bouger, jamais je ne décollais du sol. Au détour d’un couloir, je découvris deux personnes assissent, dos au mur pour l’un, debout pour l’autre, qui semblait discuter. Je leur adressai un vague sourire et un petit bonjour sans m’arrêter pour autant.

Se n’est que quelque mètres plus loin que la stupeur me pris… Je ne connaissais pas ses visages. Alors ils étaient nouveau… Je fis volte face et me rapprocha d’eux. Quand je fus à bonne distance des deux personnes je leur souris et leur demandas :

« Excusez-moi… Je ne vous ai jamais vu ici au paravent, vous venez d’entrer dans se pensionnat ? Si c’est le cas je peux peut-être un peu vous aider à comprendre tout se qui se passe ici… »

Kérian entendit un bruit et tourna la tête. Il vit une jeune fille, les yeux pleurant, et tigre derrière elle. Elle semblait avoir peur ou alors, elle le regardait, lui et ses armes...

Savez...vous...où...où...se trouve la...sortie... ? Je me suis perdue... Je ne comptais... vous déranger..."bégaya-t-elle.
Puis un garçon arriva. Chose TRÈS étonnante, il avait des ailes dans le dos. Et il passa son chemin, sans s'arrêter.

-Tu es entrée ici, tu n'en sort plus, simple, hein? Tu es la première personne que je voie ici. Ca va? répondit-il d'un air tranquille.

Un air tranquille, mais il n'était pas comme ça en ce moment même. Il n'en menait même pas large. Et si son tigre l'attaquait? Ombre ne lui servirait à rien, mais ses flingues, si. Quoique cette fille n'aurait pas été contente... et qui sait si elle n'a pas un pouvoir elle aussi? Meilleur que le sien? Il aimerait tuer personne, sauf si la pensée qui avait germée dans sa tête était vrai!

-Comment t'appelles-tu? Je suis Kérian. C'est ton animal? Il a un nom? dit -il en regardant le tigre.

La garçon revint sur ses pas. Il semblait intriguait puis il sourit:
" Excusez-moi… Je ne vous ai jamais vu ici au paravent, vous venez d’entrer dans se pensionnat ? Si c’est le cas je peux peut-être un peu vous aider à comprendre tout se qui se passe ici… "

Kérian était intrigué. Il n'avait pas pensé que quelqu'un allez venir, surtout l'aider. Comme il avait toujours vécu seul, il s'était toujours débrouillai seul. Mais là, l'aide serait la bienvenue, parce que ce manoir était assez spécial, selon lui.

Je suis nouveau, en effet. je m'appelle Kérian, et toi? Et bien sur, j'accepte ton aide avec beaucoup de remerciements car tu as sans doute autre chose à faire, que nous parler?

Et là, Ombre sorti de sa rêverie, et donc recommença à me tourner autour de la tête, en disant:
Un tigre! Un tigre! Tue le, tue le ou il va nous manger! Et je sens une autre odeur... une odeur de papillon venant du monsieur ailé... A l'aide! Un tigre!
-Bon, tu vas la fermer, oui? Il a l'air gentil. Et un papillon, ça n'a jamais mangé personne. A part toi, peut-être, je sais pas ce qu'il se passe dans ta tête depuis notre séparation. Enfin, laissons parler les autres! Donc, monsieur...? Qu'avez vous a nous dire?

Un garçon passa à côté d'eux. Il avait des ailes dans le dos ce qui surpris fortement Aurore. Mais elle accusa son imagination et fit comme si de rien n'était.
"-Tu es entrée ici, tu n'en sort plus, simple, hein? Tu es la première personne que je voie ici. Ça va?"
Lui répondit le jeune homme assis. Aurore se calma. Il n'allait pas la manger. Elle reprit confiance en elle et répondit :
-"Oui, je vais bien."
Puis il lui posa une autre question :
"-Comment t'appelles-tu? Je suis Kérian. C'est ton animal? Il a un nom?"
Elle répondit, plus posément :
-"Je m'appelle Aurore. Ah, lui ? C'est un lionceau, presque adulte. Son nom est Lor."
Et alors qu'elle allait lui poser une autre question, le garçon qui était passé revint. A son approche, le cœur d'Aurore manqua un battement. Alors ce n'était pas son imagination...
Elle se força à oublier les ailes de l'inconnu. Il ne semblait pas méchant et leur proposer son aide. Et puis ces ailes étaient peut être des décorations. Oui, ce sont des décorations !
"-Je suis nouveau, en effet. je m'appelle Kérian, et toi? Et bien sur, j'accepte ton aide avec beaucoup de remerciements car tu as sans doute autre chose à faire, que nous parler?"
Dit Kérian. Aurore s'apprêtait de nouveau à parler, mais un papillon noir parla :
Un tigre! Un tigre! Tue le, tue le ou il va nous manger! Et je sens une autre odeur... une odeur de papillon venant du monsieur ailé... A l'aide! Un tigre!
Aurore sursauta. Un papillon... qui parle ?! Elle devenait folle. Mais ce qui la surprit encore plus, c'est que Kérian lui répondit :
-Bon, tu vas la fermer, oui? Il a l'air gentil. Et un papillon, ça n'a jamais mangé personne. A part toi, peut-être, je sais pas ce qu'il se passe dans ta tête depuis notre séparation. Enfin, laissons parler les autres! Donc, monsieur...? Qu'avez vous a nous dire?
Elle se prit la tête dans les mains et se força à rester calme, mais elle n'en pouvait plus. Lor l'avait remarqué. Sans relever la tête, elle demanda d'une voix forte :
-"Savez vous où se trouve la sortie ? Je ne compte pas rester ici !"
Elle semblait à deux doigts de craquer. Les larmes envahissaient ses yeux. Ça commençait à en faire trop pour elle.

Aurore se prit la tête dans les mains. Sans relever la tête, elle demanda d'une voix forte :
-"Savez vous où se trouve la sortie ? Je ne compte pas rester ici !"
Elle semblait à deux doigts de craquer. Et Kérian ne savait pas quoi faire... Il voulait l'aider, mais... il ne savait pas comment. Il se leva et s'approcha de la fille.

-Tu sais c'est pas si grave, si on se tient les coudes, on pourras...

Mais il savait que c'était impossible. Il ne pouvait aider personne et il le savait. Après tout, il ne savait rien faire...

-On pourras s'entraider. dis t-il d'un ton qui n'était pas remplie de vérité.

Un lion, un lion, un lion! Tue le tue le tue le tue...
Kérian attrapa ses deux armes qui étaient encore par terre et dit à Ombre:
-Si tu ne la fermes pas, je te flingue, pigé? Tu comprends pas qu'ils sont gentils? Espèce d'idiot!

Puis Kérian regarda Aurore:
-Ne t'en fais pas je ne te veux aucun mal. Ombre me représente bien... dans ma bêtise... enfin, pour répondre à ta question, quand on est rentré, on ne sort plus. Oublie ton ancienne vie, forge toi en une nouvelle. Pour d'autres info, demande au monsieur, dont je ne connais pas le nom, parce que moi aussi je suis nouveau, mais ça ne me dérange pas d'être là, vu que sinon, je serai dans une famille d'acceuil. Alors, ici ou là bas...

Puis Kérian regarda Aurore avec plus d'attention. Elle était plutôt grande et mince, et était assez mignonne avec ses cheveux bruns et ses yeux noisettes. Bon elle avait un appareil dentaire, et alors? Elle était très jolie, et si toutes les filles qui étaient, ici étaient comme ça, Kérian savait qu'il allait s'amuser...

Mais a quoi je pense, moi? Quel idiot je suis! J'ai 17ans, elle a quel âge? 13, 14 ans? Si la police voyait ça, on m'accuserai d'attouchements sur mineurs!

Kérian se tourna, vers le monsieur ailé. Il se demandait qu'est ce que c'était, ces ailes, dans son dos. Et pourquoi il vole pas, si il a des ailes, ça serait plus simple pour partir. Donc, qu'est ce qu'il fait là? Et puis une idée germa dans son esprit... et si ses ailes grandissent encore plus, peut-être qu'il pourra nous aider à partir!

-Alors, que peux tu nous dire sur ce manoir-pensionnat?

-Tu sais c'est pas si grave, si on se tient les coudes, on pourras...
Aurore releva la tête. Elle commençait à se calmer. Pour cela, elle imaginait. Elle utilisait souvent cette méthode avant un examen pour se calmer.
-On pourras s'entraider.
Continua Kérian. Mais Aurore y sentit le doute. Cependant, elle ne dit rien.
Un lion, un lion, un lion! Tue le tue le tue le tue..
Le papillon avait de nouveau peur. Aurore devait l'accepter. *L'accepter, l'accepter, l'accepter...*
Elle n'arrêtait pas de se le répétait intérieurement. Kérian intervint et calmer le papillon paniqué.
Puis il se tourna vers elle.
-Ne t'en fais pas je ne te veux aucun mal. Ombre me représente bien... dans ma bêtise... enfin, pour répondre à ta question, quand on est rentré, on ne sort plus. Oublie ton ancienne vie, forge toi en une nouvelle. Pour d'autres infos, demande au monsieur, dont je ne connais pas le nom, parce que moi aussi je suis nouveau, mais ça ne me dérange pas d'être là, vu que sinon, je serai dans une famille d'accueil. Alors, ici ou là bas...
Aurore fut d'abord choquée et ne répondit pas. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Puis l'amertume monta.Kérian avait reporté son attention sur l'homme aux ailes.
Il lui demanda ce qu'il savait.
Aurore serra les dents et les poings.
-"Ne te fous pas moi..."
Dit-elle après quelques minutes de silence. Elle avait dit ça tout bas. Mais Kérian l'avait entendu. Elle en était sûre. Il s'était retourné vers elle. Elle répéta en criant :
-"Ne te fous pas de moi !!!"
Elle se jeta sur Kérian et le colla contre le mur. Dans ses yeux on lisait de la détresse et de la colère.
-"Tu n'as peut être pas de famille mais moi j'en ai une ! Moi, j'ai une vie ! Une père, une mère, des sœurs, j'ai un passé ! J'ai des êtres chers à mes yeux... ! Un endroit où retourner... ! Et tu me demande... de tout oublier ? De les oublier ? Ne te fous pas de moi !!!"
Les pierres composant le couloir commencèrent à bouger, à quitter les murs. Bientôt une vingtaine de pierres lévitaient dans les airs. Et s'apprêtait visiblement à mettre fin aux jours de Kérian. Mais alors qu'elles allaient le toucher, elles perdirent la vie qui les avait animées quelques instants plutôt et tombèrent lourdement sur le sol.
Aurore lâcha Kérian et tomba par terre. Elle regarda sa cheville en sang, puis regarda Lor. Il avait la gueule imprégnait de l'odeur du liquide rouge. C'était clair. Lor l'avait mordue.
Elle le regarda sans comprendre. Il finit par dire :
-"Calme toi. Tu as le droit de ne pas les oublier, Aurore. C'est à toi de décider de ce que tu feras. Je comprends ta peine, mais ne t'en prends pas à Kérian.
-Lor..." murmura-t-elle.
Elle regarda Kérian et baissa les yeux, honteuse. Elle s'excusa :
-"Désolée. Je ne sais pas ce qui m'as pris. Je n'aurais pas dû..."
Elle retint un sanglot et tenta de se lever. Sa cheville était douloureuse et Lor en semblait paniqué. Mais Aurore savait qu'il avait bien fait. Une fois à peu près debout, elle s'appuya sur le mur et demanda à l'homme aux ailes :
-"Alors, que pouvez vous nous apprendre ?"

"Ne te fous pas moi..."
Dit-elle après quelques minutes de silence. Elle avait dit ça tout bas. Mais Kérian l'avait entendu. Il s'était retourné vers elle. Elle répéta en criant :
-"Ne te fous pas de moi !!!"
Elle se jeta sur Kérian et le colla contre le mur. Dans ses yeux on lisait de la détresse et de la colère.
-"Tu n'as peut être pas de famille mais moi j'en ai une ! Moi, j'ai une vie ! Une père, une mère, des sœurs, j'ai un passé ! J'ai des êtres chers à mes yeux... ! Un endroit où retourner... ! Et tu me demande... de tout oublier ? De les oublier ? Ne te fous pas de moi !!!"
Après cela tout se passa très vite, les pierres du mur bougèrent et lévitèrent, menacantes. J'arma mes pistolets, pret a tirer sur les pierres, et elle, car il était clair que c'était sa faute pour ces pierres. il était collé au mur, mais il lui suffisait de la pousser pour pouvoir la tuer. Cependant, il n'aurait pas voulu... il ne voulait tuer personne. Mais elle l'avait blessé. Dans ses paroles. Et pour cela elle aurait pu mourir. Mais son lion l'a mordu. Et elle se calma, et les pierres retombèrent.Elle regarda Kérian et baissa les yeux, honteuse. Elle s'excusa :
-"Désolée. Je ne sais pas ce qui m'as pris. Je n'aurais pas dû..."
Elle se leva et parla à l'homme. Kérian se rassit. Et regarda Aurore, avec une sorte de haine et de peine pour elle. De la haine, car elle a une famille... et de la peine, car Kérian sait que de toute façon, elle ne la reverra jamais. Et Kérian se mit à pleurer silencieusement et à marmonner:
-Tu crois quoi? Que parce que tu as une famille, tu peux me jeter ça à la figure? Oui, j'en ai pas, et alors... moi aussi j'ai perdu des choses dans le change... mais je ne te le jette pas à la figure comme ça...
Il arma les deux armes. Et en plaqua une sur sa tête, l'autre pointé sur Aurore... Puis les baissa. Mais continue à pleurer.

Puis il se leva. S'écarta des deux, visa le mur et tira. Tira encore et encore sur le mur. Le mur n'avait que peu de dégâts. Mais ça le calma. Après avoir tiré environ 30 coups de chaque arme, deux mains,il les rangea. Et alla écouter les dire du monsieur.
-Tu as une famille, d'accord, mais... tu n'es pas obligé d'oublier, mais relègue ces pensées loin, car il y a vraisemblablement peu de chance que l'on sorte d'ici. Et ne recommence pas à me menacer de la sorte, je ne supporterai pas t'abattre. Ni toi, ni ton lion. Alors ne recommence pas s'il te plait. Tu ne sais pas ce que j'ai été obligé d'endurer pour survivre. Alors je n'hésiterai pas à tirer... dit-il en la regardant dans les yeux.
Puis il se tourna vers cet homme qui, décidément, nous n'écoutions toujours pas et qui ne devait pas comprendre grand chose.

Kérian se rassit. Elle l'avait visiblement blessé. Il pleurait silencieusement et Aurore l'observait du coin de l'œil. Elle s'en voulait. La pression qu'elle avait sur le dos lui avait fait dire des choses horribles.
-Tu crois quoi? Que parce que tu as une famille, tu peux me jeter ça à la figure? Oui, j'en ai pas, et alors... moi aussi j'ai perdu des choses dans le change... mais je ne te le jette pas à la figure comme ça...
Il marmonnait ses mots. Aurore se mordit la lèvre. Quelle idiote ! Puis elle vit cette arme pointée sur elle. Elle ne bougea pas. Il ne pourrait pas, elle le savait au fond d'elle. Mais rien que le fait de juste essayer la remplit de haine. A son égard. Elle se détestait. Pourquoi avait elle dit ça ?
Puis Kérian se leva et tira dans le mur. Et tira encore. Au début, cela la surprit. Puis elle ferma les yeux en attendant qu'il est finit, ne finissant plus de se haïr.
Puis il la rejoint une fois calmé. Il lui dit :
-Tu as une famille, d'accord, mais... tu n'es pas obligé d'oublier, mais relègue ces pensées loin, car il y a vraisemblablement peu de chance que l'on sorte d'ici. Et ne recommence pas à me menacer de la sorte, je ne supporterai pas de t'abattre. Ni toi, ni ton lion. Alors ne recommence pas s'il te plait. Tu ne sais pas ce que j'ai été obligé d'endurer pour survivre. Alors je n'hésiterai pas à tirer...
Elle attrapa sa jupe et la serra silencieusement tout en continuant de regarder Kérian dans les yeux. Puis elle détourna son regard et reporta son attention sur l'inconnu aux ailes. Il leur devait des explications.

EDIT Admin : Bonjour, peut-etre devriez-vous attendre un peu Angel Nico pour continuer le topic ? Ce n'est pas tres sympa de poursuivre sans lui ;D

Tout se passa très vite. L’un comme l’autre voulait de mon aide mais l’un comme l’autre semblait très tourmenté. Le mec à la sombre allure avait un alter égo on ne peut plus agressif. La femme fille à la taille fine semblait on ne peut plus perdu. L’un comme l’autre commencèrent par me remercié de leur accorder du temps se qui me paraissait normal.

Mais avant que je ne puisse dire un mot, tout parti en vrille. Quand la femme fille entendit qu’elle ne pourra plus partir elle empoignant le garçon. Puis toutes les pierres du couloir se mirent à bouger dans un grondement sourd. Une à une elles s’alignaient au dessus de la tête de jeune gars qui n’avait alors rien fait. Se fut une morsure de sa lionne qui ramena la jeune fille à la raison.
Devant cet acte de violence perpétré contre lui, le garçon réagit. Il sortit alors deux pistolets, choses que je n’avais rien vu depuis un moment mais que je savais toujours aussi meurtrière, s’en mit un sur la tempe et pointa l’autre vers la fille. J’allai sauter sur lui pour l’arrêter mais il y avait déjà changé de cible. Il vida alors sur le mur plus d’une soixantaine de balles. Le bruit des coups de feu résonna longuement avant de prendre fin.

Les regards se tournèrent alors de nouveau vers moi et se m’était pas plus mal. Je pris une longue respiration avant de commencer :

« Avant de commencer j’aimerai que vous me promettiez de resté calme d’accord… Ici, on est tous dans la même galère certains même depuis plus longtemps que d’autre. Alors comme dis plus tôt : « on se sert les coudes !!». Alors pas de guns et pas de pierres volante ! Sans vouloir vous commander bien sur…»

Je regardai longuement l’un puis l’autre des deux compagnons pour bien appuyer mes paroles. Leur pouvoir comparé au mienne était on ne peut plus effrayant…

« Comme tu l’as dis plus tout. On ne sort pas d’ici… Je suis désolé… J’ai visité beaucoup d’endroit dans se pensionnat mais aucun ne menait vers d’extérieur. Cela presque deux ans que je tourne alors je sais… Ici on occupe c’est jour comme on veut, parfois comme on peut… Il n’y a pas de cours, pas de directeur… Enfin pas de directeur présent. Il vaut même mieux ne pas les voir.
Cet endroit est également MAGIQUE !! Enfin ce n’est pas si drôle que ça… C’est surement la raison pour laquelle tu peux bouger des pierres et toi tirer autant sans recharger… Vous avez aussi hérité d’un alter ego astral, votre animal de compagnie quoi… Il apporte au moins l’avantage de jamais vous laissez seul. »

Sur ce je m’assis en tailleur au centre du couloir, qu’importe, ils ont tellement grand que surement personne d’autre passera…

[Je vais repasser en mode je, parce que sinon, c'est trop dur à écrire]

« Comme tu l’as dis plus tout. On ne sort pas d’ici… Je suis désolé… J’ai visité beaucoup d’endroit dans se pensionnat mais aucun ne menait vers d’extérieur. Cela presque deux ans que je tourne alors je sais… Ici on occupe c’est jour comme on veut, parfois comme on peut… Il n’y a pas de cours, pas de directeur… Enfin pas de directeur présent. Il vaut même mieux ne pas les voir.
Cet endroit est également MAGIQUE !! Enfin ce n’est pas si drôle que ça… C’est surement la raison pour laquelle tu peux bouger des pierres et toi tirer autant sans recharger… Vous avez aussi hérité d’un alter ego astral, votre animal de compagnie quoi… Il apporte au moins l’avantage de jamais vous laissez seul. »

Nico nous demanda de rester calme, pour se serrer les coudes... c'est vrai que j'ai eu une réaction plutôt violente... mais elle aussi!

Je regarda Aurore, un peu penaud.
Haem... suis désolé d'avoir tirer sur ce mur, mais c'était lui, ou toi. Je suis un peu à cran et... enfin, voila quoi.

Puis mon regard alla vers cet homme, qui s'était assis en tailleur.
Alors tu es là depuis combien de temps? 2 ans? Tu pourras nous expliquer un peu plus ce que tu sais de ce manoir?

Puis je regarda mes mains, et je vis mes pistolets. Et si? Et si pour sortir d'ici, on devait mourir? Mais en même temps, c'est idiot! Ils veulent pas nous tuer! Quoique... Puis je rangea ces armes, dans mon dos, enfin, dans mon pantalon. Ces fichus armes qui ont failli tuer deux personnes, Aurore et moi! Enfin... j'en connais qui va se prendre une tarte, il s'appelle Ombre! Ça lui apprendra à m'attiser à tuer! Bon faudrait quand même que j'écoute ce que ce monsieur dont je ne sais toujours pas le nom a à nous dire. Mais les idées se bousculaient dans ma tête. La fuite, la vie que je rate, la vie que je gagne, tout, quoi! Et puis, qu'allais je faire ici! Je ne sais pas me faire des amis, je ne sais rien faire.

Mais pour l'instant écoutons ce monsieur aux ailes et à l'odeur de papillon...

« Avant de commencer j’aimerai que vous me promettiez de resté calme d’accord… Ici, on est tous dans la même galère certains même depuis plus longtemps que d’autre. Alors comme dis plus tôt : « on se sert les coudes !!». Alors pas de guns et pas de pierres volante ! Sans vouloir vous commander bien sur…»
Dit le garçon aux ailes. Puis il nous regarda l'un et l'autre et enchaina :
« Comme tu l’as dis plus haut. On ne sort pas d’ici… Je suis désolé… J’ai visité beaucoup d’endroit dans se pensionnat mais aucun ne menait vers d’extérieur. Cela presque deux ans que je tourne alors je sais… Ici on occupe c’est jour comme on veut, parfois comme on peut… Il n’y a pas de cours, pas de directeur… Enfin pas de directeur présent. Il vaut même mieux ne pas les voir.
Cet endroit est également MAGIQUE !! Enfin ce n’est pas si drôle que ça… C’est surement la raison pour laquelle tu peux bouger des pierres et toi tirer autant sans recharger… Vous avez aussi hérité d’un alter ego astral, votre animal de compagnie quoi… Il apporte au moins l’avantage de jamais vous laissez seul. »
Puis il s'assit en tailleur.
Aurore serra les dents pour s'empêcher de pleurer. Elle ne reverra jamais sa famille, Sophie et même sa voisine. C'était trop dur. Elle n'avait jamais voulu avoir des pouvoirs ou atterrir dans un pensionnat magique. Les autres aussi supposait-elle.. Il ne lui restait plus que Lor. Elle décida qu'elle avait assez pleuré. Maintenant elle devait écouter l'homme aux ailes.
Elle s'assit en face de lui en retenant un cri de douleur. Sa cheville lui faisait mal.
Elle regarda Lor. Et lui rendit son regard avant de lécher sa plaie. Aurore le laissa faire. Elle savait que c'était pour lui le moyen de s'excuser. Elle lui caressa le crâne. Elle ne lui en voulait pas. Loin de là. Elle le remerciait de l'avoir arrêté. Elle l'aurait regretté son geste et elle le savait.
*Allez, calme toi et écoute...* s'ordonna-t-elle.
Plus facile à dire qu'à faire. Cependant, elle s'efforça de rester maitresse d'elle-même. Maintenant, c'était au jeune homme de les guider.
Haem... suis désolé d'avoir tirer sur ce mur, mais c'était lui, ou toi. Je suis un peu à cran et... enfin, voila quoi.
C'était Kérian. Aurore lui sourit tristement. Il était fautif autant l'un que l'autre. Puis Kérian posa une autre question à l'homme, mais Aurore ne l'écouta pas, partie dans ses pensées.
On ne peut pas sortir. On a des pouvoirs. Un alter ego astral.
*Hier, je n'en aurais pas cru un mot. Maintenant, plus rien ne me surprend... ou presque...*pensa-t-elle.
Puis elle émergea des profondeurs de sa mémoire et écouta l'homme aux ailes.

Le jeune gars s’excusa à mon grand soulagement. Il avait choisis le mur plutôt que leur têtes respectives se qui était, je pense, la bonne solution.
* Tant que son alter égo fermera sa gueule tout se passerai bien. Il ne s’énervera plus*

La jeune fille s’assit en tailleur. Un rictus de douleur apparu sur son visage. Sa morsure la faisait souffrir. Son lionceau s’empressa de lécher sa plaie pour la soulager. Sa cicatrisation sera surement plus rapide ainsi.
J’entrepris alors de répondre au jeune homme :

« Ouai… Cela fait bien deux ans que je suis entré ici… Quand j’ai fermé cette lourde porte derrière moi, j’ai abandonné ma copine. Je fuyais d’un asile dans lequel on m’avait placé pour une raison que je n’arrivais pas à saisir.

J’ai eu peur au début. J’ai vagabondé dans ce pensionnat chaque jour depuis… Chacun de ses étages et très vaste et contient de nombreuses pièce différente. Vous rencontrerez beaucoup de monde, des jeunes comme nous mais jamais des adultes. Encore moins les gérants de se pensionnat. Il existe néanmoins des doutes, des rumeurs… J’ai retrouvé quelque écrit parlant d’une famille : les I. Mais je ne sais pas trop à quoi cela correspond.

Après les pièces je pense que vous aurai tout le temps de les visiter vous-même. Certaines d’entre elles sont… Magique ! Vous vous en rendrez vite compte. »

A la fin de ses paroles je leur souris amèrement. On n’y pouvait rien, c’était ainsi. Les expressions sur leur visage étaient confuses. Je ne sais pas très bien comment ils acceptaient la nouvelle. La réaction de la jeune fille m’inquiétait plus que celle du garçon… Je décidas de changer un peu la conversation, ne serait ce que pour quelque mots d’usage.

« Puis je vous demandé vos prénoms ? Je m’appelle Nico. Angel Nico… »

« Ouai… Cela fait bien deux ans que je suis entré ici… Quand j’ai fermé cette lourde porte derrière moi, j’ai abandonné ma copine. Je fuyais d’un asile dans lequel on m’avait placé pour une raison que je n’arrivais pas à saisir.

J’ai eu peur au début. J’ai vagabondé dans ce pensionnat chaque jour depuis… Chacun de ses étages et très vaste et contient de nombreuses pièce différente. Vous rencontrerez beaucoup de monde, des jeunes comme nous mais jamais des adultes. Encore moins les gérants de se pensionnat. Il existe néanmoins des doutes, des rumeurs… J’ai retrouvé quelque écrit parlant d’une famille : les I. Mais je ne sais pas trop à quoi cela correspond.

Après les pièces je pense que vous aurai tout le temps de les visiter vous-même. Certaines d’entre elles sont… Magique ! Vous vous en rendrez vite compte. »

Puis il nous regarda. Et moi, qu'est ce que je pourrai répondre... ça ne me pose aucun problème d'être ici moi... mais... Aurore... elle... Mais c'est pas mon problème... Elle n'est pas mon problème, j'ai toujours été seul, toute ma vie... alors un peu plus ou un peu moins... Mais elle... et ce garçon doit s'en douter, elle aura du mal ici... faudra t-il que je reste pour elle? Ou bien le garçon s'en occupe? Faudra que je lui demande... Bon et ensuite qu'est ce que je fais? Je visite? Mouai... bonne idée...


« Puis je vous demandé vos prénoms ? Je m’appelle Nico. Angel Nico… »
-Je m'appelle Kérian Rojua, et j'ai 17 ans... et une folle envie de tout visiter et d'expliquer à ces propriétaires de maison ce que 'en pense... à coup de flingues... Nan, je blague, je préfère ici que dehors...

Et je me retourna vers Aurore... et me remit a réfléchir... que Ombre commençait à être gênant. Et il avait failli m'apporter des ennuis. De gros ennuis. Donc il faudrait que je lui explique les dangers de parler comme ça... faudra que je le lui explique en tête à tête... ou plutôt papillon à flingue... c'est fou comme je ne jure plus que par eux, hein? Je me tourna vers Ombre qui surprit mon regard et vit ma main sur mon arme... je pense qu'il a compris beaucoup de chose d'un coup... Puis je regardai de nouveau Aurore.

Quand il eut finit de parler, Nico se tourna vers elle. Elle sut immédiatement qu'il craignait sa réaction. Est ce parce qu'elle était la plus jeune ? Ou parce qu'elle avait violemment réagi tout à l'heure ? Elle hésitait entre les deux.
Puis Kérian se présenta. Il dit avoir dix-sept ans et disait préférer entre ici que dehors. Aurore le regarda, étonnée. Pour moi c'était l'inverse. Bah il n'avait pas vécu les choses, les mêmes expériences...
Ils la regardaient maintenant tout les deux. Ils s'attendaient surement à la voir s'énerver ou pleurer. Mais ce ne fut aucun des deux.
Aurore les regarda tour à tour. Puis dit d'une voix posée :
-"A quoi ça me servirait de pleurer ? Ça ne me fera sans doute pas sortir d'ici."
Puis elle se leva et Lor sourit. Lui ne l'avait toujours connu que comme ça. Certes elle ne supportait pas l'idée d'être enfermée à vie, ni de ne plus jamais revoir ses proches, mais Aurore avait sa fierté. Et jamais elle crierait, pleurerait une deuxième fois en face d'eux.
Elle répondit à la question de Nico :
-"Je m'appelle Aurore. Aurore La-... Contente toi d'Aurore. J'ai treize ans... à vie."
Le silence se fit puis elle dit :
-"Bon on fait quoi maintenant ? On visite ?"

L’un comme l’autre m’étonnèrent… La réaction de Kérian me fit presque rire. C’était moi, deux ans au paravent… L’envie de visiter. Ho oui… Elle était irrésistible. Je m’étais immédiatement mis à marcher après mon entré. J’ai déambulé dans les mêmes couloirs. Puis se fut le tour du premier, puis du deuxième, puis du dernier étage. Se pensionnat était vraiment une très bonne source de distraction.

La réaction d’Aurore était plus perturbante. Elle ne pleura pas, non… Elle sembla même se renforcer. Son cœur se durcit un peu… Elle refusa de me donner son prénom. Elle était sur la défensive. Quoi de plus normale au fond… Elle avait l’air de tellement tenir à sa vie d’avant. Sa vie maintenant passé. Mais elle voulait elle aussi visiter…

Je me mis donc à leur expliquer la situation :

« Alors pour visiter c’est simple. Se couloir est infini… J’y ai marché longtemps mais n’en ai jamais vu le bout. Il vous faudra donc choisir une porte et la franchir. Il y a tout sorte de pièces répartit sur trois étage en comptant le rez-de-chaussée. Vous y trouverez bien sur le rudimentaire : dortoir non mixte, J’adressais un petit coup d’œil rigolard à Kérian, Salle à manger, cuisine… Puis d’autres pièces plus plaisantes et d’autre plus étrange. Je vous laisse découvrir le dernier étage…
Mais vous pouvez quand même sortir dehors mais pas à l’extérieur. Il y a un parc avec un bois, un temple et un cimetière tous totalement indescriptible… »

Je jetai un petit coup d’œil à leur visage pour vérifier leur réaction.

« Je me rendais au parc quand je vous ai rencontré mais je peux changer mes plans. Je suis LIBRE de ce choix. Où voulez vous aller ? »

J’esquissais un petit sourire et attendais leur réponse.

Après que Aurore ai donné son nom, sans son prénom, Nico nous expliqua la disposition des lieux. Ce manoir comporte donc trois étages, avec tout ce qu'il faut pour vivre... je souris quand Nico a dit dortoir non mixte... j'irai me balader partout, moi! Même dans tous les lits... enfin, je blague... mais bon, faut voir... et la cuisine aussi mérite une visite, bien sur... On peut sortir dans un bois, un temple et un cimetière... pas confiance moi par contre... Il nous demanda ensuite ce que nous voulions faire... visiter les dortoirs filles?

-Et bien... on pourrait continuer à blablater comme ça encore longtemps, mais... j'aimerai bien aller dans la cuisine... je sais cuisiner un peu et je commence à avoir faim, moi! Pas vous? Et toi Ombre? Ah oui c'est vrai tu es privé de miam miam...
Comment ça je suis privé de miam miam? Depuis quand?
-Depuis que je l'ai dit, jusqu'à nouvel ordre. Tu es puni!
C'est pas juste!
-C'est MA justice. Boude si tu veux, mais va falloir que tu gagnes ton pain maintenant.

Je me demande pourquoi je lui interdit de manger. C'est vrai que ce n'est pas juste, mais je crois en même temps qu'il le mérite. Cela lui apprendra à être agressif, non mais! Je me tourna donc vers mes deux compagnons, et surtout vers Aurore, car je pense que Nico viendra avec nous, pour nous apprendre d'autres choses comme les histoires de ce manoir. Ombre, pendant ce temps, continue à bouder et je pense que si je me fais massacrer sous ses yeux, il en sera heureux... Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que si quelque chose, ou quelqu'un l'attaque, je me battrai jusqu'en mourir. C'est mon premier ami, quoi! Je regardais donc Aurore:

Qu'est ce que tu en penses? On va à la cuisine?

« Je me rendais au parc quand je vous ai rencontré mais je peux changer mes plans. Je suis LIBRE de ce choix. Où voulez vous aller ? »

Où allez ? Aurore y réfléchissait quand Kérian proposa d'aller dans la cuisine. Il disait savoir cuisiner. C'est alors qu'il punit Ombre, en l'empêchant de manger. Aurore ne dit rien au début. Elle avait faim, c'était clair. Elle n'avait pas pris de déjeuner consistant. Il y a quelques heures, elle stressait trop pour ça.
Aurore y pensait encore quand Kérian lui adressa la parole :


Qu'est ce que tu en penses? On va à la cuisine?

Je tourna la tête vers lui. Puis répondis :

-"OK, je commence à avoir faim justement."

En réalité elle ne commençait pas seulement à avoir faim, mais bon... Elle ne voulait pas l'avouer... C'était trop bête. Lor, lui s'extasiait :

"-Il y aura de la viande ?
-Lor...
-Bah quoi ?"

Aurore secoua la tête désespérée. Lor était intelligent et restait calme et réfléchis en toute situation... Sauf quand on parlait de nourriture... Elle soupira et dit :

-"Bon on y va ? Avant que Lor n'inonde le couloir de bave de préférence...
-Hé !
-Je ne mens pas."

Au final, ces deux la s'accordaient sur un même point, ils avaient faim... Et un autre fait les rapprochait, plus incongru celui ci, leur Alter Ego étaient tout les deux des morfals. Le papillon de Kérian s'énervait car il ne pourrai pas manger. Le lionceau de Larn salivait d'envie à la simple idée d'un morceau de viande. Ha, ces alter ego ne sont plus se qu'ils étaient. Enfin, notre destination était toute choisie : la cuisine. Le parc attendra…

"Bien, allons manger alors. La cuisine, la cuisine…"

Il me vint à l'esprit que je ne leur avait pas encore expliquer le principe de ces couloirs. Et cela n'allai pas être une mince affaire. Je me mis à marcher, ils me suivirent.

"Vous avez sans doute remarqué que ce couloir, et cela vaut pour tout les autres, abrite une multitude de porte et ne semble pas s'arrêter. Et bien cela va peut-être vous surprendre mais à chaque fois que j'ai ouvert une porte au hasard, elle m'a conduit là où je voulais aller. Je ne sais pas si c'est toujours le cas…"

Je ne retournas vers eux et à ma grande surprise, Kérian était seul. Larn avait disparu. C'était inquiétant.

"Tu as pas vu… Où Larn est parti… Elle n'est plus là. Enfin, elle a dût s'isoler pour reprendre ses esprits… "

J'ai essayé vainement de m'en persuader. Plus tard, j'entendis des rumeurs sur la mort d'une nouvelle. D'autres disant qu'elle se sera échappée… L'un des deux étant impossible, son sort fut vite fixé.

Je fis signe à Kérian d'ouvrir. Il fallait essayer. Le hasard nous aidera il une nouvelle fois?

"Vous avez sans doute remarqué que ce couloir, et cela vaut pour tout les autres, abrite une multitude de porte et ne semble pas s'arrêter. Et bien cela va peut-être vous surprendre mais à chaque fois que j'ai ouvert une porte au hasard, elle m'a conduit là où je voulais aller. Je ne sais pas si c'est toujours le cas…"

Nico nous expliqua le secret de ce couloir. Ainsi, si on ouvrait cette porte, on tomberai là où on le voudrait... Intéressant... Et si j'ouvrais pour aller dans le dortoir des filles?... A réfléchir...

"Tu as pas vu… Où Aurore est parti… Elle n'est plus là. Enfin, elle a dût s'isoler pour reprendre ses esprits… "

Je me retourna moi aussi. Aurore et son... lionceau avait disparu. Baa... en même temps, je m'en fiche... Je serais bien allé la raccompagner aux dortoirs... mais... avec son alter ego... et Ombre, l'autre idiot, je pense que l'on aurait pas été tranquille.

Nico s'arreta devant une porte. Il me fit signe de l'ouvrir. C'était la porte de la cuisine... sans doute. Mais comment est ce qu'il fait pour être sur que on tombera pas dans les bois? Moi je veux tout visiter en même temps... Tout. On tomberait sans AUCUN doute dans le dortoir des filles... c'est la salle dans laquelle je veux aller le plus... C'est idiot... enfin bon... je vais essayer.

On va pas aller à la cuisine, c'est moi qui te le dis...
- LA FERME! Tu lirais dans mes pensées?
Je sais faire pleins de choses...
- Je vais lui faire manger une pierre, il va voir... enfin, on verra plus tard... dis-je tout bas, avec un petit sourire satanique... je me retourna vers Nico, en lui souriant gentiment cette fois... et j'ouvris la porte...