C'était un jour morbide pour une demoiselle. Elle était enfermée dans un cachot bien sombre et humide. Elle avait froid et greloté de peur. Pourquoi? Par ce que sa misérable vie allait prendre fin sur l'échafaud. Enfin c'est se qui aurais dû lui arriver.

L'heure approchait à grand pas, la demoiselle comptait les petits cailloux jonchant le sol de sa cellule quand des bruits de pas retentirent dans le couloir. C'est alors que la porte de sa cellule s'ouvrit et que la prisonnière fut prit par le bras et emmenait. Elle ne put voir le visage de son geôlier caché par une cagoule. Les murs défilé vite mais ceci dit, cela ne semblait pas être la bonne route pour la place de la ville où aurais lieu le sacrifice. Non, ils se dirigeaient vers les égouts. Ils arrivèrent à la porte donnant sur les égouts, elle s'ouvrit et la demoiselle fut jeté à l'intérieur:

"Fuis. Nathalia! Fuis le plus loin possible. Rallie toi aux renégats et recommence une nouvelle vie."

La porte se referma et fut verrouillé immédiatement. Alors la demoiselle partie en courant vers la sortie donnant sur une forêt. Elle avait les larmes aux yeux. Cette voix elle la connaissait par cœur. C'était son sauveur des tréfonds et maintenant son sauveur de la vie. Quand elle vue la lumière elle se mit à courir de toutes ces forces pour l'atteindre. Une fois dehors, la demoiselle fut éblouie par la lumière du soleil. Elle ne reprit pas son souffle et se mit en route vers le camp des renégats.

Elle en avait déjà entendue parler, un immense bâtiment fait de pierre surgissant de la terre pour se dresser vers le ciel. La demoiselle se mit en route vers se bâtiment légendaire. Elle y arriva qu'à la nuit tombée. Oui, il n'y avait aucun doute, un immense bâtiment dressant ces tours vers le ciel et fait de pierre. Elle monta les quelques marches, ouvrit la porte et pénétra à l'intérieure de la demeure. Elle s'avança un petit peu, ne voyant personne, et la porte se referma violemment.

La demoiselle se retourna mais ne vit personne. La porte était fermée, toute seule? Elle s'approcha et tira de toutes ses forces sur la poignée mais rien ne fit broncher la porte. Alors essaya de la pousser mais se fut le même résultat. Alors elle abandonna et s'assit à terre.

*Que vais-je faire maintenant?*

Elle se maudissait d'avoir fuit son avenir. Fuit ses actes. Elle se recroquevilla sur elle même pour encore mieux se maudire.
*Je suis une lâche!*

Un bruit de pas lui fit relever la tête. Un renégat l'avait peut être entendue entrer? La demoiselle posa son regard sur une forme noire s'approchant d'elle. Cette forme n'avait rien d'humain. On aurait dit une bête que mange son peuple. Quatre pattes, une petite queue, un long cou orné d’une tête moyenne avec un long museau. Cette forme lui rappelé étrangement quelqu’un, mais qui ? Qui cela pouvait-il bien être ? La forme se rapprochait progressivement et prenait forme aussi. Cette forme avait un pelage orange avec des pois blanc. Son museau se terminait par un nez noir et ces yeux marron. Oui, c’était clair maintenant dans la tête de la demoiselle. Elle savait qui été l’animal qui s’approchait d’elle, enfin elle l’espéré :

Nathalia : « Pichita ? Pichita, c’est toi ? »

Pichita : «Oui, c’est bien moi ! Nathalia. »

Nathalia : « Mais comment ? Comment se fait-il que tu sois là ?»

Pichita ne répondit point à la question, il voulait simplement dévorer du regard sa maitresse. Ils s’étaient perdue de vue lorsqu’elle fêta sa dixième année et c’est aussi se jour là, que Nathalia quitta les tréfonds de la ville pour devenir la servante d’un homme qui deviendra plus tard la famille royale. Celle-ci remarqua le regard de son très vielles amis, elle rougie et couva son regard par honte.

Pichita : « Tu ne compte pas dormir ici, je l’espère ? »

Nathalia : « Non, pourquoi ? Et puis, où sommes-nous ? »

Pichita : « Bonne question. Je viens de me réveiller de ma longue sieste. »

Nathalia : « Je crois qu’il y avait une sorte de pancarte mais… »

Pichita : « Tu ne sais toujours pas lire ? Ton maître ne ta donc rien apprit ? »

Nathalia : « C’était la reine qui ne voulait pas. »

Pichita : « Quelle ordure ! »

Nathalia : « Je t’interdis de dire cela. C’était un homme bon et sincère. »

Pichita fit volte face à Nathalia et parti en direction d’une sorte de panneau.

Pichita : « Viens par là. Il y a un truc pour les nouveaux arrivants. »

Nathalia se leva et se dirigea vers Pichita. Il y avait un immense panneau avec plusieurs feuilles. Bien évidemment Nathalia ne pouvait comprendre car elle ne savait point lire. C’est donc Pichita qui lue à sa place :

Pichita : « Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie.

Je vous souhaite la bienvenue, en tant que pensionnaire, dans votre nouvelle et éternelle demeure. Ceci n’est nullement une farce de mauvais goût, je n’ai aucunement le temps de plaisanter, ni l’envie de rire. Vous allez bientôt vous rendre compte que cet endroit maudit vous retient prisonnier. Est –ce de la magie ? La réponse à cette question est oui. Si vous ne me croyez pas, tentez d’ouvrir la porte, n’hésitez pas, j’ai comme vous, désespérément tenté de sortir des centaines de fois, en vain.

Alors ? Convaincu(e) ? Bien…

Pour éviter une perte de temps colossale, je vais retracer pour vous les grandes lignes de votre nouvelle existence. Sachez que ce pensionnat étant magique, il va falloir vous résoudre à croire à tout, même aux faits les plus invraisemblables.
Ne paniquez pas si jamais vous faites vous-même des choses inexplicables : en entrant dans ce pensionnat, vous vous verrez doté(e) d’un pouvoir qui vous sera propre.
De plus, vous allez retrouver dans l’enceinte de cette prison, un ami que vous aurez oublié depuis quelques temps déjà, n’ayez donc aucune crainte si un animal vous parle, cela ne sera que votre alter ego astral.

Je vous souhaite de rester en vie et de toujours garder espoir.

Cordialement,
Periple Skye. »

Nathalia pencha sa tête sur le côté droit.

Nathalia : « Et les deux autres bouts de papier ? »

Pichita : « Il résume se que je viens de te lire. »

Nathalia : « Vous serez doté d’un pouvoir qui vous seras propre ? Que veut-elle dire par là. »

Pichita : « Genre, tu vas pouvoir faire apparaitre du feu ou autre chose bizarroïdes. Bien et si nous allions visiter se pensionnat ? »

Nathalia : « Bonne idée. Mais la première chose à visiter se serait les cuisines ! »

Pichita : « Ventre sur patte !! »

Les deux compères se mirent en route pour les cuisines. Mais où se trouvent-elles ? Je sens que ces deux là vont se perdre !