/!\ Attention, allergiques aux contes de fées, passez votre chemin ! 8D

C’est en un heureux 21 mai que naquit la petite Toya, unique enfant de l’impératrice d’un monde parallèle. L’empereur passant davantage de temps sur les champs de bataille qu’au palais, la reine du royaume pu se consacrer toute entière à l’éducation de la princesse. C’est de cette façon, qu’à à peine huit ans, elle savait déjà danser, servir le thé, chanter, jouer de la musique, parler plusieurs langues étrangères, faire de la couture, de la broderie et était donc déjà en quête d’un futur mari. Sa mère, espérant une alliance favorable à la fortification de leur empire, lui faisait rencontrer un à un les plus dignes partis, afin qu’elle puisse se lier d’amitié ou d’amour à un des nobles. Elle vécu ainsi, dans un monde de faste et de luxure, depuis sa plus tendre enfance, courtisée partout grâce à son rang, mais elle ne se rendait pas tellement compte de cette situation, trop habituée qu’elle était. Sa rencontre avec Kurogane fut donc un choc.

Kurogane était le fils d’un valeureux samouraï, mort de façon héroïque à la guerre. Le roi l’avait recueilli et offert de loger au palais, pour remercier son si fidèle combattant, et épargner une vie de misère au garçon qui n’avait pas d’autre famille. Résidant ainsi dans le même lieu que Toya, ils se lièrent rapidement d’amitié : la princesse appréciait chez lui son côté campagnard sauvage et bourru, mais infiniment chaleureux, tandis que lui respectait la fillette sur qui, alors qu’elle avait deux ans de moins que lui, reposaient tant d’espoirs et qui se voyait déjà accablée de toute les exigences possibles. Cependant, l’affection que portait la demoiselle au futur samouraï se mua vite en un amour un peu idéalisé qui grandit en même temps qu’eux, et à 16 ans, elle déclara vouloir se marier au jeune homme, en dépit de tous les efforts que sa mère déployait pour la fiancer au prince du pays voisin. Le roi prit alors la décision de bannir Kurogane de l’empire : il avait de toute façon atteint ses dix-huit ans et était désormais capable de se débrouiller seul. Toya le laissa partir contre son gré, et tenta de se faire une raison ; elle ne put néanmoins pas tenir longtemps. Aussi lui envoyait-elle régulièrement des lettres destinées à lui rappeler qu’elle ne l’oubliait pas.

Puis, un jour, elle prit sa décision. Elle quitta le palais en secret dans la nuit pour partir à la recherche de l’élu de son cœur (que c'est mignoooon ♥), et après maintes péripéties, elle arriva devant le Pensionnat.

Toya est une fille, ça c’est sûr. Et ça se voit dans sa personnalité.
Tout d’abord, elle adore le rose. Oui, bon, cette caractéristique est commune à bien des filles, mais Toya est une fanatique de rose. Et de fleurs, aussi. Sans oublier les cœurs. Tout cela aboutit à un trait sentimental et romantique extrêmement marqué. La princesse raffole des choses “mignonnes” et des histoires d’amour à l’eau de rose, et son imagination prend régulièrement le dessus, ce qui la conduit à se faire des films en créant silencieusement des couples dans son entourage, à l’intérieur de sa tête. Et après, elle finit par se persuader de la chose.
Le deuxième point, c’est qu’ayant grandi dans un univers où elle était extrêmement choyée et protégée, l’adolescente n’est pas du tout en mesure de comprendre que le monde n’est pas forcément toujours gentil. Elle ne voit jamais les défauts chez les autres personnes, et est incroyablement crédule.
Ces deux points lui confèrent une attitude pour le moins naïve, voire niaise… qui ne cadre pas du tout avec son âge véritable, il faut l’avouer.
Néanmoins, on pourra observer un respect tout particulier des convenances, une politesse et une amabilité sans limite, sans doute résultant de son éducation très stricte.

Le royaume lointain d’où elle vient est comparable au Japon, et elle a des traits qui rappellent ceux des asiatiques de notre monde. Ses grands yeux en amandes sont d’un brun proche du noir assez banal, il faut le dire. Ses cheveux, souvent attachés en deux couettes hautes, ont été soigneusement décolorés un jour où elle s’était dit qu’elle devait peut-être changer d’apparence pour plaire à Kurogane (tous ses actes sont basés sur cette personne), mais elle songe sérieusement à les reteindre en noir, se faisant la réflexion qu’il préférait sans doute en fait les filles authentiques. Ses lèvres, teintes d’un rose doux en harmonie avec son visage pâle et rond, paraissent constamment étirée en un sourire aimable, surmonté d’un nez camus, un peu épaté à l’image des asiatiques types. Pour ce qui est de sa silhouette, elle n'est pas vraiment déplaisante à regarder... Mais plutôt dans de la manière dont on s'attendrit devant une gamine qui apprend à marcher, qu'une bombe hyper sensuelle. Ah, parce qu'au niveau des formes, il faut avouer qu'il n'y a pas grand chose à voir. Un bonnet B plutôt raisonnable, des hanches pas assez larges pour former une courbe alléchante... Elle mesure très exactement un mètre cinquante deux, et il faut avouer que cette petite taille renforce l’impression d’avoir affaire à une fillette lorsqu’on l’a devant soi. Oui, c’est cela : Toya, du haut de ses dix-sept ans, ressemble à une fillette.