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 Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]

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Volke U.
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MessageSujet: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 18:02

C'était une journée agréable, misérables gens.
Le soleil était caché, l'ombre régnait, j'étais roi aujourd'hui.
Cela fait longtemps qu'il ne se passait rien ici, pas de sales coups, pas de mécontentements ou dérangements. J'avais cruellement besoin d'une quelconque distraction.
Cela fait longtemps que je n'ai pas vu Séraphin, même si nous partageons la même chambre, étant donné que je n'y vais jamais, c'est assez logique que nous nous croisons peu même avec ce détail.
De tout manière, c'est mieux ainsi, en fréquentant Séraphin j'avais peu de chances de réussir à me repentir. Je ne sais pourquoi, pourtant c'est un gamin intéréssant ce jeune homme, un peu teigneux mais bon. De toute manière je ne me vois pas lui dire bonjour pour prendre de ses nouvelles.
Quand à Inaya, cette chère Inaya, depuis ce malentendu je ne l'ai plus jamais revu. En plus, ce n'est pas vraiment de ma faute si je me suis finalement rendu compte que je ne l'aimais pas qu'après l'avoir charmé. Ce n'est vraiment pas ma faute si j'ai confondu de l'amitié mêlé à de la reconnaissance et le sentiment amoureux, je suis victime aussi, voyons.
J'entends des rire des de folles, je vais les tuer si je ferme pas la fenêtre, ne pas me croire serait mal me connaître. Cependant, cela me fait penser a ma cavalière d'un soir, Hum... Pandora il me semble, cette jeune demoiselle je ne l'ai plus jamais revu, de ses grands airs elle a finit par déchanter lorsque nous avons valsé une dague caressant son coup. Valse mortelle, mesure et rythme de requiem, et si l'on danse avec la faucheuse, autant la satisfaire.

Peut-on en dire que je suis infréquentable? Je ne sais pas, mais ce qui est sur c'est que je suis un pauvre type pour les autres, comme j'ai du l'être bien dans mes damnés vies antérieurs, n'est il pas?
Avouons le, je cherche aussi a ne pas être aimé, car être aimé ne m'intéresse pas, mon frère me suffit amplement. Sentimentalement j'ai brisé l'amour de quelqu'un, c'est assez fort non? Si j'étais un bouquet de fleurs, je serais des chrysanthèmes.
Toutes ces relations font que ma vie est morne, et si notre vie est fade, il faut l'épicer et découvrir de nouvelles saveurs.

Ce n'est pas moi qui ait sorti la panoplie des herbes aromatiques, mais une brave demoiselle, nous avons fait connaissance il y a peu, enfin, j'ai fait sa connaissance, le jeu de dévoilement n'a jamais été apprécié de moi-même. J'ai fait sa connaissance depuis peu, pourtant j'ai déjà passé plus de temps avec elle qu'avec les neuf dixième de pensionnaires. Elle me fait penser à Séraphin, par son acharnement a me rencontrer, sauf que chez elle c'est plus poussé. C'est une jeune femme, plus ou moins étrangement habillée, un peu plus jeune que moi j'imagine. Elle est surement une fille agréable a côtoyer, mais un peu trop obstinée.

Il y a très peu, une vingtaine de minutes elle était encore avec moi, se parant a elle-même a côté de moi, ou alors ses paroles m'étaient destinés peut être, je ne sais pas. Ainsi soit-il nous avons marché pendant un petit moment « ensemble » dans le parc. Il faut dire que ça me fait tout de même plaisir qu'elle me colle a ce point, Avouons-le, cela occupe mes journées, de plus elle n'est pas trop maligne, ou en tout cas avec moi, ne pas remarquer que je moque d'elle c'est assez drôle. Et puis, pour une fois que quelqu'un arrive a me supporter, autant en profiter, aimerait-elle les gens méprisants avec elle? La prochaine fois j'écouterai mieux ce qu'elle raconte, qui sait? Ce sera peut être intéressant... non, ça ne le sera surement pas.

Nous en sommes tout de même a un point où pour m'échapper d'elle je me suis résolus a utiliser mon pouvoir, en effet il m'était devenu lassant de l'entendre parler et je commençais a faiblir. Je l'ai emmené, je l'ai guidé, dans un coin du parc, juste a côté de la tour, prétextant une surprise, il suffisait de fermer les yeux, compter jusqu'à trois avant de les rouvrir pour que sa surprise apparaisse. Ainsi, il m'a suffit de fondre dans l'ombre de la tour puis de fuir par mon pays. Je suis ressortis, seul, dans la cuisine. Lors de ce voyage, j'ai faillit y faire tomber ma canne, et j'en suis ressortis étalé sur le carrelage de la pièce. Poussant tant bien que mal sur ce qu'il reste de mes membres, j'arrivais enfin à m'assoir sur une chaise.

Mon ombre était assez noir, de quoi être sur du faite que j'étais trop resté dans les ombres. De toute manière, la douleur était intense, et ça se sentait, je le sens encore, en effet elle allait disparaître progressivement, et à ce moment la douleur concentré dans ma jambe gauche m'empêchait de pouvoir marcher, surtout avec une jambe droite a moitié paralysée. J'étais bloqué, je ne pouvais qu'attendre que ma jambe se sente mieux pour pouvoir me supporter.
J'ai bien attendu une vingtaine de minutes sans rien faire, canne posée sur la table. J'ai bien attendu une vingtaine de minutes, avant qu'elle soit de retour.


Dernière édition par Volke U. le Dim 16 Mai 2010 - 21:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 21:13

- Et vous savez ce que je lui ai dit ? Je lui ai dit que je n’aimais pas les pates et que j’étais venue dans ce restaurant pour manger une pizza, et rien d’autre, et une pizza au fromage très précisément, mais il n’y comprenait rien, vous comprenez ... sous prétexte que ça soit un magasin de poterie ! Alors je suis partie, et ensuite je suis allée a PIZZA HUT, et là, j’ai pu prendre une pizza aux quatre fromages avec de l’emmental fondu dans la croute, vous avez déjà gouté ? C’est super bon, presque autant que les frites de chez macdo trempées dans de l’orangina light, je dis ça parce qu’un jour, alors que je m’ennuyais j’ai gouté, vous voyez ....

Swann Middleton parlait. Chose peu exceptionnelle, en soi. Ce qui l’était davantage, c’était la présence d’un INTERLOCUTEUR, à savoir Volke, qui endossait ce rôle ingrat –celui d’être condamné à l’écouter. Elle le trouvait d’ailleurs très peu bavard –mais elle trouvait très peu bavard à peu près tout le monde. Elle continua à s’égosiller de longues minutes avant que l’homme ne décide de lui faire une surprise, ce qui l’excita d’autant plus :

- Une SURPRISE ! Personne ne m’a jamais fait de surprise ! Enfin, si, une fois, en fait, mais j’avais onze ans, et je m’en souviens pas très bien...Si, je me souviens qu’il y avait plein de ballons BLEUS, parce que le BLEU, c’est ma couleur préféré ! ...Et vous c’est quoi votre couleur préféré ? ...Ah, c’est très bien, aussi ! Compter jusqu’a trois ?

Elle écrasa ses paumes sur ses yeux, qu’elle plissa également –ce serait vraiment stupide de gâcher une surprise !- et attendit en s’égosillant :

- Uuuun...Deuuuux...troiiiiis !

Dès la dernière syllabe achevée, elle ouvrit en grand ses yeux, avant même de retirer ses mains, qu’elle vissa ensuite sur ses hanches, pour constater qu’il n’y avait RIEN. Ou plutôt, plus personne, ni rien de neuf ; elle fronça les sourcils, croyant d’abord à une erreur, et fit, à voix haute;

- Monsieur Voooolke ? J’ai pas compté assez longtemps ? J’suis désolée ! Si vous voulez, je recommence ! ...Quaaatre, ciinq, siiix, sept...huit, neuf, DIX !

Aucun effet. Bien sûr. Interloquée, elle fronça les sourcils, puis, prise d’une subite illumination, lança ;

- Vous voulez jouez à cache-cache, c’est ça ? Ah, oui, vous pouvez pas répondre...Si oui, ne dites rien !.....ah, vous êtes un petit joueur, hein ! Mais j’suis nulle, à cache-cache ! Enfin, je peux toujours essayer, hein, si ça vous fait plaisir ! Moi ça me gêne pas...j’arrive, alors !

Au bout d’un quart d’heure à chercher Volke, elle dut se résoudre à l’évidence : Il s’était caché dans le pensionnat ! Bien sûr ! Accélérant le pas, elle parvint finalement à rentrer rapidement, et, une fois n’est pas coutume, repartie dans une de ses envolées lyriques alors qu’elle parcourait le rez-de-chaussée :

- J’vais vous trouveeez ! C’est pas bête, de se cacher à l’intérieur, en fait !...Bon, vous n’êtes pas caché dans le piano, on dirait. Hmmm...J’suis désolée, je joue pas souvent à cache-cache, n’empêche, j’ai une super bonne idée de cachette ! ...Hé dites, je crois que je vais abandonner, c’est grand, un love hotel...


Malgré les trois années passées dans le pensionnat, ce dernier restait dans son esprit un ANCIEN LOVE HOTEL. Et il était inutile de lui faire entendre raison –« rooh, vous n’avez pas a être gêné, c’est naturel ! Par contre, j’espère que votre femme va pas venir vous cherchez ici, elle se poserait des questions, hm ! ...ah bon, vous n’êtes pas un homme ?»
Elle gagna finalement la cuisine ou –surprise- sa victime était patiemment assise sur une chaise : elle afficha un immense sourire victorieux, et s’approcha suffisamment pour empoigner d’un air enthousiaste les mains de l’homme:

- Vous étiez là, alors ! Vous êtes super-fort, en fait ! Vous devez jouez souvent, non ? Vous avez de la chance...Léna elle veut jamais jouer avec moi. Enfin mon truc, c’est pas vraiment cache-cache, comme vous, c’est plutôt un deux trois soleil, vous voyez ? C’est génial, comme jeu ! Moi j’ai du mal, parce que c’est difficile de parler sans remuer les lèvres vous comprenez ? ...Hé, en plus, vous êtes drôlement rapide ! Vous avez une canne et tout ça et vous êtes arrivé ici en TROIS SECONDES ! C’est fantastique ! Vous devriez tentez le livre des records ! Mon grand père, il avait une canne aussi, mais bon...lui c’est plutôt 3 heures, qu’il lui aurait fallu, vous comprenez ? J’dis pas ça méchamment, mais dans son quartier, les enfants l’appellent « La Momie », ce qui n’est pas très sympathique, j’veux dire, OK, c’est vieux, 103 ans, mais chez les Middleton, on est super résistant ! Quelle chance, hein !
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 18:35

Avouons le, le répit fut de courte durée, cependant, si ça ne l'avait pas été, ça n'aurait pas été drôle. En effet, nous avons tous dix milles kilos de pression sur nos épaules, on lutte pour ne pas s'écrouler face a ces doutes, ces peurs, ces cauchemars et tout le reste de la mallette. Mais si on enlevait ne serais-ce qu'un seul kilo, ce ne serait plus drôle. Oui, la facilité fait perdre l'intensité, si la vie n'était pas compliqué, si l'on pouvait avoir tout ce que l'on voulait, quel serait l'intérêt? Les relations faciles, les chemins simples, tout ça c'est inintéressant, rien ne vaut la complexité et les stratégies pour y remédier.

-Vous étiez là, alors ! Vous êtes super-fort, en fait ! Vous devez jouer souvent, non ? Vous avez de la chance...Léna elle veut jamais jouer avec moi. Enfin mon truc, c’est pas vraiment cache-cache, comme vous, c’est plutôt un deux trois soleil, vous voyez ? C’est génial, comme jeu ! Moi j’ai du mal, parce que c’est difficile de parler sans remuer les lèvres vous comprenez ? ...Hé, en plus, vous êtes drôlement rapide ! Vous avez une canne et tout ça et vous êtes arrivé ici en TROIS SECONDES ! C’est fantastique ! Vous devriez tentez le livre des records ! Mon grand père, il avait une canne aussi, mais bon...lui c’est plutôt 3 heures, qu’il lui aurait fallu, vous comprenez ? J’dis pas ça méchamment, mais dans son quartier, les enfants l’appellent « La Momie », ce qui n’est pas très sympathique, j’veux dire, OK, c’est vieux, 103 ans, mais chez les Middleton, on est super résistant ! Quelle chance, hein !

Reprenons une de mes histoires, « La Valse avec la Mort ».
C'est l'histoire d'une jeune demoiselle, qui n'aimait pas tellement les danses, les bals et tout cela. Mais un soir elle accepta de venir au bal, surement entrainé par la chanson « Mon Amant de Saint Jean », idée idéaliste de trouver son âme-sœur en allant danser, on ne sait pourquoi d'ailleurs. C'est ainsi, que cela commença, elle enfila une belle robe blanche avant de se diriger vers ce bal organisé. Elle entra d'un air d'incompréhension, surement pour correspondre aux paroles de la chanson qu'elle devait se réciter dans la tête à ce moment même. Elle s'assit et regarda les autres danser, ne se sentant pas à la hauteur. Cliché n'est il pas, mais elle se décida a partir juste au moment où quelqu'un lui proposa de danser. Sa cavalière lui avait fait faux-bon, il était plutôt bien habillé, des gants blancs et un costume tout en noir. Elle accepta bien qu'elle avait perdu espoir d'atteindre la troisième ligne des paroles de la chanson. Elle commença tout de même a faire de mieux pour danser le mieux possible sur cette chanson si symbolique, la valse. C'est au premier pas de la danse qu'elle découvrit le visage de son prince, un crâne, tout simplement, un crâne tout a fait normal, juste un léger défaut, il lui manquait la peau. Ainsi va la vie, c'est avec la faucheuse qu'elle dansait, et cette valse a trois temps avait perdu toute signification de son quatrième mot. Elle n'osait plus rien dire, elle dansait comme elle le pouvait, le mieux possible, jamais l'on a vu une dame danser avec tant d'acharnement. Elle était angoissé, ne savait pas comment réagir, oui, elle était bien réelle, oui elle était surement dangereuse, alors comment s'en échapper. Le danger l'entourait, tout simplement, elle avait peur et n'espérait que pouvoir s'échapper de cette étreinte.
Elle y arriva, et après le simple « Merci de ne pas m'avoir fait venir pour rien », elle s'en alla le plus vite possible claquant les portes le plus fort possible. Que pensez-vous qu'il est arrivé après? Cette jeune femme, depuis ce soir, chaque soir elle va a un bal, peu importe le lieu et l'heure, elle totalise le plus grand nombre de bals possibles, pour une seule raison, elle n'a jamais autant aimé quelque chose que cette danse dangereuse.
Chaque jour et chaque soir elle cherche son prince d'un soir, espérant qu'un jour, la mort lui accorde encore une valse.


-''Vous savez Madame Middleton, nous nous sommes quitté il n'y a qu'une vingtaine de minutes, et je ne suis pas seul dans ce manoir, il y a surement d'autres personnes qui seront surement ravis de devoir vous supporter.

Cette histoire illustre bien mes propos, aimer vivre dans le danger et dans la contrainte, ne plus pouvoir se passer ce cet immense danger. Certes c'est un peu poussé à l'extrème de dire que l'on est en permanence en danger, je serais plus pour dire que ce n'est pas être en danger qui rend la vie passionnante, mais par contre, ne jamais être en danger et n'avoir que des facilité la rend inintéressante.

-'' Sachez de la même manière que je ne comprend pas ce que vous avez pu imaginer, et je ne veux pas le savoir. Mais s'il s'agit d'une sorte de jeu ou tout autre chose dans le même genre, et bien sachez que vous avez gagné, bravo, allez donc l'annoncer a tout le monde.

Il était inutile d'espérer que cette demande marche de toute manière, cette chère Swann était trop déterminée, dommage qu'elle n'aille pas faire un tour du côté de chez elle de temps en temps. Bien que je râle de cette situation, j'en étais assez intéressé, être bloqué avec elle pour seule compagnon de déboire. Il fallait trouver le moyen de pouvoir partir alors que mon corps ne pouvait pas se déplacer. On pouvait toujours voir cette ombre qui indiquait un chemin par lequel je pourrai m'échapper pour partir, cependant cette idée est rapidement éliminée, les dommages de cet acte accumulé avec le précédent seraient trop puissants, et je n'ose imaginer le fait que je doive rester au même endroit pendant des heures pour récupérer. De plus si après cela, cette demoiselle m'aurait de nouveau retrouvé, nous nous serions trouvé dans la même situation mais en plus compliqué. De plus, le risque qu'elle remarque mon pouvoir aurait été trop grand, le remède a mon handicap est mon pouvoir, alors il ne faut pas le dévoiler si je ne veux pas perdre une possibilité d'effet de surprise dans un cas où je serais en véritable danger. Éliminant d'autres possibilités, je décidais finalement de souffrir le martyre en attendant de retrouver mes facultés physiques, mais un autre raisonnement s'enclencha. Comment faire pour qu'elle ne me suive pas lorsque je serai rétabli?

-''Cependant, si cela ne vous préoccupe pas plus que cela et que vous êtes déterminé à rester, profitons de ce lieu. Dites-moi, savez-vous cuisiner?

Qui sait, peut être que cette idée sera couronnée de succès, la jeune fille semblait tellement heureuse de m'avoir retrouvé que le flot de paroles s'écoulant de ses lèvres ne s'arrêterait jamais si l'on ne l'occupait pas, espérons que cette idée marche.
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 19:50

« Non, justement ! Tout le monde me...
-Sachez de la même manière que je ne comprend pas ce que vous avez pu imaginer, et je ne veux pas le savoir. Mais s'il s'agit d'une sorte de jeu ou tout autre chose dans le même genre, et bien sachez que vous avez gagné, bravo, allez donc l'annoncer a tout le monde.
- Bah, oui, je...
-Cependant, si cela ne vous préoccupe pas plus que cela et que vous êtes déterminé à rester, profitons de ce lieu. Dites-moi, savez-vous cuisiner? »


Un large sourire étira ses lèvres pales ; OK. Il ne la repoussait même pas ! Chose assez rare pour être signalée –les seules personnes qui la supportaient, habituellement, étaient timides et n’osaient pas lui demander de se taire, ou tellement ailleurs qu’ils ne lui prêtaient aucune attention…Bon, il n’avait pas vraiment le choix, certes, mais elle ne le savait pas, ça.

« Bien sûr ! J’vous parlais tout à l’heure des pizzas, mais vu qu’il est 14h, j’sais pas...attendez. Il faut manger toutes les 4h et j’ai pris mon petit déjeuner à 9h30...Wow, j’suis en retard ! ...Et puis cache-cache, ça ouvre l’appétit ! Pourtant je mange beaucoup, le matin, vous savez ? Deux tartines de confitures et un bol de chocolat, aussi, et un fruit, parce qu’on m’a toujours dit que les fruits et légumes c’était important pour la croissance –et moi, j’veux pas finir comme le nain, vous savez, dans Austin power- et puis parfois je prends un croissant aussi... C’était quoi, déjà, la question ? ah oui, j’me souviens, la cuisine ! Ouais, j’sais super bien cuisiné ! J’ai demandé à Léna de m’apprendre, vous savez, c’est une soubrette alors elle s’y connait super-bien...Bon, en vrai, elle m’a pas vraiment apprit, elle m’a juste donné un livre de cuisine… Mais j’ai appris toutes les recettes par cœur ! »

Fière de cet exploit –bravo Swann, tu n’as pas de vie !- elle croisa les bras d’un air fier, prête à accueillir une avalanche de compliments, qui, étrangement, ne venaient pas. Elle avait au moins pour compenser une imagination fertile, et ainsi, réagit comme si elle venait de recevoir une ovation ;

« Enfin c’est normal, hein, j’ai toujours été douée pour mémoriser les trucs. Je n’ai aucun mérite. »

Elle eut un regard ému, et resta quelques secondes sans bouger, le regard nostalgique puis claqua brusquement ses mains et reprit, en retroussant les manches de sa liquette sur ses coudes ;

« Bref ! Vous savez, j’suis super douée en cookies. J’peux vous faire toutes sortes de cookies, genre des cookies pistaches-chocolat blanc, ou des cookies thé vert-orange, ou des cookies aux smarties, ou des cookies aux trois chocolats ou des cookies à la nougatine, et tout et tout. »

D’un air inspiré, elle se tourna vers le frigo, qu’elle ouvrit sans ménagement, pour finalement prendre un air perplexe au bout de quelques secondes. Elle murmura, songeuse :

« Ah...en fait, j’crois que je vais faire des cookies au fromage. »

Elle se retourna pour jeter un regard anxieux à l’homme –et si il décidait de partir parce qu’il n’aimait pas le fromage ?! Elle se retrouverait seule ! Elle se saisit avec empressement de l’emmental, des œufs et du lait, qu’elle posa devant lui, tout en déblatérant ;

« Enfin, c’est très bon, le fromage, hein ! Et puis ça peut faire un contraste sympa, avec le sucre...Oui, parce que les cookies sans sucre, c’est pas vraiment des cookies, hein ! ...Et puis, vu qu’on est entre midi et quatre heures, c’est plutôt cool, non ? Hm, emmental ou roquefort... ? Emmental. Vous me ferez pensez à en garder pour Lena ? Elle serait méga vexée, si j’pense pas à elle ! »

Ou pas.
Sans attendre aucune confirmation de la part de Volke, elle se tourna vers les placards, ou elle se saisit d’un couteau, d’une planche à découper et d’un couteau, qu’elle lui tendit avec ferveur;

« Ca vous dit, de découper le fromage ? Il faut des petits morceaux, plutôt, parce que sinon, on sent plus le gout du sucre et puis, il n’y en aura pas assez pour toute la pate, vous voyez ? Ca serait quand même dommage !»
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitimeJeu 20 Mai 2010 - 16:17

« Bien sûr ! J’vous parlais tout à l’heure des pizzas, mais vu qu’il est 14h, j’sais pas...attendez. Il faut manger toutes les 4h et j’ai pris mon petit déjeuner à 9h30...Wow, j’suis en retard ! ...Et puis cache-cache, ça ouvre l’appétit ! Pourtant je mange beaucoup, le matin, vous savez ? Deux tartines de confitures et un bol de chocolat, aussi, et un fruit, parce qu’on m’a toujours dit que les fruits et légumes c’était important pour la croissance –et moi, j’veux pas finir comme le nain, vous savez, dans Austin power- et puis parfois je prends un croissant aussi... C’était quoi, déjà, la question ? ah oui, j’me souviens, la cuisine ! Ouais, j’sais super bien cuisiné ! J’ai demandé à Léna de m’apprendre, vous savez, c’est une soubrette alors elle s’y connait super-bien...Bon, en vrai, elle m’a pas vraiment apprit, elle m’a juste donné un livre de cuisine… Mais j’ai appris toutes les recettes par cœur ! »

Oui tout a fait, parle petit enfant, se parler a sois-même est un bon moyen de troubler son ennui voir le faire disparaître. Se parler a sois-même, nous le faisons tous, tout le temps, c'est un réflèxe, tourner maintes et maintes fois la question, réfléchir a comment résoudre ce problème, trouver de quoi manger ce midi, que pourrais-je faire avec cela? Ou même pour se relater le passer, rire nostalgiquement, se demander, « Mais qu'est-ce que j'ai fait de mes mains? » ou même se demander ce qu'il nous a pris de se mettre autant de souvenirs dans la tête. La nostalgie est un bon partenaire lorsque que l'on se parle a sois-même, c'était le bon temps, qu'est-ce que j'ai aimé ce moment, je regrette que cela se soit passé comme ça, pourquoi je n'ai pas fait cela avant?
Dommage que Swann ne le fasse pas comme tout le monde: dans sa tête. Vraiment dommage.


« Enfin c’est normal, hein, j’ai toujours été douée pour mémoriser les trucs. Je n’ai aucun mérite. »

Fierté inutile? Oui. Moi j'ai toujours été douée pour assassiner les gens, mais j'ai été kidnappé quand j'étais enfant, je n'ai aucun mérite. Enfin, je me plains encore et toujours, mais il n'y a rien de mal a être fier, la fierté fait avancer, ou en tout cas, le contraire fait s'arrêter.

-''J'imagine.

On aime être gratifié par les autres, se sentirent supèrieur, car sinon, a quoi cela sert si personne n'est là pour dire qu'il aime ça. De toute façon on fait des actions, on ne sait même pas pourquoi, surement pour se convaincre que l'on fait des choses. Elle prit par la suite une stature de fierté, ce qui était logique, mais il faut avouer que la position était assez ridicule il faut dire.

« Bref ! Vous savez, j’suis super douée en cookies. J’peux vous faire toutes sortes de cookies, genre des cookies pistaches-chocolat blanc, ou des cookies thé vert-orange, ou des cookies aux smarties, ou des cookies aux trois chocolats ou des cookies à la nougatine, et tout et tout. »

Ceci dit, la posture ridicule n'est pas forcément une mauvaise idée, il faut dire qu'il faut s'assumer, si cela se trouve, la Vénus de Milos était ridicule avec deux bras, et son créateur a décidé de tout simplement les couper. Cela révolutionnerait l'hypothèse de la perte des bras, le créateur aurait alors carrément coupé les bras car il ne les aimait pas. Oui, la vénus aurait très bien pu avoir une posture ridicule et son créateur n'aurait pas assumé de l'avoir créé. Si cela est vrai, nous pouvons tout de même juger Swann supèrieur au créateur de la venus de milos. Oui je l'avoue, je ne le pense pas une seule seconde.

« Ah...en fait, j’crois que je vais faire des cookies au fromage. »

Je ne sais comment, mais je vins a me poser une question a l'histoire de Swann, où a-t-elle vécu, comment a-t-elle grandit, comment est-elle devenue ainsi, peut être y a-t-il des informations intéréssantes a l'intèrieur d'un récit qui serait surement très long. Mais j'avoue être intrigué par le personnage qui fouillait déjà dans le frigo a la recherche de je ne sais quoi pour faire je ne sais plus quoi.

« Enfin, c’est très bon, le fromage, hein ! Et puis ça peut faire un contraste sympa, avec le sucre...Oui, parce que les cookies sans sucre, c’est pas vraiment des cookies, hein ! ...Et puis, vu qu’on est entre midi et quatre heures, c’est plutôt cool, non ? Hm, emmental ou roquefort... ? Emmental. Vous me ferez pensez à en garder pour Lena ? Elle serait méga vexée, si j’pense pas à elle ! »

Oui, autant en faire profiter les autres.
Toujours est-il que je me demandais et je me demande encore le pourquoi de Swann, mais penser que je lui ai demandé serait mal le connaître. Devoir deviner par sois-même c'est bien plus intéréssant. Le mystère Swann, il faut croire que si je veux trouver réponse a mes interrogations il va me falloir écouter un peu plus ce qu'elle raconte. Mais vint le moment fatidique.


« Ca vous dit, de découper le fromage ? Il faut des petits morceaux, plutôt, parce que sinon, on sent plus le gout du sucre et puis, il n’y en aura pas assez pour toute la pate, vous voyez ? Ca serait quand même dommage !»

Il faut dire, j'ai pris le fromage sans conviction pour commencer. Prenant un couteau trainant sur la table c'est avec peu d'intérêt que j'ai commencer a couper des bouts de fromage. C'est ainsi que mon instinct s'est révéillé, moi qui n'avait même pas répondu pour accepter la demande. C'est avec ce couteau que j'ai coupé le premier morceau, tendrement, délicatement, cruellement. Au second la difficulté a couper me rappela certaines missions et c'est ainsi que je fus emporté. Ce couteau coupait horriblement mal.

-''Comment peut on travailler avec du si mauvais matériel?

Je me rappelais encore que j'avais déjà prononcé cette phrase devant mes coéquipiers qui me dévisagèrent. Phrase prononcée de la même manière, le ton assez haut. Ce couteau, il a finit planté dans le mur, d'un geste violent mais pourtant plein de passions. Je ne sais même pas si elle me regardait encore, erreur de ma part, il est possible qu'elle m'ait vu défaire ce que je cache.
D'un geste vif et rapide, je tirai sur un point précis de ma manche gauche, ayant pour conséquence de faire glisser une dague jusqu'à ma main. Oui, il se peut qu'elle m'ait vu sortir une dague de mon habit, mais qu'importe, je ne peux plus corriger ce détail. Je me repris a la tache, coupant, encore et encore, je n'étais plus vraiment maître de moi, couper, cela faisait si longtemps que je n'avais pas coupé de cette façon, couper autant avec une telle lame.
Encore, et encore.
Le bout de fromage ne dura pas longtemps, il fut coupé en petits morceaux rapidement, et de mon côté je me calmai tranquillement de cet acte qui pouvait faire peur que je venais d'accomplir. J'avais mis tellement d'acharnement a cette tache.


-''Voila, votre fromage est coupé.

Je fis glisser la planche jusqu'à Swann, sans même la regarder, puis je m'occupais de refixer la lame que j'avais précédemment décroché. J'étais légèrement perturbé par ce que je venais de réaliser, non que le fait que je sois passionné par la découpe m'ait impressionné, ce fut prévisible, mais plutôt par le fait que lors de ce court instant où la lame tranchait, je n'avais plus mal nul part, ce qui était étrange, c'est le nouveau sujet d'une de mes études sur moi qui se révéla ainsi.
Intéressant n'est-ce pas?

-''Et retirez ce couteau planté dans le mur, et remettez le a sa place initiale comme s'il n'avait jamais bougé... S'il vous plait.
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitimeVen 21 Mai 2010 - 20:57

Après l’avoir chargé de s’occuper du fromage, elle se chargea de trouver une balance ; tâche compliquée, dans la mesure ou tout semblait recouvert d’une opaque couche de poussière. Ce fut donc un autocuiseur qu’elle reposa, puis une casserole retournée, cabossée sur le fond, qu’elle saisit et déposa sur le plan de travail.

- C’est saaaale ! J’en parlais à Léna, vous savez vu que c’est une soubrette et tout, mais elle s’en fiche, en fait, parce que bon, même si elle est maniaque parfois, genre quand je met du vernis à ongle sur son dessus de lit, ou alors mes chaussures –sur le dessus de lit, j’veux dire- elle m’envoie me faire voir !

Elle poussa un long soupir, puis retourna à ses recherches ; elle extirpa de sous une pile d’assiette un saladier crasseux, et se dirigeait vers l’opposé de la pièce afin d’atteindre l’évier, quand Volke gémit –mais pas vraiment à la façon d’un gémissement, comme elle pouvait le faire, non ; c’était un grognement rauque et agacé :

- Comment peut on travailler avec du si mauvais matériel?

Suite à ça, il balança le couteau qui s’enfonça comme du beurre dans le mur, puis sortie sa propre dague de ses manches ; elle eut un rire nerveux, puis reprit, enthousiaste ;

- ...Haha, vous savez, faut pas vous énervez pour ça, hein, c’est pas SIII grave ! J’pense, en tout cas. Je m’y connais pas trop, en couteau, j’dois dire, mais dites vous êtes méga classe ! Enfin, pas MEGA CLASSE comme Léna, bien sur, mais presque ! En fait vous le serez encore plus si vous portiez des habits de soubrette. Mais c’est mon avis, j'vous oblige pas.

Elle haussa les épaules, puis ouvrit le robinet en chantonnant, quoiqu’elle ponctuait sa mélodie de « IH ! » stridents à chaque fois qu’elle s’éclaboussait –ce qui arrivait beaucoup trop souvent. Elle entendait les coups de couteaux de Volke, sans y prêter trop d’intention, quoiqu’elle le trouvait étrangement enthousiaste.. Une fois qu’elle eut terminée avec le saladier, elle le posa à l’envers sur la table et reprit sa recherche de la balance ; elle venait de l’attraper, alors qu’elle était en équilibre entre deux bords de bols, lorsque Volke annonça qu’il avait terminé.

Elle se mit alors debout, posa l’objet sur le comptoir, et afficha un sourire réjoui, alors qu’il lui demandait de retirer le couteau du mur. Elle s’exécuta, non sans difficulté –contrairement à ce que pouvait faire penser le mouvement de Volke, exécuté avec facilité, le mur était tout à fait solide, et c’est les mains poisseuses et haletante qu’elle parvint à l’extraire.

- Waouw ! Vous étiez drôlement motivé ! C’est drôlement sympa de votre part, hein, m’sieur Volke !..vous êtes vous savez, un peu comme les ninjas, dans Naruto. Ou les Dalton, dans Lucky Luke, fit-elle alors qu’elle pesait la farine qu’elle avait préalablement sortie; enfin, c’est pas péjoratif hein ! Ils sont cools, les daltons. Moi je serais, euh...Rantanplan. Vous le trouvez pas, SUPER COOL, Rantanplan ? Enfin, c’est mon avis, vous préférez peut-être Lucky Luke...ou Jolly Jumper ? Ca ferait de nous des ennemis naturels !

Une fois la farine, la levure, le sucre et le sel renversé dans le saladier –et, aussi, sur la table, voir le carrelage, parfois- elle lui tendit un œuf ainsi qu’un bol ;

- Dites, ça vous dit, de battre l’oeuf? Je vais faire fondre le beurre. Vous savez, c’est super important le battage d’œuf ! C’est parce que je vous fais super-confiance que je vous donne cette tâche, vous comprenez ?! Enfiiiin, j’dis ça, j’dis rien, hein ! Dites, vous, si un jour vous faites des cookies, vous me laisseriez battre l’œuf ?!

Tout en parlant, elle allumait les plaques du four pour y poser sa casserole remplie de beurre -125 grammes très précisément. Il fondait doucement, et crépitait d’une telle façon qu’elle était obnubilé par lui : c’est drôlement doué, 125 grammes de beurre.
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitimeSam 3 Juil 2010 - 22:33

C’est étrange tout de même, cette non-réaction, cette capacité à ne pas se rendre compte de ce qu’il se passe, et de ce qu’il peut arriver. Cette intensité dans la réfléxion inutile tout en se demandant comment une telle inutilité peut être aussi développée. Cette déstructuration de tout raisonnement qui semble pourtant être lié, savons-nous comment? Ces vas et viens de sujets totalement différents peuvent-ils créer un monologue?
Oui c’est une manière de parler totalement étrange. Oui, une étude de la structure étrange.
Cependant, lorsque l’on y pense, Picasso est arrivé en dessinant la tête d’une forme carré, et l’on a crié au génie! Pourquoi ça ne serait pas pareil ici?

Parce que nous aimons bien l’étrange tant que ça ne nous touche pas. Oui, le surnaturel par exemple, on y est attiré, mais on a peur que cela nous arrive, on écoute des témoignages tout en espérant que ça ne nous arrive jamais, n’est-ce pas?
Et puis, plus concrètement, si Picasso a été félicité pour son anatomie difforme, si un grand chirurgien esthétique se mettait a créer des Picasso vivants, je doute que son génie soit reconnu. L’étrange c’est bien, tant que c’est loin.


« Waouw ! Vous étiez drôlement motivé ! C’est drôlement sympa de votre part, hein, m’sieur Volke !..vous êtes vous savez, un peu comme les ninjas, dans Naruto. Ou les Dalton, dans Lucky Luke, enfin, c’est pas péjoratif hein ! Ils sont cools, les daltons. Moi je serais, euh...Rantanplan. Vous le trouvez pas, SUPER COOL, Rantanplan ? Enfin, c’est mon avis, vous préférez peut-être Lucky Luke...ou Jolly Jumper ? Ca ferait de nous des ennemis naturels !»

Mieux vaut-il ne pas être mon ennemi selon moi, mais passons. Lucky Luke n’est qu’un pur cliché, les daltons le sont tout autant, représenter la méchanceté dans le petit et la stupidité dans le grand, avons nous déjà vu une réfléxion aussi basique? En ce qui concerne les deux autres, ils ne servent que de figurants. De plus on s’y retrouve avec un schéma basique d’un super cow-boy qui sauve toujours la situation face aux méchants grace au fait qu’il tire plus vite que son ombre. Soit, il suffit plus que de transposer l’histoire à différents lieux, Martine suit presque le même schéma d’histoire.
Mais ainsi soit il, je n’ai jamais été très histoires.

Revenons sur le moment où j’ai déclaré ne plus sentir de douleur, oui celle-ci était disparu le temps de cet épisode de découpage. Oui, j’ai eu après cet épisode, une réfléxion à ce sujet, il semblerait que lorsque je découpe, tranche, lacère, griffe, cisaille, divise, sectionne, élague, taille, raccourcis, biseaute, ébranche, dépèce et coupe, et bien je perd la douleur, il faut croire que cela a le même effet qu’une drogue, et peut être aussi dangereux que. Mais qu’importe, nous verrons par la suite jusqu’où cette découverte va me mener.

« Dites, ça vous dit, de battre l’oeuf? Je vais faire fondre le beurre. Vous savez, c’est super important le battage d’œuf ! C’est parce que je vous fais super-confiance que je vous donne cette tâche, vous comprenez ?! Enfiiiin, j’dis ça, j’dis rien, hein ! Dites, vous, si un jour vous faites des cookies, vous me laisseriez battre l’œuf ?!»

Quelle impolitesse, et même si j’ai tort, je m’en fiche, quelle impolitesse!
Peu importe de toute manière, cette mésaventure sera bientôt terminée, mon échappatoire était toute tracée, et mon corps semblait mieux se porter, ainsi, la fin était proche comme on dit.

«Mais dites moi, cher enfant, c’est vous ou moi qui cuisinez? Vous non? Alors si vous cuisinez pourquoi serait-il a moi de battre l’oeuf? Et puis, vous vous êtes lancés dans un projet personnel, non? Alors pourquoi auriez-vous besoin d’aide extèrieur?»

Et tout en repensant au passé, je ne pus rectifier mes propos, car en effet, il y eut aide extérieur, mais il y a des circonstances atténuantes, tout simplement. Et puis si mes propos ne sentent bon que l’hypocrisie, cela ne regarde que moi, cela résoudra ainsi le problème de la contradiction.

«En ce qui concerne l’épisode du fromage, intitulons le ainsi, je ne l’ai fait que par plaisir personnel, en soit, j’ai coupé du fromage pour moi, et il se trouve qu’en suite, vous en ayez eu besoin, pur hasard. Mais je n’ai jamais coupé du fromage pour vous, comprenez-vous? Et d’ailleurs, je vous demande tout simplement d’oublier cet épisode de notre rencontre en ce lieu, je n’ai jamais coupé de fromage pour vous, et vous ne savez pas d’où provient cette fissure dans le mur, car oui, mademoiselle Middleton, si jamais vous parlez de cet ‘‘incident’’ a d’autres personnes, mes dagues ne finiront pas dans un mur. Ai-je été clair?»
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 21:08

Même si Volke ne l’avait pas utilisé pour lui faire plaisir, le terme « projet personnel » enchantait Swann. Un projet personnel, c’était quand même drôlement classe. Ca signifiait qu’elle effectuait un travail TOUTE SEULE, pour ELLE-MEME, et SANS AIDE et puis tout ça. Elle méditait donc à ce sujet (« Ouah, Léna sera super-fière de moi ! ») oubliant au passage que le projet personnel était question de cookie à l’emmental ; elle se souvenait en revanche de l’aide apporté par son interlocuteur, ce qui allait à l’encontre des caractéristiques citées plus hauts (« toute seule et sans aide et puis tout ça ») ; fort heureusement, Volke eut la présence d’esprit de se justifier, chassant toutes ses pensées néfastes.
Hé ! Elle avait un projet personnel !

-...Ai-je été clair ?

Elle se tourna vers lui, sérieuse, avec une espèce de lueur de reconnaissance dans les yeux –en dépit des menaces, des ordres, et, accessoirement, de son air blasé :

- Monsieur Volke. Vous venez de me faire réaliser l’importance de mon travail. Et c’est vraiment, vraiment cool, de me laisser les mérites et tout ça...j’veux dire, OK –et j’veux pas, vous savez, minimiser votre travail et tout ça, hein !- vous n’avez coupé que du fromage, mais c’est super important. Enfin, ce que je pense, c’est qu’on sous-estime l’emmental. Vraiment. Tout le monde sous-estime l’emmental. Sauf vous et moi. Enfin, quoi, c’est vraiment sympa de votre part.

Swann se tourna de nouveau vers le beurre qui crépitait avec un peu trop de vigueur sur le feu ; elle le déversa dans un saladier, et après avoir essuyées ses mains tâchée s (forcément) avec un torchon mouillé et grisâtre, elle reprit la parole :

- Bref, c’est très, très très clair, ouais ! En fait, vous n’êtes pas les daltons. Vous êtes plutôt une espèce de Lucky Luke ténébreux. Hé, vous m’avez dit si vous aimiez Lucky Luke ? J’ai oublié. Léna, elle DETESTE Lucky Luke. Mais je ne sais pas si ça compte vraiment parce que c’est une personne âgée et puis qu’elle n’aime pas Kid Paddle. Vous aimez Kid Paddle ? Parce que c’est pas un défaut, hein, de ne pas aimer ! J’veux dire, chacun ses gouts et tout ça, corriga-t-elle en songeant que PEUT-ÊTRE, Volke n’était pas sensible au même humour qu’elle.

Elle eut un mouvement incompréhensible qui, dans le meilleur des cas, aurait pu être interprété comme « vous voyez ce que je veux dire » ou bien « allez tous vous faire voir » -ce qui semblait peu plausible. Après quoi, elle extirpa d’un placard un paquet de farine qu’elle vida dans la balance dans un nuage étouffant et blanchâtre; elle en rependit d’ailleurs involontairement dans la direction de Volke avec des mouvements ridicules de ses bras alors qu’elle tentait de s’en dégager.
Elle ne s’en aperçu pas (forcément) et, observant avec justesse qu’il y avait au moins deux fois trop de farine, qu’elle détestait jeter de la nourriture et qu’elle n’arrivait pas à la remettre dans le paquet, maintenant qu’il était vide et plat, décida de tout ajouter dans le saladier avec une moue satisfaite.

Cool ! Son projet personnel serait deux fois plus gros.
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MessageSujet: Re: Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.]   Suis-moi, je te fuis. Fuis-moi, je reste là. [PV. Swann M.] Icon_minitime

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