☆ Because Alice was a whore Alea Miller
+ Pseudo Hors-RP : Loeva • Age : 29 • Pouvoir : Hocus Pocus • AEA : Petit chat noir supposé etre mort calciné en 1692 répondant au nom de Cheshire. • Petit(e) ami(e) : Officiellement, Baek In Ho, mais en fait, je suis amoureuse d'une ombre. RP en cours :
- Des camélias[...] (Helen Machiaviel)
- FLIP THE TABLE (Ralph)
- La désobligeance[...] (Zack Fea)
Messages : 395 Inscrit le : 03/07/2011
| Sujet: Alea Miller [ En reconstruction] Dim 3 Juil 2011 - 4:57 | |
| * Alexia (Alea) Miller *nom – Miller *prénom – Alexia ( Alea) *age – 18 ans lorsqu'elle entre au P.I. Son âge se fige à 19 ans par la suite. *né(e) le – 12 Mars 1993
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Pouvoir Son pouvoir est la sorcellerie ; la capacité de jeter des malédictions ou de les enlever, voir, de les prévenir. - Détailles sur le pouvoir:
C’est un pouvoir très complexe et il y a beaucoup de restrictions/de chose capable de l’influence, en positif ou en négatif.
Alea ne peux pas sortir un sort de n’importe où, juste comme ça : elle doit le crée au cours de longs rituels. Un rituel lui coute énormément d’énergie, elle ne peut donc pas en faire souvent (un toutes les deux semaines, si elle est en forme) et sera très fatiguée dans les jours suivants sa pratique. Un rituel suffit généralement pour crée un petit sortilège, mais quelque chose de complexe demandera parfois plusieurs rituels ; elle peut conserver ses sortilèges dans divers objets (elle utilise souvent des bijoux, car elle peut les avoirs sur elle en tout temps) et peux donc travailler plusieurs fois avec un même, pour le rendre plus puissant ou lui donner une qualité particulière.
Lorsqu’elle crée ses sorts, elle les crée de sorte à pouvoir les activer de diverses façons. Un sort visant à blesser un attaquant pourrait demander à ce qu’elle prononce quelques mots en guise de formule magique, alors qu’un sort destiné à guérir quelqu’un (ou elle-même) pourrait s’activer avec un chant particulier. Elle pourrait aussi, dans le cas d’un maléfice ou d’un charme, s’arranger pour qu’un bijou affecte la personne qui la porte (une bague qui provoque des crises d’acné a celui qui la porte / qui guérie les boutons à mesure qu’ils poussent), mais ce genre de sortilège est plus complexe et demande beaucoup plus préparation et d’énergie (et les effets finirons par s’estomper avec le temps).
Elle peut donc conserver divers sortilèges, avec ou sans but. Elle peut faire en sorte que l’objet soit la clé du sortilège (dans le cas où elle donnera une bague qui provoquerait des crises d’acné), ou l’utiliser comme simple réceptacle pour ensuite le libéré au moment voulu, sans que la personne visée n’ai de contact avec elle ou l’objet.
Elle peut aussi, au prix qu’il lui aurait couté de les créer, défaire les sorts d'autres magiciens. Cette règle d’équivalence s’applique plus ou moins à tout sortilège qui implique de ramener quelque chose à son état normal, magique ou non.
Autres précisions : Alea est une sorcière, elle l'étais en théorie avant d'arriver au Pays, vous pourrez le voir dans son histoire. C’est un pouvoir pas très conforme et très, très puissant, peut-être le plus puissant du P.I. mais au moment où j’écris ceci, cela fait plus de deux ans qu’Alea rode dans le manoir avec ce pouvoir, ainsi il ne changera pas. Alter Ego Astral Son petit chat noir, brulé en 1692, qui revient la hanter.Aime pas / Aime pas Ps: J’ai divisé ça comme ça, sinon c’était juste trop long et moche pour une en-tête de fiche. - Aime:
Être seule, lire, le silence, le calme, les chats, le violet, les légumes, les choses étranges, les chaussettes en minou toutes douces et épaisses, le tricot, les plantes, les pâtisseries, les choses qui brilles, la pluie, le thé, le dessin, les fruits, les bonbons, se peigner les cheveux.
Autrement, Alea a une passion inconditionnelle pour les livres et les langues en tout genre, elle peut aisément passer des heures à lire où a apprendre des mots en diverses langues, ce qui ne veut pas dire qu’elle est antitechnologie pour autant : elle adore les jeux vidéo, surtout ceux qui sont portables parce qu’elle peut aller y jouer, seule dans un coin, sans se faire déranger.
Sinon, il y a tout ce qui touche à la magie et à l’occulte l’a toujours fasciné, sans vraiment y croire, elle adorait le côté philosophique, théorique et historique de la chose
- Aime pas:
Les grandes foules, devoir parler au téléphone, devoir se présenter à quelqu’un, devoir rencontrer des gens l’ennuie, devoir se lever le matin, la chaleur, le soleil, devoir se coucher tôt, la lumière du lampadaire qui traversait la fenêtre de sa chambre et qui lui tapait dans l’œil, les séries d’animation pour enfant qui passe sur Télétoon en général, les émissions pour adolescent qui passe sur Vrak-TV en général…Bref, la télévision en général, les pubs, les popups, son I-Pod quand il manque de batteries, ne pas pouvoir prendre de douche tous les jours, avoir les cheveux trempés, devoir se sécher les cheveux et beaucoup, beaucoup d’autres choses.
Sinon, Alea n’est pas une fille très peureuse, la plupart de choses la laisse de glace -même les araignées ou les abeilles-, mais elle a une phobie : le feu. Elle en est terrifiée, et ce, depuis aussi longtemps qu’elle se rappelle. Elle n’a pas peur des bougies ou encore des allumettes, bien qu’elle soit extrêmement précieuse lorsqu’elle en manipule, mais ne lui parler pas de feu de camping ou elle va vous faire une crise d’angoisse terrible.
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♪ Be like a bird who's halting in her flight on a limb too slight. Feels It give way beneath her. Yet Sings. Sings. Knowing she has wings yet Sings. Sings. Knowing she has wings. ♫ |
Histoire Déchirée Été 1692, Quelque part Nos regards se croisèrent, nous savions que nous allions mourir : il était déjà tard, à l’horizon le soleil se couchait déjà lorsque tout commença. Nous étions dans la grange en train de s’assurer du bienêtre des animaux avant la tombée de la nuit lorsque le lointain vacarme d’une foule rejoint nos oreilles. Nous habitions une ferme, nous n’avions pas de voisin à moins de quatre heures de marche, nous étions trois sur la ferme : moi, ma mère, mon petit frère qui avait alors moins d’un an. Mon père était mort, peu avant la naissance de mon petit frère, en hiver dernier : il s’était, comme beaucoup d’hommes le font pendant la saison morte, engagé pour aller déboiser et passer les billots au long des rivières, afin de rapporter quelques sous à la maison au début du printemps. Tristement, il était tombé à l’eau, dans les rapides, au travers des billots de bois. Ce fut déjà un miracle qu’on arrive à l’en sortir vivant et en un morceau, seulement le froid l’avait déjà pénétré jusqu’aux os et ce fut une terrible fièvre qui le tua, quelques jours plus tard. Ma mère en fut prise d’un chagrin terrible, mon père avait été un homme magnifique, juste et bon. Il avait toujours su ce que ma mère était et l’avait toujours accepté avec bonté, l’avait protégée et chérie….Dire que s’il n’avait pas été si loin, si nous avions su, nous aurions pu le sauver. Le son de la foule se rapprochait, nous étions déjà condamnées. Alors que ma mère accourait vers la maison, j’eus la dernière bonté d’ouvrir les boxes de nos chevaux, d’ouvrir les grandes portes aux vaches, j’ouvris même la clôture du poulailler pour nos poules. Les pauvres bêtes auraient une chance de s’en sortir et je n’avais nul doute qu’une ferme voisine les prendrait volontiers en les voyants vagabonder. Je voulus ensuite rejoindre ma mère. Peut-être aurais-je survécu si je ne l’avais pas fait. Il était déjà trop tard, lorsqu’à mi-chemin, j’aperçus les torches surplombant une masse sombre tapie dans l’obscurité de la nuit naissante. La seconde d’hésitation quant à continuer ou fuir fut celle qui me couta ma vie : on me repéra et un homme à cheval eut tôt fait de m’atteindre, il me traina vers la maison par les cheveux, au galop, si bien que mes chevilles s’en casèrent presque. Des hommes mirent le feu à la maison, ma mère, attachée, hurlait, hurlait alors que le feu rongeait les murs, les cris d’un enfant retentirent et ceux de ma mère s’amplifièrent. Elle suppliait qu’on lui porte secours, l’homme qui m’avait trainée jusqu’ici, descendu de son cheval, lui répondit d’un coup de pied dans le ventre. Ma mère se tordait de douleur, je crus presque qu’elle mourut tellement le spasme qui la prise fut puissant et son cri déchirant lorsque ceux de mon frère cessèrent. Elle sanglotait, frappait le sol de ses mains. Puis elle tenta de se relever, les liens qui la retenaient se cassèrent sous la force de sa rage, elle se mit à hurler des mots à tout vent, des mots incongrus, mais qui ne m’étonnèrent pas. Un homme tomba, puis deux, puis trois. Puis celui à cheval assomma ma mère : c’est lui qu’elle aurait dû tuer en premier. Un fléau rongeait notre conté depuis des mois : la chasse à la sorcière. Beaucoup de femmes et même quelques hommes furent lapidés, brulés alors qu’ils étaient innocents de ce prétendu crime contre l’église. Nous, nous en étions de vraies, des sorcières. Notre art était pourtant, jusqu'à une certaine limite, bénin. Ma mère, jusqu'en ce jour morbide, n’avait jamais utilisé de son pouvoir pour blesser qui que ce soit, nous étions des guérisseuses, nous adoptions tous les animaux malades du comté, aidions les femmes des alentours à accoucher, soignons les malades. Plusieurs de nos voisins étaient témoins de notre bénévolance et j’avais confiance qu’aucun ne nous aurait trahies. Nous avions été accusées au hasard, comme le furent bien des familles des environs dans les semaines précédentes. Ma mère venait, dans sa rage, de prouver notre culpabilité. Nous n’aurions pas eu de procès, de toute façon ; nous aurions été prouvées innocentes qu’ils ne nous auraient pas épargnées, mais son acte, je le crains, condamna beaucoup d’autres, elles, innocentes ; les sorts jetés par ma mère furent sans doute le premier acte de magie dont furent témoin les hommes de cette milice cruelle et attisa leur haine, le bain de sang qui s'en suivit fut sans précédent pour les femmes du comté. Ma mère, inconsciente, se vu les lèvres cousues et nous fûmes embarquées à cheval. J’étais devant l’homme qui m’avait attrapée, les mains attachées, bouche bâillonnée. Cet homme était dégoutant. Il aimait faire le mal, il ne le faisait même pas véritablement au nom de son église comme quelques extrémistes, il le faisait pour son propre plaisir. Cet homme était ni peu , ni moins qu’un monstre. Lorsque le groupe s’arrêta pour la nuit dans un champ voisin, un peu à l’écart du reste du groupe, il me parla de repentissement, il me dit qu’il pourrait m’épargner si, oh grande déesse mère, si je me pliais à son autorité et acceptais sa tutelle ; la lascivité avec laquelle il frottait mon épaule était sans équivoque quant à ce qu’il sous-entendait par là. J’en eus le haut-le-cœur. Lorsqu’il me débâillonna, je ne veux imaginer dans quelle intention, je lui avais craché au visage, ce qui me valut de me faire coudre les lèvres, comme ma mère. Lorsque ma mère ouvrit les yeux, le lendemain matin, on nous avait mises dans de grandes cages sur roues avec d’autres femmes. Un convoi de sept hommes, avec trois chevaux et deux de ces cages avaient rejoint le groupe peu après le lever du soleil. Ma mère avait peur, elle avait honte, elle avait mal. Je crois qu’elle ne se souvenait plus très bien des évènements, qu’elle avait cru qu’il s’agissait d’un cauchemar, aussi, au regard qu’elle me lança, je sus qu’elle ne se souvenait pas que j’avais aussi été prise et sa douleur n’en était que plus grande. La route ne dura qu’une journée avant que nous n’atteignissions la ville, et nous restâmes une nuit sur la place publique où trois énormes buchés avaient été érigés, moi et ma mère nous étions blotties l’une contre l’autre pendant cette dernière nuit, affamées, assoiffées, grelotantes, en silence puisque nos lèvres étaient celées, nauséeuses à cause du gout du sang qui caillait lentement dans nos bouches. Ma mère pleura énormément, pas moi. Il était populaire de croire que lorsqu’une sorcière était brulée, son âme se voyait sauvée, ou enfermée en enfer, quoi qu’il en soit, mais dans nos coutumes, il était dit qu’elle errerait. Condamnée sans pouvoir se réincarner. Nous ne savions si c’était vrai, mais cela nous effrayait horriblement. Le lendemain, nous, ainsi que toutes les femmes, probablement toutes des innocentes contrairement à ma mère et moi, fumes attachées en cercle autour des bouchés. Ma mère était sur le premier, moi sur le deuxième, nous étions face à face. Ils mirent le feu à mon buché en premier, les flammes mirent longtemps avant de gagner nos pieds et montaient très lentement. Mes lèvres se déchiraient partiellement à cause des cris que je ne pouvais retenir, j’avais mal, j’avais peur. Je voyais parfois le regard désespérer de ma mère me regarder. Ils mirent feu au premier buché alors que les flammes atteignirent ma taille, mais celui-ci pris feu beaucoup plus rapidement, surement à cause du bois qui devait être différant, ou plus sec, ou peu importe. Ma mère hurlait à son tour, ses cris déchirants semblaient, pour moi du moins, isolés des autres pourtant nombreux. Elle cira mon nom, je fis de même puisque mes lèvres en lambeaux étaient défaites, comme les siennes, des liens cruels qui les avaient liées. Ensuite...Ensuite…Ma mère. Elle… Elle hurla encore, mais ni mon nom, ni de simples lamentations de douleur, elle hurla des mots, mystérieux, secrets, des mots magiques. Je ne sentis plus les flammes lécher mon corps, je ne sentis plus rien. Il ne persista que la sensation d’horreur que je ressentis en comprenant ce qui se passait et, imprimé à tout jamais dans mon esprit, l’image déchirée de ma mère qui mourrait lentement. Ainsi, mon corps brula. Mais ce n’est point ce qui me tua, ce fut ma mère, dans sa grande bonté ; sans voir au salut de son âme, elle avait voulu s’assurer que la mienne subsiste. Titre à trouverHiver 1993, Canada, Ontario, North Bay Blbalbla naissance Titre à trouverÉté 1996, Canada, Québec, Gatineau Blablabla déménagement Titre à trouverAutomne 2002, Canada, Québec, Gatineau Blablbala École Primaire L’emblème de la souffrance Automne 2004, Canada, Québec, Gatineau Épisode X qui va apparaitre dans l’enfance ~ Alea a environ 11 ans Kayla était une fille à la peau café au lait et aux cheveux châtain clair très bouclés, elle était métisse, petite, grasse, avec des traits fins. Elle avait trois frères, un plus vieux, deux plus jeunes : trois jeunes apprentis misogynes insolents qui s’asseyaient toujours au fond de l’autobus. Kayla était une vraie pipelette et adorait parler à tout le monde, mais tout le monde avait fini par l’envoyer promener ; tout le monde sauf moi. Moi je l’écoutais plus ou moins, je ne lui répondais presque jamais – de toute façon, elle ne m’en laissait jamais vraiment la chance-, mais contrairement au reste de la populace de l’autobus scolaire 84, je ne l’avais pas jetée violemment en bas de mon banc pour qu’elle se la ferme. J’allais à l’école DeLavigne et elle à DeLaViniculture, c’était à proprement parler la même école, mais en deux édifices, à environ deux coins de rue l’une de l’autre. DeLavigne était la plus ancienne, et DeLaViniculture avait été construire lorsque la première ne fut plus suffisante pour accueillir tous les enfants des environs. Je me souviens d’un matin où, fidèle à ses habitudes, Kayla monologuait sur tout et sur rien, je ne l’écoutais pas du tout ; j’avais mal à la tête après une longue nuit de cauchemar, il me semble, avec du recul que je voyais flou…Ou en tout cas, dans ma mémoire c’est flou, quoi qu’il en soit. Je me souviens avoir regardé par la fenêtre, alors que nous étions arrêtés au feu rouge, et avoir aperçu une voiture, à l’intersection, qui attira particulièrement mon regard, mais je ne me souviens plus pourquoi. Le feu rouge passa au vert, l’autobus reprit lentement sa route. Je suivais encore la voiture des yeux, attentive, à peine déconcentrée par la voix aiguë et les gloussements de Kayla. La voiture avança, je me souviens avoir trouvé cela étrange, puisque c’était notre lumière qui était verte, puis je pressentis trop tard ce qui allait arriver : la voiture entra en collision avec le devant de l’autobus. Il fit deux tonneaux vers l’arrière avant de s’immobiliser, à l’envers. Tous les enfants, dans l’autobus, vinrent coller leurs nez aux vitres les plus proches pour voir la scène, alors que la conductrice, affolée appelait de l’aide sur son microphone de service. Un homme et une femme sortirent tant bien que mal de la voiture renversée et se précipitèrent sur les portes arrières, l’homme sortis de son côté un bambin d’environs 3 ans qui pleurait, tandis que la femme...Eh bien…Son manteau d’automne beige se recouvrit soudain de sang, sans que j’aie compris immédiatement pourquoi, elle tomba au sol, le frappant de ses mains en hurlant, se repliant en boule, hurlant toujours. Ses cris étaient effroyables, ils transpercèrent sans mal les murs de l’autobus, jamais de ma vie je n’avais entendu quelque chose de pareil, pourtant… Les secours vinrent, il fallut trois pompiers pour extirper des bras de la femme un ballot de couvertures ensanglantées. Au même moment, un policier entra dans l’autobus, demandant si l’un d’entre nous avait mal quelque part, mais tout le monde allait bien de notre côté, si ce n’était la conductrice qui sanglotait. Assise dans le deuxième banc du devant, du côté de la fenêtre, j’aperçus, d’où j’étais, les ambulanciers déballer un tout petit bébé du ballot vermeil, la mère se tordait de douleurs, ses cris résonnaient toujours puissamment, au sol, derrière les secours, le père était debout et ne bougeait plus, le regard fixe au vide, depuis qu’un ambulancier lui avait pris l’autre petit pour l’examiner. Le bébé avait la tête fendue du haut vers le bas, je compris plus tard que c’était la ceinture de sécurité qui en fut la cause. L’autobus reprit le chemin de l’école, on nous déposa tous à DeLavigne où nous fûmes laissés dans une salle de classe vide, tous ensemble, pendant au moins deux heures. Kayla était muette pour la première fois ; son plus grand frère comptait la scène aux autres enfants qui pourtant avaient aussi été sur place, en exagérant les détails morbides. On vint nous dire, plus tard, que les deux enfants avaient survécu, que le plus petit avait perdu beaucoup de sang, mais qu’il s’en remettrait avec quelques transfusions et des chirurgies plastiques en vieillissant. Je savais pourtant qu’il était mort, j’avais vu un ambulancier faire signe de tête à un autre après avoir examiné la pauvre chose. Je n’ai jamais oublié les cris de la mère et son image, frappant le sol et se tordant de douleurs, mirent dans années avant de se dissiper de ma mémoire. Notre conductrice démissionna âpres quelques jours, jours pendant lesquels elle avait conduit nerveusement et si lentement que nous arrivâmes en retard à nos cours. Titre à trouverAutomne 2005, Canada, Québec, Gatineau Blablabla rentrée secondaire Titre à trouverHiver 2007, Canada, Ontario, North Bay Blablabla Noel en famille Titre à trouverAutomne 2008, Canada, Québec, Gatineau Blablabla Random secondaire Titre à trouverHiver 2009, Canada, Québec, Montréal Blablabla Métro Titre à trouverPrintemps 2010, Canada, Québec, Gatineau Blablabla Bal Titre à trouverHiver 2011 , Canada, Québec, hull Blbalabla PI Caractère
Alea est née nostalgique d’une époque qu’elle a connue dans sa vie antérieure, en tant que sorcière. Enfant elle était extrêmes calme en façade, colérique de l’intérieur, elle n’aimait personne, ne voulait parler à personne, mais faisait mine d’être simplement une enfant calme.
Elle ne se rappelle aucunement de sa vie passée, mais s’est toujours sentie comme si elle n’était pas à sa place, comme si on l’avait placée dans une prison. Elle eut toujours l’impression d’être au sommet d’une tour et d’observer la vie d’une autre, une vie étrangère qui pour elle semblait dénuée de sens, en attendant de pouvoir vraiment commencer, dis-je, continuer, sa propre vie. Elle comprend avec précisions cette impression, mais n’a jamais su pourquoi, ce qui a toujours eu pour effet d’horriblement l’agacer.
Avec l’âge, elle s’est résignée à vivre une vie normale et à ne pas comprendre d`où lui venait sa mélancolie, mais ne s’est jamais motivée à la vivre pleinement : elle faisait des études supérieures parce que c’était ce que son entourage semblait trouver bon pour elle. Elle a choisi la littérature parce qu’elle trouvait cela passionnant, mais n’avait aucune idée de ce qu’elle comptait faire plus tard…À vrai dire, elle n’avait aucune envie d’en faire quoi que ce soit.
Elle vivait chaque journée en se disant qu’un jour tout serait fini et la seule chose qui la motivait était que si elle réussissait un minimum sa vie, elle pourrait partir toute seule et ne plus être obliger de fréquenter qui que ce soit, ce qui est un peu paradoxal avec une autre partie de la personnalité : jeune elle n’a jamais eu l’envie de se faire des amis, étant mue par une colère sourde et inexpliquée envers l’humanité. Cette rage s’estompa néanmoins au début de son adolescence, rendue là, elle commença à éprouver le besoin d’avoir une vie sociale, mais n’avais aucune idée de comment faire et dieu sait combien le milieu scolaire n’est pas le meilleur endroit pour apprendre…Ayant souvent été blessée, elle s’est renfermée sur elle-même et n’a jamais pu se faire de véritables amis, bien qu’elle le souhaitait profondément, à une époque. À la longue elle s’est mise en tête qu’il était impossible de se faire de véritables amis aussi tard, alors bien que sa vie sociale s’améliora à la fin de son secondaire/ début de son cégep, elle n’identifia personne comme étant vraiment important pour elle.
Physique - Oh que c'est moche. J'ai hate de pouvoir éradiquer cette description de la surface d'internet. :
Mes cheveux sont noirs, très longs et naturellement légèrement ondulés, mais je les passe généralement au fer plat. Je suis plutôt pâlotte, petite et maigrichonne malgré mes 18ans, la plupart des gens me donnent autour des 15-16ans. J'ai des épaules minces, des hanches un peu plus minces et une taille vraiment encore plus mince ...mais j'ai quand même assez de poitrine...Ou plutôt, je suis si mince que mon B+ ressort beaucoup.
À première vue, mes yeux sont verts pâles, mais en les regardant de plus près, ils sont bleus et pailletés de petites taches jaunes ce qui fait que parfois ils sont vraiment vert pomme, d'autres fois vert-gris ou encore vert doré.
Je n'ai jamais vraiment suivi la mode des années 2000-2010, j'étais celle qui arrivait à l'école en faux uniforme ou en salopette, quand même, pas une salopette de « farmer », plus du genre Santana Skinny. Il m'arrivait aussi d'arriver avec un peu de noir sous les yeux. Il pourrait s'en dire que j'avais un style un peu sombre, pas exactement gothique, mais quand même.
Informations complémentaires Avez-vous bien lu les règles ? Voilà, c'est bon, bienvenue sur le forum [Yuko] Où avez vous trouvé ce forum ? Annuaire de forum-actif, Je me sentais nostalgique, cela fait si longtemps que je n’ai pas joué… et après six longs jours de recherche pour un bon Rpg, voilà que je tombe sur cette merveille. Est ce votre premier perso... ♦ ...Dans un forum RP ? Non ! ♦ ...Dans ce forum ? Oui….
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Dernière édition par Alea Miller le Mar 6 Aoû 2013 - 17:54, édité 75 fois |
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