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 Could be the start of something new. [POSTE UNIQUE même si il est minable]

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Could be the start of something new. [POSTE UNIQUE même si il est minable] _
MessageSujet: Could be the start of something new. [POSTE UNIQUE même si il est minable]   Could be the start of something new. [POSTE UNIQUE même si il est minable] Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 13:41


La seule question qui subsistait dans l'esprit du jeune garçon alors qu'il s'enfuyait vers la forêt était "pourquoi?". Pourquoi est ce qu'il était encore en vie? Pourquoi maman s'était occuppée de lui comme de la prunelle de ses yeux? Pourquoi est ce qu'il était seulement né? Il n'avait aucune réponse à ce genre de questions. Tout ce qu'il savait, c'était ce qu'il avait entendu. Ses parents, dans la cuisine de la maison qu'il considérait encore il y'a quelques minutes comme son foyer définitif, venaient de lui révéler sans le savoir toute la vérité sur ses origines. Son pére qui n'avait jamais été présent à ses cotés, parce qu'il était marié à une Noble de la haute société, sa mére qui n'avait jamais voulut de lui comme enfant... C'était plutôt explicite comme déclarations, non? Et pourtant, le jeune Mathias avait toujours pensé que si tout le monde se dressait contre lui, au moins sa mére resterait de son coté. Mais il venait d'apprendre qu'elle pensait l'inverse, qu'elle ne voulait pas de lui. Quand à son pére, il était hors de question d'y songer. Il était bien trop riche et trop influent pour s'occupper d'un jeune homme qui avait grandi dans une similitude de pauvreté. Serrant son violon contre lui, bien serré dans son étui, le jeune Cronqvist continuait de courir à travers les broussailles de la Roumanie qui l'avait vut naître. Derriére lui, le village n'était plus que quelques étoiles lumineuses perdues dans l'horizon. Il était plutôt loin maintenant... Pourquoi diable s'était t-il enfui? La réponse à cette question lui paraissait si simple. Il n'avait plus aucun endroit où aller. Chez lui était devenu un autre endroit, il n'avait plus aucun véritable foyer. Après avoir appris que son existence représentait un fardeau pour la majorité des personnes... Non en fait pour toutes les personnes qu'il avait eu la chance ou plutôt la malchance de connaître, pour toutes ces personnes Mathias Cronqvist n'était qu'un boulet de plus, un fardeau pour celui ou celle qui devait le supporter. Il aurait dût s'en douter, en vivant avec sa mére. Il n'avait jamais appris autre chose que le métier de Lutier à ses cotés. Il n'envisageait pas d'autre vie que de reprendre le commerce d'instruments de bois de sa mére. Maintenant, tout avait radicalement changé. Il était tout seul, sa mére venait de le chasser indirectement en révélant qu'elle considérait son fils comme un fardeau à porter, qu'elle n'avait jamais voulut de lui. C'était ses propres mots à elle. Mathias continua de courir, son corps naturellement musclé l'aidant dans cette optique. Néanmoins, de par le fait qu'il ne pratiquait aucun sport -à l'exception des cours d'éducation physique qu'il avait eu à l'école- il s'épuisa rapidement. Un point de coté lui fit souffrir le coté droit de son corps, il stoppa sa course pour s'asseoir brutalement dans l'herbe en plaquant sa main gauche sur l'endroit douloureux. Dans sa main droite se trouvait le violon, l'unique objet qu'il avait eu la chance d'emporter avec lui avant de partir. C'était là les seuls objets qui semblaient tolérer sa présence, les seuls objets avec lesquels il se sentait... Bien. Les yeux de Mathias s'embuérent de larmes, alors qu'il regarda derriére lui son village qui n'était plus à présent qu'une petite colonie de lumiére en contrebas. Il avait visiblement grimpé au sommet d'une petite colline, si il pouvait voir sa ville natale depuis un point en hauteur. La conclusion était logique, et pourtant il eu une vague migraine en arrivant à celle ci. Il avait mal à la tête, ses larmes continuaient de coûler sur ses joues lorsqu'il revoyait sa mére et l'homme qui ne pouvait être que son pére parler de lui. Un fardeau, c'était tout ce qu'il était. Plus personne ne voudrait de lui à présent. Il aurait mieux fait de ne jamais venir au monde, c'était une pensée omniprésente dans son esprit. Reniflant quelques fois, Mathias prit quelques inspirations avant de cracher au sol pour essayer de se calmer. Il était triste, dans un êtat complétement ravagé. Pour un peu, on aurait dit qu'il venait de subir la pire torture qu'un jeune homme de son espéce pouvait endurer. Ce qui n'était pas totalement faux, apprendre que les seules personnes qui semblaient jusqu'alors être nos alliés nous considéraient en fait comme une simple bouche supplémentaire à nourir par obligation parentale... Le jeune garçon posa l'étui du violon qu'il tenait encore dans sa main droite. Il renifla une nouvelle fois, avant de l'ouvrir, espérant y trouver l'unique ami qui pouvait encore lui rester. Il découvrit des débris de bois. Le violon avait sans doute été endommagé par sa course au travers de la forêt. Sans doute lorsqu'il était tombé, ou lorsqu'il avait sauté depuis la fenêtre de sa chambre... Qu'importe, le fait est que le violon n'était plus qu'un tas de piéces de bois informes, surmonté de quelques cordelettes coupées et formant des sortes de vrilles. Le jeune garçon sentit les larmes revenir sur ses yeux. Même son unique ami, même son violon, avait été cassé lors de sa fuite. Il n'avait décidément plus aucune raison de vivre.


Se relevant doucement, continuant de pleurer, Mathias avança doucement droit devant lui, espérant secrétement tomber du haut d'une falaise pour mettre un terme à l'existence minable qu'il menait. Il n'avait plus aucune raison de vivre de toutes maniéres. Plus rien n'avait de réelle importance pour lui. Sa mére le considérait comme un fardeau, son pére ne pourrait jamais vivre à ses cotés, son violon avait été brisé en mille morceaux... Il n'y avait plus rien qui comptait pour Mathias dans l'êtat actuel des choses. Il avançait, ses envies suicidaires ne parvenant toutefois pas à effacer le désir de vie qu'il continuait d'avoir malgré toutes ses mésaventures. Il voulait vivre malgré tout. Il avait le désir de vivre et de continuer à pouvoir rire de temps en temps, aux cotés de personnes qui, peut être, ne le traiteront pas comme chacun le faisait jusqu'alors. Peut être qu'il pourrait reccomencer sa vie... Il était tout de même agé de dix sept ans, ça n'était pas tout à fait rien. Il pouvait encore vivre... Tout seul. L'idée l'effrayait énormément, mais pas autant que celle de mourir. Il l'avouait, même si il avait envie de mettre un terme définitif à toutes ses souffrances -et que la mort semblait être la méthode idéale- il n'avait guére envie de trépasser là, sans avoir eu la chance de rencontrer au moins une personne qui veuille bien de lui. Il continuait de marcher, l'étui contenant les piéces de bois avait été laissé derriére lui. Que pourrait t-il faire de toutes maniéres, de ces diverses piéces qui l'encombraient plus qu'autre chose? Rien dut tout. Si il avait besoin d'un violon, un besoin impératif, il pourrait toujours en fabriquer un autre. Encore fallait t-il qu'il trouve le matériel adéquat... Il avait beau avoir appris le métier de Lutier, fabriquer un violon ne pouvait pas se faire avec un couteau suisse et un tronc d'arbre. Il n'avait pas la moindre idée de la maniére dont il s'y prendrait pour refabriquer son instrument favori. Il aviserait sans doute sur le moment.... Si il était encore en vie à ce moment là. Il ne savait pas ce qu'il finirait par lui arriver. Les sentiments qui se trouvaient en lui étaient complétement contradictoires. Il avait envie de vivre autant qu'il avait envie de mourir. Ou pas, non. Il avait plus envie de vivre, mais la logique voudrait qu'il meurt; C'est sans doute pour cela qu'il marchait sans regarder autre chose que ses pieds. Il était sûr qu'il ne pourrait pas se jeter du haut de la falaise sans s'arrêter subitement pile au rebord. Il se connaissait: il était bien trop peureux pour ça. Il ne voulait pas voir où il allait. De cette maniére, peut être serait t-il trop tard pour s'arrêter lorsqu'il serait au bord de cette falaise et ou il pourrait mourir. Tandis que Mathias marchait, il commença à partir en conversation tout seul, comme il avait prit l'habitude de le faire lorsque personne ne le regardait, ou que personne ne semblait faire attention à lui. Il éleva la voix dans le vide, entamant un début d'échange verbal avec son ami imaginaire, Kivat la Chauve-Souris. Ce dernier n'avait jamais vraiment disparut de l'esprit de Mathias. Le jeune violoniste avait toujours besoin d'un ami, et le Chyroptère était la seule "personne" qui voulait bien rester avec lui. L'unique véritable ami que Mathias avait jamais eu? Non, pas vraiment. Disons plutôt qu'il s'agissait là de la seule chose que Mathias pouvait considérer comme un ami, même si il n'était qu'imaginaire. Il se fichait de paraître immature, mieux valait cela que de sombrer dans la folie. Mais n'était t-il pas déja fou, en s'adressant à un jouet de plastique qui de surcroit n'était même pas présent réellement? Le jeune homme laissa échapper un petit rire desespéré. Qu'est ce qu'il pourrait bien faire, hein? Comment pourrait t-il vivre dans des conditions pareilles? Plus il parlait dans le vide, faisant semblant d'écouter les réponses de la chauve-souris, plus il était convaincu que se jeter du haut de la falaise semblait une bonne idée. Ce fut alors que Kivat lui parlait de la meilleure façon de refabriquer un violon que Mathias se cogna la tête, mettant fin à son échange avec son ami imaginaire pour regarder devant lui en se tenant le front. Un mur de brique lui faisait face. Il leva le nez pour aperçevoir un grand château en ruine, complétement délabré et malgré tout imposant. Mathias connaissait ce château, c'était la bâtisse qui trônait dans la légende locale. Celui qui avait été censé être la demeure d'un ancestral vampire. Peut être que ce dernier existait bel et bien, et qu'il se trouvait encore dans ce bâtiment? Le jeune violoniste n'en savait rien. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il voulait vivre tout en voulant mourir. Passer la porte de cette batisse lui semblait une bonne alternative. Il posa doucement sa main contre le bois miteux du petit portail du château qui se trouvait face à lui. On aurait presque dit qu'il était en bon êtat, même si le bois était vermoulut pas une seule petite faille ne se trouvait sur la grande planche de bois. Mathias prit une petite inspiration, et poussa la porte de bois.


Ce qu'il vit devant lui fut sans doute la chose la plus incohérente de toute sa vie. Un très beau hall d'entrée lui faisait face, pas du tout délabré comme l'aurait laissé supposé l'exterieur. Le plus étrange était que certaines personnes circulaient ça et là dans la piéce, comme si il venait de pénétrer dans une sorte d'école. Clignant plusieures fois des yeux, Mathias se retourna par reflexe vers la porte qu'il venait de franchir. Celle ci était changée du tout au tout, comme si le coté de la porte où il se trouvait actuellement était complétement différent du coté par lequel il était entré. Il posa sa main sur la porte, qui était désormais munie d'une poignée. Il poussa doucement, rien ne se produisit. Il poussa plus fort, et toujours rien de nouveau. Il attrappa la poignée et la tourna, rien ne se produisit non plus. Il était coinçé dans cet immense hall sans comprendre ce qu'il venait de lui arriver. Se massant la tête, il se demanda si il n'était pas en train de rêver. Un choc assez puissant sur l'épaule le tira de ses pensées pour qu'il s'attrappe l'épaule en regardant à coté de lui, en poussant un petit cri de douleur. Il ecarquilla les yeux en découvrant Kivat, son ami imaginaire. Qui venait de lui frapper l'épaule. Cela n'étonna pas vraiment Mathias, Kivat avait toujours été un peu tête brulée, mais... Le fait qu'il puisse toucher son propriétaire, cela était plutôt inquiétant.


"Alors, on rêvasse? Va voir le panneau, espéce de mou du genoux! J'te jure, faut tout t'expliquer..
.."

La voix venait bel et bien de la chauve souris de plastique. Clignant plusieures fois des yeux d'étonnement, Mathias s'avança vers Kivat, et le saisit entre ses mains. La chauve souris émit un petit grognement de protestation, mais ne répondit rien, se contentant de regarder son ami avec des yeux explicites. Le jeune Lutier se tourna alors vers le fameux panneau que Kivat venait d'évoquer. Il le parcourut rapidement, en diagonale. Puis le relit, plus explicitement. Bloqué? Un pensionnat? Des pouvoirs? Le jeune homme n'arrivait pas vraiment à croire ce qu'il était en train de lire. En clair, cela était la promesse d'une nouvelle vie? N'était t-il pas en train de rêver?


"Bien sûr que non, imbécile! Debout, c'est la réalit
é!"

Après ces paroles, encore prononcées par la chauve souris dorée, Mathias sentit une vive douleur à sa main, et lâcha l'objet volant qui se mit à tourner rapidement autour du jeune garçon. Ce dernier regarda sa main, qui portait une trace de morsure. Probablement était-ce là l'oeuvre de Kivat... Si ici, il pouvait le mordre pour de vrai, ça n'allait décidément pas être facile. Troublé par le fait qu'il venait de se faire mordre par une chauve souris très spéciale, Mathias éleva alors la voix à son tour.


"Mais tu est fou?! Je vais peut être choper une maladie avec ça!"


La chauve souris qui venait de commettre le crime atroce de mordre son maître regarda ce dernier en baissant ses paupiére à mi chemin. Il poussa un léger soupir, avant de se placer sur l'épaule du lutier, lui intimant l'ordre explicite de se mettre en route. Lui disant qu'il s'agissait là de la chance de commencer une nouvelle vie, de pouvoir se faire de véritables amis. De faire en sorte que son existence ne soit plus un fardeau pour les autres. Le jeune homme regarda sa main, la trace de morsure s'estompa doucement dans la lumiére. Il ne savait pas du tout quoi répondre. Sans doute Kivat avait raison, en fait. Poussant un petit soupir, mais laissant un léger sourire se former sur son doux visage, Mathias Cronqvist s'avança d'un pas décidé vers le centre du hall, sous le regard satisfait du jouet doré qui constituait l'alter ego du jeune violoniste. C'était peut être un nouveau départ pour lui.
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