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 Bienvenue chez les fous, bienvenue chez toi [Libre]

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Bienvenue chez les fous, bienvenue chez toi [Libre] _
MessageSujet: Bienvenue chez les fous, bienvenue chez toi [Libre]   Bienvenue chez les fous, bienvenue chez toi [Libre] Icon_minitimeJeu 23 Déc 2010 - 17:21

    « Travaille. », « Fais de bonnes études. », « Si seulement tu t’investissais davantage… » Toujours la même rengaine insupportable. Les parents de Nadji n’avaient décidément que ça à la bouche. Désormais débèquetée à l’idée même de prendre un repas avec eux sans boules Quies, il fallait bien que la demoiselle trouve un lycée. C’était peine perdue, avec des notes aussi désespérantes que les siennes. Sa meilleure moyenne était celle de chimie, neuf sur vingt. Sans parler de fait qu’elle déteste rester le cul sur une chaise pendant des heures…

    Dans l’idée de trouver un lycée pouvant la prendre en cours de formation, Nadji parcourait les villes proches. Elle réussie à obtenir plusieurs entretiens, tous ratée à cause de son manque de motivation et, de surcroit, par ses résultats. Elle devait maintenant s’intéresser aux formations des petites villes reculées, qui sont souvent des formations agricoles ou professionnelles. Il ne manquait plus que ça, la petite princesse pourrie-gatée à s’occuper de la campagne… Les immeubles, centre commerciaux et le ciel gris-pollution allait lui manquait, si elle était acceptée là-bas. Elle vagabondait un peu dans la ville, sans vraiment savoir où trouver une école (admirer sa préparation).

    Le soleil rayonnait encore, à cette heure-ci. La jeune femme aurait surement préféré sortir avec des amis, histoire de délirer un coup. Les études ne l’intéressaient pas le moins du monde, si sa famille ne lui mettait pas la pression, elle aurait simplement fait une année sabbatique. Sa motivation atteignait le comble du ridicule, à force de se faire refouler. Il faut dire que soupirer aux entretiens et être avachie sur la chaise n’était pas la meilleure solution pour faire bonne impression.

    Enervée à l’idée de devoir passer une année dans un établissement perdu loin de tout centre commerciale, elle s’assit sur un banc devant un petit bâtiment délabré. Elle sortit de son sac à main un paquet de cigarette Lucky Noir, dont elle extirpa la dernière clope dont elle éclata la bille, avant de l’allumer. A chaque fois que quelque chose l’énervée, son premier reflexe était de s’enfumer les poumons, c’était une sorte de réconfort. La cigarette tue lentement, ce qui tombait bien, elle n’était pas pressée.
    Le bâtiment face à elle était fait de briques rouges, sur lesquels était posé une plaque dorée indiquant :

    [ Pensionnat Interdit ]

    Carrément illisible, à cause de la rouille. C’était laid et vieux, on ne pouvait pas en attendre plus de ce genre de ville. Tant pis, qui dit pensionnat dit peut-être école, alors elle se levé et écraser la fin de sa cigarette sur le sol. En entrant, le panneau d’affichage était la première chose qu’elle vit, elle le lut rapidement, espérant trouver des informations sur les études proposées. Elle ne lut que ce qui était, selon elle, un ramassis d’ânerie. Bien que ça l’effraya tout de même un peu…

    « D’accoooord… Au lieu de pensionnat, il aurait pu marquer Asile, ç’aurait été plus clair. » dit-elle sur un ton lasse, déçue de perdre encore son temps.

    Retournant sur ses pas, elle sentit quelque chose de piquant se cogner à son mollet. Elle eu un petit rictus de douleur et se retourna, décidée à faire passer à salle quart d’heure à celui qui avait lancé cette chose à épine. Surtout que ça risquait d’effiler son nouveau collant !

    Tout ce qu’elle vit, c’était une sorte de cactus immobile, dans une posture étrange. Elle fit quelque pas pour aller le ramasser, mais à moins d’un mètre celui-ci parti en courant !

    « Je rêve ! » °Non, attends… C’est impossible. Une farce, voila, c’est une farce ! °, elle se ressaisit et lança tout fort « Bien joué, le coup de la peluche robotisée ! Maintenant, montrez-vous, j’ai pas que ça à faire ! »
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Bienvenue chez les fous, bienvenue chez toi [Libre] _
MessageSujet: Re: Bienvenue chez les fous, bienvenue chez toi [Libre]   Bienvenue chez les fous, bienvenue chez toi [Libre] Icon_minitimeMer 12 Jan 2011 - 19:21

Luna n’avait vraiment nulle part où aller. Elle avait déjà épuisé tout l’argent gagné au poker la semaine précédente, et pas une seule présence un tant soit peu accueillante qui lui ferait miroiter l’espoir de pouvoir déguster du sang, ici. Rien, seulement des rues habitées par les ombres à peine visibles des passants, allant, venant, ne jetant même pas un regard à la jeune fille perdu au milieu de cette foule sans vie.
La sang mêlé s’était arrêtée au cœur de cette agitation. De ses yeux océan, elle scrutait désormais les bâtiments alentours, ayant remarqué un détail surprenant. Tout ces gens ne semblaient pas même le voir, alors elle s’en approcha. Un écriteau, délabré, lui faisait face. Son instinct lui criait de prendre gare et de faire demi-tour, ce qui n’était pas clair et normal ne devait être approché. Elle renonça à cette prudence, et s’engouffra dans le bâtiment. Luna avait l’habitude de découvrir ce que les autres ignoraient, ou ne voyaient pas. Sa propre pensée était parfois difficile à saisir pour les autres.

Moi je te comprends toujours, Luna.

La jeune fille fit volte face, pour se retrouver devant… un mur. Il n’y avait personne. D’où avait pu sortir cette voix familière ? Elle n’en savait point. La présence de fantômes lui vint à l’esprit, et elle entreprit de les trouver dans ce dédale de couloirs et de salles sans fin.

Bah, je pourrais peut-être les attirer avec des radis nocturnes… J’ai cru entendre que tout ce qui est fluorescent les attire.
Les radis fluorescent n’existent pas, Luna. Enfin, juste dans le laboratoire.

Cette fois-ci, c’était tout proche. Luna examina patiemment les moindres recoins du hall vide. Une lueur argentée capta son regard, qui pour une fois exprimait une profonde surprise. Un lézard ; non, une salamandre gris argent, bien connue, se tenait à ses pieds. Si elle n’avait pas reconnu la voix de son ami d’enfance, Sylver, -qu’elle s’est créé après une querelle particulièrement violente entre le scientifique qui l’a conçue et la succube qui l’avait portée, et où Luna avait pris des coups pour défouler les deux camps- le désir de l’écraser d’un coup de pied juste pour ne pas avoir signalé sa présence lui aurait pour sur effleuré l’esprit.
Elle s’accroupit pour ramasser le petit reptile et le plaça spontanément sur une mèche de ses cheveux bleutés. Celui-ci s’y accrocha sans mal, et désigna un panneau d’affichage.

Luna, il faut que tu le lise !
Pourquoi ? Ce sont de promotions sur les radis fluorescents ?
Non, parce que c’est la règle. Nous autres, Alter Ego Astraux, ne savons que ça.

La jeune fille se dirigea donc vers le fameux panneau d’affichage, parcouru rapidement et sans aucune réaction ses lignes, puis reprit la parole.

Je suis donc coincée ici ? Ce n’est pas plus mal, remarque. Et puis, les précédents pensionnaires doivent bien s’être organisés quelque part… Si ce n’est le cas, je monterais bien une Armée de la Résistance, contre l’enfermement dans ce milieu exigu…
Allons-y !

Suivant les dires de son Alter Ego Astral, elle s’éloigna du panneau, empruntant le premier couloir qu’elle vit. C’est alors qu’une voix féminine venant du hall se fit entendre.

D’accoooord… Au lieu de pensionnat, il aurait pu marquer Asile, ç’aurait été plus clair.

La première idée qui lui vint fut que c’était une potentielle acheteuse des radis fluorescent que Luna comptait trouver dans ce pensionnat. La seconde, la bonne, que c’était une autre nouvelle pensionnaire, qu’il fallait donc l’accueillir et la rassurer au besoin, afin de la rallier dans son Armée de la Résistance… Elle fit donc marche-arrière, stoppée nette par l’arrivée d’une espèce de plante difforme, comme un radis fluorescent orné d’épines.

*Etrange… Mais je savais bien que je pouvais trouver des radis fluorescents ici…*
Je rêve ! Bien joué, le coup de la peluche robotisée ! Maintenant, montrez-vous, j’ai pas que ça à faire !

Luna décida d’obéir à la voix, n’ayant rien à perdre et pouvant éventuellement ainsi s’attirer la sympathie de la présence. Elle déboucha donc sur le hall, face à une jeune femme visiblement agacée, suivi par le drôle de radis difforme.

Eh bien…. Bonjour. Vous aussi, vous venez d’arriver ? Je m’appelle Luna. Nous sommes visiblement coincées ici. Au fait, ce radis fluorescent à pique est à toi ? Ca doit être ton Alter Ego Astral, je suppose. Le mien, c’est Sylver.

Elle désigna la salamandre dans ses cheveux avec un sourire amical.

Dis, tu veux bien rejoindre mon Armée de la Résistance ? C’est pour sortir d’ici. Mais notre première mission est de rencontrer les autres pensionnaires, et de trouver d’autres radis nocturnes.

Oui, Luna était un peu à coté de la plaque.
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