Ni vu, ni connu mais là c'est toi qui m'embrouille [Poste Unique]

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Ni vu, ni connu mais là c'est toi qui m'embrouille

Perdue dans une forêt dans les alentours de 23h, je cherchai mon chemin, le chemin de ma maison. J'étais vêtue d'un jupe à carreaux rouge et noir, qui était ma préférée, et un débardeur goth' lolita noir, que j'adorais également. Je marchas plusieurs kilomètres avant d'arriver devant un grand portail foncé. On aurait dit qu'un manoir ce cachait derrière, je n'avais pas tort. Morte de fatigue, je cherchais la sonnette, en vain ! Comme il n'y avait pas de sonnette, je poussais la porte qui émit un grincement. Je grimaças. C'était bien parti, moi qui ne voulait pas me faire remarquer ! Lentement, doucement, je refermais la porte derrière moi en me disant qu'il fallait être fou pour laisser son portail ouvert parce que les gens comme moi pouvait facilement y rentrer et cambrioler... Mais moi, j'étais trop fatiguée pour cambrioler quoi que ce soit ! Je fis quelques pas avant d'arriver devant un panneau d'affichage où des papiers avec des tas d'écritures étaient superposées. J'essayais de lire. Ma vue se brouilla mais je parviens à capter quelques mots :

Citation :: Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie.

Je me demandais bien ce qui pouvait ce tramer derrière ceci. J'approchais mes yeux fatigués de la vitre et lu ce paragraphe :

Citation :: Je vous souhaite la bienvenue, en tant que pensionnaire, dans votre nouvelle et éternelle demeure. Ceci n’est nullement une farce de mauvais goût, je n’ai aucunement le temps de plaisanter, ni l’envie de rire. Vous allez bientôt vous rendre compte que cet endroit maudit vous retient prisonnier. Est –ce de la magie ? La réponse à cette question est oui. Si vous ne me croyez pas, tentez d’ouvrir la porte, n’hésitez pas, j’ai comme vous, désespérément tenté de sortir des centaines de fois, en vain.

Je m'approchas de la porte, sourit et la poussa. Elle refusa de s'ouvrir. J'éclatais de rire ! C'était qui qui bloquait la porte de derrière ? Le gosse de 12 ans qui habitait ici ? Blague de mauvais goût !

"C'est quoi ce délire ? Ouvrez la porte, je n'ai pas que ça à faire ! "

Je criais mais je me rendis compte que ça ne servait à rien, il n' avait personne. Je mis un coup de pied dans la porte. Rien. J'essayais de la défoncée. Toujours rien. C'est quoi ce truc ? Je retournais vers le panneau d'affichage et continua de lire obligeant mes yeux à rester ouvert.

Citation :: Alors ? Convaincu(e) ? Bien…

Pour éviter une perte de temps colossale, je vais retracer pour vous les grandes lignes de votre nouvelle existence. Sachez que ce pensionnait étant magique, il va falloir vous résoudre a croire à tout, même aux faits les plus invraisemblables.
Ne paniquez pas si jamais vous faites vous-même des choses inexplicables : en entrant dans ce pensionnat, vous vous verrez doté(e) d’un pouvoir qui vous sera propre.
De plus, vous allez retrouver dans l’enceinte de cette prison, un ami que vous aurez oublié depuis quelques temps déjà, n’ayez donc aucune crainte si un animal vous parle, cela ne sera que votre alter ego astral.

Je vous souhaite de rester en vie et de toujours garder espoir.

Cordialement,
Periple Skye.

Déjà, c'est quoi ce nom ? Periple Skye ! J'éclatais de rire. C'était quoi, une caméra cachée ? Un truc comme ça ? Un Alter Ego Astral, haha ! Quelle bonne blague ! Toutes les blagues ont une fin alors ça y est, c'est FINI maintenant ! Quelqu'un d'autre avait écrit quelque chose. Je l'a lis :

Citation :: Oubliez tout ce que vous savez et bienvenue à vous. Vous n’êtes pas mort, mais vous devez abandonner tout ce que vous avez laissé derrière vous jusqu'à cet instant. Cet endroit est scellé de l’intérieur, vous y verrez ce que votre imagination ne saurait décrire. Bienvenue à vous. Vous venez de tout perdre, mais vous n’êtes pas seuls. Rejoignez donc les autres et dites vous que tout n’est pas perdus. Que c’est un nouveau départ. Bienvenue à vous… Priez pour ne jamais me croiser.

Je commençais à flipper. Et si c'était vrai ?!! Et si ce n'était pas une blague ? Je reculais de quelques pas, en essayant d'ouvrir la porte malgré la fatigue. J'essayais de voir tout ça d'un autre côté. Depuis toujours je rêve de recommencer une vie. C'est le moment ! Je ne suis pas morte mais je dois abandonner tout ce que j'ai laissé derrière cette porte. De toute façon je n'avais rien de l'autre côté ! Je souris, assez contente mais le sentiment que je ressentais de plus était, bien évidemment, la peur.