Jean-Baptiste J.L. Ceele

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Je prenais ma veste et sortais vite fait de cette baraque. Merci Papa, merci Maman. C’était comme accusé un enfant du divorce de ses parents. Si j’arrivais à plaire à ne fusse qu’une fille… je ne lui présenterai mes parents qu’à la dernière minute. Trente secondes avant notre mariage par exemple. Déjà que personne ne voulait de moi, je ne voulais pas qu’elle me prenne pour un fils de fous… Je me dirigeai vers le parc. Je m’assis sur le banc, juste devant le lac et penchais ma tête en arrière. J’aimais bien y aller. Parce que là, on me laissait tranquille, on ne m’embêtait pas. Enfin, normalement.

Il obtempéra, mais s’installa quand même à côté de moi. Il n’arrêtait pas de bouger. Il m’énervait ! Fous-moi la paix, casse-toi, bouge ton cul de là… Rhaa, il ne savait pas arrêté de m’emmerder ? Non, c’était dans ses habitudes. Me coller et me raconter ses diverses conquêtes.

Il leva la main et m’assena une tape amicale. Ouais, c’est ça, tu peux toujours rêver. Je me bougeai et le laissai en plan. Le pauvre. Il n’y pouvait rien si j’étais de mauvaise humeur. Tant pis pour lui. En devenant mon pote, il savait ce que ça voulait dire… Devoir supporter mon caractère. Ce qui n’était, je l’avoue, pas simple tout les jours.

Qu’est ce que je mens bien ! Evidemment que j’allai quelque part. Sinon, pourquoi serais-je debout en pleine nuit ? Non, je n’étais pas insomniaque. Enfin si, parfois, mais pas aujourd’hui. Je m’en allai. J’étouffai dans ma chambre partagée avec ma petite sœur. La maison était pourtant si grande. Mais mes parents pensaient que la fillette n’était pas assez mature pour dormir dans une pièce où ses poupées Barbie n’envahiraient pas mes cours. Pas que j’y tienne, hein. Mais ce n’est pas toujours plaisant d’aller à l’école et de sortir une figurine avec de longs cheveux blonds, une énorme poitrine et des vêtements tous plus roses les uns que les autres à la place de son plumier.

Je m’étais habillé en silence. Enfin, silence est un bien grand mot. Ma maladresse légendaire m’avait fait glisser et avait réveillé ma chère sœurette. Je lui servis une super excuse ‘J’ai faim, je descends, je vais manger.’ Bien que ma destination était toute autre… Mais Leslie était trop curieuse –une des seules caractéristiques que nous avons tous les deux- et serait vite poussée jusqu’à la cuisine pour vérifier que j’y suis bien. J’attendrai donc qu’elle vienne me rejoindre. Ce que je fis.

Quand elle remonta dormir, j’ouvrai discrètement la porte et me faufilai dehors. L’air frai me rafraichis. Il faisait froid, mais ça ne me dérangeait pas. Je marchai un petit moment avant de m’arrêter devant une maison. Je n’entrai pas. Je me dirigeai vers le jardin et passai par la porte de derrière, comme prévu… Bobby m’attendait dans sa chambre pour une grande surprise… Je me méfiai. Une grande surprise… Je m’attendais à tout venant de lui… Parfois, il me faisait même peur. Mais bon.

Arrivé en haut, je poussai la porte de bois. Il n’était pas seul. Il y avait une fille aussi. Sa copine. Youpi, je n’étais pas au courant que je devrai supporter leurs embrassades. Nous redescendîmes pour aller dans le fond de son jardin. Enfin, son jardin était tellement grand et tellement peu entretenu, qu’il ressemblait plus à un champ. D’ailleurs, j’avais proposé à Bobby de lui acheter une vache pour son anniversaire.

Ils me conduisirent dans leur petite cabane où m’attendais des clopes et de la bière. De la bière, j’en avais déjà bu. Un peu. Pas au point de revenir saoul chez moi non plus. Mais fumer… Je ne voulais pas trop… Il m’en proposa une que je refusai. Mais il me la fourra quand même dans la bouche, m’obligeant presque à tirer un coup. J’aspirai, mais je recrachai rapidement la fumée grise. Je trouvai ça vraiment dégueulasse. Ils se moquaient de moi.

Et je rentrai chez moi, en crachant au bord de la route pour tenter d’enlever l’odeur.

Saint Valentin. Foutue Saint Valentin. Dans deux jours se sera la fête des amoureux. Super. J’vais m’amuser. Tout seul, dans mon coin. Ah, super. Je vais encore devoir supporter la passion de ma mère pour cette fête. Une semaine avant chaque Saint Valentin, elle décore toute la maison et le jardin, avec des ballons roses en forme de cœur des guirlandes, des cartes de vœux pour tous ces amis et surtout pour mon père. Même moi j’ai droit à la mienne. Bien qu’elle sache que chaque année, je la jette au feu. Mais soit.

J’essayais de frayer un passage dans cet amas de cœurs en papier que ma mère faisait et en répandait partout et sortais de la maison. Non, je n’étais pas exempté d’école. Je me dirigeai donc vers l’établissement. Mais le comble était que ma mère était présidente du Comité des Parents d’Elèves. Sa folie de la fête des amoureux me suivait jusqu’en cours. Les classes étaient décorées avec des ballons, des cartes rouges, des cœurs en papier… L’horreur !

J’allai jusqu’à mon casier, j’allai chercher mon cours de Français. Je détestais ce cours, mais je devais y passer comme tout le monde. Hélas. Je prenais mes divers livres. Une feuille tomba de la pile de manuel. Je la ramassai et essayai tant bien que mal de lire. On aurait cru que je me penchai sur un problème de math particulièrement difficile, car je fronçai les sourcils et plissait les yeux pour arriver à déchiffrer ces quelques mots.

Veux-tu être mon Valentin cette année ?

Je tendais une rose rouge cueillie ce matin dans mon jardin à ma Valentine. Alice m’embrassa sur les lèvres. A peine quelques secondes, puis elle se recula, trop vite à mon gout. C’était elle, la fille de la carte. Elle était belle. Elle avait de long cheveux bruns qui lui tombaient jusqu’au fesses. Mais elle préférait en faire un chignon. Elle avait de grands yeux bleus. Elle n’avait même pas besoin de se maquiller pour être jolie. C’était trop mignon.

Quinze ans. Un an. Le pire dans tout ça, c’est qu’on n’est pas une année bissextile. Ma mère ne savait pas accoucher un jour avant ou un jour après ? Non, faut qu’elle m’ennuie et qu’elle accouche un jour que je pourrais fêter que tout les quatre ans…Pff !
Depuis l’affaire de la cigarette, je me suis un peu réconcilié avec Bobby. Mais je ne lui cause toujours pas beaucoup… Il m’fait chier.

Je me détournai. Qu’il aille se faire voir.

Je les ouvrai. Je me fichai éperdument de ce qu’il y avait dedans. Je lisais les cartes en diagonal. Rien de bien important ‘Bon anniversaire’ ou ‘Oh, 15 ans ! Félicitations !’ Les trucs habituels quoi. Alice se tenait à côté de moi, un bras au dessus de mes épaules. J’ouvrai son cadeau. C’était un bloc de dessin. Je l’ouvris et me rendis compte qu’elle avait dessiné sur toutes les pages. C’était principalement des dessins de deux amoureux, qu’elle avait fait elle-même. ‘C’est nous’ qu’elle m’a dit. Je l’embrassais.

Dernier jour de cour. Vacance ! C’était bientôt Noël. Je ne sortais plus avec Alice. Elle avait déménagé. Mais je gardais toujours sur moi son carnet de dessins. C’était un petit carnet, qui tenait dans une poche, ce qui me permettait de ne jamais le quitter. J’allai me promener. Ma mère m’avait demandé d’aller chercher des fleurs, dans le bois d’à côté. Mais, en fait, la curiosité est un vilain défaut… je ne suis jamais rentré chez moi.

Caractère :

Je suis très curieux, je ne sais pas trop si c’est un défaut ou plutôt une qualité. Je crois que c’est une qualité. Parce que si on ne pose pas de question, on n’apprend rien. Je suis parfois assez difficile à vivre. Parce que je suis curieux, surement. Mais aussi parce que je râle, souvent .Mais je ne suis pas un mauvais perdant. D’ailleurs, j’aime bien jouer à des jeux de société. Je ne donne pas ma confiance à tout le monde. Sans doute parce que je manque moi-même de confiance en moi. Je ne suis habituellement pas trop timide. Sauf avec les filles. Allez donc savoir pourquoi ! Je suis plutôt sympa. Enfin, je crois. Je ne parle pas vraiment beaucoup. J’aime bien délirer. Une fois, un copain m’a même déguisé en fille ! Mais après, je l’ai frappé parce qu’il avait pris des photos qu’il avait mis sur son blog. Mais on s’en fout, ce n’est pas très important. On s’était bien marrer quand même. Je connais plein de blagues. Mais ça non plus ce n’est pas très important. Je ne suis pas très peureux, mais plutôt courageux. J’aime bien rendre service. Enfin, ça dépend à qui. Je n’aime pas les gens paresseux. Même si je le suis un peu. Mais pas beaucoup. Je fini toujours ce que j’ai commencé et j’essaye de toujours atteindre mes objectifs… Je suis assez soigné dans ce que je fais et j’évite de faire tout ‘vite fais bien fais’. Parce qu’ alors, c’est plus très bien fais… J’aime bien me faire des amis. Je suis sociable et je n’aime pas trop la solitude… Je préfère être entouré d’un ou deux bons potes. Je ne me perds pas facilement, j’ai un bon sens de l’orientation.

Physique :

J’ai des cheveux mi-longs blonds. Mais je n’aime pas trop me les brosser. Mais je le fais quand même parce que je n’aime pas quand ils sont emmêlés. Je suis plutôt grand. C’est ce que tout le monde me dit. Mais je ne les crois pas parce que beaucoup d’autres gars sont plus grands. Je suis très maladroit. Je dis que c’est parce que j’ai des bras trop grands. Mais en fait, ce n’est pas vrai, c’est juste une excuse. Je ne pèse pas très lourd. Mais je ne suis pas sur parce que ça fait très longtemps que je ne suis plus monté sur une balance. J’ai une grande bouche et des yeux verts. Mais je ne suis pas très bronzé. J’aimerai bien, mais comme je suis blond, je bronze moins bien. Ce sont mes parents qui le disent. J’ai des longs cils. Je les trouve bizarres. Mais des petits sourcils. C’est mieux, je n’aime pas les gros sourcils. C’est pas très beau. Je n’ai pas vraiment de style. Je m’habille avec ce que j’ai. En plus, j’ai horreur de faire les magasins, c’est trop dur de choisir des vêtements ! En plus, ma mère dit que j’ai pas de gout en ce qui concerne les habits. Mais je m’en fiche, je m’habille comme je veux. C’est marrant de la voir râler. Je n’ai pas de cernes parce que je dors beaucoup la nuit. Je n’ai pas beaucoup de muscles, même si je suis sportif.

Pouvoir :

Alter Ego Astral :

Une louve blanche nommé Semper 8D

Passion(s) :

J’aime bien le sport. Mais j’aime bien aussi dessiner. Je sais faire du piano, mais je n’aime pas trop en faire.

N'aime pas / Phobie(s) :

Je ne sais pas nager et j’ai peur des lacs, piscines, mers.

Pour avoir le personnage :

Avez-vous bien lu les règles ?

En effet \D [ANGIE]

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