"Alice..Alice...es-tu là ?"

Ces mots résonnaient dans sa tête comme d'habitude, chaque nuit, la pleine lune. Elle se réveillait des sueurs froides coulaient le long de son front, tout son corps était endoloris. Elle savait que la nuit prochaine cela se reproduirait. Pourtant elle tachait de ne pas y penser, préférant observer les étoiles depuis la fenêtre de sa chambre.
L’orphelinat avait beau être petit et vétuste, mais la vue du ciel la replongé dans ses rêves d'enfant. Là où rien n'est impossible. Elle y revoyait ces "ombres", elles venaient vers elle et l’enlaçaient. Ne comprenant jamais pourquoi elles faisaient cela, mais ce geste la réconfortait. En vérité, même si elle se refusait à l'admettre, ce n'était rien d'autres que des illusions qu'elle avait crée pour se souvenir d'une chose qu'elle avait oublier. Elle ne se souvenait pas de ce mot, mais pourtant se rappelait de ses gestes. Le sentiment de compter pour quelqu'un.
Mais chaque fois ces images se brouillaient dans son esprit, se heurtaient à des souvenirs qu'elle préférait oublier.
Ces souvenirs bien que flous sont toujours aussi réels, la mort et la folie sont partout présent et elle ne sait que faire si ce n'est de tenter de vivre avec l'espoir de tout oublier un jour.

C'est à chaque fois les mêmes paroles : "Alice...Alice..es-tu là...?"
Une voie terrifiante, comme une envie de jouer, de s'amuser avec elle. Puis un grand cris, aigu et cinglant qui la réveille sans cesse au beau milieu de perpétuelles images sanglantes.
Elle ne pouvait se rappeler pas de ses parents, elle savait juste que son père avait abandonné sa mère avant qu'elle ne la mette au monde en y laissant la vie. Elle ne savait pas quelle visage elle avait, le son de sa voie lui était inconnue. Sa vie, depuis ce jour, elle la vivait dans un orphelinat, entouré de jeunes enfants tous avait été abandonné ou avait été battu avant de se retrouver ici.
Elle ne se plaignait jamais, toujours solitaire elle et son ami imaginaire qu'elle avait prénommé Silver.
Elle s'était inventé un monde autre que celui-ci pour tenter de survivre à son malheur qui l'étouffait de jour en jour.
Ainsi elle se fit appelait Alice Carroll, en ayant choisi de nommé son pays "le pays des merveilles" comme elle l'avait lu dans un de ces livres pour enfants. En hommage à la jeune fille qui découvrit ce pays et à son créateur.

Cette nuit-là ne dérogeait pas à la règle du cauchemar. Mais bientôt elle aperçue des ombres sur le murs, qui virevoltaient dans tout les sens semblables à des voiles noir défilant sous ses yeux.
Intriguée, elle les suivit du regards, une once de peur l’empêcher de bouger. Elles entamait une danse macabre se mêlant aux cris encore audible de son affreux rêve. Des yeux rouges se mêlèrent au bal, une couleur carmin pour seul habit. Une bouche et deux yeux amusés dont semblais venir des rires tous plus funeste que les cris qu'elle entendait.
Bientôt ces ombres tournoyèrent autour d’elle, tant et si bien que sont regards tournoyait aussi, la pièce tournait sans cesse avant qu'elle ne soit transporté dans un monde sombre au lumière lugubres et aux bruits étranges.
Une immense barrière se tenait entre elle et une forêt dense aux milliers d’espèces. Seul un chemin de pierre la traversait et seule les lumière aux loin d'un château l'éclairé.
Alice dans sa naïveté et son envoutement franchit les portes du pensionnat interdit.

Comment décrire Alice si ce n'est par des adjectifs totalement opposé, elle est elle et son contraire. C'est une personne bipolaire, qui peut changer de comportement d'une seconde à l'autre, peut devenir agressive alors que la minute précédente elle était douce comme un agneau. Mais en vérité cette attitude n'est qu’emprunté pour ne pas dire qu'elle se dissimule dessous cette personnalité complétement hors-norme. C'est ainsi qu'elle se cache à l’abri des regards sous une apparence hostile ou enjoué, parfois douce et calme puis violente et euphorique. Néanmoins, lorsque l'on la connait vraiment, c'est une toute autre personne, mais cela elle ne l'a jamais montré à personne. Sa véritable apparence est semblable au sommeil, elle réside au plus profond d'elle, silencieuse et solitaire, elle se dévoile parfois lorsque la nuit tombe et que personne ne la voit. Mais pour le moment elle reste méconnue. Peut-être est elle monstrueuse ou angélique, folle ou mélancolique. Personne ne le sait mais peut-être qu'en entrant ici cette vérité sera dévoilée.

C'est une jeune fille plus ou moins banale, cette phrase pourrait en effet très bien bien aller pour la descriptions d'un jeune fille blonde aux yeux bleu, portant un jean ou autres vêtements commun à la gent humaine. Mais cela ne conviendrait en aucun cas à Alice.

Malgré ses seize ans elle en parait douze. De taille petite et fine on a tendance à ne lui donner un age bien inférieur à son age réel. Pourtant ses yeux froid et insensible contraste avec cette apparence enfantine. Des yeux d'un gris pâle presque argentés. Ses cheveux eux contribuent également à un esprit encore tendre et imaginaire, une chevelure bleu nuit d'un coté et rose de l'autre, longue et lisse.
Un visage et une peau pâle, un petit nez et une bouche nuancé de rose, fine, presque invisible.
Ses habits ne pas non plus des plus banales. Les couleurs accordé à sa longue chevelure, ou parfois nuancé de noir ou de violet. Des bas à rayures surmonté de robes des plus extravagantes au plus classiques, mais cela sans jamais déroger à la règle de "froufrous" , incontournables et obligatoires, tout comme les rubans et autres accessoires qu'elle ne peut s’empêcher de collectionner.