Je suis née en 1918, en Yougoslavie, à la fin de la seconde guerre mondiale. Je ne connus ni mon père ni ma mère. Lui est mort durant les derniers combats, elle en accouchant de moi. Ce sont donc mes parents qui ce sont occupés de moi. Pour mon plus grands malheurs se furent mes grands parents maternelles qui s'occupèrent de moi pendant les neuf premières années de ma vie. Mon grand père, je ne le connu que très peu. En effet, il est mort alors que j'avais six ans. Jusqu'à sa mort la vie était soutenable car malgré le fait que ma grand mère me tienne pour responsable de la mort de ma mère, lui me chérissait, me considérant comme son fils qui était mort jeune. J'aimais beaucoup mon grand père. Après sa mort, ma grand mère devint infecte avec moi. Elle me mit en interna et quand je rentrais chez moi, c'était pour être puni pour un oui ou pour un non. Elle je ne l'aimais pas.

A l'internat j'ai rencontré une jeune fille, Laura. Elle avait mon âge et n'avait pas de famille. Nous sommes très vites devenus amis. Elle aimait la vie et me redonna le sourire. Aujourd'hui je me rends compte que malgré son jeune âge elle était forte. C'est avec elle que j'ai passé les plus belles années de ma vie. Nous nous sommes découvert des passions communes tel la lecture ou la marche. Puis le pire survint. Nous avions neufs ans et nous nous baladions dans le village de l'internat avec la maitresse quand il a surgit. Il est sortit des ombres d'une ruelle et nous a demandé notre argent. Nous lui avons tout donné. Il voulait plus. Sur le moment je n'ai pas compris se qu'il voulait de notre maîtresse et de son corps. Les policiers arrivèrent et il l'a tué. Oh non pas la maîtresse. Tuer une adulte serait trop simple. Non il a tué Laura.

J'ai passé la semaine, non le mois qui suivi ne fut que larme. Je pris alors la décision de partir chez mes grand parents paternelles au début, ma grand mère ne voulu pas me laisser partir. Puis, elle se rendit compte qu'elle serait débarassée et si tôt dit si tôt fait elle m'emmena chez eux, à la campagne. Ma grand mère paternelle était une petite femme aux traits tirés par la fatigue qu'entrainais le travail de la terre. Mon grand père lui était un chasseur invétéré. Il était grand avec des yeux malicieux. Je les adorais avant même de les rencontrer. Ils habitaient une maison sur un étage au sommet d'une colline. A partir de là la vie me paru un peu plus belle mais à chaque fois qu'ils n'étaient pas là je la pleurais.

Un jour ma grand mère me demanda ce qui n'allait pas. Je lui ai raconté mon histoire et elle me pris dans ses bras. Ce fut la première fois que je compris ce que c'était que d'être aimé par sa famille. Elle m'emmena dans "sa" pièce. Des tableaux d'un homme étaient au murs. Il y avait un lit et des dizaines de photos et de dessins. Mon grand père nous rejoignit alors et il me racontèrent la vie de mon père ainsi que celle de ma mère. Mon père était un enfant mauvais à l'école mais il aimait profondément ses amis. Sur ce points je lui ressemblais. Il était devenu menuisier et ils me donnèrent sa première création: un oiseau en bois. Plus précisément une colombe, les ailes déployaient, il l'avait faite pour ma mère. Ma mère était une femme de coeur. Bonne à l'école, elle avait appris le piano et avec le temps, elle appris le métier de tisseuse. Il me donnèrent le premier cadeau qu'elle fit à mon père: un collier avec une petite bourse. Comme par hasard, il y avait juste la place dans la bourse pour mettre la colombe dedans. Je le fis. A partir de ce jours mes parents m'accompagnèrent partout, en pensée et dans mon coeur.

Au bout d'un certain nombre d'année j'appris l'escalade par l'intermédiaire de mon grand père. Un jours je suis montée en haut de l'une des plus grandes montagnes du pays. J'avais alors 17 ans. Une fois en haut une tempête se déclara. J'étais bloqué en haut, dans une grotte. Au bout de trois jour il se mit à neiger pour une raison inconnue. Alors, je pris la décision d'inspecter cette grottes car j'avais froid, faim et presque plus rien à boire. Je pris une feuille et j'écris dessus une lettre à mes grands parents. Je les remerciais pour tout et les embrassais. Après avoir envoyé l'avion de fortune, je suis entré dans la grotte avec mon briquet. Plus j'avançais plus j'avais chaud. Et très vite je me suis retrouvé dans ma tenue de tout les jours. Au tréfond de la grotte il y avait un mur. J'ai passé mes doigts sur le mur et j'ai rencontré une poignée. J'ai ouvert la porte. Première erreur. Je suis entré. Deuxième erreur. J'ai fermé la porte sans ouvrir les yeux car j'étais aveuglé. Troisième et ultime erreur. Je venais d'entre dans l'endroit dont on ne peut sortir.

Kiora est du genre joyeux. Toujours souriant, il aime mettre les gens en confiance par le rire pour nouer des liens. Les liens... Une chose qu'il chérit plus que tout. Il est de ceux qui préfère rire pendant des heures que de pleurer quelques minutes. Pleurer... C'est une chose qu'il fait lorsqu'il est seul. Cela fait près de huit ans qu'elle est morte mais il ne peux s'empêcher de la pleure quand il est seul et que ses pensées s'égarent vers le passé tumultueux qui est le sien.
Il y a six objets aux quels il tiens plus qu'à tout le reste. Quatre bagues, un collier et une colombe en bois miniature. Chacun de ces objets représente un membre de sa famille. Chacun de ces objets représente les sentiments qu'il éprouvé pour eux. Chacun d'eux lui rapelle le passé et la lui rapelle par un moyen détourné. Elle aussi il la chérit ou plutôt il chérit son souvenir car malgré le temps, il n'a jamais aimé plus que ce qu'il l'a aimé. Pourtant, c'est un séducteur, et nombreuse sont les jeunes filles à êtres tomber sous son charme de jeune homme rieur. Mais rien n'y fait. C'est elle qu'il aime sincèrement.
Autre détail intéressant, il est vrai. Ou plutôt, quand il a quelque chose à dire il le dit. Bien sur cela lui a déjà attiré des ennuis mais pour lui le mensonge est un poison dans le coeur des hommes .. et même dans celui des autres qui ne sont pas des hommes. Son seul vrai défaut réside dans le fait qu'il a tendance à aider tout le monde tout le temps. Et le problème, pour lui, c'est qu'il ne rends pas compte que certain se servent de lui abusivement...

Kiora a des yeux bleus profond et des cheveux noirs mi-courts. Son visage parait joyeux mais ses yeux démentent le tout car lorsqu'il croit que personne ne le regarde, ces yeux témoigne de sa tristesse. Il est assez grands, environ un mètre quatre vingt et est relativement musclé, soixante quinze kilo de muscles forgeaient par le travail et l'escalade. Le physique de Kiora est assez banal en fait. Ce qui est intéressant c'est ça façon de s'habiller. Il porte un grande chemise noire border de jaune qu'il laisse entre ouverte et une espèce de toge blanche pour le bas. Cette tenue accentue son côté séduisant et lui permet de sortir avec beaucoup de jeune fille.
Il porte également un collier portant une bourse. Il est entièrement blanc et contient une colombe miniature en bois qu'il n'a jamais égratigné. Ce sont des cadeaux de ces grands parents pour lui. Des objets construits par ces parents qu'il n'a pas connu. Il porte également quatre bagues. quatre bagues que lui ont un jours donnée ses grands parents paternelle et son grand père maternelle. Des bagues aux allures très spéciales. Dans la première est incrusté un Rubis, dans la seconde une Améthyste, dans la troisième un Saphir et dans la quatrième une Rose des Sable. Elles sont son héritage depuis qu'il est au Pensionnat.