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 Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti

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Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti _
MessageSujet: Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti   Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti Icon_minitimeVen 2 Jan 2009 - 3:11

Arrow Personnage:
Nom :
Restaurant
Prénom :
Arnulf
Age :
19 ans dans quatre cinq mois
Date de naissance :
16 avril


Caractère :
(Alors, j'ai trop la flemme de faire cette partie alors elle sera bâclée je vous préviens u_u)
Alan, c'est un gars très gentil au fond, mais très méchant avec ses parents. Il fait que de fuguer, de répondre à leurs gronderies, de boire sous leur nez, de cacher mal ses paquets de cigarettes exprès pour qu'ils soient démoralisés de voir leur fils, unique qui plus est, se détruire les poumons, de voler leur argent jusqu'à n'en pas savoir quoi faire, de laisser traîner sur sa table de chevet ses boîtes d'ecstasy à priser et ses menthe-chocolat préfabriquées par ses mains espiègles. Et oui parce que le jeune fou plutôt sage a très peur pour sa vie, il ne se risque pas à l'héroïne ou à la coke, et d'ailleurs il n'est pas accro aux drogues citées précédemment, non il aime, certes mais pas jusque là. De plus il est douillet le jeune et n'a jamais osé se piquer non mais ils sont fous ceux qui font ça ça fait mal les piqûres rien qu'à voir une seringue il a la nausée alors une seringue pleine de trucs louches qui pourraient le tuer non merci. Sinon aussi il aime bien sécher les cours nazes, genre les math, il se demande pourquoi il a pris ES alors qu'il déteste ça il aurait dû faire L, mais là il n'aurait plus eu de cours à sécher. Je disais donc qu'il aimait bien sécher les math pour se coller à un groupe de manifestants quelconques. La cause, il s'en fout un peu, tant qu'il a le droit de crier en brandissant une pancarte il est content. Après quoi, étrangement, mais alors c'est vraiment étrange pour un rebel'z comme lui, il a du respect pour les profs. Mais ça c'est normal, ses parents, des petits bourgeois qui l'avaient placé dans une bonne école publique toutefois, ont toujours vu leur fils se prendre des super profs. Adorables, fous de leurs élèves et passionnés par la matière qu'ils enseignent, qui ne donnent pas de devoirs contraignants mais un désir d'en savoir plus plus un petit peu plus un peu plus. Du coup Alan a toujours eu des très bonnes notes, sauf en math et en physique où il est vraiment une grosse daube et n'a jamais eu la moyenne même en primaire mais là encore une fois comble du hasard il n'a eu que des tyrans comme profs (c'est bête hein.) et c'est pour ça que ça l'embête de sécher des cours autres que les math. Sinon, ses parents, en vrai il les aime, il les déteste pas tant que ça, mais ça fait tellement longtemps qu'il crie, qu'il pleure, qu'il gémit, qu'il fait semblant, que sa fierté l'empêche de faire un câlinou à son papa ou de se plonger dans les bras de sa maman comme il aimerait faire parfois. (bon je réécrirai ça quand je serai moins fatiguée)

Physique :
La plupart du temps, c'était à la une d'un journal gratos ou en brève interview du journal de France 3 qu'on avait l'occasion de voir le joli minois d'Arnulf. De taille bien moyenne, dans les cent soixante-dix, de corpulence mince, un jeune homme de même pas vingt ans qui se trémoussait, se désarticulait, s'époumonait (il avait de l'énergie à revendre ce garçon), en brandissant des banderoles ou en postillonnant dans un mégaphone volé au lycée, réussissant non-intentionnellement à faire entendre aux gens le sens très personnel qu'il sous-entendait dans ses "Aux chiottes les vieux ! Ce ne sont pas des dieux !" : oh, sans aucun doute il avait des problèmes familiaux. En scandant ainsi il aimait à dévoiler l'intérieur de son gosier tout entier à en vomir son estomac, moins charmant que lui à l'extérieur toutefois. "J'ai un petit air de Gael Garcia Bernal", aimait-il à se vanter crânement auprès de ces filles qu'il draguait via internet, sur Meetic, alors qu'il assurait à ses parents d'une voix lasse que, mais ouiii, il faisait son exposééé... Il était toutefois vrai qu'il avait quelques origines hispaniques, ainsi que marocaines et italiennes, d'où les boucles noires sur son front qu'il défrisait par coquetterie. Un front bombé, d'ailleurs, perché sur des sourcils très écartés, épilés "à l'arrache" (et c'est le cas de le dire) d'où leur étrange forme assez étroite. En dessous, ses yeux petits, cernés de looonnngs cils penelopesques, et de lourdes valises en raison de ses escapades nocturnes, d'un noir chaud qui montrait la colère brûlée constante en lui, et la douceur tout au fond cherchant seulement l'attention de ses éducateurs imparfaits hélas. Son nez fin, busqué sur le bout, tombait sur une bouche aux lèvres pâles toujours violettes de froid (et oui car le bonhomme est frileux !) étroite ainsi que les sourcils épars, au petit sourire plein de fossettes. Un rasage hâtif chaque jour depuis qu'il avait quatorze ans avait fait de son duvet brun une irritante barbe qu'il laissait pousser deux trois jours avant de la raser à nouveau. Il avait d'ailleurs le rêve, désormais impossible, de partir en ermite pendant un moment, à laisser pousser sa pilosité faciale jusqu'à la pouvoir épiler, retrouvant par ce geste une peau d'éphèbe adolescent. Il avait le teint frais et bronzé du sud, plus hâlé encore par ses longues marches dans les rues en hurlant son mécontentement ; une pomme d'adam saillante sur son cou gracile, un corps mince sans grands muscles, mais, mais, MAIS : il a un beau c*l. (ben oui moi aussi j'ai un très beau cil et même j'en ai plusieurs : D)

Pouvoir :
Tout ce qui sort de son corps sous forme liquide (salive, larmes, mucus, urine etc.) est de couleur fluo et brille dans le noir.
Alter Ego Astral :
Une Oreille d'éléphant qui s'appelle Bojidarka-Odressaï, et qui vit dans le lac.

Passion(s) :
Protester, Alan, ah! Alan, adorait protestait, dire qu'il n'était non, non, non, pas d'accord, se révolter, fuguer, faire tout ce qu'on lui interdisait de faire. Pleurer aussi, crier sa liberté étouffée, ses droits piétinés, sa vie gaspillée par les autres, toujours les autres : les parents, les vieux, les dirlos, les surveillants, les flics, les vigiles et la tête du pays, quelle qu'elle soit. Gauche, droite, aucune différence, son seul souhait n'est même pas de vivre selon ses propres règles, c'est qu'on le laisse faire sa tête de mule alors même s'il détestait au dehors ces espèces de pâtes de commandeurs, il aimait bien au fond qu'ils soient là pour pouvoir exercer son activité favorite : se plaindre.
N'aime pas / Phobie(s) :
Alan détestait, bien évidemment, son prénom, Arnulf. Mais d'où cette idée était-elle venue à ses parents de l'appeler Arnulf ?! Arnulf, quoi ! Pas Arnaud, pas Adolf (quoique, Adolf, non merci, pour se faire comparer à Hitler *et PAF un bon point godwin*) nooon, le plus hideeuux des hybriiiideees AR-NULF ! Arrrgh. Cela entraînait aussi la "haine" (non parce qu'en vrai il les aimait bien ses parents, hein, c'est juste un truc psychologique il veut sentir que ses parents s'inquiètent pour lui, pour son bonheur...hein.) qu'il cultivait depuis l'enfance envers ses géniteurs. Il ne supportait pas non plus toute forme d'autorité : gouvernement, police, pions, directeurs... seulement les profs il tolérait, car eux seulement lui rendait son attention et son respect directement, par leur enseignement. Autrement, il n'aimait pas le choux de Bruxelles. Juste comme ça.

Arrow Pour avoir le personnage :
Avez-vous bien lu les règles ?
oh yeah oh yeah oh yeah (je changerai)
Où avez vous trouvé ce forum ?
loin du tracas quotidien, contre ton cul je suis bien ♪
Est ce votre premier perso...
♦ ...Dans un forum RP ?
non non non (à cette réforme bidon)
♦ ...Dans ce forum ?
noooon (rien de rien, non je ne regrette rien)
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Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti _
MessageSujet: Re: Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti   Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti Icon_minitimeVen 2 Jan 2009 - 3:12

Histoire :

Les origines
Monsieur Restaurant junior fut un enfant fougueux. Conçu à Ceuta d'une mère espagnole et d'un père marocain, il vagabonda longtemps entre l'occident doré et l'orient rouge. Il jouait les quatre cents coups, il brisait des vitres, subtilisait des fruits au marché, donnait des coups de pieds au petit vieux du coin de la rue. Une énième admonestation l'encouragea à claquer la porte de la maison en larmes, une fugue dont il n'eut pas le courage de revenir. Il marcha longuement, survivant de petits larcins, dormant sur un banc dans une couverture à deux sous. Il arriva à la frontière de la France, passa sans problème grâce à sa double nationalité ; il travailla comme maçon durant des années à Monaco.

Mademoiselle Pianetti était une italienne de souche ; son père, son grand-père, son arrière-grand père, et d'autres générations en amont, avaient été maîtres souffleurs de verre. Aussi quand elle naquit, dans l'arrière-boutique d'un joli commerce de l'île de Murano, son géniteur, qui avait avant elle fait enfanter sa femme de deux autres filles, décida d'en faire une souffleuse de verre, et tant pis si elle n'était pas un garçon, il en avait assez d'attendre que son art se meure. Malheureusement, il était très mal vu qu'une femme se prenne à la soufflerie, et Madame Pianetti, secrètement, éleva sa fille de sorte qu'elle soit révoltée, elle aussi, par l'enseignement qu'elle recevait de son père. Alors les leçons devinrent, elle avait cinq, six ans, des séries de ravages. L'enfant s'y rendait de mauvaise humeur, suivait mal les indications de son père, se laissait gronder, se mettait à pleurer, remuait la canne et gaspillait des masses de verre. Monsieur Pianetti souffrit ces manifestations de caprices avec peine, mais il aimait sa fille voilà.

Restaurant avait vingt ans, Pianetti avait dix-sept ans quand ils se rencontrèrent. Elle et sa famille passaient à pied au bord de la mer, alors qu'ils étaient en voyage sur la côte d'azur, et lui prenait ses vacances à dorer sur la plage. Ils allèrent se baigner au même moment, discutèrent timidement, ils tombèrent amoureux et monsieur Pianetti, deux mois plus tard, remit tendrement sa dernière fille à un homme pauvre sans avenir.

Le commencement
Restaurant n'avait pas, taaant que ça, pas d'avenir. Il avait fini par gravir les échelons, grapillant au final dans les quatre mille euros par mois, devenu chef de chantier. Sa femme, elle, tenait une annexe du magasin de verrerie vénitienne familial. Installés dans une aisance oisive, ils avaient décidé de devenir papa et maman, et accomplirent cet ultime objectif, alors qu'ils avaient respectivement, vingt-huit et vingt-cinq ans. Tout heureux de leur exploit, ils n'eurent plus comme souci que celui de l'éducation de leur fils. Mais cependant qu'ils étaient chacun plutôt habile à réussir leur vie, ils déchantèrent en découvrant leur inaptitude à mener à bien celle de leur enfant.
Tout commença quand ils eurent l'idée saugrenue de le prénommer Arnulf. Leurs goûts de réfractaires les avaient guidés vers un prénom germanique, si loin de leurs chaudes origines méditerranéennes. Arnulf n'avait absolument aucune idée de l'excentricité de son prénom, jusqu'à son année de classe préparatoire, le CP.

« Arnulf, lui dit un enfançon malingre de ses camarades, pourquoi ça s'écrit pas A-R-N-O-U-L-F ? Ca se prononce comme ça pourtant.
— Ben, euh, je sais pas, peut-être dans une autre langue c'est pas pareil, répondit-il instinctivement. »
Dès lors, Arnulf sut que son prénom était à la fois laid, bizarre, et d'une orthographe louche.

Les années passant, les élèves changeant, nouveaux, ramenant de leur lointain pays une culture différente et des convictions pas toujours justes. On brima Arnulf pour son prénom charmant, et pour son nom de famille qui tenait aussi bien lieu de nom commun. Arnulf pleura beaucoup pendant son enfance.

La fugue
« Mais si on peut ! J'ai demandé à plein de gens ! On peut ! Protesta-t-il avec véhémence.
— Non, on ne peut pas, articulait son père avec sécheresse, secrètement désolé d'avoir infligé à son fils un patronyme qu'il n'aimait pas.
— Si ! Je le sais ! J'ai demandé ! Si on se moque de moi j'ai le droit ! Je le sais bon dieu !
— Arrête de parler de Dieu ainsi, gémit sa mère, partagée entre le désarroi et la colère.
— Putain ! Cria-t-il, je parle comme je veux ! J'ai pas eu le droit au nom que je voulais, j'ai pas le droit d'en changer comme je veux, alors je peux parler comme je veux, mince !
— Ne parle pas à ta mère comme ça ! Tais-toi ! Gronda son père en lui attrapant le poignet.
— Nan ! Dégage ! Me touche pas !
Il se défit de l'étreinte paternelle et courut vers la porte.
— Je reviendrai pas ! Pauvres cons ! Incapables ! Qu'est-ce qui vous a pris de faire un enfant !?
Il avait dix ans. On l'avait encore hué devant l'école, il s'était encore jeté sur un garçon, on l'avait encore pris sur le fait. On avait appelé son père et sa mère qui ne l'avaient même grondé. Ils s'étaient contentés de soupirer, en lui demandant, qu'est-ce qui ne va pas mon fils ? Mais enfin c'était évident.
La porte claqua violemment, et les parents, choqués, anéantis par cette porte qui se ferme, revirent leur enfance tumultueuse. Pour le père, l'aller simple. Pour la mère, la casse, la paraison consciencieusement gâchée. Tous deux se levèrent dans un même mouvement, implorant sans être entendus, non!, reviens !

Dehors, mordu par le froid d'une soirée d'hiver, en pull et en baskets, il franchit le portillon à la course. Pause, temps d'arrêt. Où aller ? Il ne voulait pas se perdre, ni se faire racketter, violer, voler, kidnapper, faire une rencontre le terrorisait. Il s'engouffra dans le noir de la rue, vers la gauche. Il s'arrêta à un croisement. Tout ce qu'il souhaitait c'était de faire peur à ses parents, voilà ils comprendraient désormais ce dont il était capable. Il bifurqua, à droite. Alors où aller ? Il ralentit. Pause, tant d'arrêts ! Il reprit sa fuite, soulagé de se baigner dans la fausse chaleur orange des lampadaires, anxieux d'un possible abstention parentale, que son père et sa mère se disent mais pour qui il se prend ? Il croit quand même pas qu'on va aller le chercher ? On va le laisser errer tiens, qu'il ait peur un bon coup, comme, ça, il reviendra demain matin. S'ils ne le cherchaient pas, que ferait-il ? Il aurait trop honte de revenir. Peut-être qu'il ne reviendrait pas. Cette perspective le tenait comme une psychose. Il espérait qu'ils appellent la police, préviennent les voisins, quelque chose comme ça. Les larmes roulaient si fort sur ses joues qu'il en avait mal jusqu'au coeur.

Une voiture de police se gara avec parcimonie dans une cellule. Sales gosses. Sales vieux. Qu'est-ce qu'ils avaient à se disputer, à onze heures du soir, à quatre jours de Noël ? Faites des enfants, je t'en prie ! Et cette mère qui prenait trois plombes à raconter. Sérieux on comprenait rien. Et snurf, et et et et et il l'a attrapé, m-mais pa-pas mécham-ment, vous voyez ? Enfin, enfin, c'était p-pour lui faire peur, il dev, devenait gr-gr-gr-gro, grossier ! Sanglot ! Al-alors, il a crié, et ... Dix minutes enfin il avait attendu quoi ! Et où est-ce qu'il aurait pu aller ce bonhomme ? M-mais il a dit que, que que, qu'il reviendrait paaaasanglot ! Trente ans à lui faire rentrer dans la tête qu'ils baratinaient tous et qu'il attendait que ses parents viennent. Alors on lui avait dit qu'il ne connaissait que le marché, le docteur, le bureau de tabac, et l'école. L'école bien sûr. Qu'est-ce qu'on croyait.

« Allez, viens petit. Fais pas ta tête de cochon, tes parents s'inquiètent.
— Je m'en fous.
— Petit, euh ..., comment il s'appelait déjà ? Il regarda, les mains sur les hanches, désespérément l'enfant assis contre le mur. Il avait rien compris elle articulait tellement pas..., viens, euh, Alan ... ? Viens tes parents t'attendent.
Silence tristement interdit.
— Vous m'avez appelé Alan ?
— C'est pas ça ?
— Je m'appelle Arnulf.
— Oh, pardon. Arnulf.
— Non c'est mieux Alan, sourit-il en ouvrant la portière.
— T'es un brave garçon.
— Et qui me dit que vous êtes pas un pédophile ? »

L'argent
Non, il n'en avait plus.
« Vas-yyyyy, tu crains la mélasse dude.
— Mais c'est bon, tu peux pas attendre deux jours ?
— Mais vas-y, c'est la dèche je crève là.
— Mince mais attends on dirait que tu restes avec moi que pour les joints. Et j'te signale que t'es légèrement accro là. C'est toi la dèche. »
Et voilà que son meilleur pote était junkie.
« Te stresse pas ils reviennent de leurs petites vacances dans deux jours. »

« Voilà, cent. On avait dit...
— Je sais, ta gueule.
— ... Ok c'est bon, à plus. »
Il se débarrassa de ces billets sales subtilisés lâchement dans le sac de sa mère.

« Je croyais que j'étais allée à la banque...
— Ben t'y es pas allée, cingla-t-il.
— Oui, je l'ai compris. Je peux utiliser ton ordinateur pour vérifier.
— Nan, sors de ma chambre.
— Tu m'appelles quand tu as faim. »
Il se prit la tête dans ses mains. Elle avait l'alzheimer ou quoi ?

Le vol
« Et tu me dis que ta mère elle vend du verre ?! Ah ah ! On se moquait de lui encore, mais pour autre chose.
— Arrête j'suis pas riche. Il s'enfonça les mains dans les poches.
— Je t'inviterai pas à manger j'aurais honte.
— La ferme t'sais, j'suis pas riche.
— Mais non, lol, on peut pas blaguer avec toi.
— Eh les gars venez y a plein de trucs à chourrer ici si je prends rien qu'un foulard ma meuf elle sera trop heureuse.
— Ouais venez !
Et c'est ainsi qu'ils tombèrent sur des chaises appartenant à l'Etat, au poste de police.
— Mais vous avez quoi, dans la tête, les jeunes ?! Vous avez que ça à faire ?
Elias cracha au pieds du flic, ce qui fit secouer les épaules de rire aux deux autres.
— Putain de merde mais vous êtes trop cons !
— Vas-y traite pas. Avisa "sagement" Nicolas.
— Saleté... Bon c'est quoi vos noms ?
Aucun ne pipa mot.
— Non mais vous êtes trop cons, de toute façon vos parents vont nous appeler si vous rentrez pas chez vous donc y aura aucune différence, sauf que vous aurez passé, allez quoi, neuf heures en semi-taule.
— Arnulf Restaurant.
— Mais arrête ! Il va appeler tes vieux !
— ... »

Mais POURQUOI il faisait ça ? Ils avaient pas assez d'argent ou quoi ? Le salaire du père, les rentes de la mère, l'héritage du grand-père ! Il attendait que l'or pleuve pour se sentir riche ?
Non, non, non. Alors que le père commençait réellement à rêver d'une promotion superflue, le fils se désolait de la faiblesse de ses géniteurs. Ils n'avaient même pas honte ! Aucune fierté alors ! Un homme normal de sa classe sociale aurait envoyé un voisin le chercher en contrepartie d'une somme glissée dans la boîte aux lettres, ou quoi. Mais eux, mais eux, euuux... Non ! D'où venait leur problème ? Ils étaient pas normaux.
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Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti _
MessageSujet: Re: Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti   Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti Icon_minitimeVen 2 Jan 2009 - 3:12

La bagarre
Et qu'est-ce qu'ils avaient, tous, à le regarder comme ça ? Il serra son manteau autour de lui, son bras alourdi d'une charge précieuse à l'intérieur. Cinq cent euros quand même, si c'était pas de la bonne, il en ferait voir de toutes les couleurs à cet arnaqueur. Il faisait chaud. Alan se risqua à ouvrir son manteau, juste un petit peu ; fatale erreur ! Un homme dans une ruelle l'appela d'un "hey.". Il fit mine de rien et voulut passer son chemin, sauf qu'on le saisit par le col. Il poussa un hurlement strident qui rameuta toute la jeunesse malfamée du quartier. Une baston terrible commença, sous les yeux de passants terrifiés qui appelaient la police. Les dents encastrées dans le bras mou de son agresseur, Alan se débrouillait pour décocher des coups de pieds dans tout ce qu'il était capable d'atteindre. Quelqu'un cria, que quelqu'un avait un couteau ! Un couteau ! Les CRS ! Courez ! Un malchanceux reçut une bombe lacrymogène sur la tempe, d'autres eurent droit à des poubelles. Arnulf, alerte, délogea ses dents et prit la fuite, comme tout le monde.

La comédie
« MAIS Y EN A MARRE A LA FIN ! TU LE FAIS EXPRES OU QUOI ?
— Mais c'est bon je te dis que j'y étais pas ! J'ai juste glissé et j'me suis ramassé !
— Et pourquoi on a vu un garçon avec la même veste que toi à la télé hein ? On l'a bien vu, qui tenait la pancarte "A bas le gouvernement" !
— Mais c'est la mode, tout le monde a la même veste !
Genre. Il l'avait volée pendant le voyage à Londres.
— Et pourquoi t'es rentré les vêtements déchirés dans ce cas ?! Où t'as vu qu'on faisait des trous pareils en tombant ? C'est les CRS t'as pris le thé avec eux ?
— Mais laisse-moi ! Tu comprends rien ! Me touche pas ! M'approche pas ! M'approche pas j'ai dit ! Il pleurait en tournant autour de la table, évitant la main menaçante de son père.
La mère sanglotait qu'on arrête, que c'était n'importe quoi cette maison, qu'un fils ça ne répondait pas et qu'un père ça ne donnait pas de coups.
— Je vais appeler la police ! Il se saisit du téléphone à la portée de sa main.
— Je t'en prie, fais-le ! Ca nous débarrassera !
— Vous voyez ! Vous voyez ! De toute façon j'ai toujours été qu'un boulet pour vous ! Vous vous en foutiez de moi, dès le début, j'étais qu'un jeu, un jouet, histoire de voir si c'était chouette les enfants ! Vous n'êtes que des monstres... Tueurs !

L'alcool
Plus que désirable, la bouteille se tenait là, belle dans ses larges hanches, à peine voilée de la vitre teintée qui la protégeait. Restaurant au travail, Pianetti en haut, il n'y avait qu'à ouvrir, voler, boire, ranger. Très bien.
C'était délicieux ; un peu chaud en gorge mais tellement réconfortant ensuite. Hhhhaaa. Il plongea un doigt dedans, l'appliqua sur une de ses cicatrices. Non, non, l'alcool ne soignait pas visiblement. Il fut secoué d'un rire léger, qu'est-ce qu'il était bête ! Grisé, Alan remit la bouteille à sa place et s'installa devant l'ordinateur.

Ses parents se disputaient. Non, en fait, son père criait après sa mère. Et qui est-ce qui avait touché à la bouteille ? Ah il le savait bien qu'elle buvait en cachette. Pas la peine de mentir hein, il le savait. Qu'elle arrête de nier enfin, au moins ! Mais elle voulait qu'il la frappe ou quoi ? Et les insultes qui partaient. Vache de vache. Il se décolla de son écran et descendit les escaliers lourdement.
« C'est bon arrête de brailler, c'est moi t'sais. » Il faucha une bière et remonta en courant, s'enfermant à double-tour tandis que son père tambourinait à la porte.

La clope
Il n'aimait pas ça tant que ça. Fumer. C'était bien, hein, de temps en temps. Mais bon...
« Ah ah ! Tu crapotes !
— Pff mais n'importe quoi, c'est juste que je suis malade, khheu khe!
— C'est toi n'imp, genre, t'es malade. »
En effet il crapotait.

La drogue
Vautré sur son lit, en pyjama, voilà la meilleure façon de fumer, disait Alan. Il aurait bien poussé le vice jusqu'à se mettre nu et à se faire plaisir, mais s'il n'avait plus aucun respect pour ses parents, il gardait tout de même un peu de pudeur. Il aimait bien, aussi, le narguilé. Le sien, présenté sur son étagère comme un trophée, horrifiait sa mère, il le savait bien. Au fond il s'en voulait un peu de leur faire peur comme ça, mais c'était trop tard. Oh, plus qu'une taffe. Il ne la tira pas, écrasant son joint sur le mur et le jetant avec négligence par la fenêtre ouverte.
Sans aucun doute, il n'était pas encore dépendant. Combien de temps faudrait-il pour qu'il le devienne ? Et quand il en voudrait plus, il se mettrait à la cocaïne. Et puis à l'héroïne. Il espérait que cela ne viendrait pas.

La peur
Son fournisseur de chanvre, décédé d'overdose. Qui y aurait cru ? Il avait l'air de si bien s'y prendre...C'était vraiment trop bête ! Cette mort d'un gars qui était quand même son ami le tenait recroquevillé sur sa chaise de bureau. Il se mit à tourner. A tourner. A tourner. Pouce, j'ai mal au coeur. C'était ça la peur ? Non, quand même. A lui ça ne lui arriverait pas, il ne fumait que du cannabis. Aucun danger possible, il l'avait appris par coeur : Dépendance physique, faible ; dépendance psychique, faible ; neurotoxicité, nulle ; toxicité générale, très faible, dangerosité sociale, faible. Cependant que Fabrice était héroïnomane ! Aucun rapport ! Impossible qu'il crève du haschich, c'était que de l'herbe, mince !
Oui, mais il aimait bien Ca commençait toujours comme ça, on commence, on aime pas trop, on recommence, ça va, on aime bien, puis on aime, carrément, puis on s'en fait plusieurs, et sans qu'on s'en est aperçu on est déjà accro. Sa poche vibra deux fois.
Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti Izxrq1 Elias
18.12.08 16:54
tavu ke Fabrice a clamsé??? on fé koi?!!!
Il saisit son téléphone et le balança avec une grande violence sur l'écran de son ordinateur. Alors, qu'allait-il faire ?

La récapitulation
Comment en était-il arrivé là ?
Ca avait commencé tôt. Tellement tôt, il ne s'en rappelait plus. Il y avait cette histoire du prénom, Arnulf, qu'il avait rajoutée à une autre, plus vieille encore... En tous cas il n'avait plus voulu que sa mère le touche, et il n'avait jamais levé l'interdiction. Il poussait des cris stridents, dès qu'elle essayait, dans une forme de malice, de lui caresser les cheveux ou de lui prendre la main. Il avait ensuite... assimilé cela à une sorte de perversion, sa mère une femme malsaine, qui voulait sans doute violer son fils. C'était faux, sûrement... Il avait eu cette idée le jour où il avait vu des magazines pornos sous les vêtements de sa mère alors qu'il cherchait un objet. Des hommes nus, qui s'amusaient à des jeux obscènes, il n'avait même pas été choqué. Sa libido s'était manifestée peu après d'ailleurs, il avait neuf, dix ans ! Minuscule jeune et déjà tourmenté, très gêné en présence de sa mère, et suspicieux vis-à-vis de son père, car si sa mère possédait des gazettes olé-olé, son père, un homme! un membre du sexe cochon!, un turgesce... bon, un mec quoi, ce devait être pire ! Oui ce devait être à ce moment de l'histoire qu'il s'était éloigné de ses parents, forcément visqueux de luxure. En parallèle pourtant il se mettait à faire des choses dans son lit on sait tous quoi, à regarder les filles d'un air glouton, à en parler avec ses petits copains dans le même cas que lui après une partie de loup-chaîne. Puis tout l'édifice bien tenu s'est écroulé, les pierres qui roulent ne s'arrêtaient plus et rebondissaient les unes sur les autres. Il avait fugué, volé, pleuré, crié, fumé, frappé, baratiné, il avait fait tout ce qu'il fallait faire pour décevoir ses parents et les rendre au malheur d'avoir enfanté.

Le remords
Tout ça pour ça. Rien que pour ça.... Il se dégoûtait de lui même. Pour avoir trouvé des tabous plus squelettes dans le placard que petites coquineries à ses yeux, il avait voulu prouver que c'était lui l'enfant, qui bravait l'interdit, et que ses parents se devaient de se montrer blancs et dignes. C'était ridicule ! Vraiment ! Qu'est-ce qui lui avait pris ? Il n'avait voulu que montrer qui il était à ses parents, leur faire croire qu'il était capable de tout, et que eux ne devaient agir que comme des parents devaient agir, ces papas et ces mamans de dessin-animés, qui embrassaient leur progéniture devant l'école jusqu'à ce qu'il ait la force de leur cracher au visage que, bon sang, j'suis un ado, tu me fais honte, et qu'ils acceptent gentiment, et voilà. C'était pas simple comme ça ? Certes, c'était une vie rêvée. Des péripéties fausses et bénignes, des personnages qui pardonnaient. Pas besoin de fierté, ça n'existait pas dans leurs mondes en 2D. C'était ça le problème, hein... S'il allait s'excuser ? Jamais.

La fierté
Parce que justement, la fierté ne s'abandonnait pas aussi facilement. La seule façon de se libérer de ce poids, c'est de voir ses parents craquer d'abord. Et ses parents s'ils lui ressemblaient. A ce qu'il avait compris, Restaurant avait quitté sa maison, en Afrique, à seize ans, où il n'avait jamais remis les pieds. Quelle frayeur il devait lui faire à chacune de ses escapades. C'était en toute connaissance de cause qu'il avait fait sa première fugue. Et c'était parce qu'il refusait de se montrer plus faible qu'il avait attendu qu'on vienne le chercher pour rentrer. Mais pour lui, il savait très bien qu'il n'était qu'un enfant faiblard qui redoutait les conséquences de ses actes, esquissés plus qu'exécutés, empreints de grosses gouttes de doute. D'ailleurs il s'emplissait les poches de vivres et de billets, avant de sortir de chez lui. Pour prévenir de tous les risques. Il pouvait se faire kidnapper par un pervers malsain, fétichiste d'adolescents, ou par un vieil ennemi de son grand-père, ou qui sait. Le fait est que la rue grouillait de dangers invisibles et qu'il s'en protégeait en permanence, tout en se jetant dans sa gueule pour fuir ses parents. C'était si tordu qu'il n'y trouvait même pas le paradoxe. Pffuuuh. Il donna une pichenette à la photo de famille en équilibre contre le mur, qui tomba mollement.

La mélancolie
Oui mais... Cette tristesse dont il tirait la cordelette chez son père et sa mère, se déversait, dégueulasse, sur lui-même après-coup. Dégueulasse, c'était bien ça. La nature, dégueulasse de l'avoir fait couard. Petit pleutre poltron, pigeon paon plus peureux qu'un pourceau pourri. Il aurait tellement aimé être courageux ; vivre dans une famille qui n'était que bonheur et amour. Je t'aime maman. Je t'aime mon chéri. Existaient-ils, ces gens qui s'adressaient ainsi ? Il aurait adoré en être. Au lieu de quoi, le voilà un homme, dix-huit, dix-neuf ans!, un lycéen de pacotille, une bête de nul en math, un... Il continuerait pendant des lustres. Et puis à quoi ça menait ? Plus que soixante-dix ans à vivre avec ce poids, ça irait. Il avait déjà vécu vingt ans. Mais vingt ans à souffrir dans l'ombre, évidemment. Et le suicide, ah s'il fallait y songer, la question vite se résoudrait. Il avait peur dans la rue, alors pour se donner la mort. Même les seringues il les craignait, bon dieu. S'il avait peur... Il essuya les larmes qui avaient maculé ses joues sèches, enfourna ses mains dans ses poches.

La fin (l'enfermement)
Il les tira avec plusieurs billets de cinquante. Il enfila rapidement son manteau dont il tâta l'intérieur. Son poing américain y était. En descendant, il fut heureux de ne pas trouver ses parents. Pas une dernière, non quand même pas. Il jeta dans ses poches une bouteille d'eau et une pomme. De toute façon il avait de l'argent. Ses clés à peine vissées dans l'orifice prévu à leur effet, il poussa jusqu'au bout de la rue, pour éviter de faire du bruit. Pas de dernière dispute, pas de dernier appel à la police. Pas un seul espoir de retrouvailles. L'histoire se répétait, c'était lui dans le rôle de son père, dans le film d'une famille d'indomptables imbéciles. C'était ça l'idée. Ils étaient trop bêtes pour faire la paix. Partout c'était pareil, et là c'était concentré dans un cercle de trois personnes. Plus maintenant. S'il se débrouillait pour se faire percuter par un abruti de chauffard, ce serait un soulagem... Mais qu'est-ce que c'était que ça ? C'était nouveau ?! Croquant sa pomme, il rangea son scooter dans les fourrés pour frapper à la porte.
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Emily Johanson S.
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MessageSujet: Re: Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti   Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti Icon_minitimeVen 2 Jan 2009 - 11:15

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MessageSujet: Re: Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti   Arnulf "Alan" Restaurant, Pianetti Icon_minitime

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