Les dernières lueurs du soleil disparaissaient derrière les collines. Le pensionnat s'enveloppait de son manteau crépusculaire.
Les oiseaux de nuits chantèrent leur chant nuptiale, pendant que, dans la ville, tout le monde commençait à rentrer.
Seul quelques adolescents restèrent dans les rues sombres, à chanter, danser ou rire de la vie.

Elle soupira. Quand reconnaîtra t-elle ce bonheur ?
Son ventre gargouilla. Ah oui. Manger. Elle voulait engloutir du sucré. Elle en avait besoin.
Son casque sur les oreilles, elle entra dans une immense cuisine
Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux

Combien de fois avait-elle chanté sur ces paroles ? Toujours, quand elle sortait.
A force, elle la connaissait pas cœur. Pendant les cours, elle la fredonnait, où l'écrivait, jusqu'à ce que le dernier mot soit posé.

Elle avait enfin réussi à trouver des habits. Aujourd'hui, elle portait une chemise de garçon avec un short bleu foncé. Enfin, trouvé... Dans une des armoires du salon, ouvert par une négligence... De sa part.

-Puisqu'on est jeune et con
Puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts
Mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous chanta t-elle en refermant la porte derrière elle.

Quand ses yeux se posèrent sur la cuisine, elle cessa immédiatement de chanter.
Ce qu'elle vit lui fit froid dans le dos.
De la saleté. Des insectes. Une cuisine lugubre, noire, humide.
Une atmosphère pesante, lourde, empreint d'une certaine nostalgie.
Elle avança, timidement, jusqu'à un frigo et l'ouvrit. Une odeur nauséabonde lui parvint, pourtant, en ouvrant une boîte d’œufs, elle découvrit une date allant jusqu'au mois suivant...
D'où venait cette odeur ?
Elle ne chercha pas à comprendre. Elle attrapa du beurre, des tomates encore bonne et referma le réfrigérateur.
La jeune adolescente se sentait épiée, menaçait, mais continua quand même d'avancer jusqu'à une plaque de cuisson et un plan de travail, où elle posa ses ingrédients.
Ouvrant plusieurs placards, elle tomba enfin sur ce qu'elle voulait. Du chocolat, de la farine, et du sucre.
Elle posa aussi l'ensemble, puis se forçant, elle se mit sur ses jambes, et attendit quelques secondes.
Encore faible, elle arriva quand même à rester debout.

-Encore un jour se lève sur la planète France
Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour
Encore

Elle ne voulait pas s'arrêter. Bien que la cuisine ne lui inspirait pas confiance, il fallait qu'elle continue. Pour elle même, pour se prouver qu'elle arrivera à tenir ici, le temps qu'il faudrait. Jusqu'à ce qu'elle parte.
Enfin, si je peux partir d'ici...

Toujours le casque sur ses oreilles, elle essaya de cuisiner, malgré la puanteur, les insectes, et cette atmosphère si... particulière qui enveloppait la pièce.


La chanson fut finit. L'adolescente laissa la suivante se lancer.
-
La jeune fille marqua une pause puis rigola. Elle parlait toute seule. Cela ne lui était jamais arrivé, surtout de parler à sa mère...

Les lucioles de lumières étaient revenu. Elles dansaient au dessus de ce que préparait l'adolescente, qui ne s'inquiétait nullement de les voir. C'était comme... normal pour elle.
Instinctivement, elle en prit une dans ses mains, puis la relâcha près d'elle et sourit.

Son plat cuisait doucement, ainsi que le dessert dans le four.
Alyona se laissa tomber dans sa chaise, et bascula sa tête en arrière. Elle était fatiguée.

Soudain, un mouvement attira son attention. A quelques mètres d'elle, quelque chose avait bougé.
La jeune fille se baissa, très doucement, jusqu'à ce que ses genoux atteignent le sol. Là, elle avança prudemment, jusqu'à l'endroit où elle avait vu du mouvement.

Il n'y avait rien.
Soupirant, la jeune fille essaya de se retourner, quand elle tomba nez à nez.. avec un panda. Un bébé panda.
Surprise, elle tendit la main.
Le petit animal eut un mouvement de recul, avant de s'approcher et de renifler sa main.
Il se frotta contre la paume de la jeune fille.

-Bonjour toi. Qu'est ce que tu fais ici petite boule de poil ?

Bien entendu, il ne répondit pas, et se contenta de fixer la jeune fille, d'un air interrogatif.
Elle émit un léger rire, et tendit sa main pour caresser cet boule de poils noir et blanche.

La porte s'ouvrit dans un grincement sonore et lugubre.
L'animal, apeuré, s'enfuit entre les casseroles et les plats, produisant un tintamarre effrayant.
Alyona soupira, et essaya de se relever.
Quelqu'un avait fait fuir ce qui aurait pu être son premier ami.

Elle allait pester contre l'intrus quand ses jambes décidèrent le contraire.
Se rattrapant de justesse au plan de travail, elle ne voulait pas que quelqu'un la voit en position de faiblesse.
Surtout ici, dans cette cuisine...

Pas facile dans ce monde. Il faut toujours être sur ses gardes et il faut s’attendre à tout. Il n’y a rien de logique ici, à l’exception de la rotation des nuits et jours. Avec tout ce qui se passe, ça nous pose à devenir cinglé. Jeremiah cherchait constamment comment se sortir d’ici. Bien que des gens lui disent que c’est impossible, Jey se dit que si l’on peut rentrer… Il y a forcément une façon de sortir d’ici.

Enfin bref, parlons plutôt du moment présent. Le jeune homme passait la majeure partie de son temps à l’extérieur du manoir. Il ne pouvait supporter toute cette vie qui grouillait à l’intérieur. De plus, il commençait délirer lui-même. Depuis son arrivé, il n’a pas osé manger quoi que ce soit. La première et dernière fois qu’il est passé à la cuisine, l’allure et l’odeur le figèrent et il n’osa même pas manger. Le jeune homme se contentait de boire et boire et boire de l’eau. Après tout, il ne voulait pas non plus mourir ici, d’une manière aussi anodin. Bien sûr, personne ne lui avait offert de quoi manger. C’est un perpétuel cycle de la vie, la loi du plus fort. Démerde-toi, tout seul. Bon, okay. Certaines personnes se rallient pour devenir plus fort, mais pour Jey, il n’a pas trouvé de gens avec qui il pourrait en faire autant. À ses yeux, tout le monde devrait se tenir les coudes et essayer de trouver une façon de sortir.


On divague encore. Comme je disais, Jeremiah était dehors. Il s’était installé le dos contre un arbre, assis. Il s’était apporté des livres de la bibliothèque et avait passé l’après-midi à lire les bouquins sous l’arbre. Il jouait de temps à autre avec Spark, mais pas plus qu’il faut. Son ventre gargouillait sans cesse et ça le gênait. Il doit manger… mais autres choses que ce que son renard lui rapportait, mulot, oiseau et autres petites bestioles. Le soleil se couchait de plus en plus et Jeremiah ne pouvait plus lire, il commençait à faire trop noir. Poc! Il ferma son bouquin et prit la pile sous son bras. Jey siffla un coup et son renard revint à lui.

- Aller, c’est à mon tour de manger. Pas que tes bestioles me répugnent à manger, mais c’est ça. Comme on dit, il faut prendre son courage à deux mains. Tu me diras ce qui est encore bon à manger dans la porcherie de cuisine…

Le Canadien jeta un coup d’oeil à son compagnon qui lui répondit par son petit cri, nee nee nee. Jey fit un sourire en coin et prit la marche jusqu’au manoir. Il entra tranquillement et se dirigea vers la cuisine. Il s’imaginait déjà son allure peu accueillante pour cuisiner. Il grimaça un peu et secoua la tête pour se chasser cette idée. Jeremiah devait ressembler à un mort ambulant. Il dormait peu et ne manger pas. Enfin, la cuisine. Il posa sa main libre sur la porte et la poussa d’un coup. Shhcccrrrriinn. Très subtile. Des bruits sourds résonnèrent dans la pièce, un bruit de métal qui s’entrechoquait. Bordel, c’est quoi ça? En plus, d’être sale, il y aurait de la vermine dans la cuisine?! Répugnant.

Le jeune homme s’avança dans la pièce, courage, on ne lâche pas. Il déposa les livres sur le premier comptoir qu’il vit et se retourna vivement. Il venait de recevoir un battement de coeur. Pourquoi ne l’a-t-il pas sentir en rentrant? Il fronça les sourcils et fit un pas dans la cuisine. Il perçut enfin des mains qui se tenant à un rebord et un corps sortit de sous la table de travail. Sous son propre instinct, Jeremiah s’approcha de la personne doucement.


- Est-ce que ça va?...

Il s’arrêta non loin d’elle… Oui, elle parce que c’est bien une fille qui essayait de se remonter. A-t-elle reçu un coup? Quand il voulut faire le tour du comptoir, Jey se figea quand il vit une chaise roulante. Oh. La jeune fille n’a pas sa capacité de marcher. Il fit un petit sourire.

- Je peux t’aider, peut-être… ?!

Il se contenta de lui tendre la main.

- Est-ce que ça va?...
-Je peux t’aider, peut-être… ?!

Alyona leva ses yeux vert le nouveau venu. Il était beaucoup plus grand que lui. A croire que tout le monde était géant ici.
Yeux verts. Cheveux bleus. La peau pâle.
Il était plutôt mignon, et lui rappelait quelqu'un...
La jeune fille regarda la main puis fixa le jeune homme dans les yeux...

[color=green]Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion 
Un monde où être autonome devient un objectif irréel 
Un monde qui existait sans que j’y fasse vraiment attention  [/green]

Il l'a regardé bizarrement. Comme si elle était en verre ou qu'il pourrait lui aussi ne plus avoir l'usage de ses jambes.
Alyona n'aimait pas ce regard. Elle ne l'avait jamais aimé.
Dans la rue, elle devait le supporter. Les chuchotements, les regards indiscrets.
Avec ses amis. Les silences pesants, les regards fuyants.

Elle n'avait jamais accepté que l'on dise qu'elle était... handicapée.
Ce monde là respire le même air mais pas tout le temps avec la même facilité 
Il porte un nom qui fait peur ou qui dérange : les handicapés 
On met du temps à accepter ce mot, c’est lui qui finit par s’imposer 
La langue française a choisi ce terme, moi j’ai rien d’autre à proposer 
Rappelle-toi juste que c’est pas une insulte, on avance tous sur le même chemin 
Et tout le monde crie bien fort qu’un handicapé est d’abord un être humain 

Stupide fauteuil.
Stupides jambes.
Stupide accident...

On roule. Il fait beau. Le crépuscule est déjà là. Maman sourie. On chante toute les deux. J'aime cet instant. Il y a du monde, mais qu'importe. On dirait que tout le monde est heureux.
C'est le début des vacances après tout !

L'air est chaud. Je sens déjà l'odeur du sud que j'aime tant. Cette odeur... Je n'arrive pas à la décrire. Mais je l'adore.

On s'arrête manger. Je fixe le panneau devant moi, pendant que Maman est au téléphone.
Merci de votre visite
Il y a ça partout. Pourtant ça me fait sourire.

Tu veux un café ma chérie ?
Maman me tire de mes rêveries. Elle n'aime pas que je boive du café, mais j'aime bien. Surtout le café au noisette. D'ailleurs, c'est encore celui là que je prends.
J'aime ce goût... Il est un peu trop sucré, mais tant pis.

C'était qui au téléphone ?
Ma sœur. Elle voulait savoir si on était encore loin.

Je hoche la tête. Ma tante va encore appeler sur la route, au cas où !
On remonte ensemble dans la voiture. Il fait presque nuit.
On roule un peu mieux, même si il y a du monde.

Un bruit strident résonne dans mes oreilles. Je n'entends rien à part le battement de mon cœur. La voiture c'est soulevé. Il y a des gens qui cris.
Après plusieurs tonneaux, elle s'arrête enfin.
Qu'est ce qui ce passe ?
C'est un décors d'apocalypse... Une odeur de chair brûlée et d'essence sature l'air.
Plusieurs personnes cris au secours.
Oh non...Il y a une explosion. D'où elle vient ?
Maman ! Maman ! Pourquoi je n'arrive pas à crier ?
J'ai peur ! Qu'est ce qui ce passe ? Je ne comprends pas...
J'ai mal aux jambes, et j'ai très froid.

On cris encore.
Maman!
Les gens s'affolent autour de moi, mais personne ne vient m'aider...
J'ai froid...
Maman...
Je ne comprends pas...

La jeune fille se mit à sangloter.
Elle repensait tout le temps à ce souvenir...
Encore une fois, elle se mettait en mauvaise position, face à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.
Essuyant de sa manche ses larmes, une odeur de brûlées lui parvint.
Oh non...
Oubliant ses jambes, elle voulue allait arrêter le gaz sous son repas.
Lâchant la main du jeune homme, elle se rattrapa de justesse au plan de travail, mais ce coupa légèrement la paume sur l'arrête tranchante.

De justesse, elle éteignit le feu et soupira.
De mieux en mieux...

« Un maillon ne peut survivre aux ciseaux. Ressembler, se solidifier, se soutenir. Dans une union, rien ne peut contrer ce qui lie les esprits. »

Jeremiah observa la jeune fille aux cheveux de feu. Elle semblait perdue dans ses pensées, comme si elle était ailleurs. Sans prévenir de quoi que ce soit, il entendit son cœur pomper un peu plus vite… Ensuite, ce fut le léger bruit de sanglot. Hééééééé merde!!! Nah nah nah! Pas une fille qui pleure! Je vous pris! Il lui tint la main sans dire un mot. Après tout, il n’a jamais été à l’aise face à ce genre de situation. Quoi dire à une fille qui pleure? Ça va? Veux-tu des câlins? Non mais, quoi. Jeremiah n’est pas le genre de personne qui est porté à réconforter les gens. Il peut les écouter, sans problème, c’est une oreille attentive. Ne lui demandez pas de vous conseiller ou réconforter, il ne saura quoi vous dire.

Pendant ce court prompt instant, une odeur se glissa sous le nez de Jey. Il tourna sa tête vivement vers la cuisinière. Sans même qu’il puisse avoir le temps de réagir, la jeune inconnue se précipita vers son repas, très maladroitement. Tout se passa en un éclair très rapide. Une coupure à la main, le gaz fermé. Jeremiah resta encore en silence et s’approcha de la jeune fille. Il la prit par le bras et vint la guider jusqu’à sa chaise. Sans souffler un mot, il chercha dans une armoire, un chiffon ou autres. Il finit par tomber sur un tissu quelconque et alla le passer sous l’eau froide pour bien le nettoyer. Une fois fini, il se rapprocha de l’étrangère et prit sa main coupée.

- Je sais que ce n’est pas le mieux, mais au moins, ça fera le travail pour l’instant.

Doucement, Jey lui sourit pour la rassurer. Il tourna la paume vers lui et passa le tissu sur la coupure, sans faire de pression. Il arrêta et lui donna le bout de tissu.

- Tiens, si tu veux bien le garder contre ta main, si ça brûle…

Le jeune homme regarda la préparation qui était toujours sur le rond de la poêle. Il haussa un sourcil et se retourna vers son interlocutrice.

- Si tu veux, je peux bien t’aider. Je ne sais pas trop cuisiner, mais si tu veux bien me guider. Ça ne me dérange pas de t’aider. Ça te dit?!

Jey la regarda, ce disant que ça ne doit pas être toujours facile. D’ailleurs, même la situation doit être atroce sur l'orgueil. Avant même qu’il puisse continuer dans sa réflexion. Jeremiah entendit un bruit pas loin d’eux. Il chercha autour, mais rien. Il baissa les yeux vers le sol et vit son petit compagnon rouquin qui reniflait les portes d’armoire. Quelques chose semblait l’intriguer à l’intérieur. Jeremiah fronça les sourcils et approcha de l’armoire en question.

- T’as senti quelques chose à l’intérieur?!!

Il ouvrit la porte, cherchant ce que pouvait bien vouloir Spark.

Elle soupira.
Pourquoi devait-elle toujours être maladroite quand quelqu'un venait à lui parler?
Elle se laissa hissa sur le plan de travail, et garda le morceaux de tissu appliqué contre sa paume.
Déjà, avec Etienne, elle avait été maladroite dès leur première rencontre.
Ils étaient au lycée, c'était sa première année. La jeune fille lui avait renversé son plateau, pendant l'heure de la pause, sur ses vêtements, puis avait trébuché et l'avait emmener dans sa chute. Tout le réfectoire avait bien ris... Elle s'en souvenait encore...

-Si tu veux, je peux bien t’aider. Je ne sais pas trop cuisiner, mais si tu veux bien me guider. Ça ne me dérange pas de t’aider. Ça te dit?!
La jeune fille leva ses yeux vers lui.
-Euh... Oui bien sur. Si ça te dis. Maintenant que ce que j'ai fais est cramée... Je te préviens, je suis maladroite par contre!
Doucement, elle posa les pieds à terre, et se dirigea vers le frigo.

-En faite, tu es ici depuis quand toi? Tu sais comment on peux sortir d'ici? Même si... On est prisonnier c'est ça?...
Alyona marqua un silence.
-Il y a des oeufs encore. Une boite de... Je ne sais quoi en faite... Il y a encore de la crème fraîche, un bout de saucisson... Mais si tu en veux, tu seras le seul à en manger. Il y a aussi des pâtes dans un saladier... Je ne sais pas ce qu'elles font là...
La jeune fille essayait tant bien que mal de paraître plus joyeuse.
Oui elle était enfermée ici.
Oui elle ne sortirait plus d'ici.
Oui elle ne reverrait plus ses amis.
Oui elle était sans doute condamner à rester dans ce fauteuil
Oui...
D'où lui venait cette soudaine ... envie de montrer qu'elle était forte?
Une telle conviction...
Elle ne savait pas.

Les lucioles de lumières apparurent au dessus de sa tête, dansant follement.
Aly tourna la tête, et vit Jeremiah, penché dans un placard, son animal cherchant lui aussi quelque chose.
A la vue des deux personnages ainsi, la jeune fille ne pu s'empêcher de rire.
En effet, les deux étaient dans la même position, à chercher quelque chose... Dans un placard sombre.
Ne pouvant s'empêcher de rire, la jeune fille se laissa glisser par terre, les mains sur les côtes.

-Je suis... Désolée... Vraiment... ça doit être la pression.... Depuis que je suis arrivée, j'ai vu une fille qui m'a crié dans les oreilles. Qui était vraiment bizarre. Un garçon aussi, qui m'a traité comme si j'étais une poupée, ou un vulgaire indicateur.... Je suis folle...

La jeune fille s'arrêta de rire, et le regarda.
Elle aurait pu se faire un ami... Maintenant, il allait la prendre pour une folle... Oui, une folle.
-En faite, qu'est ce que tu cherches?

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