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 Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]

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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 2:49

    « Mais c’est qu’ils sont lourds, ces fichus sacs! »

    Ouais et bah, c’est qu’il ne fallait pas les amener avec elle non? Elle aurait dû les laisser dans la voiture et aller chercher de l’aide seule. Mais franchement… Avait-elle vraiment envie d’abandonner consoles et jeux à leur triste sort? Et si quelqu’un avait voulu lui voler?! Quelqu’un qui l’aurait suivit à la façon d’un ninja, et qui n’aurait qu’attendu qu’un mauvais pas de la part de Dali pour se sauver avec son X-box 360. Non! Elle ne pouvait pas laisser cela arriver! Comme l’oncle de Spiderman lui a si bien rappelé « avec de grand pouvoirs viennent de grandes responsabilités ». Elle avait le pouvoir de protéger et de chérir ces pauvres trésors de l’informatique. Aucune chance que le PS3 et le laptop meurent parce qu’elle avait négligée ses devoirs. Super-Dali ne faillirait jamais à sa tâche! Justicière au visage dévoilée qu’elle était, notre miss avait donc décidé d’emporter ses sacs, et après seulement dix minutes de marche, elle se demandait quelle mouche l’avait piquée. Si un meurtrier en série avait l’intention de l’attaquer, elle n’avait aucune chance de pouvoir se défendre : elle avait les mains pleines et les épaules basses sous le poids de ses bagages. Bah, au moins, elle mourrait près de ce qu’elle aimait le plus, non?

    Fronçant les sourcils face à la réflexion qu’elle venait de se faire, Dali décida d’augmenter la vitesse de sa marche. Après y avoir pensé, elle n’avait pas vraiment envie de mourir, qu’elle soit entourée de jeux vidéos ou non. Bah, de toute façon, les contours de la bâtisse qu’elle avait vue au loin se faisait e plus en plus précis : elle y serait sous peu. Et là-bas, quelqu’un d’autre qu’un meurtrier en série aux talents de ninja pourrait l’aider. Et si elle était chanceuse, ce serait un homme séduisant dans la trentaine qui lui offrirait de passer la nuit sous son toit : « -Allons, tu ne vas pas conduire par ce temps –Oh vous avez raison… ce ne serait pas très prudent n’est-ce pas? ». Awai. Deux pierres d’un coup. Elle se trouverait quelqu’un pour s’occuper de sa voiture –et accessoirement porter les sacs lorsqu’elle devrait partir- et aussi un bon divertissement à pris modique! Salivant d’avance en imaginant toutes les possibilités de scénario qui s’offrait à elle, Dali ne se rendit pas compte qu’elle avait foncé dans les portes de grilles de ce qui semblait être un énorme manoir. Voilà qu’elle y était, à la demeure du preux chevalier qui l’amuserait pour la soirée!

    Bon, ça commençait bien, elle devait passer la porte parce qu’il n’y avait pas de sonnette. Muh. Sans un mot, elle posa une valise au sol et ouvrit la porte, puis passa à une vitesse supersonique pour entrer –elle et ses bagages- sans rester coincée. Elle aurait eu l’aire brillante, prise dans l’entrée comme un oiseau dans un filet, devant le propriétaire. Il l’aurait prise pour une gamine, pas une femme. Et après ça, bonjour les chances d’avoir une partie de jambes en l’aire! Sauf si elle lui avait sauté dessus comme un animal affamée… mais bon, Dali était plutôt du genre à se faire sauter dessus. Elle aimait se jouer des hommes pour être désirée, pas simplement abuser de quelques beaux Apollon. Non, non et non. La manipulation faisait partie de ce qu’elle préférait dans la drague.

    Enfin, une fois entrée, notre miss préférée se dirigea vers l’escalier, à la recherche d’un être vivant, avant de remarquer ce qui semblait être un panneau d’affichage. Tel un papillon attirée par une flamme, Dali s’approcha du babillard et lu la première lettre.

    Citation :
    Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie.

    Ça commençait décidément bien. Quelle genre de grosse erreur? Peut-être que le ninja assassin, en fait, c’était le propriétaire de la grosse baraque?! Et elle s’était jetée tout droit dans la gueule du loup, la conne. Mais quand il la verrait dans son uniforme d’écolière et avec ses fausses oreilles de chat, il ne pourrait pas lui résister non? Et ensuite, elle pourrait gouter à la flexibilité donc seuls les ninjas jouissent. Parfaitement Dali, parfaitement. En lisant la fin de la lettre ainsi que celles qui suivaient –et en vérifiant leur véracité en tentant de tirer sur les portes, notre mademoiselle dû pourtant réprimer une moue. Elle voulait voir le monde, elle, pas rester enfermée, seule et solitaire, dans une espèce de château étrange. Que ferait-elle s’il n’y avait pas de jolis mecs ici?! Bon, au moins il y avait d’autres personnes. C’était positif ça, non? Le truc de la forêt était franchement gore et même en tant que Super-Dali, elle se résolue à ne pas aller s’y balader si possible…

    UN POUVOIR?

    Ça, c’était vachement cool! Elle était en train de vivre une aventure, elle était comme un personnage de jeu vidéo! Peut-être, dans ce manoir, était-elle attendue par des zombies qui ne désiraient qu’être abattu. Elle s’imaginait bien, bat de baseball à la main, faire éclater les têtes des morts-vivants! Ce serait trop classe! Ou alors, bien plus inquiétant, elle était dans un château et, tel Daniel d’Amnesia, elle allait devoir tuer un quelconque homme nu flottant dans une aura bleue, mais pas avant de s’être elle-même presque faite tuer par les gardiens de la place.

    Alors c’était quoi, son pouvoir? Peut-être était-elle devenue une véritable cat-girl? Ce ne serait pas vraiment cool, si on considère qu’elle aimait aussi porter des oreilles de bunny et puis qu’elle avait pas envie de toujours être une hybride. Elle porta une main à sa passe et soupira en voyant qu’elle pouvait la retirer sans problème. Peut-être était-elle devenue télékinésiste? Elle tenta en vain de faire s’élever un des ses sacs dans les airs et fit une moue mécontente. Mais quel était donc son pouvoir? En fait, tout ça n’était peut-être qu’un canular… et les portes, qui ne voulaient pas s’ouvrir, qu’est ce que c’était? Elle soupira, puis, prise d’une soudaine inspiration, elle tendit les bras vers l’autre côté du hall et s’écria :

    « KAMEHAMEHA! »



    Aucun résultat.

    Elle soupira et ouvrit grand les yeux en regardant son poignet droit : un fil en sortait terminé par une… chose… qui semblait être une clé USB.

    « OH-MON-DIEU-MAIS-QU’EST-CE-QUE-C’EST-QUE-ÇA?! » cria-t-elle à tue-tête.


Dernière édition par Dali Tsuji le Mar 2 Oct 2012 - 23:45, édité 1 fois
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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 14:41

Et Paf.

Encore une victoire contre Pandora et Prometheus. C'était pas qu'ils étaient faciles ces boss, mais il fallait avouer qu'après des années et des années de pratique, Oliver n'avait plus aucun mal à les vaincre sans perdre trop de vie. Ça n'empêchait pas le combat d'être sublime, avec cette musique stressante dans le fond. Enfin, stressante... quand on connaissait la véritable difficulté du boss. C'était ça aussi qu'il y avait de magnifique avec ce jeu, même si on maîtrisait sur le bout des doigts tout les mécanismes du gameplay, il restait encore des tonnes et des tonnes de risques. Rien que la moindre erreur dans ses calculs pouvait coûter toute une barre de vie. Heureusement que les Life tanks étaient encore là, tiens... Si c'était comme dans les premiers épisodes de la série, il aurait dût faire ça sans aucune recharge de vie. La difficulté était simplement énorme. Mais bon, il l'avait déjà fait après tout. Sur émulateur, mais il l'avait déjà fait. Et il s'en estimait fier, le loupiot.

Pour ceux qui n'auraient pas réellement compris tout ce qui vient d'être dit, il faut savoir qu'Oliver Antares marchait dans le couloir avec sa console portable à la main, ses écouteurs dans les oreilles et les yeux rivés sur son double-écran. Et qu'évidemment, il venait de faire péter le High Score, même s'il ne s'était pas chronométré. Il avait longtemps abandonné cette idée de s'enregistrer pendant ses temps de jeu, juste pour montrer qu'il était fort à ce loisir. Tout le monde s'en fichait après tout. Il avait beau dire que c'était hyper dur de finir the Legend of Zelda Master Quest en moins d'une journée, la plupart de ses connaissances n'en avaient strictement rien à cirer. Et encore plus maintenant qu'il était coincé dans ce Pensionnat-Prison, où il y avait des personnes nées à des époques où la technologie n'existait pas encore.... Brah. Après, y avait bien deux ou trois zigotos qui connaissaient les jeux vidéos, mais c'était tellement rare. Et ils ne connaissaient pas grand chose au final. Enfin, quelle idée d'appeler le méchant de Mario 'Broswer' ? Broswer ? Pourquoi pas Cradondorf, tant qu'on y était.... Oliver se sentait parfois seul dans ce grand manoir où il était maintenant cloîtré. Mais ça ne durait jamais bien longtemps, ou alors il ne se passait pas beaucoup de minutes avant qu'il ne réalise que, certes il était seul, mais au moins maintenant il se sentait plus en sécurité. Il valait sans doute mieux être ici que dans les égouts de la ville, c'était assez sale, pas très hygiénique et maintenant que tout le monde était parti, il ne pouvait pas vraiment s'en sortir tout seul. Comme tout les chefs, Oliver avait ce défaut si stupide qu'il en devenait ridicule lorsqu'il était exposé. Un chef dirige, un chef commande. Un chef ne fait rien d'autre, il dirige, commande et donne les ordres. Il n'est pas capable d'appliquer ses propres ordres. Un chef sans hommes, c'était comme un mille pattes... Sans pattes. Ça devenait un pauvre ver de terre, et encore le jeune homme n'était pas certain qu'un mille pattes sans pattes pouvait survivre. Et encore moins aller sous la terre. Bah, il n'avait jamais été bon en biologie de toutes façons. Et puis, c'est sur que ça lui aurait été tellement utile de savoir si un mille pattes sans pattes pouvait encore vivre. D'un point de vue logique, oui... Il devait encore pouvoir. Normalement. Enfin, il voulait dire.... Un humain sans jambes, ça vit encore, non ? Solaine, elle n'avait pas l'usage de ses jambes. Pourtant, elle était encore en vie.... Ça il pouvait le confirmer. Difficile pour une morte de se révéler aussi agaçant, même les Zombies de Resident Evil n'étaient pas aussi casse co....

HEM. Enfin, il fallait maintenant résoudre un autre problème : Pourquoi diable avoir quitté la tranquillité et la douceur de sa chambre pour se rendre ici, près du hall ? Il aurait très bien pu rester allongé sur son lit pour mettre la pâtée à Pandora et Prometheus, pourtant il s'était levé et avait continué à avancer dans le couloir, au gré du hasard, les yeux gardés sur sa console. Tiens, il venait de penser d'ailleurs, c'était assez miraculeux qu'il ne s'était pas mangé le moindre mur ou qu'il n'avait pas trébuché contre une saleté qui traîne par terre. Et là, il venait de se dire que tout ça, c'était sans doute 'leur' faute. 'Ils' l'avaient guidé ici sans aucune raison apparente. Maintenant qu'il y repensait, c'est vrai qu'il devait se rendre dans ce... Il ne savait pas trop comment 'ils' appelaient ça de 'leur' coté, mais pour lui ça restait un hall. Ah, ce genre de conversation où il essayait de décrypter les messages bizarres qui apparaissaient dans sa tête, c'était toujours un grand moment de plaisir. Ça fond dans la bouche, comme dirait une certaine personne. Peut être valait-il mieux mettre ça sa présence ici sur 'leur' dos et puis voilà quoi. Il ne fallait pas souvent chercher une logique dans les actions qu'Oliver pouvait faire, des fois. Il était juste guidé par... Une force mystérieuse. Et il était dead serious en disant ça, une force mystérieuse. Vous ne rigoleriez pas si vous étiez à sa place, à constamment voir des choses qui le poussent à croire qu'au final, il n'existe que dans l'imaginaire d'une autre personne. A moins qu'ils ne soient plusieurs. Ou alors, il n'existe pas de personne à l'imagination suffisamment développée pour gérer tout ça et Oliver devient simplement taré. C'était une possibilité, ça aussi.

Il fut interrompu dans ses pensées assez psychédéliques par du bruit en bas de l'escalier, près de la porte. Allons bon, y avait encore des gens qui venaient essayer de sortir ? A moins que ce soit un nouveau, auquel cas il allait sans doute en baver si jamais il avait autant de bol que lui ou T.J. Pas vraiment parce que le Pensionnat était un endroit invivable, après tout c'était plutôt un manoir agréable ici, mais plutôt parce que cette histoire de 'pouvoir' c'était parfois plus une 'malédiction'. Quand on comparait le pouvoir des personnes capables de lancer des boules de feu avec celui qui t'empêchait de dire certains mots, ou celui qui te fait avoir des visions de psychopathe échappé de l'asile, il existait une certaine marge. Ce bruit, assez curieux, poussa le jeune blondinet à refermer sa petite console portable pour regarder ce qui se tramait un peu plus bas. Et il vit.... Quelque chose qui, il fallait le reconnaître, le laissait plus ou moins perplexe.

« KAMEHAMEHA! »


As t-on besoin de préciser qu'à cet instant précis, Oliver ouvrit bien grand ses yeux ? Un Kamehameha. L'attaque mythique des super guerriers de l'espace. Le jeune homme avait d'un seul coup extrêmement envie de voir un rayon d'énergie incroyable déferler dans la pièce. Cela aurait été tellement cool, tellement fantastique ! Même si c'était particulièrement injuste que cette personne ait des pouvoirs DragonBallesques, alors que lui n'avait rien de bien spécial. Et.... Il ne se passa strictement rien. Pas de rayon d'énergie, pas de boule géante lumineuse (on ne sait jamais) pas même la plus petite explosion de fumée. Rien. Juste une fille avec des cheveux noirs qui se tenait dans une position assez équivoque, elle voulait sans doute balancer son Kaméhaméha. Bon, au moins, Oliver n'avait plus à se poser de questions quand à l'origine du bruit. N'empêche que c'était une idée intéressante. Elle devrait peut être essayer avec 'Hado Ken'....

« OH-MON-DIEU-MAIS-QU’EST-CE-QUE-C’EST-QUE-ÇA?! » 


…. Bon, une chose lui semblait plus ou moins certaine, cette fille était assez dérangée. Enfin, il comprenait très bien l'idée de vouloir balancer une attaque de manga lorsqu'on apprenait qu'on disposait de pouvoirs spéciaux (il avait lui même essayé de crier « Fus Ro Dah » dans sa chambre à un moment) Mais qu'on crie ainsi juste après.... Enfin, c'était pas vraiment un cri. Ou si. Mais c'était fait 'à tue-tête'. Comment est ce qu'il savait que c'était crié 'à tue-tête' ? Eh bien tout simplement parce qu'on venait de lui souffler à l'oreille. Tout comme il venait de voir qu'il était le deuxième à répondre sur ce sujet.

Sérieux, ce genre de messages sans queue ni tête, il aurait volontiers préféré s'en passer. Il vivait bien mieux sans, pourquoi ne pouvait-il pas balancer des boules d'énergie, tout simplement ? Même si ça aurait peut être rendu ses amis jaloux, tiens. Le blondinet rangea sa console dans sa poche, n'oubliant pas d'enrouler les écouteurs autour avant de descendre les escaliers et de regarder la jeune fille d'un air Oliverien. En clair, un air bougon. Ne lui demandez pas l'impossible non plus, c'était déjà assez incroyable qu'il descende les escaliers de son propre chef.

« Yo, fit-il sans vraiment faire de geste saluant avec la main. J'sais pas qui t'es, mais bienvenue. Et désolé pour le Kaméhaméha de tout à l'heure. On dirait que c'est pas ça ton pouvoir. Pas d'bol. »
Il haussa les épaules, ne sachant pas vraiment quoi rajouter. Il ne savait même pas pourquoi il était venu, en fait. Juste qu'il était venu, et qu'ils étaient page 1. Ah et aussi que cette fille avait une clé USB qui dépassait de son poignet. Super... C'était un PET de Megaman ambulant, ou bien quoi ? En tout cas, une clé qui sort du poignet ça lui semblait déjà bien plus utile que de savoir que cette fille avait 17 ans. Bon, eh bien comme ça c'était fait, il savait qu'elle avait 17 ans.
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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 21:12

    [O-M-F-G. Marie-moi maintenant. Je suis décidément en amour avec ton personnage/post/style/références à pleins de jeux. 8DDDDD]

    Il faut savoir apprécier la musique d’un jeu vidéo. Pensez-y un instant : imaginez simplement combattre Sephiroth avec le son fermé. Ce serait plutôt ennuyeux non? Peut-être pas, car un bon RPG reste un bon RPG, mais ça enlèverait beaucoup de style. C’est la soundtrack qui fait que tout est aussi stimulant, qu’on peut entrer dans l’univers d’un monde et s’échapper du quotidien barbant auquel on fait face. Oh certes, vous me direz, maintenant qu’elle est enfermée dans un pensionnat contre son gré et qu’elle est devenue une espèce de cyborg, la vie de notre Dali nationale risque d’être beaucoup plus intéressante. Certes, mais c’était quand même pas Phantasy Star. Elle, elle se serait bien vue à bord d’un vaisseau spatial, descendre sur Ragol et aller butter des créatures extra-terrestre agressives en tentant de retrouver la fille du directeur et… Enfin. N’empêche qu’elle aurait pu porter un costume du futur plus ou moins couvrant sans que personne ne se pose de question. Et pourtant, voilà qu’elle était prise seule dans un énorme hall d’entrée sans même un bel homme pour la divertir. Mais ça, ça restait à venir et puis, tout de même, nous supposons que quand une aventure nous est offerte, mieux vaut l’accepter, même si elle signifie rester coincée dans un manoir sans même pouvoir lancer un Kaméhaméha.

    Bref. Notre Dali le connaissait, elle, le prestige associé aux High score. Elle savait quelle exaltation on ressentait lorsqu’on réussissait à battre notre record, qu’il soit écrit ou pas. La satisfaction d’une synchronisation parfaite à Brotherhood, par exemple. En fait, même lorsqu’elle était jeune, elle était dotée d’un esprit assez compétitif pour ce qui avait trait aux jeux vidéos. Pour les résultats scolaires, c’était autre chose. Mais personne ne devrait la vaincre lorsqu’elle avait le controler en main. En fait, il lui avait souvent pris l’envie d’inviter des gamins chez elle pour se faire un peu de Super Smash ou de Street Fighter. Elle se souvenait encore avec amertume de ce cher Kevin qui était venu et qui l’avait ridiculisé devant tous les garçons de la classe. Pas les filles, parce qu’elles ne comprenaient pas ce genre de choses : que ce soit la compétition en général ou simplement le besoin de gamer un vendredi soir alors qu’on pourrait faire un party pyjama. En grandissant, fort heureusement, Dali c’était trouvé des points communs avec les filles et avec donc pu avoir l’air d’une adolescente à peu près normale. Mais sans son amour inconditionnel des hommes, ça aurait été un désastre. Enfin, notre miss préférée se souvenait parfaitement de la soirée où elle avait été déchue : après un combat acharné, Kevin avait finalement donné le « Falcon punch » final, et Dali s’était retrouvée en petit Kirby tourbillonnant dans les airs et disparaissant à la vitesse de la team Rocket. Ensuite, ce salaud s’était mit à rire en disant qu’une fille ne pourrait jamais le battre et qu’elle aurait dû le savoir avant de se frotter à lui. Dali l’avait fichu dehors en moins de temps qu’il faut pour le dire. Et c’est pas tout. Ils vieillir tous deux, en bons humains qu’ils étaient –ou alors en Sims, parce que dans le 3ème, ça vieillit… mais la théorie comme quoi ils sont terriens semble plus appropriée- et elle eut la chance (?) de toujours se retrouver dans les mêmes cours que lui. Âgée de 16 ans, elle apprit par l’entremise d’une copine que ce pauvre garçon la trouvait bien de son goût. Mentionnons qu’ici, ça prend le sens de « il craquait complètement dessus ». Awai hein? Maintenant qu’elle n’avait plus aucune difficulté ou faiblesse dans son potentiel de geek, mademoiselle était rendue assez bonne pour lui? Elle était sortie avec un soir. Et malgré ce que vos esprits tordus peuvent penser, elle ne se l’était pas tapé. Oh que non. Il était bien trop jeune pour elle de toute façon. Bref, elle l’avait abandonné au pied de la porte, en lui disant que s’il avait espéré avoir des chances, il aurait été mieux d’apprendre à fermer sa grande gueule. Elle ne l’avait plus revu de près après ça, car il changeait de côté de rue à chaque fois qu’il la croisait. Et elle, elle lui souriait avec innocence et gentillesse, à ce pauvre con qui avait envoyé valsé son Kirby dans les airs.

    Une fois ses vocalises terminé, ou plutôt, lorsqu’elle eut fini de crier comme une débile parce qu’elle voulait lancer un kaméhaméha ou parce qu’elle venait de se rendre compte qu’une clé USB lui avait poussé sur le poigner, Dali releva les yeux vers l’escalier… et son cœur faillit arrêter de battre quand elle vit qu’il y avait un être humain –ou du moins, ce qui semblait en être un- en haut des marches. Détrompez vous, elle ne s’était pas arrêtée parce qu’elle avait honte : Dali était un être totalement éhonté, et elle ne comprenait probablement même pas ce qu’il y avait d’intimidant à être prise dans une situation semblable. En plus, monsieur en haut des marches semblait surpris sans la prendre pour une folle, ce qui était une bonne chose, non? Elle n’était pas non plus tombée raide dingue amoureuse du spécimen de blond qui l’observait. Malgré tout l’amour que nous portons aux mauvaises comédies romantiques, ce topic n’en est pas une et Olivier devait sans doute le savoir, vu son pouvoir. C’est bien dommage parce que ça nous aurait évités d’attendre les réponses avant d’écrire nos post : ces histoires sont si prévisibles que nous aurions à peine eu besoin de voir les réactions de monsieur pour décrire celle de Dali. Bref. Vous vous demandez sans doute « mais alors, pourquoi avait-elle cessé de bouger? » Vous êtes accrochés à mes lèvres dans l’attente d’un motif, d’un raison. Et bien ne vous inquiétez pas, petits lecteurs, voici pour vous : la personne en haut des marches était un garçon.

    Un garçon.

    C’était la première chose qui lui était venue en tête. Pas « quelqu’un de vivant! Demandons-lui pourquoi nous sommes ici, pourquoi une clé USB sort de notre poignet et pourquoi nous n’avons pas le pouvoir d’appeler Odahviing! » (bah oui, nous figurons que si nous pouvions crier tel le Dragonborn que nous sommes au fond de notre cœur, nous aurions la possibilité d’apprendre beaucoup plus qu’un cri!). Non. Dali avait immédiatement réalisé qu’elle avait devant –ou plus tôt en haut- d’elle un potentiel partenaire de sports à l’horizontal. Et je ne parle pas de natation ici. Je veux dire, nous aurions pu utiliser des termes moins subtiles mais voyez-vous, nous expliquer nous permet d’alléger la lecture et de divaguer. Et comme nous sommes de bonnes vieilles femmes toutes prêtes pour la maison de retraite, nous adorons divaguer. Le fait est que notre demoiselle détailla de haut en bas la chose qui se dressait là: il semblait assez grand, avec une carrure d’homme plus que de garçon. Quel âge avait-il? Elle n’aurait su le dire exactement, mais elle pouvait stipuler sans craintes qu’il était plus vieux qu’elle. Et comme elle était seule dans cet endroit pour l’instant et que la vue d’un monsieur avait tôt fait de réveiller sa libido hyperactive –nous vous jurons qu’elle est pire qu’un personnage de Visual Novel- ce serait bien assez pour passer dans la catégorie du potentiel à baise. Il avait des jolis cheveux, non? Un beau blond. Il aurait sans doute gagné des points s’il avait eu des yeux bleus, mais à cette distance il était impossible pour Dali de le définir. Enfin, ça aurait pu être intéressant de le séduire. Parce qu’elle s’arrête jamais, cette folle.

    « Yo, fit-il sans vraiment faire de geste saluant avec la main. J'sais pas qui t'es, mais bienvenue. Et désolé pour le Kaméhaméha de tout à l'heure. On dirait que c'est pas ça ton pouvoir. Pas d'bol. »

    Et bah ses yeux étaient pas bleus, réalisa Dali avec un certain mécontentement. Mais bon, ça pouvait le faire quand même. Des yeux c’était pas super important pour ce qu’elle voulait faire avec : ils étaient fermés dans ses moments là, non? M’enfin. Ce qu’il fallait voir, c’était ses mains. Ces mains qu’elle avait observées alors qu’elles étaient affairées à… ranger un Nintendo DS (ou 3DS? Nous ne saurions dire) dans la poche de monsieur. Toutes nos excuses si nous nous sommes trompés au sujet de la console, mais l’allusion au « double écran » nous aura berné.

    M’enfin.

    Notre toute nouvellement mademoiselle USB dévoila un sourire carnassier en voyant qu’il était venu lui parler de lui-même : gentil garçon va, tu ne sais pas dans quoi tu viens de t’embarquer. Il s’était avancé vers une Dali en chasse, et tel le dernier survivant qui trébuche sur une Witch, il était fichu. En même temps, le fait qu’il est montré une certaine compréhension envers son kaméhaméha donnait franchement envie à Dali de s’exciter sur le sujet et de débiter des milliards de conneries, assez pour que la cervelle de monsieur explose. Mais elle voulait draguer aussi. Voilà qu’elle était déchirée entre sa passion des mecs et sa nature profonde de geek. Il était probablement comme elle, non? Un passionné des jeux vidéos, des mangas et des super héros. Alors pour le séduire, c’était peut-être une bonne idée de partir sur le sujet… Elle regrettait presque de ne pas se balader en cosplay. Ça aurait été vachement cool, non?

    « Hello! –elle lui tendit la main- Je m’appelle Dali Tsuji… À ce que j’ai lu, je suis coincée ici? C’est vrai que c’est pas de bol! Tant qu’à avoir un pouvoir, j’aurais bien voulu quelque chose de cool, comme tirer des giga-lasers! M’enfin, comme on dit, il faut voir le bon côté des choses : au moins je me transforme pas en monstre vert quand mon pouls augmente un peu trop… ce serait vachement dommage. Et cette clé pourrait peut-être se révéler intéressante. J’devrais prendre le risque de me plugger sur l’ordinateur, tu crois? Non mais, je veux dire, qu’est ce que je fais si j’explose? »

    Ouais, elle parlait vite. Mais c’était tout de même compréhensible à condition d’être un minimum attentif. Soit dit en passant, être une « incroyable Hulk » aurait été assez triste pour elle et ses penchants de débauchées.

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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 22:20

[Merci. Il fallait bien faire RP Oliver un jour, alors autant que ce soit avec quelqu'un qui lui ressemble un peu.|D

Je sais pas pourquoi, mais je sens que ce topic va transpirer de geekattitude dans quelques posts.xD]



Bon, eh bien c'était bien une fille. Des cheveux longs, des vêtements pas très virils, de la poitrine... Une fille, quoi. Et pas de flèche d'or planté dans le cœur, en plus. Pourquoi diable avait-il pensé qu'elle aurait pu en avoir une ? C'était d'un ridicule de s'imaginer que la plupart des filles avaient une flèche du chevalier de la.... flèche (il faillit se plaquer la main sur le front pour avoir raisonné ainsi) plantée dans le cœur. Naon, ça c'était juste la Déesse Athéna. Et bon, cela aurait fortement étonné le jeune Oliver que mademoiselle aux longs cheveux soit la réincarnation d'Athéna. Parce qu'Athéna, elle a toujours les cheveux violets d'abord. Et elle veut se taper Pégase. La zoophile.

Il faudrait qu'il consulte un jour, d'être parti dans un trip sur les chevaliers du zodiaque, juste en ayant constaté que son interlocutrice n'avait pas de flèche dans le cœur. Mais après, qui diable pouvait il consulter, ici ? C'était limite si la plupart des gens étaient encore plus fous que lui. Prenez Hans, par exemple. Lui, non content d'avoir une tête et un comportement de drogué (ou du moins il laissait cette impression au jeune voyou), il entendait constamment de la musique dans le fond. Pour être honnête, Oliver compatissait grandement avec Hans. S'il y avait bien quelqu'un qui comprenait ce que c'était qu'un pouvoir stupide, c'était lui. Et T.J. Hugo s'en sortait déjà un peu mieux, lui qui altérait la vision des autres. Mais bon, sûr que de pouvoir faire voir la vie comme un vieux film sans couleurs aux autres personnes, c'était pas non plus le pouvoir le plus fort du monde. Pourtant, y en avait qui avaient énormément de chance dans ce Pensionnat, niveau capacités spéciales. Tenez, par exemple il n'y a pas si longtemps, Oliver avait vu un type faire de la moto dans le Pensionnat. Ouais, de la moto. Une moto fixée à ses jambes, comme s'il avait fusionné avec. Il y avait aussi des filles qu'on disait qu'elles avaient des pouvoirs de sorcière... Ou bien Marie-Colombe, tout simplement. La belle femme aux cheveux roses qui se la jouait Spider Man. Manquait plus que les lance-toiles et hop ! On obtenait la réincarnation de l'homme araignée. Ouais, ce genre de pouvoir aurait fortement plu à Oliver. Bien plus que ces images, ces textes et ces obligations qui lui venaient dans la tête au fur et à mesure du temps qui passe. Tenez, là par exemple il venait d'avoir une vision dans sa tête lui montrant l'Ange à une aile et aux longs cheveux platines, avec une musique en chœur derrière évoquant un face à face avec une créature angélique. POURQUOI est ce que sa vision concernait Final Fantasy 7 ? Et le pire, c'est qu'il était à peu près sûr que cette pensée provenait de la demoiselle aux cheveux noirs. Elle pensait à FF7 ? Bah... Libre à elle, hein. Oliver, lui, il préférait le 9. Pas pour dire, mais il le trouvait... Mieux. Bon après c'est vrai que Tifa a des gros seins, mais Oliver n'était pas très.... Disons que entamer une relation avec un personnage de fiction ne le faisait pas plus triper que ça. Entamer une relation tout court n'était d'ailleurs pas dans ses priorités non plus, tiens. Et puis dans le 9, y'avait Kweena, Tarask et toute l'équipe. Il préférait ce jeu au 7. Simple question de goût, bien entendu.

Seulement, encore une fois, il ne voyait pas pourquoi il pensait à tout ça alors qu'il continuait d'avancer vers la nouvelle arrivante, tout en rangeant sa DS dans sa poche. Oui, c'est bien une DS, au fait. Il n'a pas eu le temps de se payer la 3DS avant d'être coincé ici. Mais bon, il s'en fichait un peu, après tout il n y avait que Ocarina of Time d'intéressant dessus, et le jeune homme l'avait fini tellement de fois que douze mains ne suffiraient sans doute pas pour compter le nombre de fois où Ganon avait péri sous les coups de son épée de Légende. Rangeant donc sa Nintendo aux deux écrans, non dotée de capacités de trois dimensions, le jeune homme eu le loisir de mieux détailler la jeune fille en face de lui. Bon, bah la première chose qu'il remarqua, outre le fait qu'effectivement c'était des cheveux noirs, c'est qu'elle avait des vêtements plutôt... Osés dirons nous. C'est sûr que ça change de Solaine qui ne porte que des robes, ça. Mais ça ne mettait pas le jeune voyou à l'aise pour autant, loin s'en faut.

« Hello! –déclara la jeune fille en lui tendant la main. Je m’appelle Dali Tsuji… À ce que j’ai lu, je suis coincée ici? C’est vrai que c’est pas de bol! Tant qu’à avoir un pouvoir, j’aurais bien voulu quelque chose de cool, comme tirer des giga-lasers! M’enfin, comme on dit, il faut voir le bon côté des choses : au moins je me transforme pas en monstre vert quand mon pouls augmente un peu trop… ce serait vachement dommage. Et cette clé pourrait peut-être se révéler intéressante. J’devrais prendre le risque de me plugger sur l’ordinateur, tu crois? Non mais, je veux dire, qu’est ce que je fais si j’explose? »



Trois points de suspension furent les premières lettres, si tant est que l'on puisse parler de lettres, à se former dans l'esprit du jeune Oliver. Oui, bon bah... Elle avait l'air d'être une fille assez bavarde, c'est le moins qu'on puisse dire. Pas que ça dérange Oliver, non... Juste qu'il aurait l'impression d'encore plus passer pour un insensible à ne pas réagir comme elle. Il n'était pas très doué pour beaucoup parler, il avait plus de facilité à cogner les gens. Mais bon, on ne cogne pas les gens sans raison. A plus forte raison, on ne cogne pas les filles. Et on ne cogne pas les handicapées. Donc, on ne cogne pas Solaine. On l'embête d'une autre manière, mais on la cogne pas. Et cette fille... Bah elle n'avait pas l'air handicapée, mais c'était bien une fille. Ou alors, il faudrait vraiment qu'il s'achète des lunettes le blondinet. Parce que si ça, ce n'était pas une fille, il ne savait pas à quoi ça ressemblait. Bon, il fallait avouer que Célia n'était pas très féminine, mais ça n'avait pas ruiné tout son sens de la reconnaissance féminine pour autant de l'avoir fréquentée. Donc ouais. Une fille. Dali Tsuji. Il n'avait absolument aucune idée de l'origine d'un tel nom, mais en même temps il ne pouvait pas dire grand chose. 'Antares' ça faisait plutôt espagnol pour quelqu'un de 100% français.

Sinon, pour en revenir à la déclaration de Dali, Oliver avait été plutôt surpris qu'elle semble autant s'y connaître en culture normale. Précisons tout de même que 'normale' égale 'Geek' pour le jeune homme. Pas vraiment parce qu'elle connaissait les Kamehameha, tout le monde connaît les kamehameha, mais plutôt pour sa référence à l'incroyable Hulk. Ouais, c'est vrai que si elle avait un pouvoir comme le géant vert (Ohoho... Pourquoi est ce que c'était une image de légume qu'il avait dans la tête, maintenant?) c'est qu'elle était vernie. Enfin, elle semblait lui avoir posé une question... D'un ton plutôt insistant en plus. C'est clair que cette fille n'avait rien à voir avec Solaine, en tout cas. Elle ressemblait plutôt à Marie-Colombe. Dans le sens où toutes deux étaient enjouées... ouais non, en fait elle ne ressemblait quasiment à personne de la connaissance d'Oliver. Ça le changeait, pour sûr. Rien que pour ça, il allait faire l'effort de lui répondre. Et de lui serrer la main, tiens. Ce qu'il fit, mais pas très longtemps. Parce que... Le contact physique tout tendre comme ça, c'était pas trop son style.

" Euh... Je t'avoue que je sais pas du tout. Les pouvoirs ici, c'est vachement varié. Y'a les chanceux qui peuvent invoquer des créatures et manipuler le feu, et les maudits de la vie qui ont des bulles de savon qui sortent de la bouche quand ils disent pas la vérité" (il eu un petit sourire satisfait en songeant au pouvoir d'Antoine, qui méritait bien d'avoir un pouvoir aussi handicapant.). 

Le jeune homme poussa un petit soupir, constatant que Dali portait pas mal de sacs avec elle. Des bagages. Elle se rendait peut être en vacances avant de se retrouver bloquée ici ? Les visions d'Oliver lui affirmaient qu'elle était 'passée en vitesse supersonique'. Bon, si maintenant son pouvoir lui soufflait qu'il parlait à des pilotes d'avions brisant le mur du son, ça n'allait vraiment pas le faire. Au moins, il pouvait toujours voir que la jeune fille avait un AEA. Un Ocelot apparemment. Enfin, c'est ce que son profil disait. Oliver se frotta la tête, ayant un peu mal à la tête à force d'assimiler des informations qu'il ne comprenait qu'à moitié. Un profil... Comme si son pouvoir lui permettait de consulter des profils. Si seulement c'était aussi simple.

« En tout cas, j'espère que tu te plaisais pas dehors, parce qu'on peu pas sortir d'ici. Même si t'avait été Hulk, je pense pas que la porte aurait cédé. Perso moi, j'attends ici que Sora vienne me délivrer avec sa Keyblade. Il leva les yeux au ciel, pas très fier de lui d'avoir laissé échapper ce genre de réflexion, avant de poursuivre. Et pour ta clé USB.... J'sais pas. Mais quand on met une clé dans un ordi, ça pète pas non ? Enfin, moi ça m'est jamais arrivé... »
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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeSam 25 Aoû 2012 - 20:13

    En fait, Dali était aussi loin d’avoir les cheveux mauves qu’elle l’était d’être un garçon : sa crinière n’abordait même pas de reflets bleutés, comme on pourrait s’y attendre avec certaine teintes de noir. Non, les seules autres couleurs qu’il pouvait y avoir sur sa tête, c’était des chatoiements de gris ou de blanc. Alors être la réincarnation d’Athéna, probablement pas, sauf si elle avait fait une teinture! Quant à être un garçon… vous l’avez bien regardée? Enfin… lu sa description? Nous ne savons pas trop comment l’exprimer, le fait est que si quelqu’un doute de la féminité de Dali, alors il a peut être de lunettes. Ou même, carrément de nouveaux yeux. Parce que si elle avait été un mec, elle aurait été un travesti fichtrement doué. Bien meilleur que l’ex-voisin d’appartement de Leonard dans The Big Bang Theory. Parce que nous avons vu les flashes back, et même en robe de cocktail, il avait l’air un il, ce policier. Le fait est que, Dali, elle n’était pas Athena. Par contre, à propos de cette déesse, nous tenons à mentionner que notre miss USB n’aurait pas rechigné à se le taper, Pégase, s’il avait été humanisé dans un corps expirant un minimum de sexyness. Alors bon. Elle la comprenait quand même, Athena. Peut-être un peu trop nous direz-vous, mais il est de connaissance nationale que Dali saute sur tout ce qui bouge. Petite obsédée, va.

    Pour ce qui est du délire, notre mademoiselle n’aurait pas été d’accord. Dérouter n’est pas un motif de consultation : ça fait partie intégrante de la vie. En réalité, dérouter permet d’entretenir une conversation : sinon, on passerait des heures à parler du même sujet et ce serait franchement long. Et puis, certaines personnes très bien ont tendance à changer de sujet au gré du vent, et un petit rien peut les mettre sur un trip de quelque chose. Nous voulons dire, si c’était le cas, nous aurions déjà fait faire un burn-out à plusieurs psychologues. Et Dali, elle n’était pas mieux. Oh d’accord, elle ne se posait pas de questions lors qu’elle voyait une fille sans flèche plantée dans le cœur –d’autant plus que sa narratrice ne connaissait pas Les chevaliers du zodiaque avant le post précédent, et que le web lui en a appris assez pour qu’elle puisse répondre au topic en interpellant l’autre narrateur. Parce que c’est son style, quand elle écrit, de répondre aux réflexions de son partenaire. Bref.- Par contre, elle se transformait quasiment en nymphomane lorsqu’elle voyait un garçon. Dans le genre «OH MON DIEU C’EST UN MÂLE VIRIL JE LE VEUX DANS MES PANTS ». C’était pas motif à consulter, ça? Probablement plus que de dériver sur des mangas lorsqu’on voit une fille. Remarque, à chacun ses manies.

    En fait, alors qu’elle était là à observer sa clé USB, notre mademoiselle se dit qu’elle aurait pu avoir un pouvoir bien pire. Mais elle aurait aussi pu se ramasser avec quelque chose de vraiment cool, ou qui collait encore plus avec ses passe-temps. Parce que d’accord, elle aimait bien l’informatique, mais elle aurait adoré avoir un pouvoir lui permettant de séduire plus facilement puisque même si elle aimait draguer, elle n’était pas du genre à s’acharner pendant de longues semaines sur le même mec. Ah non! Pour elle, ça devait être rapide. Dans le genre on se rencontre, allez hop sur le siège arrière de la voiture et raccompagne moi à temps à la maison pour que je ne manque pas le film de minuit. Bon, il lui arrivait souvent de découcher mais elle n’aimait pas trainer chez ses « proies » plus que nécessaire. Et les revoir après? Certainement pas! Il y a tellement d’hommes qui ne demandent qu’à être rencontrés et à être essayés! Donc si elle avait eu un pouvoir lui permettant de changer d’apparence ou d’influencer les choix des autres, ça lui aurait convenu parfaitement. Mais bon, il ne fallait pas cracher sur celui qu’elle avait alors qu’elle ne connaissait même pas encore ses propriétés. Peut-être cette petite merveille qu’elle avait au creu du poignet lui permettrait-elle d’entrer dans l’univers de ses jeux vidéos préférés, comme l’avait fait Satie dans A.I. Non stop! Et si c’était le cas, elle, elle n’irait pas dans un jeu de cul. Parce que, d’abord, elle n’avait pas ce genre de jeux, et puis tant qu’à rencontrer des personnages, elle irait plutôt dans Skyrim pour butter cette connasse de Maven ou alors dans Assassin’s creed II pour se taper Ezio. Parce qu’il est chaud total, Ezio. Et puis qu’une clé usb, ça entre dans un X-box. Parce que même si Dali non plus, elle ne fantasmait pas sur des personnages fictifs, elle devait admettre que certains valaient le détour. Alors, qui a besoin de consulter déjà?

    Sur le 3DS, il y a tales of the Abyss, aussi. Et Dali était une fervente fan de ces merveilleux RPG. Les tales, c’est toujours bon comme série. En plus d’assurer des personnages franchement cool, des histoires sympas et un gameplay débile, ils sont pleins de messages antiracistes en environnementalistes. Les enfants ayant un jour joué à un tales sont sans aucun doute l’espoir du monde. Enfin, sauf pour Dali, parce qu’elle était coincée dans un manoir pour le restant de ses jours. Mais bon, ça ne l’attristait pas plus que ça : il y avait de l’espace à ce qu’elle avait vu dehors et puis elle n’avait jamais été attachée à personne dans le monde réel. À vrai dire, elle était bien heureuse qu’une aventure s’offre à elle et elle mourrait d’envie de savoir ce que cette clé USB lui réservait. Là où être cloîtrée dans le pensionnat aurait été un calvaire, ça aurait été si elle n’avait pas apporté ses sacs. Imaginez la un instant, petite geekette qu’elle était, se rendant compte qu’elle était prise au piège et que son x-box, son PS3, son nintendo 64, sa Wii, son laptop et j’en passe avaient été laissés dans sa voiture. En plus des 46 milles jeux qu’elle trainait avec elle. Elle aurait fait une syncope, c’était sur. La suicide aurait, peut-être, été tentant. Pauvre jeune fille qui aurait laissé ses bébés pourrir sur le siège arrière de son automobile. Non, franchement, elle se félicitait de ses précautions.

    Ah tiens, il lui avait serré la main, le monsieur. Pas très longtemps, comme si ça le rendait mal à l’aise ou quelque chose, mais il lui avait serré. Dali, toute fière d’elle, se fendit d’un grand sourie avant de daigner prêter l’oreille à ce qu’Olivier avait à dire. Enfin, pour elle, c’était le blondinet parce que, Dali, elle ne pouvait pas consulter les profils. Alors elle ne savait pas son nom. Cracher des bulles de savon quand on ment? Ça aussi, elle n’aurait pas voulu l’avoir comme pouvoir. Vous vous imaginez, avec le nombre de mensonges qu’elle peut raconter en une journée? Juste pour mentir. Et puis franchement, quel turn off pour les mecs. Quand tu te dis qu’une jolie jeune fille a un espèce de réservoir Lysol dans la gorge, disons que t’as pas vraiment envie de l’embrasser. Parce que le savon, c’est nocif.

    « J’avoue que ça aurait été franchement embêtant… Et puis bon, même si j’avais pu, je sais pas moi, devenir une pokemon trainer, y’aurait eu des chances que je trouve juste un magikarp et puis là, bonne chance pour le faire évoluer parce que y’aurait pas eu d’autres pokemons et que même si j’avais bien voulu le faire combattre des écureuils il se serait surement fait défoncer et j’aurais jamais eu de Gyarados. Et puis, comme je sais même pas ce qu’est réellement mon pouvoir, je peux pas vraiment critiquer! »


    Elle venait vraiment de lui faire un speech sur les pokemons, là? Comme quoi d’avoir l’espoir qu’il fut un geek lui avait fait perdre toute prudence. Tu veux le draguer ma chérie, c’est pas une super idée de lui balancer toute tes ambitions de dresseuse dans le visage. Bah. Au pire. Il allait surement aimer ça, non? Et puis, c’était lui qui avait commencé, avec son DS. Parce que Dali, elle avait toujours associé cette console aux jeux de pokemon. Certes, il y avait beaucoup d’autres classiques dessus, mais miss USB était une grande fan. Après un soupir, blondinet reprit la parole :

    « En tout cas, j'espère que tu te plaisais pas dehors, parce qu'on peu pas sortir d'ici. Même si t'avait été Hulk, je pense pas que la porte aurait cédé. Perso moi, j'attends ici que Sora vienne me délivrer avec sa Keyblade. Il leva les yeux au ciel, pas très fier de lui d'avoir laissé échapper ce genre de réflexion, avant de poursuivre. Et pour ta clé USB.... J'sais pas. Mais quand on met une clé dans un ordi, ça pète pas non ? Enfin, moi ça m'est jamais arrivé... »


    Quoi? Même si elle avait été Hulk? Mais qu’est-ce qui, diantre, ne résiste pas à Hulk? Où était-elle, bon sang, pour que même le géant vert (pas celui qui vend du maïs là…) ne puisse pas sortir? C’était inquiétant. Bah, de toute façon, elle ne voulait pas sortir non? Sauf si blondinet était le seul spécimen de mâle présent… ça, ce serait problématique.

    « TELLEMENT! J’aurais vraiment aimé avoir ça comme pouvoir : contrôler la Keyblade. Parce que d’abord, c’est franchement badass et j’aurais pu explorer les mondes de Disney et en plus, j’aurais pu rencontrer Axel. Et t’as pas idée comment j’adore Axel! »


    Petit silence, un sourire, puis elle reprit d’un ton moins excité :

    « Bah… je sais pas, j’ai jamais mis une clé USB accrochée à un humain dans l’ordi. Mais je suppose que ça vaut la peine d’essayer! »

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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 26 Aoû 2012 - 17:54

Tout ces pouvoirs et actuellement, pas un seul qui pouvait vraiment être aussi intéressant qu'un personnage de jeu vidéo. Ou en tout cas, Oliver ne voyait pas qui aurait put être le héros d'un jeu vidéo basé sur le Pensionnat dans lequel il était à présent coincé. Peut être que lui aurait fait l'affaire, non ? On lui avait souvent dit qu'il ressemblait beaucoup à Batsu, le héros de Rival Schools. Après tout, pourquoi pas... Sauf que Batsu lui, il pouvait balancer des Hado Kens like, et même faire un genre de Shoryuken sans aucun problème. Bon, certains pouvaient crier au plagiat au sujet de Rival Schools dans l'instant, Oliver ne prendrait même pas la peine de leur répondre puisque c'était Capcom qui avait produit les deux jeux. Aucun souci donc, à ce que les héros aient des techniques plus ou moins similaires. Et d'ailleurs, y'avait même Sakura de Street Fighter dans Rival Schools. Si ça c'était pas un clin d’œil évident... Enfin. Tout ça pour dire qu'Oliver se voyait tout de même finalement assez mal en tant que héros principal de l’œuvre dans laquelle le Pensionnat Interdit était mit en scène. Enfin, si tant est que cela était une œuvre. Il faut dire que le jeune homme ne savait pas trop s'il vivait dans un rêve, dans un livre, dans un film ou dans quoi que ce soit d'autre. Peut être qu'il vivait dans un jeu vidéo, tiens ? Si c'était le cas, son pouvoir lui permettait sans doute de lire la notice du jeu... Peut être qu'il pouvait consulter la solution complète, aussi ? Ou alors fallait-il d'abord que celui qui écrivait toutes ces choses qui apparaissaient dans sa tête achète le manuel ? C'était une possibilité. En tout cas, maintenant qu'il était coincé ici, il avouait que sa vie n'était pas toujours rose mais qu'au moins, malgré les visions qui le rendaient fou, il était assez bien installé. Même si le Pensionnat n'était pas un palace 5 étoiles, du style l’Hôtel Delphino dans Mario Sunshine, ça restait un endroit plus agréable que des égouts. Quoi que, l’Hôtel Delphino.... c'était pas vraiment un palace en fait. Pour un hôtel censé être 5 étoiles, avoir des chambres qui possédaient un lit-trampoline, une pétoire de fantômes Boos qui vadrouillaient un peu partout dans l'hôtel, un casino hanté par le roi Boo, des toilettes dotées d'une tache de saleté magique qui pouvait t'envoyer dans un endroit complètement différent de là où tu te trouvait actuellement et qui se faisait attaquer à l'extérieur par une Raie-Manta géante fantomatique... Ouais, finalement mieux valait peut être le Pensionnat Interdit à l'hôtel Delphino. Il en parlerait avec Taya quand cette dernière reviendrait. D'ailleurs, il ne savait pas trop où qu'elle était passée, la petite fée. Sans doute traînait-elle dans les couloirs un petit moment, avant de venir le retrouver. Elle savait qu'il était au hall, c'était sûr. Elle n'était pas son AEA pour rien. Peut être qu'elle arriverait avec l'Ocelot de la demoiselle, d'ailleurs ? On ne sait jamais, ça peut toujours arriver. Oliver avait bien vu des AEA se promener et avoir des conversations ensembles, alors ça pouvait toujours être le cas. Enfin. Pour l'instant, il fallait sans doute mieux se ré-concentrer sur Dali. La jeune fille était assez sympa pour qu'il ne l'ignore pas comme il le faisait la plupart du temps avec la majorité des gens.

Elle était sympa, jolie et semblait s'y connaître fortement en culture générale. Comment ne pas l'apprécier dans ce cas ? Il avouait quand même qu'elle se comportait de manière un peu louche, comme si elle était constamment en train d'avoir des batteries débordant d'énergie. Lui, il n'agissait pas comme ça... Il était plus calme voyons. Et c'était presque normal, de l'être à ses yeux. Pour le coup, le fait qu'elle soit autant excitée (et il disait ça sans mauvais jeu de mot volontaire) ce n'était pas forcément quelque chose de déroutant ou de dérangeant, mais il trouvait ça assez unique en son genre. Il ne croyait pas avoir déjà rencontré quelqu'un d'aussi … vivant dans ce Pensionnat. Solaine avait aussi de l'énergie à revendre, mais elle, elle a un caractère de cochon donc c'est pas tout à fait la même chose. Dali, elle était … Bah, gentille. Jamais Solaine ne lui aurait tendu la main aussi spontanément comme elle l'avait fait un peu plus tôt. D'ailleurs, il venait de songer qu'il ne lui avait toujours pas dit son prénom. Il s'appelait Oliver. Et c'était complètement stupide de le penser ainsi, puisqu'elle ne pouvait vraisemblablement pas lire dans les pensées. Son pouvoir était forcément lié à cette clé USB qui sortait de son poignet. Ça intriguait pas mal le jeune voyou, pour être honnête cette clé. Quel genre de pouvoir pouvait-elle bien avoir avec ça ? Bon, après il en avait bien vu quelques uns qui avaient un pouvoir spécial lié à un objet... Cela pouvait être le cas avec Mademoiselle Tsuji ici présente. Mais cela restait à voir. Pour l'instant, le plus important était tout de même de prouver à la miss qu'il n'était pas un goujat. Enfin, pas trop quand même. Il tenait à conserver un minimum de crédibilité.

Il convient juste de dire qu'il venait de capter une série de mots particulière qui retint son attention un long moment. La série des Tales of ? On allait lui faire croire que Dali connaissait même cette série mythique ? Elle qui était déjà plutôt dans le haut du panier de son estime se propulsa directement parmi le sommet de celle ci. Elle devenait automatiquement l'une des filles dont il était le plus proche ici maintenant. L'autre étant Solaine, mais s'ils tout deux étaient proches, c'était principalement parce qu'il adorait la voir s'énerver comme une petite Harpie alors qu'il était en train de lui rendre service sous prétexte qu'elle était handicapée. Vraiment fun ce genre de moment. Enfin bref. La miss connaissait donc la série Tales of. Et ça, ce n'était pas une preuve de bêtise, c'était une preuve de bon goût. C'était une série qui mettait du cœur au ventre, qui avait toujours été au sommet de l'art vidéoludique selon le jeune homme. Lui qui était un grand fan de RPGs, il avouait que sa série favorite devait sans doute être celle ci. Oh bien sûr, sur DS il n'y a pas que l'excellent épisode Tales of the Abyss, lequel n'avait jamais été traduit en français au passage, mais aussi un épisode nommé Tales of Hearts. Un épisode auquel Oliver avait touché un peu, grâce à Kévin et quelques codes de piratage. C'était un bon jeu. Juste que c'était en Japonais, quoi. Et comme RPG sur la portable, il en restait pleins. Ne serait-ce que Chrono Trigger, The World Ends With You, Dragon Quest, les remakes des précédents Final Fantasy, quelques épisodes de Kingdom Hearts... Il en existait beaucoup. La console fourmillait de titres fantastiques de toutes façons. Pas pour rien qu'Oliver se la trimbalait presque constamment sur lui. M'enfin. Ceci étant dit, il adorait les RPGs, même sur la DS. Et ça, si la demoiselle partageait la passion aussi sur cet angle, nul doute qu'ils finiraient par bien s'entendre.

« J’avoue que ça aurait été franchement embêtant… Et puis bon, même si j’avais pu, je sais pas moi, devenir une pokemon trainer, y’aurait eu des chances que je trouve juste un magikarp et puis là, bonne chance pour le faire évoluer parce que y’aurait pas eu d’autres pokemons et que même si j’avais bien voulu le faire combattre des écureuils il se serait surement fait défoncer et j’aurais jamais eu de Gyarados. Et puis, comme je sais même pas ce qu’est réellement mon pouvoir, je peux pas vraiment critiquer! »

Oliver l'écouta, d'un air assez passif mais en réalité assez intéressé par ce qu'elle disait. Un Pokemon Trainer, hein ? Vu le lexique qu'elle utilisait, elle devait être d'origine Anglaise. Il semblait que le Pensionnat lui accorde de comprendre les noms Anglais des différents Pokémons. Mais comme lui pouvait également lire ce qui était écrit, même si ce n'était pas sous son contrôle, il devinait aisément qu'elle était Anglophone. Bon, elle parlait donc de Magicarpe et de Léviator... Et elle aurait préféré que cela soit son pouvoir, visiblement. En tout cas, elle ne semblait pas particulièrement malheureuse de son sort, une clé USB qui sort du poignet c'est déjà pas visiblement un pouvoir handicapant. Quoi que, il avouait que ça donnait un air assez mécanique à la jeune fille. Et elle avait beau être très jolie, une jolie fille avec une clé USB qui sort de là, ça reste quand même assez perturbant selon lui. Non pas qu'il soit intéressé par faire quoi que ce soit d'indécent avec Dali, loin s'en faut il n'était de toutes façons intéressé par quasiment personne, mais il trouvait ça assez étrange. Et perturbant, oui. Mais mieux valait sans doute cette clé plutôt que des visions qui lui affirmaient qu'au final, tout n'était qu'une fiction et qu'il cesserait d'exister de manière tangible une fois qu'il aurait terminé de parler et de penser. Enfin. Si elle connaissait Pokémon et qu'elle avait quelques versions à disposition, il serait ravi de lui montrer le joli Arceus que Kévin lui avait installé sur sa cartouche. Mais bon, après c'était de la triche d'utiliser un tel Pokémon, non ? Ouais, sans doute. Mais ca resterait toujours fun aux yeux d'Oliver de voir un adversaire se faire écrabouiller complètement par un Pokémon Chuck Norris.

« TELLEMENT! J’aurais vraiment aimé avoir ça comme pouvoir : contrôler la Keyblade. Parce que d’abord, c’est franchement badass et j’aurais pu explorer les mondes de Disney et en plus, j’aurais pu rencontrer Axel. Et t’as pas idée comment j’adore Axel! »

Oliver se frotta l'arrière de la tête. Axel... Encore lui. Pourquoi toujours lui ? On avait l'impression que toutes les filles qui jouaient à Kingdom Hearts ne jouaient que parce qu'il y'avait Axel dedans. Lui, il n'appréciait pas Axel plus que ça. Enfin, c'était un personnage charismatique, pour sur, mais il restait bah... Un personnage comme beaucoup d'autres. Oliver aurait préféré rencontrer Mickey. C'était tellement plus classe, une souris en armure qui était le roi d'un château. Et qui avait nommé un chien stupide en tant que capitaine de garde et un canard caractériel comme magicien. Tellement plus classe, oui. Enfin, lui aussi aurait bien voulu maîtriser la Keyblade. Le problème, c'est qu'il était presque sûr d'avoir vu quelque part qu'il y'en avait déjà un dans ce Pensionnat qui pouvait faire ça. Pas d'bol, comme quoi.

« Bah… je sais pas, j’ai jamais mis une clé USB accrochée à un humain dans l’ordi. Mais je suppose que ça vaut la peine d’essayer! »

Elle n'avait pas tort, peu de clé USB étaient accrochées à un humain. Même si depuis qu'il était ici, Oliver n'avait plus rien de sceptique ou de non-believer. Il croyait plus ou moins à tout. Quand on voyait des gens marcher au plafond pour papoter tranquillement avec quelqu'un qui balance des bulles de savons, le tout en entendant la tirade d'un australien incapable de prononcer une phrase sans se faire censurer, maintenant plus rien ne l'étonne.

« Ça vaut le coup, enfin je pense ça aussi. Si tu peux te connecter pour devenir un personnage virtuel et vivre dans un jeu vidéo, je t'avoue que je vais te demander si tu peux pas faire ça pour moi aussi. Là, tu pourrais faire évoluer ton Magicarpe sans aucun problème. Voire capturer Mewtwo. Et rencontrer Axel. Enfin, encore faut-il avoir le matos nécessaire. Mais c'est même pas sûr que tu puisse faire ça.... »

Le jeune homme poussa un soupir, regarda les valises que Dali avait encore près d'elle, avant de hausser les épaules pour poursuivre.

« Je crois pas que je me sois présenté au fait. Moi c'est Oliver. Et si tu veux faire un combat de Pokémons, c'est quand tu veux. Mais perso, je pense que c'est peut être mieux de chercher ta chambre avant. »
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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 9 Sep 2012 - 15:58

    [Sorry pour l’attente~ École oblige et puis, coup de chance, je suis tombée malade -___- ]

    C’était certain, on aurait pu faire moins glauque que le pensionnat comme lieu où passer l’éternité. Parce qu’avec ses portes d’entrées impossibles à rouvrir, ses chambres s’attribuant au hasard et, surtout, sa capacité de donner des pouvoirs magiques à ses habitant, l’endroit était assez étrange. En fait, il donnait beaucoup à réfléchir. Et n’était pas tout à fait attachant. Toutefois, ces propos sont relatifs. À bien y réfléchir et étant donnée qu’elle était une nouvelle arrivante, Dali n’avait qu’un point de vue peu impartial sur la chose. Car même si le pensionnat lui avait conféré un pouvoir qui pourrait se révéler super méga ultra chouette, il lui empêchait également de faire de nombreuses choses. Voyager, par exemple. Notre demoiselle aurait peut-être voulu voyager. Faire le tour du monde, un coup parti. Cependant, cela lui était impossible désormais et elle n’avait rien à dire sur le sujet. Elle n’était pas d’un naturel extrêmement contestataire – ou plutôt, sur ce genre de choses, elle était paresseuse- et donc elle ne croyait pas avoir un jour à essayer de s’enfuir. Et puis, si la clé USB qu’elle avait au poignet lui permettait d’entrer dans l’univers de certains jeux vidéos, elle voulait bien rester enfermée dans cet endroit toute sa vie! Mais pour en revenir à son point de vue, comme elle n’était pas du tout habituée à la place et qu’elle venait d’apprendre qu’elle y vivrait le reste de ses jours (ou du moins, une bonne partie de sa vie si quelqu’un trouvait une façon de sortir et qu’elle avait envie de partir), elle était assez mal placée pour dire qu’elle adorait l’endroit et qu’elle trouvait qu’il ne faisait pas froid dans le dos. C’était justement ça, le truc. Le pensionnat, magique comme il était, faisait à tout coup froid dans le dos. Et pas parce qu’un énorme raie-Manta gardait son entrée, comme pour l’hôtel Delphino. Mario Sunshine… Dali avait passé ce jeu pour la première fois alors qu’elle était une gekette débutante : elle venait à peine de commencer à jouer aux jeux vidéos et elle avait fait l’acquisition d’un gamecube et de son fidèle nintendo 64 quelques temps auparavant. Elle était jeune et innocente et ne savait pas du tout comment utiliser une manette. Heureusement qu’avec le temps, elle avait pris le tour, parce qu’elle était carrément nulle à cette époque. Dans le genre qu’elle mourrait tout le temps et que, pour battre ce boss en forme d’animal aquatique, il lui avait fallut énormément de temps de passage d’arbre en arbre pour l’arroser. Par contre, en grandissant l’expérience c’était révélée beaucoup plus facile et rapide. Elle avait gagné en expérience, comme tout le monde.

    Parlant de pouvoir… non. Plutôt, ça avait été mentionné dans le post précédant et, bien que Dali ne puisse pas lire la narration des autres, nous, nous le pouvons et nous avons choisis de débuter notre second paragraphe et s’interrogeant sur la nature du pouvoir d’Olivier. Enfin, interroger… C’est plutôt Dali qui se posait des questions puisque nous ne sommes pas le personnage de notre histoire et que nous savons déjà ce que notre blondinet peut faire. Bref. Mentionnons simplement que Dali se demandait vaguement ce qu’était le don d’Olivier. Il avait mentionné le fait qu’il n’avait pas encore totalement défini ce dont il s’agissait : il devait donc s’agir de quelque chose de discret et peut-être même d’inutile. Dans le genre, chauffer le thé avec sa pensée. Remarque, ça, ce n’était pas inutile. Qui ne voudrait pas avoir un thé à la bonne température dès qu’il ou elle le veut? Peut-être les amateurs de café, qui le préfèrent à cette merveilleuse boisson qu’est le thé. Enfin Iroh, lui, nous aurait compris. Mais en tant que maître du feu, il était déjà capable de réchauffer son thé au loisir. Ça lui avait d’ailleurs valut à lui et à Zuko quelques problèmes. Toutefois, comme nous ne sommes pas ici pour débattre sur le sujet, nous passerons. Le pouvoir de monsieur pouvait aussi se révéler ultra chouette. Peut-être n’avait-il simplement pas révélé ses pleines capacités. Mais en fait, Dali était un peu indifférent à la question. Oh, certes, elle avait un certain intérêt quant-au genre de dons qui courraient dans cette école, mais elle n’était pas plus intéressée que ça. Le fait que monsieur sache ce qu’était Kingdom Hearts –bien que ce fut un jeu assez connu- l’intéressait beaucoup plus. Et le fait que ce soit un garçon aussi. Ça, c’était toujours positif.

    Notre demoiselle regarda autour d’elle, pas tant pour détailler les environs –loisir qu’elle avait déjà eu- que pour s’assurer s’il n’y avait pas autre âme qui vive dans ce pensionnat. En fait, c’était un peu étrange de ne pas avoir croisé un autre être humain qu’Olivier non? D’abord, le lieu avait l’air si immense vu de l’extérieur –vue que, vraisemblablement, notre miss n’aurait plus le droit de voir- qu’il ne pouvait qu’être rempli d’habitants et selon le panneau d’affichage, ou plutôt le fait qu’il y en avait un, il y avait beaucoup d’autre locataires ici. Notre demoiselle ne pouvait certainement pas voir les statistiques de l’endroit qui, qui sait, étaient peut-être accessibles à Olivier, mais elle pouvait conclure que si des gens s’était décidé à créer un babillard expliquant aux nouveaux venus ce qu’ils faisaient au pensionnat, il devait y en avoir beaucoup des nouveaux venus. Sauf si l’endroit était un canular… En fait, à bien y penser, le tout pouvait effectivement être une énorme blague. Imaginez, l’endroit pouvait être peuplé de geek qui s’étaient inventés leurs propre univers et faisaient croire à leurs détenus qu’ils étaient doté d’un pouvoir. Preuve numéro un : Dali n’avait aucune idée de ce qu’était son pouvoir ou de ce qu’était celui d’Olivier. D’accord, elle avait une clé USB au poignet mais peut-être qu’un ninja lui avait collé au poignet. Ah. Il ne faut jamais négliger l’influence des ninjas. Ils sont partout, tout-puissants et on ne peut pas les voir. Preuve numéro deux : justement, il n’y avait personne d’autre que Dali et Olivier dans le hall et ça faisait un peu apparition scriptée. Et finalement, preuve numéro trois : et bien… d’accord, il n’y avait pas de troisième preuve et le scénario était un peu tiré par les cheveux. Mais ça faisait plus cool avec trois. Enfin. Ce n’était pas que notre mademoiselle prenait vraiment cette possibilité au sérieux –surtout en comptant qu’elle ne lui avait effleuré l’esprit que quelques secondes- mais elle s’imaginait bien enfermée dans un manoir. Au moins, ce n’était pas un endroit repli de monstres inquiétants qui essayaient de la tuer –ou alors le blondinet cachait bien son jeu-… Ouais, Amnesia, ça lui faisait vraiment de l’effet.

    Bien sur que jouer à un quelque chose en japonais, c’était un peu embêtant. Quand on ne le parle pas, je veux dire. Parce que les images ont beaux valoir mille mots, on ne va pas très loin si on ne comprend le menu. C’était assez dommage en fait, car il y avaut de si bons titres qui tardaient tellement à sortir dans d’autres langages! Il suffisait de penser à Xenoblade, qu’on avait du attendre jusqu’en 2011 alors qu’il était sorti un an plus tôt au Japon (et encore, pour nous, pauvres québécois, c’était 2012). Et aussi Tales of the Hearts, qu’on attend encore aujourd’hui et dont la sortie n’est pas prévue. Dali ne pourrait donc jamais l’essayer dans sa langue, sauf s’il finissait pas sortir en anglais et qu’elle trouvait une façon de le hacker. M’enfin, déjà, le fait d’être anglaise, ça lui assurait un accès à plus de jeux, dans un certain sens. Parce que même si l’attente était plus longue qu’au Japon, elle avait accès à, bien souvent, une meilleure traduction. Il suffit de penser à Phantasy Star sur gamecube, avec ces bugs dans le menu. Nous le jurons sur notre honneur, au lieu d’être écrit « ou équiper des objets », c’est écrit « mou ». Pour une lettre, nous direz-vous, faut-il vraiment s’offusquer? Pas vraiment, mais c’est toujours agréable d’avoir une expérience parfaite. Encore que puisque PSO est un jeu du « futur » et que la plupart des thèmes (à commencer par les races et les classes) sont difficilement traductibles, la moitié du jeu est resté en anglais. Mais c’était excellant tout de même. En plus, nous parlons ici d’expérience personnelle puisqu’évidement, Dali ne parle pas français. Pour ce qui est de jouer à un jeu dans sa langue asiatique d’origine, est-il nécessaire de mentionner que Dali était déjà sortir avec un japonais pour qu’il lui traduise certains jeux? Nous disons vrai : lorsqu’ils se voyaient, ils se plantaient sur la console et il lui lisait les dialogues. Monsieur s’étant révélé trop collant, notre demoiselle avait malheureusement dû abandonner son jeu en quittant son copain. C’était vraiment impossible de trouver des hommes détachés de ces jours… Bref. Elle reporta son attention sur Olivier :

    « Ça vaut le coup, enfin je pense ça aussi. Si tu peux te connecter pour devenir un personnage virtuel et vivre dans un jeu vidéo, je t'avoue que je vais te demander si tu peux pas faire ça pour moi aussi. Là, tu pourrais faire évoluer ton Magicarpe sans aucun problème. Voire capturer Mewtwo. Et rencontrer Axel. Enfin, encore faut-il avoir le matos nécessaire. Mais c'est même pas sûr que tu puisse faire ça.... »

    Le matos nécessaire? Il se moquait d’elle ou quoi? Enfin, façon de parler : ce pauvre garçon n’avait aucune façon de savoir qu’il était en face d’un geekette modèle qui ne quittait jamais ses précieux jeux vidéos, même lorsqu’elle devait se taper dix minutes de marche avec les bras pleins pour trouver de l’aide. En fait, il devait probablement s’imaginer que ses quatre sacs étaient remplis de vêtements et d’autres choses très girly. C’était vrai pour deux d’entre eux, mais pour les autres, c’était autre chose. Dali se fendit d’un sourire rayonnant :

    « Je crois que j’ai ce qu’il faut…» lança-t-elle avec un grand sourire

    Elle pointa le premier sac.

    « Là dedans, j’ai mes consoles. Genre, mon X-box, PS3, ma Wii, mon 64 et autre. Oh et mon laptop »

    Elle pointa le second sac.

    « Et là, ce sont mes jeux –enfin et les consoles portables! Je ne te ferais pas de liste, parce que ce serait long mais qu’il suffise de dire que tu es le bienvenu si tu veux t’amuser dessus. Enfin, à condition de passer le test de Dali. Tu vois, je veux pas que n’importe qui touche à mes choses parce qu’ils pourraient les briser et puis quoi… Mais pour revenir à ce que tu disais, c’est sur que si je peux entrer et faire entrer des gens dans des jeux vidéos –ça me fait un peu penser à Tron, ça, d’ailleurs- et bien ça me fera plaisir de me faire un multiplayer avec toi! Ce serait vraiment cool de faire du Left 4 Dead en vrai… Ou alors quelque chose comme Soul Calibur. Ya vraiment trop de possibilités! »


    Il se présenta ensuite sous le nom d’Olivier, et lui proposa d’aller chercher sa chambre. Ce n’était pas une mauvais idée, mais comment saurait-elle si c’était la sienne ou celle de quelqu’un d’autre? Bah, en supposant que le pensionnat était réellement magique, il y aurait surement une indication quelconque, comme des panneaux lumineux pointant vers la porte de son nouveau chez-soi. Elle espérait seulement ne pas se ramasser dans une chambre double. Elle aimait bien avoir son intimité, notre Dali.

    « Okay, va pour la chambre. Et… c’est par en haut je suppose?» fit-elle en pointant l’escalier.
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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeLun 10 Sep 2012 - 1:07

[Pas de soucis, je comprends. ~

Ce RP me manquait en plus.xD]

« Je crois que j’ai ce qu’il faut…» 

Le jeune homme aux cheveux blonds regarda derrière Dali, pour se rendre compte qu'elle pointait un de ses sacs, le premier pour être précis, en ayant fait sa précédente déclaration. Que voulait-elle dire par là ? Oliver s'imagina plusieurs possibilités de réponses, toutes plus tordues les unes que les autres. Elle avait ce qu'il faut... Est ce que cela signifiait que dans ce sac se trouvait les réponses aux questions que soulevait son pouvoir ? Car il était vrai que Miss Tsuji était assez mystérieuse au niveau de ses compétences pour l'instant. Une clé USB qui sort du poignet, ce n'est clairement pas quelque chose de très commun. Si elle 'avait le matos' dans son sac pour expliquer une telle particularité physique, il avouait volontiers être fort curieux de ce qu'il y avait là dedans. Puis lui revint en mémoire leur précédant échange, sur le fait qu'elle pouvait peut être se connecter aux mondes virtuels afin d'entrer à l'intérieur. Oui, vraiment si elle avait un pouvoir comme ça, ce serait juste trop cool. N'importe quoi, comme capacité en tout cas. Après, peut être que ce n'était pas ça, hein. Au fond, une clé USB ça ne servait pas que à se connecter à des ports, non ? Chez Oliver, ça servait plus à stocker des données qu'autre chose en fait. Ca dépendait du port USB et de la nature de la clé, mais en règle générale une clé c'était bien pour stocker des données. Enfin, ça c'est ce qu'il pensait... L'expert en mécanique, c'était Kévin, pas lui. Et maintenant que ce gros nounours s'était barré avec les autres... En même temps, même s'il était resté, Oliver doutait qu'à présent il pourrait lui demander son avis. Il doutait de pouvoir demander l'avis de n'importe lequel de ses anciens compagnons de baston, d'ailleurs. Après tout, il était maintenant perdu dans une dimension totalement différente de celle à laquelle il appartenait plus tôt. D'ailleurs, c'était fort probable que Dali vienne d'un endroit qui, au final, était totalement différent de celui d'où venait Oliver. Ce n'était pas du tout impossible comme cas de figure. Solaine venait bien du passé, elle. Elle était née en... Oh, il avait oublié en fait. Mais c'était clairement pas le XXIème siècle quand elle est arrivée, la petite paraplégique. Elle devait avoir vu le jour en 1700 et des poussières. Et puis au final, c'était pas si important parce que peu importait l'époque, l'endroit où la dimension où on était né, au final tout le monde était plus ou moins égal à lui même dans ce lieu qu'était le Pensionnat Interdit. Enfin, parler d'égalité était assez spécial quand on prenait en considération le fait que les pouvoirs étaient souvent très déséquilibrés. Certains sont handicapants, d'autres avantageux, et il en existait certains qui rendait leur utilisateur un peu fou. Oliver ne savait guère dans quelle catégorie placer le sien, mais il espérait bien découvrir dans laquelle il pourrait ranger le pouvoir de Dali. Non pas que cela était quelque chose d'indispensable à sa vie, juste que voir une geekette se ramener au Pensionnat avec une sacrée culture et une freaking' clé USB qui lui sort du poignet, ça avait animé sa journée et il se savait incapable de trouver le sommeil maintenant que ceci lui trottait dans l'esprit.

Dali pointa donc son premier sac, déclarant quelque chose qui retint toute l'attention d'Oliver, mais qui eu également l'effet assez étrange de soulever quelques questions dans son petit cerveau pas très développé, mais quand même assez performant pour pouvoir prétendre au statut d'être pensant.

« Là dedans, j’ai mes consoles. Genre, mon X-box, PS3, ma Wii, mon 64 et autre. Oh et mon laptop »

Le jeune homme haussa ses sourcils dorés à l'entente de cette phrase. Elle... Se trimbalait donc ses consoles et … Un ordinateur. Bon, cool tout ça. Restait à voir s'ils pouvaient trouver un écran quelque part maintenant. Mais ça, Oliver se demandait si ça n'allait pas leur tomber dans les bras par l'opération du saint esprit. Il était vrai que le Pensionnat avait un caractère assez ancien au niveau de sa structure et de sa décoration, mais trouver des éléments technologiques n'était pas tellement rare au fond. Il avait même remarqué que la batterie de sa nintendo DS ne faiblissait jamais, tiens. Il n'en connaissait pas la raison exacte, mais sans doute était-ce la même que pour le blocage d'âge de certains Pensionnaires. Le blocage temporel. Il se trouvait hors du temps, là. Dans un endroit non-soumis au loin du continuum espace temps. Et le pire dans tout ça, c'était qu'il était peut être le seul Pensionnaire à avoir pleinement conscience de la grandeur et du coté unique de la situation présente de tout les gens piégés ici. Peut être le seul. Du fait d'un pouvoir pareil, ça soulevait des questions. Ou alors il était peut être juste un timbré parmi tout les autres réunis ici, au Pensionnat. Si c'était le cas, il avouait qu'être timbré, ce n'était pas si terrible au fond. Perso, lui, il voyait pas la différence avec avant.

Il faut faire gaffe à ce que tu pense, Oliver. Ca pourrait être interprété comme le fait qu'au fond, tu as toujours été timbré.

« Et là, ce sont mes jeux –enfin et les consoles portables! Je ne te ferais pas de liste, parce que ce serait long mais qu’il suffise de dire que tu es le bienvenu si tu veux t’amuser dessus. Enfin, à condition de passer le test de Dali. Tu vois, je veux pas que n’importe qui touche à mes choses parce qu’ils pourraient les briser et puis quoi… Mais pour revenir à ce que tu disais, c’est sur que si je peux entrer et faire entrer des gens dans des jeux vidéos –ça me fait un peu penser à Tron, ça, d’ailleurs- et bien ça me fera plaisir de me faire un multiplayer avec toi! Ce serait vraiment cool de faire du Left 4 Dead en vrai… Ou alors quelque chose comme Soul Calibur. Ya vraiment trop de possibilités! »

Okay, donc plus sérieusement, cette fille elle était comme un Messie débarquant du pays civilisé. Enfin quelqu'un qui ramenait de vrais jeux et de vraies consoles ! Ah, ça lui avait manqué ! Ce n'est pas pour dire et il trouvait Megaman ZX Advent superbement bien, mais au bout du troisième segment complet d'aventure, on commençait un peu à saturer. Enfin, cela était son propre avis, bien évidemment. En tout cas, il était très heureux de constater l'arrivée d'une gameuse dans le Pensionnat. Il allait de nouveau pouvoir asseoir sa position de mâle Alpha, invaincu à l'art ancestral du Street Fighter. Et à l'art du Smash Bros. Et à l'art du Tekken. Et à l'art du Guilty Gear. Et à l'art de... Un peu trop de choses en fait, peut être devrait-il s'arrêter là en fait. Ou alors, si Mademoiselle en redemandait, il serait ravi de lui prouver qu'il n'était pas le garçon le plus faible à Advance Wars ou à Soul Calibur. Oh oui, fortement ravi. Après, que valait-elle, elle ? Sans doute était elle une adversaire redoutable... Honnêtement, il ne la sous estimerait pas sous prétexte qu'il s'agissait d'une fille. A ses yeux, les demoiselles sont souvent plus efficaces que les hommes, justement parce que ceux ci s'imaginent supérieurs sans aucune raison, et donc sous estiment la gente féminine. Oliver n'était pas de ce bord. Ou seulement quand ça le faisait bien marrer. Comme quand il embêtait la petite aux cheveux gris, tiens. Mais en l’occurrence, une fille assez geek pour se ramener avec toutes ces consoles plus une valise remplie de jeux, ce n'était clairement pas un adversaire de pacotille. Il faudrait vraiment qu'il accepte sa proposition de mutliplayer avec elle. Et de passer son test, tiens. Enfin, à condition que ce test ne soit pas quelque chose qu'il se refuse à faire. Mais... pour une raison inconnue, il pensait que tout irait comme sur des roulettes.

« Okay, va pour la chambre. Et… c’est par en haut je suppose?» 

Le jeune homme hocha la tête. En effet, le dortoir féminin c'était là haut. Ou en tout cas, c'était le chemin le plus court pour y arriver. Il n'aurait pas de problème à l'emmener jusqu'au dortoir, mais pour ce qui est de dégoter sa chambre, il faudrait simplement chercher parmi les chambres disponibles. Trouver le nom de Dali sur une plaque. Bon, encore du boulot pénible en perspective. Allez.

« T'es bien équipée, dis donc fit-il en retenant un petit sifflement en pointant les sacs du menton. J'ose espérer que tu sais te servir de tout ça, sinon c'est un peu du gâchis. M'enfin, je m'fais pas trop de soucis à ce sujet. »

Il fit craquer sa nuque en la déplaçant assez énergiquement sur la gauche, puis reprit.

« En tout cas, ton test je le passe quand tu veux. Tant que c'est pas quelque chose que je me refuse à faire, aucun problème. Et pour le Multi, y'a toujours aucun souci. Par contre à SoulCa, je te préviens, je suis imbattable quand je prends Kilik. »

Et Xiba. Mais bon, entre Kilik et Xiba, la différence était simplement le fait que le premier était classe, le deuxième faisait un peu pitié en fait. Et surtout, le premier venait des vrais épisodes. Le second venait sans doute du moins réussi, et Oliver disait cela en toute objectivité.

« Quand à ta chambre, on va y aller et puis on va la chercher. Y'en a quelques unes, mais j'ai fini par trouver la mienne assez facilement. Ton AEA peux t'aider aussi. Tu veux un coup de main pour porter tes bidules, sinon ? »

Une proposition. Pas gentille, pas méchante. Juste interrogative, il aurait pu lui demander l'heure qu'il aurait employé le même ton. Elle pouvait refuser, c'était son trip après tout. Mais bon, même s'il n'était pas particulièrement machiste, elle avait l'air de galérer un peu à tout porter. Et il se sentirait assez mal avec quelqu'un qui se trimbale trois-quatre sacs alors que lui n'a qu'une petite portable en poche.

Ah et aussi, il venait d'aborder les AEA sans s'en rendre compte. Elle savait ce que c'était au moins... ?
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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 30 Sep 2012 - 17:10

    Nous pourrions à nouveau nous répandre en excuses pour notre réponse tardive. Nous pourrions supplier, pleurer, implorer pour un pardon que nous ne méritons pas vraiment, mais n’empêche que nous aurions tout de même répondu si vous lisez ces lignes et donc que vous, chers lecteurs, pouvez enfin rassasier votre soif d’aventure. Ou plutôt, votre soif de geekette en costumes indécents. On espère tout de même que son manque de pudeur n’est pas la seule chose que vous appréciez de Dali, sinon, ce serait dommage. M’enfin. Parlant de Dali, elle nous pardonnerait probablement notre écart de conduite, elle, puisqu’il est capital à notre développement psychologique ainsi qu’à notre bien-être… En vérité, nous sommes en train de repasser Tales of Symphonia. (Inutile de mentionner que nous avons bien des travaux sur lesquels nous devrions bucher plutôt que de répondre à un rp… chuuut) En fait, la dépression occasionnée par la fin de lecture d’Ultimate Spiderman nous a forcés à noyer notre peine dans les jeux vidéos. C’était prévisible puisque, tout comme notre mademoiselle USB de service, nous sommes toujours accablés par la fin d’une histoire. Voilà pourquoi nous devoir en commencer une seconde dès que l’autre touche à sa fin. D’ailleurs, nous avons tout prévu. Après ToS, nous nous lançons dans Baten Kaitos. Mais il serait grand temps de revenir à notre sujet principal, car nous ne somme pas ici pour discuter de nos traumatismes post-lecture de bandes dessinées mais plutôt pour décrire l’histoire de Dali et D’Olivier. De toute façon, nous n’écrivons pas à une vitesse supersonique –loin de là- et donc, il y aura toujours du délai pour que nous répondions. Petites rebelles que nous sommes…

    Il la décrivait comme le messie des jeux vidéos, huh? Elle aurait bien aimé l’entendre penser ça. Ça faisait vraiment cool comme titre. Elle était la sauveuse de pauvres âmes en peines privées des joies des consoles. Le seul petit hic pour Olivier, c’était que Dali était anglaise et donc que forcément, ses jeux étaient en anglais. Notre cher compagnon n’étant pas de cette nationalité, nous lui souhaitons que la magie du pensionnat soit capable de traduire les jeux vidéos sinon… Dali serait bien volontaire pour lui donner des cours de langue. Mauvais jeux de mots à part, fermons la parenthèse et retournons sur le fait que « la messie » était un pseudonyme qui aurait franchement fait plaisir à Dali. Quoiqu’en y pensant bien, Miss USB, dans son genre, c’était pas mal non plus. C’était même assez chouette. En fait, plus elle y pensait, plus elle se disait que c’était cool comme surnom. Bon, c’est sur qu’elle ne se l’était pas attitré elle-même et que le mérite nous revient car nous sommes l’autorité suprême qui lui a conféré son titre –et aussi son nom, son apparence, son histoire et sa personnalité-. Toutefois, elle ne pouvait pas savoir. Olivier peut-être, mais Dali, certainement pas. Elle n’avait pas le pouvoir de savoir qui elle était vraiment comme elle ne pouvait pas lire dans les pensées ou lancer un simple Kaméhaméha. Nous tenons juste à revenir un instant sur le sujet : vous vous imaginez ce qui serait arrivé si elle avait réellement pu en balancer un? Ça aurait pu être catastrophique… mais ne nous attardons pas sur le sujet, nous avons autre chose à dire.

    Et bah voilà, au moins, on lui donnait une chambre. Après tout elle aurait besoin d’un endroit sécuritaire pour ranger ses trésors. Elle venait justement de montrer leur emplacement à Olivier et, même si elle ne croyait pas qu’il était bien méchant, elle ne le quittait pas de l’œil, en cas où il déciderait de partir avec un des sacs. En vérité, s’il tentait de se sauver avec ses précieuses consoles ou autres, je vous jure qu’elle se découvrirait le pouvoir de lancer un Kaméhaméha et elle le réduirait en charpie… ou mourrait en essayant, la deuxième option étant plus probable. Surtout si on considère qu’Olivier était un grand garçon bâti et que Dali faisait tout juste cinq pieds et deux. Encore, elle pouvait manipuler bien des garçons avec son charme, mais pour quelqu’un qui tentait de la voler, elle aurait autant de charme qu’une harpie. C’était un peu comme les charmeuses succubes dans Heroes of Might and Magic V, celles qui commencent par séduire pour ensuite vous balancer des boules de feu dessus. Personnellement, Dali préférait l’autre amélioration. Toutefois, tous les goûts sont dans la nature et notre Miss USB n’était certainement pas en position de juger les choix des autres. Enfin. Elle ramassant les deux sacs qu’elle n’avait pas pointé : en direction de la chambre, tous! Justement, après un commentaire sur son matériel qui fit rosir notre demoiselle, Olivier fit de lui-même un gentil garçon et proposa de prendre quelques sacs pour notre demoiselle. Elle sourit amicalement et lança d’un ton peu trop énergique :

    « Ah-ah! Voilà, exactement! J’ai décidé ce qu’allait être ton test! Tu vas m’aider à monter mes consoles et mes jeux jusqu’à ma chambre, monsieur, puisque tu l’as proposé. Et tu vas me dire ce qu’est un AEA aussi… Enfin, fait bien attention parce que si tu oses faire mal à mes bébés, je te jures que ça va mal aller! »


    Elle n’avait pas pris de ton sec qui aurait pu faire paraitre la tirade sévère et autoritaire. Non elle s’était contenté d’une voix cordiale et d’un sourire fendu jusqu’aux oreilles, comme on dit.

    Pour tout dire, notre demoiselle espérait seulement que sa chambre ne soit pas très loin, car elle était épuisée et avait besoin de réfléchir. Pas épuisée physiquement puisque selon toutes nos preuves elle n’avait aucune difficulté à sauter partout, à sourire ou à rigoler, mais plutôt psychologiquement : d’accord elle avait assez facilement accepté sa nouvelle réalité de pensionnaire forcée –même qu’elle semblait déjà heureuse de son sort-, mais n’en est-il moins qu’elle n’avait pas encore pris en compte tout ce qu’elle avait perdu. Bon, c’est sur qu’elle n’avait ni copain ni amis proches… Cependant sa tante allait certainement faire une syncope en apprenant qu’elle avait disparue. Elle allait s’imaginer qu’elle s’était suicidée comme son père. Et tante Élise serait certaine d’avoir échouée à rendre Dali heureuse. C’était faux. Elle avait toujours était gentille avec notre petite débauchée et même si elle avait manqué de discipline –chose qui s’était répercuté sur le caractère franc et sans gène de notre demoiselle- elle avait été un figure parentale exemplaire, du moins si on la comparait à papa Dali. Mais on pouvait difficilement faire pire que lui. Bref, sa tante allait sans aucun doute manquer au moins un peu à Dali et notre demoiselle doutait pouvoir lui envoyer un appel pour lui dire qu’elle allait bien… Et ça, ça la chagrinait un peu.

    Pour retourner sur le sujet de la chambre, Dali espérait qu’elle ne soit pas déjà habitée par quelqu’un. Même le plus séduisant des hommes ne lui permettrait pas de se remettre du fait qu’elle aurait peut-être à partager son lieu de repos et de solitude. Nous avons déjà mentionné que Dali était une lève tard et détestait lorsque quelqu’un se réveillait à ses côtés? Non? Et bien nous le disons maintenant. Mademoiselle USB avait beau aimer les gens et toujours avoir envie de discuter, le matin, elle ne désirait qu’elle seule. Note à nos lecteurs : comptez toujours une bonne heure avant de parler à Dali lorsqu’elle vient de se lever, faute de quoi, vous pourriez vous faire massacrer. Nous ne faisons qu’avertir, huh. N’en est-il que notre demoiselle fila vers l’escalier et, une fois à son sommet, se retourna pour voir si Olivier la suivait. C’était lui le guide, après tout.
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Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] _
MessageSujet: Re: Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ]   Il apparaîtra bien un jour, ce ninja. [TERMINÉ] Icon_minitimeDim 30 Sep 2012 - 22:16

Bon, bah une bonne chose de faite déjà.

Au moins il avait enfin trouvé quelqu'un qui pouvait comprendre l’indescriptible peine que l'on ressent quand on a des passions, des envies de jouer, un talent certain dans le domaine et l'impossibilité totale de pouvoir procéder à tout ceci. Non pas que la DS c'était pénible, mais sérieusement, il aurait prévu au moins une ou deux consoles de salon en se ramenant ici. Et puis il fallait aussi faire avec le fait qu'il n'avait pas du tout accès aux dernières sorties de là où il se trouvait. M'enfin, ça c'était pas le plus grave, non ? Après tout, il y avait bien assez de jeux dans l'époque où il se trouvait actuellement pour le satisfaire. Du moins, c'est ce qu'il imaginait. C'est ce qu'il espérait. Et puis, maintenant qu'il avait une partenaire potentielle c'était tout bénéf', nan ? Il se sentait un peu comme le héros de RPG qui se trouve souvent obligé de faire le début de sa quête complètement tout seul, un peu comme dans Star Ocean 3, où le héros arrive à soloter une planète entière avec l'aide d'un compagnon d'arme uniquement pour le boss de fin de ladite planète. Bon, après cela dépendait des circonstances, mais il venait de résumer assez bien la chose. Ah, d'ailleurs, Star Ocean 3 était en Anglais quand il était sorti. Et ça n'avait pas spécialement dérangé Oliver d'y jouer. Disons que même s'il préférait toujours jouer dans sa langue maternelle, la barrière Anglophone ne le dérangeait pas plus que ça. Et puis qui saît ? Peut être que la magie du Pensionnat affectait aussi la traduction des jeux... Il se demandait si c'était le cas, tiens. Il n'avait pas de jeu Anglais sur sa DS, il n'avait donc pas pu s'y essayer. Et il se demanda même un court instant si les traductions bateaux étaient aussi prises en compte par le Pensionnat. Par exemple, Dracaufeu. Est ce que ce Pokémon était appelé Charizard par les Anglais, ici aussi ? Est ce que, quand Oliver l'entendait, il comprenait Charizard ou il entendait Dracaufeu ? Les Pokémons, le pire ennemi du sortilège linguistique du Pensionnat, visiblement. D'ailleurs, il venait de se rendre compte que au final, son pouvoir de vision totalement taré lui permettait de toutes manières de bien comprendre ce qu'il se passait dans la tête de son interlocuteur. Enfin, parfois. Pas tout le temps. Pour ainsi dire jamais, tiens. Là, il était bien incapable de dire à quoi pensait Dali, par exemple. A part si celle ci pensait à des votes pour un site Internet, mais il en doutait sérieusement. Non, en toute bonne geek qu'elle était, elle devait penser à quel type de jeu elle allait jouer ensuite. Toujours prévoir un jeu de secours, selon le blondinet. Donc un jeu pas fini. Ou alors fini depuis assez longtemps pour le refaire en bonne et due forme. Dans tout les cas, elle n'était sans doute pas en train de penser à voter toutes les deux heures. Ce serait trop louche, sinon.

« Ah-ah! Voilà, exactement! J’ai décidé ce qu’allait être ton test! Tu vas m’aider à monter mes consoles et mes jeux jusqu’à ma chambre, monsieur, puisque tu l’as proposé. Et tu vas me dire ce qu’est un AEA aussi… Enfin, fait bien attention parce que si tu oses faire mal à mes bébés, je te jures que ça va mal aller! »


Bon, bah voilà, tiens. Comme test pour mesurer ses aptitudes de joueur, elle lui demandait de l'aider à porter ses consoles. Pourquoi pas, après tout hein... Il s'y était proposé, de toutes façons. Et bien entendu, il allait y faire attention. C'était la première PS3 et la première Wii qu'il touchait depuis qu'il était enfermé, il n'allait sûrement pas laisser passer cette occasion de pouvoir avoir une console en bon état à disponibilité ! Même si ce n'était pas la sienne, il pourrait toujours venir squatter chez Dali pour se faire des parties un peu. Quand il n'était pas en train d'embêter Solaine ou de convaincre Hugo que fumer c'était maâaaal. Enfin... En tout cas, il avouait que porter ces trucs n'était pas un souci pour lui. Il avait bien assez de force pour ne pas broncher en se trimbalant toutes ces valises. Donc théoriquement, ça ne devrait pas mal aller. Il était un poil plus inquiet pour la question de l'AEA, cela dit.

Le jeune homme aux yeux marrons agrippa donc une poignée des valises de Dali, s'arrangea pour pouvoir tout transporter en comptant l'aide de la jeune fille, même si théoriquement c'était plutôt lui qui aidait pour le coup, avant de se mettre en route vers l'étage, suivant la miss qui avait presque fini de grimper les marches. Bon, il ne restait plus qu'à espérer trouver sa chambre rapidement. Allez, en avant.

« Je sais pas du tout où est ta chambre, commença t-il, mais on les trouve généralement sans trop de soucis. Pour les AEA, c'est un ami imaginaire que tu avais plus petit. Et qui refait surface maintenant. En gros c'est un familier, quoi. Sauf que c'est pas virtuel. »

Quoi que. Quand on pense que son AEA à lui, c'était une fée de la Légende de Zelda, il trouverait peut être quelque chose à redire là dessus.

Ils continuèrent de marcher un petit moment, Oliver portant le gros des bagages de Dali. Les AEA ne s'étaient toujours pas montrés. Sans doute Taya était en train de convaincre Solaine qu'Oliver n'était pas un stalker malintentionné qui souhaitait la coincer contre un mur afin de lui soutirer de l'argent et son fusil, mais ce n'était qu'une hypothèse. Il la retrouverait plus tard, t'façons. Ils étaient liés, c'est normal. Pour l'instant, trouver la chambre.
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