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 Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]

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Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] _
MessageSujet: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitimeLun 10 Sep 2012 - 0:52

Nous connaitrions-nous seulement un peu nous-mêmes sans les arts?
~ 20$ Canadien




Mon dieu, pourquoi avais-je décidé d’amener autant de chose avec moi alors que je n’allais guère chercher plus que quelque plante qui pourrait bientôt me servir? Toi qui sais tout… tu dois le savoir non? Oui, c’est vrai, je ne voulais point avoir à repasser par les quais après mon allègre petite balade en forêt, désirant me rendre prestement chez moi une fois ma cueillette accomplie. Mais, il y avait déjà un bon moment que je cherchais et je m’étais enfoncé un peu trop sous le couvert des arbres. Déjà, la nuit commençait à prendre ses droits sur le jour. Je devrais rentrer… C’est là que, malgré la pénombre ambiante, je pus voir ce que je cherchais si ardemment. Je me penchai et rapidement me mis à cueillir ces plantes qui m’avaient donné autant de mal et qui me permettrais d’obtenir le vert qui me que je désirais afin de créer ma prochaine œuvre. Lorsque je me redressai, en ayant cueillit suffisamment, j’entrevis un bâtiment entre l’enchevêtrement des branches. Ma curiosité eux tôt fait de surpasser mon envie de rentrer. Alors, je me dirigeai vers cet endroit qui attisait mon désir de découvrir, ignorant si ma découverte serait plaisante ou son contraire. Ce que je vis me fit douter de ma capacité à retrouver mon chemin, car s’il y avait eu un tel bâtiment dans les environs de mes lieux de promenade habituels, je l’aurais su, je l’aurais vu. Alors, je m’approchai encore, près à venir demander mon chemin ou un gîte si cela se montrait une nécessité. J’étais maintenant dans un espace dégagé qui menait aux grandes portes.
Le ciel était désormais couvert. J’avais pu apercevoir le changement rapide, trop rapide à mon goût, entre les branches de la forêt. Quand j’avais quitté les quais, il faisait beau et le ciel n’était point lourd de nuage. Maintenant, le temps avait changé et je pu apercevoir les nuages qui se lançais dorénavant par dizaine à l’assaut de ce qui restait de l’étendu qui tirait sur le bleu foncé.
J’arrivais à la porte quand du ciel commença à couler de fine gouttelette de pluie. Je cognai… aucune réponse se fit entendre. Pourquoi fallait-il qu'il y ait une giboulée à ce moment précis! Je recommençais… rien… la pluie commença à être plus insistante… je poussai la porte. Aucune résistance, aucun grincement.

***


J’entrai et demanda un classique :

-Il y a quelqu’un?

Puis mon regard se porta sur les murs. Ils couverts de nombreuses toiles, toutes d’une grande beauté. Elles représentaient des paysages magnifiques, des lieux splendides, paradisiaque, inconnu. C’était les tableaux qui avait capté mon œil en premier, non l’immense lustre qui me semblait être de cristal, ni les escaliers de marbre, ni le tapis rouge qui en épousait chacune de ces marches, ni même la magnifique tapisserie ou le tableau d’affichage qui faisait une tache dans le décor. Ce n’est qu’une seconde, peut-être deux, après que je pris conscience de l’ensemble du décor. Je sais, ce pourrais peut-être paraitre étrange, mais j’étais ce que j’étais : un être insolite qui adorais l’art. Puis, je me rendis compte que la porte derrière moi c’était refermer, même si ma question était resté sans réponse. Cependant, le grondement de milliard de gouttes d’eau me dissuada d’essayer de la rouvrir, craignant de mouiller et de salir cette magnifique pièce ou je n’avais nullement été invité. Je fis quelque pas, laissant mon regard voyager de tableau en tableau, m’émerveillant devant certains styles qui m’étaient jusqu’à lors inconnu. C’est là que mon regard tomba sur cette toile. Je connaissais le paysage magnifique que l’auteur avait représenté : c’était en terre d’Irlande. Le château de Dunluce si je ne m’abuse. Mais, ce n’était pas la seule chose qui avait retenu mon attention. Cette technique, ce style… je les connaissais, très bien même. Ce cheval au galop qui ajoutait une touche de vie, cette façon de peindre la mer… Je m’approchai de la toile, certain d’y trouver les initiales R.W. en lettre stylisé. Oui, dans le coin droit en bas, c’était bien c’est deux lettres qui occupait la place où plusieurs peintres apposait leur signature. Je me demandais bien ce qu’une toile de mon père biologique pouvait bien faire ici… en fait non, c’était un artiste talentueux, cela n’avait rien d’inhabituel de voir l’une de ses œuvres un si beau manoir… mais cet endroit me semblait si étrange… un tel manoir perdu au fin fond des bois… c’était un peu incongru. Où pouvais-je bien être? Dieu, tu dois le savoir, mais tu ne me le diras point, n’est-ce pas. Toutes ces questions que je t’ai adressées, toutes ces interrogations que tu as laissé sans réponse… je ne vois pas pourquoi tu répondrais à celle-ci, si anodine face aux autres.
Mais, qu’était-ce donc cela? Quelque chose semblait avoir été glissée hasardeusement entre le cadre et le mur, ne laissant dépasser qu’un simple petit bout. Mes doigts effleurèrent doucement l’objet de ma curiosité et tentèrent de la délogé de sa cachette. Cela avait la taille d’une carte. C’était bien cela et les enjolivures du verso m’étais extrêmement familières. Où donc les avais-je vus? … Mais… comment étais-ce possible? Ces fines arabesques, elles étaient de ma main! J’avais créé et utilisé ce motif il y a de cela quelque année pour quelques jeux de carte, dont certain de tarots. Que pouvais bien faire l’une de mes cartes ici et surtout coincer entre une peinture et le mur qui lui servait de support? Je peinais à trouver des hypothèses plausible. Je retournai la carte entre mes doigts, révélant le recto. C’était une carte de tarot, l’une des miennes sans aucun doute. Mais,… elle était vierge si on excluait la bordure. Cette bordure… mon regard s’attarda sur les huit lettres tracé avec soin, juste sous les chiffres romain XIII : The Death, la mort. Cette carte, je l’aurais reconnu entre mille, même ainsi incomplète, ce qu’elle n’était pas supposer être. Un magnifique serpent d’or dressé et prêt à fondre sur sa proie devait y être représenté. C’était bien cette carte que je tenais entre mes mains, cette carte que j’avais faite lors de ma traverser de la mer et que j’avais offerte à celui qui me l’avait inspirée. Que faisait-elle donc ici? Maintes questions se bousculaient dans ma tête. Cela signifiait-il qu’il était ici? Arthur habitait-il dans une si splendide demeure? Les intempéries continuaient de faire rage à l’extérieur, à l’image de mes pensées.
Un point su détourner mon regard de la carte, une tache dans toute cette beauté. Un simple tableau d’affichage pausé hasardeusement sur un mur et qui avait accroché le coin de mon regard. Dessus, quelque lettre et ce qui me semblait être, de loin un dessin. J’avançai vers cette incongruité de la décoration, glissant la carte dans l’une de mes poches. Pourquoi donc dans un si bel endroit, surement la demeure d’une famille fortunée à en croire toute ces œuvres, mais aussi ce lustre et le reste de la décoration, retrouvait-on un si banal tableau d’affichage? Et pourquoi cette splendide demeure se situait-elle ici, perdu dans les bois et sans chemin qui y menait? Pourquoi cette carte était-elle ici et non en mer avec son propriétaire? Où pouvais-je bien être? Que de question et très peu de réponse. Qui sait, peut-être ce tableau répondrais à certaine de mes question. Ou peut-être pas…


Dernière édition par Al Whelan le Jeu 3 Jan 2013 - 23:29, édité 1 fois
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Rachel Litwiller
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitimeDim 9 Déc 2012 - 20:59

Et comment faisaient-ils pour laver le linge sans essoreuse, hein ? Comment ?
Non, en fait – peu importe. Peu importe. Rachel ne désirait pas réellement savoir comment ils s'y prenaient pour faire toute cette lessive, persuadée à juste titre que la réponse la laisserait soit perplexe, soit effrayée. Il y avait tant et tant de choses dans ce manoir qu'elle ne connaissait pas : pour la vaste majorité, elle aurait préféré ne jamais y être confrontée. Chaque fois qu'elle entrait dans une pièce et que – par commodité ou par habitude, elle n'était pas bien sûre – la personne suivante pressait sur un interrupteur pour mettre l'électricité en marche, c'était tout son corps qui lui envoyait des signaux d'alerte. Elle avait beau savoir qu'en cas d'urgence sa religion autorisait ce genre d'écart, ça n'en restait pas moins un grave manquement à ses lois. Et ça, elle ne le supportait pas.
Quoi qu'il en soit et quel que soit cet endroit au final, personne ne pouvait la forcer à de telles transgressions. Raison pour laquelle, en plus de se promener avec un bougeoir dès que l'obscurité se faisait trop présente, la jeune fille avait décidé de nettoyer son linge elle-même. Il y avait bien cette demoiselle efficace et silencieuse qui apparemment passait s'occuper de ce genre de choses, mais dans le doute elle refusait de la laisser s'en occuper. Qui sait – cette personne était peut-être maltraitée, voire forcée à travailler ainsi par les propriétaires des lieux : et puis elle ne savait vraiment pas quelles techniques bizarre cette dame pouvait utiliser pour faire autant de linge. Quand elle voyait sa chère voisine ou même sa mère, qui avaient des lignes et des lignes de linges étendus dehors tous les lundis... Difficile de croire qu'une seule personne pouvait accomplir un tel exploit avec dix fois plus de tissu. Si c'était pour retrouver ses vêtements dans un drôle d'état, autant se donner la peine de les nettoyer elle-même.
Et puis ça l'occupait. Avoir les mains pleines l'empêchait de trop penser.
Un bac empli de vêtements dans les bras, vêtue d'une simple robe bleue marine la couvrant du cou jusqu'au bas des genoux et d'un long tablier noir, pieds nus et cheveux attachés en une stricte queue de cheval haute, elle était donc sortie jusqu'au lac. Pour avoir vu sa mère le faire régulièrement, elle n'avait eu aucun mal à efficacement laver ses affaires : c'était simplement plus fastidieux à mains nues qu'avec cette machine, si simple d'utilisation, dont sa famille et ses voisins se servaient constamment.
Ce fut cette pensée, sans doute, qui trouva un douloureux écho dans sa conscience maltraitée. Elle avait voulu reprocher aux autres de se servir d'une technologie à laquelle ils étaient habitués, et voilà qu'elle... Se plaignait, tout comme eux se seraient plaints s'ils avaient perdu l’électricité. Son père le lui aurait reproché ; elle se le reprocha. Le cercle vicieux et regrettable des doutes et des inquiétudes refit son chemin de sa tête à son cœur tandis que, imperturbables, ses mains s'abîmaient entre l'eau et les tissus.
Le ciel, au-dessus de sa tête, en profita pour se couvrir.
Lorsque les premières gouttes voulurent interrompre son travail – presque terminé – elle décida de ne pas y prêter attention ; mais quand la pluie s'intensifia, elle n'eut d'autre choix que d'accélérer le rythme pour pouvoir vite rentrer se mettre à l'abri. Une, deux minutes sous la pluie et elle en eut fini avec le dernier haut. Elle le rangea précipitamment dans le bac, le cala dans ses bras et partit à grandes enjambées pressées vers la porte ; faillit tomber, se maudit pour ne pas avoir pris la peine de mettre de chaussures – tout ça à cause de ce soleil trompeur – et, finalement, réussit à pousser la porte derrière elle sans s'être rien cassé ni avoir fait tomber quoi que ce soit.
Applaudissements, s'il vous plaît.
Les cheveux toujours parfaitement tirés en arrière, lunettes embuées et pieds humides, elle traversa l'infirmerie et ouvrit la porte d'en face, qui menait à un couloir. Comme il était important de bien connaître le chemin jusqu'aux premiers secours, elle n'eut aucun mal à se repérer jusqu'au hall, duquel elle pourrait retrouver le chemin de sa chambre. Pour les faire sécher, elle devrait attendre que l'averse se calme.

Une autre porte, quelques pas tranquilles dans le hall éclairé par les bougies et le lustre.
Et, soudain, son regard s'arrêta sur une silhouette plantée devant le panneau d'affichage.
Ses muscles choisirent ce moment pour se plaindre et, sans prévenir, le bac glissa de ses bras pour s'écraser au sol dans un 'bam' sonore.
Bon. Vu comme ça et étant donné la tête qu'elle affichait, elle devait avoir l'air complètement effrayée de trouver quelqu'un là. Ce qui n'était pas tout à fait faux, d'ailleurs – et habillée ainsi, elle aurait tout aussi bien pu être une domestique.
Ce qui, encore une fois, n'était pas loin d'être vrai. Elle allait finir par tout nettoyer de fond en comble, si elle devait habiter dans cet endroit un mois de plus. La maniaquerie avait ses inconvénients.

« Vous cherchez quelque chose ? demanda-t-elle, mal assurée. Vous avez l'air, hm... » Elle laissa s'écouler une ou deux secondes, songeuse, avant de reprendre. « Roux. »

… Attendez. Roux ?
Ses yeux s'agrandirent d'effroi.

« Perdu – je voulais dire perdu, vous avez l'air perdu ! Alors si je peux, aider, ou... »

Elle crut mourir. Irrécupérable. D'autant plus qu'elle avait déjà fait une idiotie similaire en s'adressant à une fille aux cheveux d'un vert pâlichon, il y a peu – et c'était toujours aussi gênant.
Aux abois, elle tordit ses mains devant elle.

« … Je n'ai rien contre les cheveux roux, vous savez. »

Oui, c'est ça. Empire les choses.
Enfin, on ne sait jamais. Mieux valait prévenir avant qu'il ne la croit raciste d'une quelconque façon.
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Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] _
MessageSujet: Re: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitimeVen 4 Jan 2013 - 1:03

L'art est avant tout une interprétation.
~Citations de Antoine Albalat


Mon regard ne fut d’abord attirer par rien d’autre que cette peinture ou peut-être dessin couleur, je n’aurais su le dire, mais, il était incroyable, impossible de nier ce fait. Il l’était plus encore que tout ce que j’avais vu durant ma courte existence, et ce, même si je pouvais me venter d’appartenir au monde des arts. Les couleurs étaient si réel, si belle! Et que dire du talent de l’artiste? Je ne pouvais voir le moindre coup de pinceau où de crayon, pas la moindre marque, même en y regardant très attentivement, qui aurait pu nous faire douter que cette image n’était qu’une copie d’une scène! Même si j’étais très bon peintre, mes œuvres n’étaient pas du niveau de cette image laissé là, hasardeusement. Et ces vêtement, c’est style… il était fascinant. Jamais, au grand jamais je n’avais vu de tel vêtements ou simplement de tels cils. Si je veux en savoir plus, je ferai bien de lire, peut-être que l’artiste a laissé un message. Alors, je levai les yeux vers le premier message. « Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier… »

« bam »

L’écho du bruit qui avait interrompu ma lecture silencieuse tout en me faisant tressauter résonnait encore après que j’eux fait volteface et que mes yeux se soient fixer sur sa cause: Une jeune femme détremper, les cheveux ramener en une haute queue de cheval, le visage qui me semblait afficher de la frayeur et peut-être aussi un peu de surprise, avait échappé son panier remplit de linge. La pauvre, j’étais probablement la cause de sa réaction. Mes traits exprimant d’abord la surprise se détendirent lorsqu’un sourire qui se voulait amical, voire rassurant apparu sur mes lèvres. Je devrai m’excuser de cette importune intrusion dans cette demeure. Elle avait peut-être l’air d’une domestique ainsi avec sa lessive, mais la politesse et moi-même n’étions pas bien regardant sur la hiérarchie social. Je m’avançai en sa direction, me préparant à lui faire mes excuses lorsqu’elle me demanda d’une voix qui manquait d’assurance :

« Vous cherchez quelque chose ? Vous avez l'air, hm... Roux.»

Ses yeux s’écarquillèrent d’effrois. Elle n’avait pas voulu dire roux, cela va de soi. Mais, cette erreur était plus loin de m’offenser qu’elle gênait cette jeune femme brune.
Je n’étais plus bien loin d’elle lorsqu’elle essaya de réparer son erreur tout en se tordant les mains devant elle:

« Perdu – je voulais dire perdu, vous avez l'air perdu ! Alors si je peux, aider, ou … Je n'ai rien contre les cheveux roux, vous savez. »

Mon sourire se fit plus grand, bienveillant. Son lapsus la gênait atrocement et au fond elle devait s’en vouloir de l’avoir commis. Et même si j’étais loin de sembler offusquer, elle s’excusait. Elle était gentille cette demoiselle, c’était une belle qualité que j’appréciais énormément. Il y avait tant de personnes en ce bas monde qui en manquaient!

-Ce n’est pas bien grave mademoiselle, ce ne serait être la première fois que la pigmentation particulière de mes cheveux fasse réagir. Ce serait plutôt à moi de m’excuser pour vous avoir effrayé : je suis entré ici sans qu’on m’y attendre ou que l’on mit est invité. Je n’ai même pas attendu que l’on répondre après avoir frappé à la porte. Mais, vous devez me comprendre, j’ai été surpris par la pluie et la tomber de la nuit qui se rapprochait à grand pas…

Une brève seconde s’écoula avant que je lui propose tout en indiquant du bout du menton le panier au sol :

-Laisser-moi vous aider, je vous prie.

Puis, je me penchai pour ramasser les vêtements tombé, sans lui laisser le temps de me donner ou non son accord. Tout en récupérant quelque pièce tombée je poursuivis :

-Je me suis perdu, vous aviez vu juste et je serais un sot si je refusais l’aide que vous m’avez proposé.

Puis, je réalisai que je ne m’étais point présenté, j’y ai remédié de suite :

-Quel impoli suis-je! J’ai oublié de me présenter! Mon nom est Al Whelan, pour vous servir.




[désolé pour le temps que ça à pris pour la réponse, en plus elle n'est pas super génial ^^"]
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Rachel Litwiller
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitimeLun 7 Jan 2013 - 23:59

Le garçon n'avait pas l'air de lui en vouloir ; au contraire, il semblait même prendre sa méprise avec... Philosophie, disons. Malgré tout, son sourire ne réussit pas à entièrement rassurer Rachel. Elle avait croisé des personnes particulièrement désagréable, ici : en fait, elle n'était pas sûre de s'être remise des insultes adressées à son égard depuis son arrivée. Il y en avait eu peu, d'accord – mais il fallait préciser qu'en dix-sept ans d'existence, c'était bien la première fois que quiconque s'amusait à ses dépends ou lui parlait mal.
De fait, mieux valait rester prudente. Au cas où il s'énerve. Et qu'elle doive ramasser ses affaires et partir en quatrième vitesse.
A son grand soulagement, les paroles de l'inconnu eurent tôt fait d'apaiser ses craintes. Il n'avait pas l'air fâché du tout : aussi facilement effrayée soit-elle ces derniers temps, elle ne pouvait concevoir que ce garçon allait lui sauter dessus pour l'égorger. Un bon point, donc. Un bon point très vite suivi de plusieurs autres beaucoup moins amusants. Son visage passa de soulagement à incompréhension ; puis, dans le derniers temps, à une gêne palpable. C'est que, il n'avait pas à s'excuser ! Pas auprès d'elle, en tout cas. Elle ne connaissait pas les propriétaires, mais il lui semblait avoir compris que c'était eux qui faisaient entrer qui bon leur semblait dans cette charmante demeure.
Enfin façon de parler. Ils étaient un peu séquestrés, tout de même.

« Laisser-moi vous aider, je vous prie. »

La réponse de la jeune Amish se résuma à un « ah, hm » très explicite – et elle n'eut pas le temps d'aller plus loin puisque son interlocuteur, aussi prévenant que poli, avait aussitôt joint le geste à la parole.
Se sentant un peu idiote à rester plantée là, elle s'agenouilla à son tour pour remettre ses affaire en ordre. C'est dans ces moments-là qu'on est sacrément contents de ne rien avoir lavé de louche, n'est-ce pas. Elle se serait retrouvée bien embêtée. Ou mortellement gênée. Dans tous les cas, ça n'aurait rien eu d'agréable.

« Je me suis perdu, vous aviez vu juste et je serais un sot si je refusais l’aide que vous m’avez proposé. »

Ah ! Bon, aider était déjà plus dans ses cordes. Si elle trouvait en quoi l'aider. Dans la mesure où il était perdu, lui montrer un peu le chemin et lui expliquer où il était serait peut-être un bon début.

« Quel impoli suis-je! J’ai oublié de me présenter! Mon nom est Al Whelan, pour vous servir. »

A ces mots, Rachel releva ses yeux gris-bleu vers le dénommé Al Whelan ; et si on le lui avait demandé, elle aurait été incapable de dissocier le nom du prénom. Alwelan, Al Welan, Alw Elan ? Il lui semblait bien qu'il avait pausé après « Al », mais était-ce seulement un vrai prénom ?
Bien déterminée à ne pas tout écorcher, elle décida d'éviter de trop l’appeler. Voilà, elle ferait comme ça.
Repliant sagement une robe pour la mettre par-dessus les autres, elle sourit à Al Whelan.

« Je m'appelle Rachel Litwiller, répondit-elle poliment ; habituée à donner son nom de famille puisque, rien que dans sa communauté, elles étaient au moins trois Rachel à avoir à peu près le même âge. Et, hm, je vis ici mais cet endroit ne m'appartient pas, donc il n'y a pas de mal, vraiment ! Ce n'est pas la peine de vous excuser. »

La suite était un peu plus compliquée. Surtout pour elle qui, butée et paniquée, refusait de croire tout ce qu'on lui avait expliqué.

« Enfin, en tout cas... Il se trouve que la porte, indiqua-t-elle en la pointant du doigt, ne s'ouvre que dans un sens. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai bien peur que vous deviez rester là jusqu'à ce que ce soit réparé. »

Elle en avait l'air tout à fait convaincue, tant qu'à faire. Comme s'ils attendaient simplement qu'un réparateur vienne régler le problème... Mais oui, parfaitement, aurait-elle répondu. Ça finira bien par s'ouvrir, le contraire était ridicule. Les pouvoirs l'étaient aussi, l'AEA pareillement.
Comme si elle venait de se rappeler de quelque chose de tout à fait déplaisant, Rachel arqua ses sourcils : et quand elle parla ce fut un ton plus bas, comme pour éviter que quelqu'un – ou quelque chose – d'autre ne les entende.

« En fait, tout cet endroit est... Maléfique. »

Peut-être qu'avec un bruitage de circonstance, ça aurait fait un peu plus sérieux.


{ Y'a pas de soucis o/ Je réponds à tout le monde en ce moment donc je te réponds en même temps. 8D Mais vas-y à ton rythme, je traîne à mort en général ;o; }
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitimeJeu 7 Fév 2013 - 3:49

Parfois, il vaut mieux ne pas chercher à comprendre, c'est plus simple car la vérité est plus cruelle que le venin du serpent.
~Citations de Jean-Michel Wyl


« Quel impoli suis-je! J’ai oublié de me présenter! Mon nom est Al Whelan, pour vous servir. »

Elle s’était accroupie près de moi et nous ramassions ses vêtements éparpillé. Un bref instant s’écoula à ramasser cette lingerie, peut-être mon nom lui semblait-il étrange, puis elle se présenta à son tour :

« Je m'appelle Rachel Litwiller. »

Rachel… c’était là un beau prénom. Un prénom de la bible également.

« Et, hm, je vis ici mais cet endroit ne m'appartient pas, donc il n'y a pas de mal, vraiment ! Ce n'est pas la peine de vous excuser. »


Sa gêne était visible, palpable. Hélas, c’était mes excuses qui avaient fait naitre en elle cette émotion. Mais, au moins elle ne ressentait plus cette insécurité, cette gêne qui s’en voulait à elle-même des instants suivants son lapsus. Mon sourire, chaleureux, tentait de la mettre à l’aise. En gentille et polie jeune femme qu’elle était, Mme. Litwiller m’assurait qu’aucunes excuses n’étaient nécessaires.
Pointant la porte du doigt elle ajouta :

« Enfin, en tout cas... Il se trouve que la porte, ne s'ouvre que dans un sens. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'ai bien peur que vous deviez rester là jusqu'à ce que ce soit réparé. »

Une porte ne s’ouvrant que d’un sens? Mais, dans endroit fou avais-je donc atterrie? Quel tour de passe-passe pouvait bien retenir cette charmante jeune femme dans ce manoir et pour quelle obscure raison y était-elle retenue? Puis, je réalisai que, tout obnubiler que j’étais par cette magnifique pièce, je n’avais point remarqué que la porte s’était refermée d’elle-même. Mais, par qu’elle sorcellerie pouvait-ce donc se produire! Une porte ne se referme pas seule! Puis, l’idée que le vent pourrait être l’auteur de cette "supercherie" vint titiller mon esprit. Mais non! Cette porte est bien trop massive pour cela et nous sommes en pleine forêt! Et c’est à ce moment de ma discussion intérieur avec nul autre que moi-même que la dame laissa tomber cette simple phrase, lourde en sens pour tous les petits ou grands croyants de mon époque :

« En fait, tout cet endroit est... Maléfique. »

Maléfique… Un endroit maléfique… Dieu, mais où ai-je donc pu aboutir? Le Diable avait-il guidé mes pas jusqu’à ce fol lieu? Était-ce une épreuve que tu m’envoyais pour éprouver ma foi vacillante en toi? Je doute que ma banale existence ait vraiment pu t’intéresser au point d’imaginer un tel scénario pour moi. Mais, où étais-je donc? Pour une fois, me donneras-tu une réponse?
Une stupeur inquiète mêlé d’une incompréhension baigna mon visage après cette déclaration et je m’efforçai de redonné contenance à mon visage tandis que ma main c’était figé dans un mouvement pour récupérer la dernière pièce de vêtement de mon côté du panier.
Une question quitta mes lèvres sans permission et malgré qu’elle possède, en tant que question ou phrase, une certaine cohérence, elle n’en restait pas moins l’exclamation d’un homme, en l’occurrence moi, quelque peu dérouté qui subissait en lui les tourments de la crainte du Mal dont les prêtes savent si bien imprégner l’esprit des croyant :

-Mais, par quelle diablerie est donc animé cet endroit?!

Puis, toujours avec cette incompréhension au ventre, cette crainte et cette monté graduel de l’angoisse propre à tous ceux qui n’arrive point à comprendre ce qui leur arrive, je continuai :

-Je veux dire : des portes qui se referme d’elle-même, des œuvres, magnifique certes, mais si hétéroclite et diversifier qu’il pourrait s’agir de la collection d’un roi adorateur de l'art, cette image sur cet étrange tableau qui ne semble être qu’une fenêtre sur une scène si incroyable par l’absence du moindre coup de pinceaux ou de crayons et puis vous qui m’affirmé que cet endroit est maléfique, c’est… c’est…

Ah comme j’aurais aimé avoir été capable de gommé cette note de crainte dans ma voix. Et cette hésitation… j’aurais aimé finir ma phrase, mais les mots me fuyaient. Puis, ô misère, mon cerveau était venu me rappeler ma promesse faite à Alice : Je devais la revoir demain, je devais trouver un moyen de sortir et vite. J’espère que j’y arriverais… mais, aussi que cette penser n’avais pas altérer les traits de mon visage pour me donner une mine déconfite…
Ah, mais un cerveau en marche, cela raisonne, cela cherche toujours une solution aux situations incongrues! Résultat pour la combinaison de cette scène et mon esprit en mal d’explication?

-Cela doit être un rêve… cela ne se peut… pourquoi Satan ou ses condisciples s’intéresserais à moi où à cet endroit perdu…

Perdu… Je l’étais. C’était ce qui se lisait sur mes traits tandis que je murmurai mes pensé. Non que je ne croyais cette femme, au contraire je ne l’imaginais point en menteuse, mais plutôt croyant que je me pensais victime d'une quelconque machination de mon esprit trop imaginatif et malheureusement un brin tordu.




[H.RP: Désolé encore, ça ne me ressemble pas une réponse 1 mois en retard... je ferais mieux la prochaine fois... du moins j'espère]
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• AEA : Une belette qui devrait apprendre à parler à l'endroit.
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Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] _
MessageSujet: Re: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitimeDim 17 Fév 2013 - 14:05

Rachel ne pensait pas à mal en disant cela, bien sûr ; elle pensait plutôt dire vrai. Cet endroit était maléfique, maléfique – sinon pourquoi aurait-il séquestré des jeunes gens ? L'idée qu'ils puissent être enfermés là pour être sauvés l'avait traversée, mais ce n'était pas cohérent. Une épreuve, alors ? Peut-être. En toute honnêteté, elle ne savait absolument pas en quoi consistait ce pensionnat – tout ce qu'elle savait, et elle le savait même très bien, était que personne ne voulait rester ici. Qu'il s'y passait des choses anormales, qu'il y avait des... Des choses vraiment, vraiment bizarres.
Alors quand la question quitta les lèvres d'Al Whelan, ses doigts un peu abîmés crispés sur un bout de tissu qu'elle espérait pouvoir mettre le lendemain, Rachel ne put réprimer le hoquet surpris qui agita son cœur. Elle n'était pas là depuis longtemps, non. Pas autant que d'autres. Moins que la plupart. Seulement s'il y avait bien une chose qu'elle avait intégré, c'était les regards plus ou moins aimables que la plupart jetaient à la religion.
Qu'il réagisse de cette façon, de fait, l'étonna plus qu'elle l'aurait cru possible.

« Mais, par quelle diablerie est donc animé cet endroit ?! »

Genoux au sol, la jeune Amish redressa machinalement ses lunettes sur son nez ; écouta, profondément désolée, le jeune homme poursuivre sur sa lancée. Les portes, les œuvres d'art, les images étranges... Elle s'y retrouva, d'une certaine façon : à son arrivée, elle s'était trouvée aussi perdue et mal à l'aise que lui. Les questions s'étaient pressées contre ses lèvres tout comme elles semblaient s'empresser de s'échapper d'entre les siennes, à la différence près que personne n'avait été là pour l'écouter, elle. Tout le monde était si blasé et... Individualiste, ici. Ce n'était pas comme ça qu'elle voulait vivre. Ce n'était pas comme ça qu'on lui avait appris le monde et ce n'était pas comme ça qu'elle réagirait. En égoïste, en criminelle. Ce garçon avait besoin d'aide, d'une façon ou d'une autre.
Ses doigts se crispèrent sur un châle blanc. Elle ne pouvait rien faire, malheureusement.

« Cela doit être un rêve… cela ne se peut… pourquoi Satan ou ses condisciples s’intéresserait à moi où à cet endroit perdu… »

Doucement, Rachel cessa de martyriser ce dernier vêtement et le posa au-dessus de la pile, le lissant d'un geste habitué du plat de la main. Combien elle aurait préféré que ce soit un rêve ! Admettre que son esprit soit enroué, soit ; admettre que le monde l'était, en revanche, était mille fois plus inquiétant. Cependant, elle ne pouvait croire que tout ceci fut le fruit de son imagination. Toutes les personnes qu'elle croisait existaient par elles-même, elle en était persuadée.
Gênée mais conciliante, la jeune fille tenta un sourire. Elle se devait de le rassurer, ou... De lui expliquer ce qu'elle savait, du moins. Par respect pour lui et parce que, tout simplement, quelqu'un finirait par le lui dire si elle s'obstinait à garder le silence.

« Je ne sais pas si... Enfin, ce que nous faisons ici – mais je sais qu'on ne peut pas sortir, et j'en suis désolée, ajouta-t-elle en baissant la tête. La plupart des personnes que j'ai rencontré entre ces murs souhaitent retourner d'où elles viennent. »

A quelques exceptions près, sans doute ; mais ce n'était pas à elle de juger de leurs motivations. Elle ne connaissait rien de leur vie, après tout.

« E-En tout cas, vous ne devez pas perdre espoir ! Ajouta-t-elle avec une détermination presque hors-propos ; il n'avait après tout pas menacé de le faire. Il y a très certainement un moyen de s'enfuir d'ici, on ne l'a juste... Pas encore trouvé. » Comprenant parfaitement que ce n'était pas très rassurant, elle décida de poursuivre. « Je suis persuadée que, en prenant notre mal en patience, tout finira par s'arranger. »

La jeune fille afficha un sourire maladroit. Tout finit toujours par s'arranger. Elle ne pouvait croire que ce fut impossible cette fois-ci.


{ ~ Je t'assure que ça ne me dérange pas. 8'D Pas la peine de t'excuser ♥ }
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitimeMer 27 Mar 2013 - 0:47

Les troubles et l'adversité ramènent à la religion.
~ Francis Bacon

Ma main était toujours figée au-dessus du morceau de la même pièce de linge. Confus, anxieux et passablement gêné, je me dépêchai de compléter mon mouvement et de déposer le vêtement dans le panier à lessive sur le châle blanc qu’elle y avait déposé plus tôt. Je relevai la tête à temps pour la voir tenter un sourire réconfortant.

« Je ne sais pas si... enfin, ce que nous faisons ici – mais je sais qu'on ne peut pas sortir, et j'en suis désolée. »

Séquestré dans cet endroit... mais, il devait bien avoir un quelconque moyen pour sortir, non? Je devais le trouver, absolument. Je devais retourner au port demain matin. Sinon, je risquais de blesser Alice. Si je n’y allais pas, je romprais la promesse que je lui avais faite, je la décevrais... puis elle partirait en mer pour une durée indéterminée. Si elle partait, peut-être ne pourrais-je jamais lui présenter mes excuses. Je ne voulais point perdre son amitié.

« La plupart des personnes que j'ai rencontrées entre ces murs souhaitent retourner d'où elles viennent. »

Je n’étais donc pas seul... peut-être qu’ensemble nous réussirons si nous joignons nos forces. Et puis, il restait à espérer que... qu’il y eût un moyen de sortir de cet endroit mystérieux. Peut-être la porte pouvait-elle être franchie lorsqu’un individu l’ouvrait? Attendre ici un nouvel arrivant était-ce là une bonne idée? Peut-être. Quoique la réaction qu’avait eue Litwiller me laissait penser que les nouveaux pouvaient se faire plutôt rares ou, du moins, que leur arrivée n’était pas des plus fréquente. Peut-être que ces personnes désirant sortir ont déjà une piste? Ou peut-être pas. Depuis combien de temps étaient-ils prisonniers dans cet endroit? Ça, je l’ignorais tout comme j’ignorais s’ils étaient arrivés à la conclusion qu’il était impossible d’arriver à quitter cet endroit maudit. Mais, même si j’étais la seule personne à chercher, je chercherais.

« E-En tout cas, vous ne devez pas perdre espoir ! Il y a très certainement un moyen de s'enfuir d'ici, on ne l'a juste... Pas encore trouvé. »

Il y avait tant de détermination dans la voix de cette demoiselle! Je ne puis m’empêcher de lui sourire, un de ces sourires qui semblait vouloir dire « ne t’inquiète pas » ou quelque chose de semblable.

« Je suis persuadée que, en prenant notre mal en patience, tout finira par s'arranger. »

Elle sourit maladroitement. Oui, tout finira par s’arranger. Toutes autres perspectives semblaient se heurter à son refus. Je ne voulais que la croire, mais au fond de moi une petite voix insidieuse me murmurait que tout n’allait pas toujours pour le mieux. Mais, je hochais tout de même de la tête à son affirmation.

- S’il n’y a rien à faire pour l’instant, peut-être me feriez-vous l’honneur de me faire visiter ce fol endroit?

Allez, je devais me calmer, reprendre les choses en mains. Dans l’immédiat, force est de constater que je n’étais rien de plus qu’inutile. Je devais savoir, je devais apprendre, je devais connaitre. Mais, quoi? Tout ce qui pourrait m’être utile. La disposition des lieux serait déjà un bon début. C’est alors qu’un grondement d’estomac me rappela prestement l’heure. Agatha devait commencer à s’inquiéter et devait être prête depuis un moment déjà à servir le souper.

- Et... si cela ne vous importune point, j’apprécierais bien connaitre l’emplacement des cuisines.



[c'est pas grand chose, désolé...]
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Rachel Litwiller
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MessageSujet: Re: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitimeLun 8 Avr 2013 - 2:30

Bouche en cœur et yeux plein d'espoir ; tout ira bien, tout va pour le mieux, Dieu nous sauvera, tout finira par s'arranger, Rachel, tout ira bien. Yeux fermés pour mieux y croire, yeux clos pour oublier qu'il n'y a rien à voir – mais c'était sa maison, son refuge, la seule chose à laquelle elle pouvait encore se raccrocher. Si cet homme était perdu pour l'instant, demain était un autre jour : quand elle disait que le ciel redeviendrait bleu, elle le pensait honnêtement. Al Whelan souriait, avait l'air gentil, prévenant. L'était sûrement. Elle ne pouvait s'imaginer qu'il ait à vivre une vie rude et malheureuse, c'eut été trop injuste. Alors yeux fermés, lèvres étirées et tout ira bien, tout ira bien. Elle espérait lui insuffler un peu de cet espoir qui ne la quittait presque jamais, lui en donner au cas où il vienne à en manquer. Juste au cas où, de façon totalement désintéressée, avec pour seule motivation l'envie d'être utile et d'aider.
Rachel n'avait pas à se sentir redevable de son aide, pas plus que le contraire n'aurait fait sens à ses yeux : ce n'était que de l'entraide et des dons. Elle lui offrait son aide comme il s'était spontanément proposé quand ses vêtements étaient tombés au sol, juste pour être gentil, soulager l'autre d'un poids peut-être trop lourd. C'était agréable, de pouvoir compter sur les autres. Alors tout le monde pouvait compter sur elle.

Enfermés ou pas, ce n'était... Qu'un détail, finalement – une broutille, rien qui ne saurait être réglé rapidement. Ils finiraient par sortir. Il leur suffisait d'être patients. C'était ce qu'essayait de véhiculer son sourire, ses yeux clairs derrière ses lunettes un peu trop grandes. C'était ce qu'elle essayait de croire de toute ses forces.
Malgré tout, qu'il doute et s'inquiète était on ne peut plus naturel. Tout ira bien, certes, mais encore faut-il réussir à attendre, patienter, supporter la douleur. Au début, c'était forcément difficile à accepter. Mais il y arriverait, elle avait toute confiance en lui.

« S’il n’y a rien à faire pour l’instant, peut-être me feriez-vous l’honneur de me faire visiter ce fol endroit? »

Hébétée tout d'abord, étonnée de ne pas avoir pensé à proposer de jouer les guides plus tôt – mais elle avait si peu eu à le faire au cours de sa vie ! – la jeune fille eut cela dit tôt fait de retrouver son habituel sourire. Mains serrées sur les deux poignées du bac, redressant les genoux puis le dos, Rachel hocha la tête avec sérénité. Ce fol endroit avait beau ne pas être le lieu rêvé pour passer un séjour reposant, il n'en restait pas moins une demeure somptueuse méritant le détour et ravissant les yeux. Quoi que tant de détails et de luxe piquait les yeux de la demoiselle, plus habituée aux matériaux simples sculptés à la main par des parents occupés et travailleurs, elle n'en restait pas moins capable de deviner que ces tableaux, ces tentures et ces tapis étaient extrêmement jolis. Plaisants à la vue. Un peu trop, même – mais quoi qu'il en soit, la visite ne risquait pas d'être désagréable.
Un léger bruit poussa le jeune homme à préciser sa pensée :

« Et... si cela ne vous importune point, j’apprécierais bien connaître l’emplacement des cuisines. »

Oh ! Rachel acquiesça de nouveau, crispant par habitude ses orteils nus sur le sol froid. Pas d'herbe, pas de terre ; elle en vint presque à regretter de ne pas être restée sous l'averse. Mais tant pis – il avait besoin qu'elle lui fasse faire le tour du propriétaire, et elle ne pouvait décemment pas rester là à rien faire. Ce n'était ni dans sa nature, ni dans ses habitudes.
La fainéantise était un défaut dont elle connaissait à peine la définition.

« Bien sûr, je peux vous montrer ! Si cela ne vous dérange pas, il faudrait juste que je passe poser ce panier dans ma chambre avant de faire quoi que ce soit d'autre, s'excusa-t-elle en recalant ledit panier dans ses bras. Et enfiler des chaussures, peut-être, aussi, hm. »

Se promener dans les couloirs déchaussée – et à plus forte raison encore dans la cuisine, peu réputée pour sa propreté à toute épreuve – n'était effectivement pas une bonne idée. Souriante et enjouée malgré sa gêne évidente, elle esquissa un pas en arrière.

« Vous pouvez m'attendre ici, j'en ai pour, disons, un instant. » Elle sembla réfléchir un court moment, puis reprit. « Deux minutes tout au plus. Ensuite je reviens vous montrer les cuisines, c'est promis ! »

Disant cela, elle fit un autre pas sur le côté et lui adressa un sourire amical. Ce n'était pas comme si elle risquait de lui fausser compagnie ; ce serait bien la première fois que Rachel Litwiller ferait une chose pareille.

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MessageSujet: Re: Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre]   Lorsque l'on trouve quelque chose, cela ne veut pas nécessairement dire qu'on le cherchait [libre] Icon_minitime

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