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 Too late, you're trapped! (Solo)

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Too late, you're trapped! (Solo)  _
MessageSujet: Too late, you're trapped! (Solo)    Too late, you're trapped! (Solo)  Icon_minitimeVen 5 Oct 2012 - 16:28

A peine avais-je franchit le pas de la porte que je m'affalais sur le carrelage sans demander mon reste ni prendre la peine de refermer la porte derrière moi. Quelques gouttes s'échappaient de l'étreinte de ma chevelure emmêlée pour venir s'écraser sur ma nuque, me provoquant une sensation désagréable. D'un geste vif je frappai la fraction de peau concernée pour écarter les quelques gouttes insolentes avant de m'adosser contre le mur non sans soupirer. Cette petite course pour échapper à la pluie m'avait épuisé, ce n'était pas grand chose mais quand vous manquiez cruellement d'entrainement tout effort était de trop.

Après avoir repris mon souffle je décidai de balayer la pièce du regard. Spacieuse et relativement bien entretenue, à mon plus grand malheur. En restant là j'aurais probablement fini par tomber sur quelqu'un, chose que j'aurais préféré éviter. Mon attention se porta sur un panneau se tenant juste en face de moi. Divers bouts de papier griffonnés étaient disposés sur la planche en question. Intrigué je me relevai pour voir de quoi il s'agissait. La curiosité est un vilain défaut certes, mais des défauts j'en avais à la pelle, ceux-ci ne me dérangeaient pas. Les qualités quant à elle c'était une autre histoire, elles attiraient les gens et je n'aimais guère la compagnie.

Arrivé au niveau des dits mots je me mit à les parcourir du regard tout en affichant une mine désintéressée. Il fallait bien, pour peu qu'un abruti passe à ce moment et me voit il se serait mis à me faire une dissertation de 40 pages pour m'expliquer les dix lignes présentes sur le papier. Alors autant lui annoncer la couleur et lui montrer que je m'en fichait. Paranoïaque? Non, juste prévenant. De plus j'avais déjà tenté l'expérience et n'avais aucune envie qu'elle se reproduise.

Citation :
Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie.

Non, je crois que la plus grosse a été d'entreprendre la lecture de ce torchon... Sans prendre la peine de lire le mot jusqu'à la fin je passais au suivant, avec un peu de chance la deuxième personne ne serait pas un ado pré-pubère en quête de reconnaissance et voulant se montrer plus intelligent qu'il ne l'est.

Citation :
Hello les nouveaux !
Skye a déjà tout raconté ci-dessus. Vous savez donc toute l'histoire, mais... Ne vous faites pas trop de souci ! C'est sûr, au début, l'extérieur nous manque et tout, mais ça passe vite, vous verrez. En attendant, nous sommes tous là, ensembles ! 'Faut se serrer les coudes ;D

Next! Pas d'ado pré-pubère, juste un bisounours coupable d'agressions écrites tout aussi ridicules qu'inintéressantes. Après la quête de reconnaissance, la quête d'affection... Je priais juste pour ne pas me retrouver plongé dans un monde remplit de poneys trop darks sombrant dans la noirceur de leur âme sombre lors de la lecture du prochain texte. Ben oui, quitte à faire dans les clichés autant sortir le grand jeu...

"SBAM!"

La porte venait de se fermer brusquement, visiblement tout aussi accablée que moi par ces lignes elle protestait à sa façon... Dans un soupir j’entamais la lecture du troisième mot.

Citation :
Voyageur perdu, je n'ai que faire que vous soyez enfermé ici.

Bien, moi je n'ai que faire de ce que tu as à dire. Sur ce, salut! Sur cette pensée je tournais les talons et me dirigeais vers la porte à présent fermée bien décidé à quitter ces lieux avant de me faire agresser par toute sorte de créatures tout aussi étranges qu'inquiétantes. Je posais alors ma main sur la poignée et poussait vivement la porte. Rien. Rien de rien, elle ne bougeait pas. Je décidais donc de ne pas insister. L'effort m'avait l'air bien trop grand alors que je pouvais me contenter de sortir par une fenêtre. De plus si la porte avait réellement été bloquée j'aurais dépensé mon énergie inutilement. Élémentaire voyez-vous. Finalement je décida d'explorer les lieux non sans m’arrêter une dernière fois devant le panneau histoire de voir si je pouvais déceler quelques informations. Cette fois je pris la peine de tout lire en oubliant de prendre mon air désintéressé.

Citation :
Si vous lisez ces lignes déposées sur ce misérable bout de papier, c’est que vous venez de commettre une grossière erreur, certainement la plus grosse de votre vie.

Je vous souhaite la bienvenue, en tant que pensionnaire, dans votre nouvelle et éternelle demeure. Ceci n’est nullement une farce de mauvais goût, je n’ai aucunement le temps de plaisanter, ni l’envie de rire. Vous allez bientôt vous rendre compte que cet endroit maudit vous retient prisonnier. Est-ce de la magie ? La réponse à cette question est oui. Si vous ne me croyez pas, tentez d’ouvrir la porte. N’hésitez pas ! J’ai, comme vous, déjà désespérément tenté de sortir des centaines de fois... en vain.

Alors ? Convaincu(e) ? Bien…

Pour vous éviter une perte de temps colossale, je vais vous retracer les grandes lignes de votre nouvelle existence. Sachez que ce pensionnat étant magique, il va falloir vous résoudre à croire à tout, même aux faits les plus invraisemblables. Ne paniquez pas si jamais vous faites vous-même des choses inexplicables : en entrant dans ce pensionnat, vous vous verrez doté(e) d’un pouvoir qui vous sera propre. De plus, vous allez retrouver dans l’enceinte de cette prison un ami que vous aurez oublié depuis quelques temps déjà... N’ayez donc aucune crainte si un animal vient à vous parler. Cela ne sera que votre Alter Ego Astral.

Je vous souhaite de rester en vie et de toujours garder espoir.

Cordialement,
Periple Skye.

Citation :
« Oubliez tout ce que vous savez et bienvenue à vous. Vous n’êtes pas mort, mais vous devez abandonner tout ce que vous avez laissé derrière vous jusqu'à cet instant. Cet endroit est scellé de l’intérieur, vous y verrez ce que votre imagination ne saurait décrire. Bienvenue à vous. Vous venez de tout perdre, mais vous n’êtes pas seuls. Rejoignez donc les autres et dites-vous que tout n’est pas perdus. Que c’est un nouveau départ. Bienvenue à vousPriez pour ne jamais me croiser. »

"Bienvenue à Poudlar, royaume de la magie et de l'illogisme, là où même les règles de l'orthographe et de la syntaxe son étranges. Lieu de perdition où les mots s’emmêlent comme par magie pour donner vie à un langage encore inconnu jusqu'à aujourd'hui... "

Révérence et voilà que je me dirigeais vers le hall d'entrée. Non mais quel ramassis de conneries, où est-ce que j'avais bien pu atterrir? Soudain une voix retentit à ma droite.

"T'es con ou quoi? Où est donc passée toute ton imagination? Autrefois tu étais bien plus réceptif aux hypothèses farfelues..."

Rah, quand je vous disais que la technique du blasé était efficace, un oubli, une fois et voilà que vous vous faisiez agresser. Je me retournais pour voir de quoi l'habitant des "contrées des rêves" ressemblait. Et à ma plus grande surprise je me retrouvais nez-à-nez avec un chat noir. Un chat qui parle... Je me retournais quelques instants pour relire le premier mot et en effet il était question d'un phénomène similaire. Je me retournais tout en arquant un sourcil et détaillait la créature du regard. En effet c'était bien un chat. Non pas un humain déguisé, quoique, peut-être un nain. Je m'approchais et saisissait avec nonchalance la peau du félin, tirant vivement dessus histoire de voir si il s'agissait d'un déguisement. Résultats? Non concluants, c'était bien sa peau et en prime j'avais rapporté un magnifique coup de griffe sur la main. Saleté! Je me retins d'envoyer valser la créature avec un coup de pied. Mais bon après tous les nains ne sont-ils pas réputés pour leur pilosité? Pour peu qu'il s'agissait vraiment d'un nain je me serais fait agresser par une meute de gnomes rotant leur envie d'en découdre. Non, je préférais ne pas m'y risquer.

Un nouveau soupir franchit le seuil de mes lèvres tandis que mon regard se posait sur la touffe de poils. Soudain un souvenir lointain me revint à l'esprit. J’avais eu un chat par le passé... Ma mère trouvant que mon isolement fréquent pendant mon enfance était malsain avait fini par m’acheter un animal de compagnie. Cependant je n’avais jamais réussi à l’apprivoiser. Enfin, il fallait aussi dire que je n’avais jamais essayé, je ne lui avais même pas donné de nom je l'appelais "le chat". Le félin feulait dès que je m’en approchais, en venant même à me griffer lorsque je lui tirais les oreilles pour voir si elles étaient détachables. Que voulez-vous? Lors d'une fête de Halloween j'avais vu une fille les retirer depuis c'était une question qui me tourmentait. Les chats ont-ils les oreilles amovibles? Non. Mais en revanche ils ont des griffes.

Je n’avais jamais eu de réels sentiments à son égard, et pourtant j’essayais de m’y intéresser. Je m’en servais pour mes expériences... jusqu’à celle qui lui fut fatale. Je m’intéressai un peu à tout et à cette époque j'étais dans une période où je me prenais pour un scientifique en herbe. Je lisais donc tous type d'articles dans les magazines et n'ayant pas les connaissances requises je les interprétai à ma façon. La loi du chat beurré vous connaissez? Bon, je vous explique. La loi de Murphy ça vous devez connaitre. Mais si! Celle qui stipule que toute tartine beurrée livrée à elle-même tombera du côté beurré. Et il y a une autre loi de la physique stipulant que si vous lancez un chat par la fenêtre, et ce quelle que soit la hauteur, il retombera toujours sur ses pattes.

La question qui surgit alors est : que se passe-t-il si on attache une tartine beurrée sur le dos d'un chat (avec le côté beurré apparent, bien évidemment) avant de le lancer par la fenêtre ? Est-ce que le chat retombe sur ses pattes ? Est-ce que le côté beurré touche le sol ? Les lois de la Tartine Beurrée stipulent de manière définitive que le beurre doit toucher le sol alors que les principes de l'aérodynamique féline réfutent strictement la possibilité pour le chat d'atterrir sur le dos. Si l'assemblage du chat et de la tartine devait atterrir, la nature n'aurait aucun moyen de résoudre ce paradoxe. C'est pour cela qu'il ne tombe pas. Un point d'équilibre des forces de retournement félin et d'attraction beurrière sera établit et voilà que vous venez de découvrir le secret de l’anti-gravité ! Enfin, c’est ce que je m’étais dit. Dans mon esprit c’était la seule possibilité à moins que le chat ne parvienne à manger la tartine, ou encore à se manger une patte, chose tout de même plus aisée.

Mais D / T = V ça vous dit quelque chose? Prenez cette formule avec comme valeurs le dernier étage d’un immeuble et 9 secondes 5... Je n’ai jamais eu la réponse à cette équation, le calcul m’avait paru trop long et ennuyeux. Tout ce que je sais c’est que V était suffisamment élevé pour que je n’aie pas la réponse à ma question initiale. Je n’avais pas vraiment pu observer de quel côté était tombé mon chat-tartine (Nyan-cat powa!!!)... Il me manquait ce chat, aussi chiant qu’il avait pu me paraître de son vivant j’aurais bien aimé l’avoir à nouveau à mes côtés, notamment lors de ma dépression. J'avais déjà tenté de le ramener à la vie dans mon enfance en lui donnant les traits d'un ami imaginaire... mais le résultat n'était pas très concluant et j'avais finit par l'oublier, ce chat écrasé qui venait me distraire par moments de solitude dans mon esprit. De quoi on parlait déjà? Ah oui... le "nain". Ce dernier me lançait un regard noir, probablement vexé du fait que je l'avais délaissé pour repenser à un chat écrasé.

"Ce que tu peux être lent... tu n'y es toujours pas?"

"Où ça? Dehors? C'est vrai que je devais partir... Sur-ce, au-revoir!"

Une vraie discussion de sourds. Je dépassai le nain et tentait d'ouvrir une fenêtre, en vain. Une deuxième, toujours rien. Une trois...

"Bon sang! Tu ne vois pas que c'est inutile? Tu es coincé ici! Comme le disaient les mots, je suis le chat!"

Je haussai les épaules avec désinvolture avant de me diriger vers les escaliers. Je voyais bien que c'était un chat, enfin, ça c'est ce qu'il voulait me faire croire.

"Foutaises, tu n'es pas mon ami."

Le chat soupira avant de me suivre. Vous y croyez-vous? Un chat qui soupire... Non le nain était juste plus malin qu'il n'y paraissait. Après tout tous les chats s'appellent le chat non? Alors pourquoi un nain ne pourrait pas s’appeler comme ça? Après tout tous les gens ne s'appellent pas Jean...
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